332 -/-ACTUALITÉS Du Samedi 28 Novembre 2015
*******
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
+ |
|
|
|
|
|
|
TRIBUNAL MILITAIRE D’ORAN Ce jeudi à l’approche du premier barrage de police mis en place au niveau de l’allée qui mène au tribunal militaire qui se situe à Marsa El Kebir, notre véhicule est tout de suite sommé de faire demi-tour nous précisant qu’il s’agit là d’une zone militaire et donc interdite à Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++
|
|
|
|
|
L'info en continu
La Loi de finances 2016 passe mal : Manoeuvres serrées à l'APN Les élus de l’Assemblée populaire nationale ont, une nouvelle fois, brillé par leur inventivité lorsqu’il... |
«La loi de finances démolit le caractère social de l'Etat»
«La loi sur l’investissement est destinée à sauver des compagnies étrangères en crise, elle prépare une...
Les rescapés appréhendent l'extradition
Quelques jours seulement après l’incendie meurtrier qui a coûté la vie à 18 des leurs, des migrants installés...
Le tribunal a infligé la peine maximale
Après 12 heures d’une audience à huis clos, le tribunal militaire d’Oran a infligé au général Hassan la...
Sellal s'emporte contre les «discours alarmistes»
Alors qu’il subit les tirs croisés de l’opposition à l’Assemblée nationale populaire (APN), qui a...
La Loi de finances 2016 passe mal : Manoeuvres serrées à l'APN
Les élus de l’Assemblée populaire nationale ont, une nouvelle fois, brillé par leur inventivité lorsqu’il...
«La loi de finances démolit le caractère social de l'Etat»
«La loi sur l’investissement est destinée à sauver des compagnies étrangères en crise, elle prépare une...
Le tribunal a infligé la peine maximale
Après 12 heures d’une audience à huis clos, le tribunal militaire d’Oran a infligé au général Hassan la...
Soutien au terrorisme : Trois personnes écrouées à Skikda
Trois personnes ont été mises en détention, jeudi dernier, par le procureur de la République près le tribunal de...
Présidence de la FIFA : La Confédération sud-américaine soutient Infantino
Les dirigeants du football sud-américain soutiendront «en bloc» l’actuel secrétaire général de...
CAN-U23 : La route vers Rio débute aujourd'hui
Le coup d’envoi de la 2e édition de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans (CAN-U23) sera donné cet...
ESS 1 - RCA 0 : L'Entente au forceps
Les derniers revers enregistrés par leur équipe ont sans nul doute dissuadé les inconditionnels des Noir et Blanc à se rendre...
«Contribuer à la croissance de l'Algérie»
En visite en Algérie à l’occasion des 15 ans d’activité de la filiale algérienne de sa banque, le patron du...
Changement à la tête de six filiales de Sonatrach
La réorganisation de Sonatrach se poursuit à travers de nouvelles nominations à la tête de plusieurs filiales. Ainsi, le PDG...
De la vente de matériaux à la fourniture de solutions
Avec deux cimenteries, M’sila et Oggaz, l’entreprise produit actuellement 8,7 millions de tonnes de ciment par an, en plus des 1,5 million de...
Vers la réinstauration des visas pour les Libyens
Le gouvernement tunisien réfléchit à la réinstauration des visas avec la Libye pour faire face au danger terroriste provenant...
France : Hommage aux victimes des attentats de Paris
La France a rendu, hier, un hommage aux 130 morts et 350 blessés des attentats de Paris du 13 novembre revendiqués par le groupe Etat...
Duel à distance
La Russie a décidé de rétablir les visas pour les Turcs. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre russe des...
«La distribution reste un problème majeur en Algérie»
La maison d’édition El Ibriz a été créée en 2012 l Rencontrée en marge de la tenue du Sila, sa...
Un roman très sensuel
Amour et confusions est le titre du roman de l’écrivaine française Nathalie Cougny qu’elle vient de publier aux éditions...
|
La Loi de finances 2016 passe mal : Manœuvres serrées à l’APN
le 28.11.15 | 10h00
Les élus de l’Assemblée populaire nationale ont, une nouvelle fois, brillé par leur inventivité lorsqu’il s’agit de contourner les règles régissant les institutions de la République. Jeudi soir, la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale est revenue sur l’un des amendements qu’elle a pourtant elle-même introduit.
Un fait inédit dans les annales de cette institution de la République. En effet, et après avoir abrogé l’article 71 du projet de loi de finances 2016, elle a décidé de le réintroduire sous forme amendée. Il est vrai que l’article 71 a suscité, dès le départ, une vive opposition au sein de l’Hémicycle. Le texte stipule, en effet, que «des décrets d’ajustement peuvent être pris sur le rapport du ministre chargé des Finances, en cours d’année, pour prendre en charge, par le gel ou l’annulation de crédits destinés à la couverture de dépenses, une situation d’ajustement nécessaire en cas de détérioration des équilibres généraux».
Une disposition décriée par bon nombre de députés qui la considèrent comme étant anticonstitutionnelle, car reflétant une tentative de la part de l’Exécutif de s’emparer des pouvoirs législatifs. Raison pour laquelle elle a d’ailleurs été abrogée lors de sa réunion préliminaire. Cependant, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, est remonté au front pour défendre son projet et a décidé de soumettre, une nouvelle fois, la disposition en question à l’appréciation de la commission dans le cadre d’un amendement.
Un procédé que plusieurs membres de la commission issus de l’opposition n’ont pas apprécié, considérant que le ministre peut recourir à la plénière pour soumettre une disposition abrogée par la commission au vote, et pas avant. D’ailleurs, la séance de jeudi a été marquée par des échanges houleux. Les discussions autour de la réintroduction de l’article 71 ont duré plus de deux heures et demi, avant de se solder par le retrait de l’ensemble des députés de l’opposition (PT, FFS, FJD et AAV), qui ont quitté la salle pour ne pas prendre part au vote.
C’est ainsi que les membres de la commission et du budget, issus du FLN et du RND, ont statué seuls sur la question. L’article 71 a ainsi été réintroduit avec un léger amendement. Les députés ont ainsi institué un seuil au-delà duquel il ne sera plus possible de revoir le budget. Seuil qui sera défini dans le cadre d’une commission mixte APN-ministère des Finances à mettre en place.
Petite victoire sur l’article 66
Le député PT, Djelloul Djoudi, considère que ce qui s’est passé jeudi soir est un contournement des règles et que le ministre des Finances n’avait pas à introduire cet amendement en commission. Pour sa part, le député FJD, Lakhdar Benkhellaf, considère que le revirement de la commission est le produit des pressions et du lobbying exercé par les milieux d’affaires qui ont émaillé les travaux de l’Assemblée. Il n’en demeure pas moins que les parlementaires peuvent se targuer d’avoir fait aboutir certaines de leurs revendications, notamment en ce qui concerne l’article 66 relatif à l’ouverture du capital des entreprises publiques qu’ils apparentent à une forme détournée pour opérer de nouvelles privatisations.
L’article en question a été abrogé par la commission. Cela n’a pas été le cas pour l’article 70 relatif à l’allégement de la règle des 51/49%, ni pour les propositions d’amendement relatives aux taxes sur l’énergie et les carburants, encore moins en ce qui concerne l’introduction d’un nouvel article relatif au droit de préemption. La commission aura tout de même décidé d’amender l’article du PLF 2016 relatif à la levée de l’obligation d’investissement du bénéfice sujet à avantages. Les députés l’ont réaménagé de telle sorte qu’une partie de ce bénéfice soit réinvestie.
Roumadi Melissa
|
Université d’automne des «projets démar...» à Tichy
Lutter contre les dogmes
le 28.11.15 | 10h00
La première journée a été marquée par la présentation de quatre communications qui s’articulent autour de «La femme et la société», développées par des universitaires, intellectuels et philosophes algériens et étrangers.
La ville balnéaire de Tichy, à17 km à l’est de Béjaïa, abrite depuis jeudi l’université d’automne des «Projets DémAR et monde» selon les femmes, organisé conjointement par le Comité international pour le développement des peuples, la Ligue algérienne des droits de l’homme, la fondation Friedrich Ebert, le centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme, et l’Etoile culturelle d’Akbou avec l’appui financier de l’Union européenne. Cette activité lance une réflexion sur la question de la femme en Algérie à travers des communications aussi riches que variées et des ateliers qui prendront fin aujourd’hui.
La première journée a été marquée par la présentation de quatre communications qui s’articulent autour de «La femme et la société», développées par des universitaires, intellectuels et philosophes algériens et étrangers afin de conclure au degré de l’acceptation de l’égalité entre la femme et l’homme par la société algérienne, avec sa complexité confessionnelle et culturelle.
Impunité
La violence à l’égard des femmes qui est passée de l’espace privé au domaine public est devenue la responsabilité de l’Etat grâce à la lutte menée par les organisations et les mouvements de femmes, selon Meriem Balaala, la présidente de SOS Femmes en détresse. Pour elle, les activités de la base militante ont mis en lumière le fait que cette violence «est enracinée dans la relation structurelle d’inégalité qui existe entre les femmes et les hommes». Des instruments juridiques et politiques internationaux ont clarifié, pourtant, les obligations des Etats pour prévenir, éradiquer et punir la violence, «mais partout dans le monde, les Etats ne satisfont pas à ces exigences des instances internationales».
La militante constate que «le dépôt de plainte par les femmes violentées est le début d’une autre forme de souffrance, puisque l’acte de déposer une plainte contre son agresseur, surtout si celui-ci est issu du milieu familial, est chose intolérable dans notre société». A ce titre, ajoute-t-elle, «quoi qu’il arrive, les services de securité se contentent d’enregistrer les appels au secours sans pour autant intervenir».
Cherifa Bouatta, psychothérapeute et professeur à l’université de Béjaïa, dans sa communication «La rue : fief des mâles ?», a déroulé le phénomène du harcèlement que subissent les femmes dans la rue. Un sujet, d’après elle, qui n’a pas bénéficié de beaucoup d’intérêt chez les chercheurs, mis à part les journalistes et quelques revues spécialisées.
L’auteure de Des corps et des mots. Sexuation, genre et violences conjugales s’est basée sur une démarche empirique avant de tirer des conclusions à travers les témoignages qu’elle a recueillis chez ses étudiantes et l’analyse d’autres événements relatifs à cette forme de violence en Egypte. Les témoignages, analyse-t-elle, prouve que «le comportement des hommes est une représentation sociale qui se nourrit du système patriarcal, de la domination masculine et du discours religieux extrémiste qui considère la femme comme un objet».
Des filles qui ont essayé le hidjab pour se mettre à l’abri des attouchements sexuels n’ont pas réussi à se protéger, dit-elle, car l’homme regarde la femme et développe des justificatifs à ses actes aux conséquences psychologiques fâcheuses. Parmi ces retombées négatives, le comportement d’évitement chez la femme, le stress, l’hyper-vigilance, la dépression et le trouble psychologique, etc.
Définissant le harcèlement, l’oratrice reprend l’interprétation du Centre égyptien des droits des femmes (ECWR) qui définit le harcèlement de rue : «Une conduite sexuelle non consentie qui résulte de l’abus physique, sexuel ou psychologique, que ce soit dans l’espace public ou dans le milieu privé». A l’origine de ces maux, dit-elle, le discours extrémiste islamiste qui désigne la femme comme un objet de désordre (fitna) dans la société.
Résister contre «les dogmatiques»
Lors de son intervention, le penseur et philosophe tunisien Youssef Seddik a déconstruit certains dogmes religieux qui maintiennent l’inégalité entre la femme et l’homme. «Il faudrait appréhender le problème de la violence faite aux femmes à la racine ; au niveau du vocabulaire, de l’époque où le texte coranique est révélé», dit-il.
Et d’ajouter qu’«il ne faut pas craindre ce que disent les dogmatiques selon lesquels ce texte est valable en toute époque et en tout lieu. Il faudra résister à cette idée». Comment lutter contre cette appréciation ? «Pour la femme, on a institué une compréhension, un lexique défini par des doctes. Exemple, l’inégalité dans le témoignage où un mâle est remplacé par deux femmes, et l’autre exemple la question de l’héritage dans l’islam.
Pour Youssef Seddik, «il n’y a pas eu d’étude des faits sociaux des textes révélés dans le Coran». L’orateur a démontré, versets coraniques à l’appui, que dans le Livre sacré il existe une égalité entre la femme et l’homme. Dans le même contexte, le Coran a démontré dans certains passages la supériorité du féminin sur le masculin, «mais celle-ci est une lecture qu’on ne nous a jamais présentée ainsi». Il y a lieu de faire une «nouvelle lecture du Coran», précise l’anthropologue et connaisseur du Coran.
Nordine Douici
Lutte contre le terrorisme en Tunisie
Vers la réinstauration des visas pour les Libyens
le 28.11.15 | 10h00
Le gouvernement tunisien réfléchit à la réinstauration des visas avec la Libye pour faire face au danger terroriste provenant de ce pays. Les autorités espèrent réduire ainsi la capacité opérationnelle des leaders de groupes terroristes tunisiens basés en Libye.
«Tout se prépare en Libye», a déclaré hier aux médias le secrétaire d’Etat à la Sécurité, Rafik Chelli, rappelant que les auteurs des dernières opérations terroristes, comme celles du musée du Bardo et de l’hôtel Impérial à Sousse, ont été entraînés dans des camps libyens. Les enquêtes ont révélé, selon le secrétaire d’Etat, que ces personnes se sont introduites en Libye à travers les réseaux de contrebande, de mèche avec les terroristes.
«L’entraînement consiste en un lavage de cerveau en guise de formation idéologique, avant de recevoir un entraînement militaire dans des lieux que nous connaissons», poursuit Rafik Chelli, en expliquant que «les terroristes sont ensuite réinfiltrés en Tunisie via les mêmes circuits et constituent les cellules dormantes qui attendent les instructions pour agir».
Une telle analyse n’a pas été découverte aujourd’hui, insiste Hamza Meddeb, chercheur non résident au Carnegie Center. «Tous les sécuritaires savent que le leader de Ançar Al Charia-Tunisie, Seifallah Ben Hassine, Alias Abou Yadh, a trouvé refuge à Sabratha, en Libye, lorsqu’il a été traqué par les autorités, suite à l’attaque de l’ambassade américaine, en septembre 2012. Abou Yadh et Meftah Daoudi, ex-leader de Ançar Al Charia -Libye, sont des ex-lieutenants d’Oussama Ben Laden et ont combattu à ses côtés en Afghanistan», rappelle-t-il.
Il est donc unanimement connu que les groupes terroristes tunisiens disposent d’une profondeur stratégique en Libye, où il y a des armes et des camps d’entraînement, insiste le chercheur, en se demandant quelles sont les raisons ayant empêché la Tunisie de verrouiller davantage sa frontière sud.
Enjeux socioéconomiques
«La Libye constitue certes une source de danger terroriste pour la Tunisie. Mais les échanges commerciaux s’élèvent annuellement à près de deux milliards de dinars (910 millions d’euros). Plusieurs dizaines de milliers de Tunisiens sont installés en Libye. Le commerce informel avec ce pays constitue plus de 70% du PIB du sud du pays», insiste l’expert économique, Sami Aouadi, pour expliquer les raisons de l’hésitation des autorités tunisiennes.
«Tout le monde se rappelle comment le gouvernement tunisien a été obligé d’annuler le timbre de sortie, de 30 dinars, suite à des manifestations de colère des habitants de Ben Guerdane et Zarzis, contre la mesure réciproque, pratiquée par la Libye», précise l’universitaire. «Toute mesure pouvant porter atteinte à la fluidité des échanges commerciaux doit prendre en considération le fait que la quasi-majorité des habitants du Sud tunisien vivent de cet échange avec la Libye», conclut Aouadi.
Le secrétaire d’Etat à la Sécurité est conscient de ces enjeux. Il pense que des décisions «audacieuses» sont nécessaires afin de repousser les menaces terroristes. «Il a certes été convenu de fermer les postes frontaliers pour 15 jours comme mesure préventive. Mais, la Tunisie pourrait recourir à l’instauration du visa avec la Libye pour parer aux risques terroristes, dans la mesure où Daech-Libye peut actuellement procurer des passeports», s’inquiète Rafik Chelli.
Mesures préventives
La fermeture des frontières, voire l’instauration du visa, avec la Libye est un appel régulièrement repris par les experts sécuritaires. Mais, les autorités politiques s’inquiètent des conséquences sociales d’une telle mesure. Le Sud tunisien étant une région marginalisée, le taux de chômage avoisine les 30%, soit pratiquement le double de la moyenne nationale, indiquent les statistiques. Ainsi, «aucun gouvernement n’a osé franchir le pas des restrictions frontalières avec la Libye, pourtant nécessaires pour parer aux terroristes», souligne l’expert sécuritaire, Ali Zeremdini.
Pour l’instant et même après la dernière attaque terroriste du 24 novembre qui a vu le décès de 12 membres de la Garde présidentielle, les principales mesures préventives adoptées par le Conseil supérieur de sécurité nationale consistent uniquement en la fermeture de la frontière avec la Libye pour 15 jours, l’octroi de cinq millions de dinars au Fonds de soutien à la lutte contre le terrorisme, l’assignation à résidence des Tunisiens fichés et rentrant de zones de conflit, la fermeture des sites électroniques soutenant le terrorisme et d’autres «demi-mesures», selon Samir Taïeb, secrétaire général du parti Al Massar, qui critique «l’hésitation du gouvernement de Habib Essid».
La Tunisie peine à trouver la bonne recette dans la lutte contre le terrorisme.
Sellami Mourad
Le sacre pour "2084" de Boualem Sansal
le 28.11.15 | 14h21
Boualem Sansal est monté cette semaine sur la plus haute marche du prestige en ayant été classé meilleur livre de l’année par le magazine Lire.
La montée en puissance ces dernières semaines dans le monde entier des attentats revendiqués par des groupes terroristes islamistes Al Qaida et Etat islamique rendent plus prégnant encore le talent de Sansal qui dans 2084 décrit une planète devenu Abistan, la terre d’Abi, un usurpateur qui a réécrit la religion pour en faire le levier d’une dictature fanatique dans laquelle les hommes ne sont plus que des pions décervelés.
Walid Meba
France : Hommage aux victimes des attentats de Paris
le 28.11.15 | 10h00
La France a rendu, hier, un hommage aux 130 morts et 350 blessés des attentats de Paris du 13 novembre revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), rapporte l’AFP.
Outre les membres du gouvernement, de nombreuses personnalités représentant l’ensemble de l’échiquier politique étaient présentes. Entre autres, l’ancien président Nicolas Sarkozy, les ex-Premiers ministres, Lionel Jospin, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon ou la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo. Présidée par le chef de l’Etat français, François Hollande, la cérémonie s’est déroulée dans la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides, au cœur de la capitale.
Dans son discours prononcé à cette occasion, le président français a déclaré que le «vendredi 13 novembre, ce jour que nous n’oublierons jamais, la France a été frappée en son cœur». Jour marqué par «130 vies arrachées, 130 rires que l’on n’entendra plus». Ainsi, il a rendu hommage «à une génération», fauchée sur des terrasses de café ou dans la salle de concerts du Bataclan, «devenue le visage de la France». La plupart des victimes «avaient moins de 35 ans» et «ces femmes, ces hommes étaient la jeunesse de France», a-t-il observé. Comme il a «promis solennellement» de «détruire l’armée de fanatiques» qui ont commis ce massacre, tout en assurant que la France ne cédera «ni à la peur ni à la haine».
Quelques familles de victimes ont décidé de boycotter la cérémonie. Elles accusent le gouvernement de ne pas avoir réagi avec suffisamment de fermeté après la première vague d’attentats à Paris, en janvier. Dix-sept personnes ont été alors tuées dans des attaques contre le journal satirique Charlie Hebdo, des policiers et un supermarché cacher.
Le président français est rentré de Moscou, où il a plaidé jeudi en faveur d’une meilleure coordination des pays engagés dans la lutte contre le groupe EI. A l’issue de sa rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine, il a annoncé que Paris et Moscou ont décidé de «coordonner et intensifier» leurs bombardements aériens en Syrie contre l’EI. Des divergences demeurent cependant : pour François Hollande, le président syrien, Bachar Al Assad, n’a pas «sa place dans la Syrie de demain», tandis que Vladimir Poutine considère toujours le régime de Damas comme «son allié naturel dans la lutte contre le terrorisme».
«Malheureusement, nos partenaires ne sont actuellement pas prêts à travailler ensemble au sein d’une coalition unique», a regretté vendredi le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov. Outre Paris, il vise Washington, qui a opposé en début de semaine à François Hollande une fin de non-recevoir à son souhait de voir émerger un vaste ensemble uni dans la lutte contre l’EI. Pour la première fois, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a envisagé hier que des forces du régime syrien puissent être associées à la lutte contre l’EI, «dans le cadre de la transition politique».
R. I.
|
|
|
|
325-/-ACTUALITÉS Du Samedi 21 novembre 2015
http://www.present.fr/hs?PHPSESSID=soog1v31pb31m9tp3o99ol3o44
++++++++++++++++++++++++++++++++++
+ |
|
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres