345-/-ACTUALITÉS Du Vendredi 11 décembre 2015
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Vendredi 11 Decembre 2015.
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L'info en continu
Interdit de critiquer ! (sinon attention à vous) Une dépense faramineuse en pleine austérité !
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Et dire qu’initialement, ce projet d’envergure -mais dont beaucoup ne voient pas vraiment l’utilité- avait englouti la bagatelle...
Violence contre les femmes : le nouveau Code pénal adopté par le Conseil de la nation
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Interdit de critiquer ! (sinon attention à vous)
Députés, militants, travailleurs... Au prétexte que l’Algérie traverse une crise économique et...
L'Autorité de régulation de l'audiovisuel n'existe qu'à travers son président
Non. Récemment, plusieurs militants, journalistes et dessinateurs ont été condamnés pour des écrits ou des dessins...
Le pouvoir surfe sur l'absence d'alternative solide et organisée
En dépit de la répression exercée par le pouvoir, on peut encore parler et chacun le fait à sa manière.
Ligue 1: Chaud derby entre l'USMH et le CRB
Le stade du 5 Juillet d’Alger abritera cet après-midi, à 16h, son sixième derby de la saison entre l’USM Harrach et le...
Les Olympiques algériens veulent se faire plaisir !
Trente-six ans après, l’Algérie sera bel et bien présente pour la seconde fois de son histoire à une phase finale des...
Ligue 2 : avantage pour le CAB et l'USMBA
Le leader du championnat de la Ligue 1 professionnelle de football, le CA Batna, et son dauphin, l’USM Bel Abbès, auront l’avantage de...
Innovation : Ces créateurs qui galèrent
Lourdeurs administratives, taxes, lobby… Certains concepteurs algériens et chefs d’entreprise peinent à promouvoir leurs...
Charme d'Orient raconte le savoir-faire des femmes algériennes et orientales
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Oranjade, une marque qui veut faire connaître les artisans algériens
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Mes incontournables à Pékin
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Tunisie
Le Quartet tunisien du dialogue national a reçu hier le prix Nobel de la Paix à Oslo, en Norvège.
L'opposition syrienne se divise sur la solution politique
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Khadra Boudehane 40 ans à la Cinémathèque et pas une ride !
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Libertés peut-on encore parler ?
Interdit de critiquer ! (sinon attention à vous)
le 11.12.15 | 10h00
Députés, militants, travailleurs... Au prétexte que l’Algérie traverse une crise économique et sécuritaire, plus personne n’a le droit de critiquer le gouvernement. Les ONG et les militants qui dénoncent les agissements du pouvoir aimeraient que l’élite se réveille.
Le pouvoir algérien a fêté à sa manière –toute la semaine – le 10 décembre, Journée internationale des droits de l’homme. Mardi, alors qu’ils s’apprêtaient à animer une conférence de presse au sein de l’APN, des députés du Parti des travailleurs (PT) et de l’Alliance de l’Algérie Verte (AVV) se sont vu priés de quitter les lieux, interdits aux journalistes.
Même si une autorisation préalable leur avait été accordée, ces députés, qui s’opposent à la nouvelle loi de finances, n’ont finalement pas pu tenir leur conférence de presse.
Mercredi, c’est l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) qui a été, pour la sixième année consécutive, interdite de célébrer publiquement la Journée internationale de lutte contre la corruption. Dans son communiqué, l’AACC estime que cette interdiction «est aggravée par les représailles systématiques que subissent les courageux dénonciateurs de la corruption, dont le nombre ne cesse d’augmenter».
Le communiqué souligne par ailleurs que l’AACC compte bien poursuivre son combat contre la corruption et ce, malgré les interdits et ses marges de manœuvre de plus en plus restreintes.
Hier, une dizaine de militants de la nouvelle Association algérienne des droits de l’homme (AADH) ont été interpellés lors d’un sit-in organisé devant l’APN par SOS Disparus – empêchés de se rassembler. «L’avenir appartient aux associations et aux actions solidaires en Algérie», a déclaré Mohamed Saïdi, son président, avant d’être embarqué par la police.
«Il n’y a aucun respect de la liberté d’expression en Algérie. La preuve, c’est que l’Association nationale de lutte contre la corruption (ANLC) que je préside n’a jamais reçu d’autorisation dans le but de nous empêcher de nous exprimer sur la corruption qui gangrène toutes les institutions de l’Etat», a confié à El Watan Week-end Mustapaha Atoui, membre de l’AADH avant d’être à son tour interpellé.
Soumission
Pour les ONG, il y a quelque chose qui ne passe plus. Mardi, Amnesty International a tiré la sonnette d’alarme et dénoncé «l’intensification de la répression contre la liberté d’expression non violente, qu’elle soit en ligne ou hors ligne».
Par ailleurs, et dans le cadre de la célébration du 67e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a présenté un rapport sur l’état des droits de l’homme en Algérie en 2015. Ce rapport accablant établit que le système algérien «a voulu entretenir l’illusion d’un changement là où la réalité est marquée par la continuité dans la répression, les violations des libertés publiques et des droits de l’homme».
Assiste-t-on à un nouveau verrouillage des libertés ? «Oui, affirme l’avocat Naït Salah Belkacem. On ne peut plus s’exprimer, nous sommes dans la soumission.» Pour maître Salah Dabouz aussi, «l’espace de liberté d’expression ne cesse de se restreindre.
Malheureusement, même ceux qui croient et défendent la liberté d’expression commencent à s’autocensurer». Selon lui, les arrestations pour opinion sont de plus en plus nombreuses, et ce, depuis le 8 juillet dernier, date à laquelle se sont réunis le président Abdelaziz Bouteflika, son chef de cabinet Ahmed Ouyahia, le Premier ministre Abdelmalek Sellal et Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’armée.
Lors de cette réunion, il a été décidé de «tenir pour responsable toute personne ayant critiqué les décisions du pouvoir dans l’affaire de Ghardaïa», rappelle maître Dabouz. «Quelque part, le ton a été officiellement donné ce jour-là, d’où la répression massive ces derniers mois».
Menaces
Ramdane Youcef Taazibt, vice-président du groupe parlementaire du PT les rejoint : «Aujourd’hui, on sent bien un climat politique de délinquance institutionnalisée. Pour preuve, le premier responsable du FLN a fait des fetwas de ‘tekfir’ (déclarer quelqu’un apostat, ndlr) à l’encontre d’un responsable politique, ce qui est grave.» Autre dérapage : «Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a appelé l’expert économiste Abderrahmane Mebtoul et lui a ordonné de se taire.
Si nous étions vraiment dans un Etat civil comme le claironnent certains responsables politiques des partis du pouvoir, ce ministre serait normalement emprisonné. Malheureusement, ce n’est pas le cas.» De son côté, le député du parti El Adala, Lakhdar Benkhellaf, estime : «La répression se fait ressentir chaque jour un peu plus. Interdire une conférence de presse de députés, c’est grave ! Il n’y a pas de libertés individuelles et collectives.» Il se désole : «Finalement, le pluralisme dont on est fiers est juste un slogan...»
Cet avis est largement partagé par Halim Feddal, secrétaire général de l’Association nationale de lutte contre la corruption : «Ce qui se passe ces derniers temps est juste incroyable.
Quand on voit que Hassan Bouras a été incarcéré pour une publication sur facebook, c’est grave.» Plus grave encore, le ministre de la Communication, Hamid Grine, que Louisa Hanoune a surnommé «ministre de la propagande», a clairement menacé les internautes quant à ce qu’ils publient sur facebook. Invoquant «la situation actuelle», le ministre a directement visé les journalistes leur demandant de «ne pas pourrir le métier» et menacé : «Que les journalistes prennent leurs responsabilités quant à leurs publications sur facebook.»
Élite coupable
Cette pression n’est pourtant pas nouvelle. La semaine dernière, ce sont les travailleurs de l’Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba qui se sont retrouvész confrontés aux forces de l’ordre quand ils ont investi la rue pour réclamer le paiement de leur salaires et pour la relance effective de la production de leur usine.
En octobre, une association culturelle de Aïn Sefra a eu la surprise d’apprendre que le wali avait ordonné une enquête sur la tenue d’un colloque sur… Isabelle Eberhardt ! Maître Belkacem se désole : «53 ans après l’Indépendance, nous n’avons pas construit un Etat de droit.» Selon l’avocat, «un sentiment de méfiance s’est installé car le lien entre le gouvernant et le gouverné est rompu». Cela est dû, selon lui, «à la phase de transition difficile par laquelle passe le pouvoir en ce moment». Lakhdar Benkhellaf nuance : «Cette phase est certes sensible, mais elle n’explique pas la répression actuelle.
La situation a toujours été ainsi et ne cesse de se dégrader. C’est pour cela qu’on ne peut pas mettre en cause la phase qu’on traverse.» Concrètement, pourquoi en arrive-t-on à de telles extrémités (la justice a prononcé une peine de six mois de prison ferme à l’égard du dessinateur à El Meghaïer (El Oued) ? «Parce qu’il n’a pas de réponses appropriées et adéquates aux besoins de la société algérienne.
La répression devient son seul moyen de réponse. Il est en train de tétaniser le peuple afin qu’il ait peur», confie maître Belkacem. Un avis partagé par Salah Dabouz qui affirme : «Le pouvoir n’a plus de solutions. Mais au lieu de partir et laisser place à un nouveau régime, il préfère rester, réprimer les libertés.
En fait, il veut que le peuple meure en silence». Halim Feddal pointe du doigt l’élite ; selon lui, «le vide laissé par l’élite algérienne a laissé le champ libre à cette répression. Si elle ne se réveille pas rapidement, on va directement dans le mur». Pour maître Belkacem, «c’est à l’élite d’apporter l’argumentation vers un débat serein. C’est à elle d’apporter la contradiction car elle est la voix de la société».
Il estime qu’«il est plus qu’urgent d’aller vers la légitimité juridique, le respect des droits, le respect de la Constitution, le respect des institutions et la soumission de ces institutions à la loi». De son côté, Halim Feddal estime que tant que «l’élite ne s’est pas fédérée en une seule opposition, rien ne changera».
S. Ouahib, M. Abane, B. Ichalalène
Dergana sous le feu de la colère
le 11.12.15 | 10h00
«Je suis sorti afin d’apaiser les esprits. J’entendais des grossièretés de chez moi, comme si les forces de l’ordre étaient à l’intérieur de mon appartement.
Une fois dehors, l’un des agents, qui a l’âge de mon fils, m’a fait un croche-pied et m’a interpellé sans aucun respect pour mon âge.» Lahlou, 70 ans, barbe blanche soigneusement tracée, tarbouche rouge ave8c un burnous marron fièrement dressé, raconte la matinée du mercredi 2 décembre.
«Ce n’était pas l’opération de démolition qui nous a fait du mal, mais l’humiliation dont nous avons été victimes. Ils nous ont manqué de respect et nous ont insulté devant nos familles. Nous n’avons réagi que par honneur.» Il est 6h du matin dans le quartier diplomatique de Dergana, dans la commune de Bordj El Kiffan.
Surpris, les résidents se réveillent au bruit des rétrochargeurs dépêchés par la commune pour démolir toutes les baraques illicites construites autour des bâtiments et au bord des jardins attenants aux bâtisses de fortune. Ici, les appartements sont occupés depuis 30 ans. Mais depuis, ces familles se sont toutes multipliées. «Mes enfants ont tous grandi. Certains d’entre eux se sont même mariés.
Où est-ce que vous voulez que je les mette, bon sang ?» s’interroge encore Lahlou dont les deux enfants ont été interpellés eux aussi quand ils ont tenté de se soustraire à la police.
Facebook
L’opération n’a duré au final qu’une heure et demie. Environ 20 baraques qui servaient d’abri pour certaines familles et huit magasins construits illicitement ont été détruits. Les affrontements entre les forces de l’ordre et les résidents ont duré jusqu’à 15h30. Bilan : plusieurs blessés du côté des résidents dont Mohamed Hathouti, 25 ans, qui a failli perdre l’œil gauche.
Du côté des policiers, deux agents ont été hospitalisés le même jour, selon un officier de la sûreté d’Alger, joint par téléphone. Rencontré dans son bureau au siège de la wilaya d’Alger, le chef de cabinet de la wilaya, Mohamed Amrani, insiste sur le fait que l’Etat doit se montrer «ferme et juste dans ses décisions».
«Nous avons agi sur la base de plaintes parvenues à la wilaya. Le rapport de la cellule d’écoute que nous avons installée et les demandes répétitives des internautes qui réagissent sur notre page facebook, explique le chef de cabinet. Nous avons envoyé une équipe technique qui a constaté des dépassements graves en matière de constructions illicites. Nous avons pris la décision de nettoyer le quartier, mais nous leur avons réservé des projets qui vont beaucoup améliorer, dans un avenir proche, le quotidien de ces résidents ainsi que celui de leurs enfants.»
Caoutchouc
Ce que Mohamed Hathouti, tourneur à la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), regrette avant tout, c’est la violence avec laquelle l’opération a été menée. «Un agent se trouvait tout près de moi quand je suis sorti de la maison pour chercher ma nièce asthmatique. Il était à moins de 10 mètres de moi, il ne m’a pas raté avec sa balle en caoutchouc», raconte-t-il avec amertume. La balle a rebondi, son œil gauche a été atteint, affectant sa vision et son nez a été fracassé. «Elle est aujourd’hui à 4/10, avoue Mohamed démoralisé. Le médecin légiste refuse d’inscrire dans mon certificat médical que j’ai été victime d’une attaque par balle en caoutchouc tirée par un agent des services de l’ordre.
Il a exigé une justification que je ne peux récupérer, selon lui, que de la DGSN. Cette dernière a refusé de me la délivrer.» Mohamed est aujourd’hui sans travail. La nature de son métier, tourneur, ne lui permet pas d’assurer le service avec un œil aussi sensible. Il ne sait plus quoi faire ni a qui s’adresser car, selon lui, «toutes les portes lui ont été fermées». «Comment faire quand vous n’êtes pas reconnu comme victime ?» s’interroge-t-il.
Sa famille compte déposer plainte, dimanche prochain, contre la DGSN et son «agresseur» pour «atteinte à l’intégrité physique d’une personne».
Contacté par téléphone, un cadre de la sûreté de la wilaya dément toutes les accusations et souligne, de son côté, le «professionnalisme» dont ont fait preuve ses agents pendant ladite opération. «Nos agents ont accompli efficacement leur mission en respectant la loi et la déontologie de la profession. Ils ne sont intervenus qu’après avoir constaté la violence des résidents qui ont non seulement entravé les travaux de démolition, mais s’en sont pris aux démolisseurs et aux représentants des autorités locales présents sur les lieux», souligne-t-il.
DGSN
45 personnes ont été interpellées et poursuivies en justices, selon les résidents (voir encadré). Les jeunes rencontrés dans le quartier insistent sur un autre cas qui, selon eux, a été accusé «à tort» par la police d’avoir cassé le fusil à pompe d’un des agents. Keddache Larbi, 38 ans, est marié. Sa femme enceinte attend leur premier bébé. «Nous avons été témoins. Nous avons vu l’arme en question se casser devant nos yeux et c’est notre voisin qui a été accusé dans l’histoire.
Une fois au commissariat, ils ont découvert que c’était un repris de justice, une cible facile pour eux afin de lui faire porter le chapeau et couvrir leur collègue.
De plus, Larbi nous a affirmé qu’on l’a obligé à signer un PV sous la torture où il reconnaissait les faits. Nous voulons que la DGSN sache qu’il n’a rien fait et qu’il n’a rien à voir dans cette histoire», insistent-ils. Le même cadre de la DGSN, qui invite les résidents à fournir des preuves aux accusations, révèle que plusieurs émeutiers étaient ce jour-là en possession d’armes blanches, ce qui a motivé, selon lui, leur intervention «musclée».
«Il n’y a pas que ça, ajoute-t-il. Parmi les interpellés, nous avons intercepté des gens recherchés par la justice et même des insoumis vis-à-vis du service militaire, avoue-t-il. Nous avons fait notre travail et nous l’avons accompli avec succès et efficacité sans entraver personne.»
Aires de jeux
Sur un ton presque menaçant, les résidents, qui prennent à témoin les autorités, invitent les agents de services de l’ordre à être plus souples avec eux la prochaine fois. «Nous ne voulons pas de problèmes pour notre pays. Mais s’ils continuent à agir de la sorte avec nous, il y aura certainement des victimes la prochaine fois. Ils nous ont fait comprendre que nous étions à Tel Aviv et non à Alger», s’indignent-ils.
Quant au chef de cabinet qui appelle au calme, il rappelle aux résidents les projets que lancera la wilaya dans ce quartier à la fin de l’actuelle opération de démolition.
«Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a donné son accord pour le financement d’un projet de réhabilitation de ce quartier délaissé, et ce, juste après la fin de l’opération de démolition, affirme Mohamed Amrani. Nous allons aménager des aires de jeux, libérer des terrains de sport pour construire des stades de football et réaménager les espaces verts que nous allons équiper de bancs afin que les familles trouvent enfin leur bonheur.
De plus, selon nos chiffres, 90 à 100 familles vont bénéficier de logements sociaux.» Selon la wilaya d’Alger, l’opération de démolition est divisée en deux phases. Les baraques démolies jusque-là ne représentent que la première phase de l’opération.
Alors que les habitants parlent du 17 décembre comme date du retour des forces de l’ordre à Dergana, le chef de cabinet rassure et dément l’information. Selon lui, aucune date n’a été arrêtée pour l’instant.
45 personnes poursuivies au tribunal d’El Harrach
45 personnes ont été interpellées le jour des émeutes dont 26 ont été libérées le jour-même à 23h. Des 19 personnes restantes et qui ont été placées en garde vue, 12 seulement ont été libérées après avoir passé 4 jours en cellule.
Quant aux 7 personnes qui restent, elles y sont toujours. Selon les résidents et les autorités locales, les 45 personnes qui devaient être jugées «pour trouble à l’ordre public», mardi dernier au tribunal d’El Harrach, ont vu leur procès reporté pour mardi prochain. Seule une d’entre elles a été condamnée à trois ans de prison ferme.
Hormis ses liens avec l’ex-chef du parti dissout, le FIS, Ali Belhadj, aucun détail n’a été donné sur la nature des accusations à son égard.
Selon le même cadre de la sûreté de wilaya d’Alger, la personne en question, répondant au nom de Moghni, est un islamiste recherché par les services de sécurité.
Meziane Abane
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Quatre scénarios d’attaques terroristes en Algérie
le 11.12.15 | 10h00
«Nous redoutons à n’importe quel moment une attaque terroriste ciblant l’Algérie», a confié un haut responsable sécuritaire à El Watan Week-end en soulignant que le niveau d’alerte est en ce moment maximal.
La crainte des services de sécurité : que les «loups solitaires» (les djihadistes n’appartenant à aucun groupe organisé) et les cellules dormantes appartenant à la «wilayat Al-Djazaïr» de l’organisation Etat islamique ne soient en train de se préparer à mener un attentat ou un attaque. Au DRS et à la DCSA, quatre scénarios ont été élaborés.
Le premier est celui d’une attaque de base pétrolière dans le Sud par une ou deux voitures piégées. Depuis plusieurs mois, des remblais ont été construits autour des bases et des casernes à proximité. La surveillance autour de ces remblais a récemment été renforcée.
Une attaque à la voiture piégée contre des convois, toujours dans le même contexte, n’est pas exclue. Le second est celui d’une attaque à la roquette contre les bases pétrolières, comme ce fut le cas en 2008 à l’aéroport de Djanet.
Dans ce cas, l’accent a été mis sur la surveillance aérienne. Le troisième : des kidnappings d’étrangers. Policiers, gendarmes et services de renseignement ont d’ailleurs accentué la protection des étrangers et des enquêtes sont menées sur les guides et les agences de tourisme. Dernier scénario : plusieurs attaques synchronisées.
SITE, le site américain de veille des réseaux djihadistes, aurait informé les autorités algériennes de l’existence de plusieurs sympathisants de l’EI à Alger et dans sa banlieue. Mais personne ne peut dire s’il s’agit de personnes isolées ou si un véritable lien organique existe entre ces éléments. L’un d’eux au moins a pu regagner la Syrie où il a posté sa photo sur son profil facebook. On le voit tenir une kalachnikov et se promener sur une plage.
Les services de sécurité et le renseignement militaire qui enquêtent sur les cellules dormantes pensent avoir affaire à deux cellules cachées quelque part à Alger et qui attendraient le moment opportun pour passer à l’action. Des spécialistes de la cybercriminalité sont en tout cas mobilisés.
Aziz M.
Généraux
Can-U23. Algérie 2 - Afrique du Sud 0
Les JO assurés, les Verts songent au trophée
le 10.12.15 | 10h00
La sélection nationale de football des U23 s’est qualifiée hier soir en finale de la CAN qui se déroule au Sénégal, et ce, à la faveur de sa victoire sur l’Afrique du Sud sur le score de 2 buts à 0 et se qualifie aux Jeux olympiques, prévus l’été prochain à Rio (Brésil).
Les camarades de Salhi ont bien débuté la partie grâce à un pressing haut. C’est ainsi qu’ils ont pu trouver la faille par Darfalou. L’attaquant usmiste, parti dans le dos de la défense, suite à un long service de Ferhani ouvre la marque d’un joli lob (9'). Après ce but, les Verts continuent à presser la défense adverse et ont failli doubler la mise par Benkhemassa d’un tir, repoussé in extremis par le gardien de but sud-africain.
Les Bafana Bafana réagissent et sur une contre-attaque (18'), ils ont failli égaliser. Ferhat puis Draoui ont eu également l’occasion de corser l’addition, en vain. Dans le dernier quart d’heure, les poulains de Schürmann subissent le jeu, mais restent vigilants derrière et terminent la première période sur ce petit avantage.
Les Verts reviennent en seconde période avec les mêmes intentions et parviennent à doubler la mise par Benkhemssa d’un tir rageur à ras de terre des 25 m, consécutivement à un corner, mal dégagé par la défense sud-africaine. Les camarades de Ferhat subiront ensuite le jeu, mais ne fléchissent pas jusqu’au coup de sifflet finale.
A la faveur de cette qualification, la sélection nationale retrouvera en finale le Nigeria, l’autre qualifié à la faveur de sa victoire (1-0) aux dépens du pays organisateur, le Sénégal, sur un penalty inscrit par Oghene Kano (84'). Les Sénégalais qui ont dominé la partie ont eu plusieurs occasions de scorer, malheureusement mal exploitées, notamment le penalty raté en première période. Dans le dernier quart d’heure, ils ont payé cash leur infériorité numérique après l’expulsion d’un de leurs joueurs.
Slimane Mekhaldi
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Ligue 2 : avantage pour le CAB et l’USMBA
le 11.12.15 | 10h00
Le leader du championnat de la Ligue 1 professionnelle de football, le CA Batna, et son dauphin, l’USM Bel Abbès, auront l’avantage de recevoir lors de la quatorzième journée qui aura ce week-end.
La formation des Aurès, impressionnante depuis plusieurs journées, recevra la JSM Béjaïa, revenue en course à l’accession. La formation devra faire attention aux poulains de Saïd Hammouche. L’équipe de la Mekerra aura une seule idée en tête lors de la réception de l’AS Khroub : la victoire. Faisant du surplace, l’USMBA ne peut plus se permettre un autre faux pas. Le succès est même impératif pour l’équipe locale. L’O Médéa, troisième du classement avec 21 points, fera un déplacement périlleux à Bou Saâda afin d’affronter un onze en quête de points.
L’ASO Chlef, qui a glissé en cinquième position, devra se méfier de sa virée à l’Est du pays. En effet, son déplacement pour affronter l’US Chaouia ne sera pas de tout repos, d’autant plus que son adversaire veut sortir de la zone rouge. A suivre également le derby de l’Est entre la JSM Skikda et le CA Bordj Bou Arréridj, qui comptent le même nombre de points. Au stade Bologhine, le Paradou AC mise sur la venue du MC Saïda, 14e du classement, pour prétendre remporter un nouveau succès. Le MC El Eulma, qui compte un nouveau coach en la personne de Kamel Mouassa, qui a remplacé Noureddine Saâdi, recevra l’OM Arzew. Dans cette partie, l’équipe eulmie partira avec les faveurs des pronostics.
A.C.
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Vendredi 11 decembre 2015 الجمعة 11 ديسمبر 2015 م الجمعة 29 صفر 1437 ه ++
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