362-/-ACTUALITÉS Du Vendredi 23 Décembre 2016 nation......
الأربعاء 24 ربيع الأول 1438 ه الأربعاء 23 ديسمبر 2016 م --
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Météo en Algérie pour le Vendredi 23 Décembre 2016--
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Un Marocain, membre présumé de l'organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (Daech/EI) et suspecté...
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El Clasico, de Mustafa Halkawt, considère l’amour et le football comme des «choses essentielles» dans la vie.
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ACTUALITÉ
Mohamed Chouli : J’ai moi-même ouvert la porte pour faire évader Aït Ahmed
Intempéries : Inondations et routes coupées
La LADDH de M’sila veut une «conférence nationale sur l’athéisme»
Cherchell : Des manifestants bloquent la route
La CNAS renforce le contrôle contre les abus d’arrêts de travail
Pr Rachid Hanifi. Ex-cadre dirigeant du FFS : Héritage politique de Hocine Aït Ahmed
Transport : Un partenariat public-privé pour le financement des projets
Neuf sièges d’APC privés d’énergie à Boumerdès
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Mostaganem : Une jeune fille victime d’un viol collectif
SPORTS
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Le MCA champion d’hiver
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FIFA : l’Algérie 38e au niveau mondial
Infantino juge positive l’expérience de l’assistance vidéo
ECONOMIE
Sonatrach et Total signent un accord pour la construction d'un complexe pétrochimique
Transport maritime : Cnan Group sera dissous
Levée du blocus sur deux oléoducs : Vers la hausse de la production libyenne
Redressement des prix du pétrole : Un baril à plus de 60 dollars en 2017
Indices
Téléphonie mobile : Matos Algérie lancera deux nouveaux modèles dès 2017
INTERNATIONAL
Après la libération de Syrte, les défis de la Libye
Berlin : La chasse au suspect se poursuit
En bref…
La CJUE reconnaî un statut «distinct» au sahara occidental : Coup dur pour le Maroc
Attentat de Berlin (Allemagne) : Un suspect tunisien recherché
Arrestation d'un Marocain soupçonné d'être lié aux attentats de Paris
CULTURE
Coproduire des films, ouvrir des multiplex
Barakah Yokabil Barakah : Le cercle fermé des rêves et des désirs
Khaled Abol Naga. Acteur égyptien : Nous avons besoin d’une ligue arabe pour la distribution de films
Festival du film amazigh Le Combat du cœur décroche l’Olivier d’or
Azwaw Mammeri. Artiste peintre et plasticien : Je suis un peintre et un créateur libre
Maurice Mauviel. Historien et docteur en psychologie culturelle : Les historiens doivent varier leurs sources
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Mohamed Chouli : J’ai moi-même ouvert la porte pour faire évader Aït Ahmed
le 23.12.16 | 10h00
Sur décision de la justice, Mohamed Chouli était chargé de surveiller de près le détenu Hocine Aït Ahmed à la prison d’El Harrach. Quelques mois plus tard, il était désigné pour le faire évader. Témoignage exclusif.
«J’étais le surveillant et le gardien pénitencier rapproché de Hocine Aït Ahmed à la prison d’El Harrach pendant 8 mois, entre octobre 1965 et avril 1966. Je suivais de près sa vie. J’ai appris à cette période qu’une opération se préparait pour l’assassiner à l’intérieur de la prison. J’ai alors décidé de l’aider à s’évader. J’ai réussi à lui faire passer 7 portes de prison, chacune était gardée par un agent pénitencier.» Mohamed Chouli a 87 ans, il est natif de Douéra où il y vit encore aujourd’hui.
Plutôt discret, il a choisi El Watan pour revenir sur cet épisode crucial dans l’histoire d’une Algérie fraîchement indépendante. Aït Ahmed avait choisi l’opposition politique au sein de l’Assemblée constituante dès le lendemain de l’indépendance, en même temps que Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem, notamment. Il avait fini par décider, en septembre 1963, de prendre le chemin de la résistance à partir de la Kabylie, mais il est emprisonné en octobre 1964.
Enveloppé dans sa robe de chambre, Mohamed Chouli nous reçoit chez lui, la tête couverte d’un bonnet et d’un keffieh, tandis que sa main gauche est couverte d’un gant pour atténuer ses douleurs rhumatismales. Insaisissable, il n’a jamais accordé d’entretien ni même livré son témoignage dans des livres d’histoire. Avant d’arriver à la prison d’El Harrach, il avait effectué un passage à Berroughia et Laghouat. Aujourd’hui, il accepte de dévoiler «certaines vérités» sur Hocine Aït Ahmed qu’il a côtoyé pendant presque 40 ans.
Mohamed Chouli — surnommé par Aït Ahmed et certains compagnons de guerre Abdelkrim ou Mohamed — a toujours préféré rester dans l’ombre. Il témoigne : «Aujourd’hui, j’ai décidé de dire certaines vérités. Il y a des livres d’histoire qui vont être contredits. Il y a des erreurs qui ont été dites. Aucun de ceux qui ont écrit des livres sur cette période de l’histoire ne m’a consulté. Il n’y a que des mensonges ou des semblants de vérité dits à demi-mot.» Chouli insiste que cette sortie médiatique n’est qu’un avant-goût et il promet de s’étaler profondément sur les 40 années qu’il avait passées avec le défunt Aït Ahmed.
Boumediène
Il raconte encore : «J’ai entendu et même vu des groupes qui préparaient l’assassinat d’Aït Ahmed parmi ceux qui étaient au pouvoir avec Boumediène. Je tiens à dire que le plan de son assassinat ne portait surtout pas la signature de Boumediène ou Ben Bella. C’est un autre clan qui voulait le tuer. J’ai donc décidé de le sauver de la mort.» Comment l’opération d’évasion a-t-elle été programmée et exécutée ? Chouli est avare de détails : «C’était le samedi 30 avril 1966, le jour de l’Achoura, que l’opération a été réellement entamée.
Dieu était avec nous. J’ai pu le sauver de la mort quatre fois. Deux à l’étranger, une à la prison d’El Harrach et la dernière lorsqu’il est rentré de son long exil. J’étais parti chez lui et je lui avais demandé de quitter le pays. Il était un prisonnier politique, c’est-à-dire qu’il était dans le quartier politique. Pas loin d’une autre cellule où étaient détenus une quarantaine de prisonniers politiques.
Aït Ahmed avait un repas de 20 DA qui était préparé par un prisonnier français, un cuisinier. Mais il n’ y avait jamais goûté. Il mangeait ce que sa famille lui apportait. Sa mère, son épouse Djamila et son oncle Saïd venaient quotidiennement et c’est moi-même qui étais chargé de la fouille. Ils y restaient jusqu’à une heure tardive. Je dormais tout près de sa cellule. On discutait de tout et surtout de la guerre.
Aït Ahmed aimait parler du «groupe des 6» ayant déclenché la guerre et qui s’étaient réunis à la villa de Saint-Eugène. Il aimait beaucoup lire.» Mais comme pour garder le suspense, Chouli s’interrompt : «Je vous raconterai plus tard comment il est sorti de prison et conduit au Maroc.» «Lorsqu’on s’est rendu compte à la prison qu’il n’y était plus, j’ai prétendu que je ne savais rien et tout de suite après j’ai aussi fui le pays et je ne suis rentré que dans les années 1980», dévoile-t-il encore . Pourquoi son nom n’a jamais été cité ? «Aït Ahmed n’a jamais cité mon nom.
Il a toujours nié mon existence pour me couvrir», explique-t-il. Cette année, Mohamed Chouli, pour le premier anniversaire de la disparition de Aït Ahmed, a prévu, sauf surprise, d’aller se recueillir sur sa tombe, faute de n’avoir pu assister à l’enterrement. «Je n’ai pas assisté à l’enterrement pour des raisons que je dévoilerai plus tard.» Mohamed Chouli nous promet d’autres révélations. Affaire à suivre…
Hijama, roqia, rituels... démêler le vrai du faux
le 23.12.16 | 10h00
Médecine alternative ou charlatanisme ? La limite devient de plus en plus restreinte. Retour aujourd’hui au débat sur la roqia et la hijama.
«Prenez un rendez-vous, madame. La hidjama est pratiquée à 1000 DA, sinon pour la roqia vous payez à votre guise.» Nous sommes à Draria, dans le local d’un raqi et de sa sœur. Lui est plutôt «spécialiste» de la roqia alors que la dame est «chargée» de la hijama. La salle d’attente n’est pas comble, mais l’attente est longue.
Petite discussion avec les «patientes». «Je suis désespérée. C’est mon ultime recours. Ma fracture ne guérit pas, je suis donc venue ici. Il m’a fractionné le traitement sur plusieurs séances.» Début de semaine à Relizane, l’événement. Le raqi cheikh Belahmar inaugure sa «clinique» baptisée Bachair El Chifaa. Des comédiens, quelques artistes et des personnes connues sont présents. C’est d’ailleurs Salah Ougrout qui a coupé le gâteau…
Discours et applaudissements. Un événement, avant qu’une décision tombe : fermer la clinique. L’unité de la gendarmerie a en effet exécuté une décision du wali. Ce qui rouvre aujourd’hui le débat sur ce genre de pratique dans notre société. S’agit-il de «faiseurs de miracles» ou de «charlatans» qui profiteraient de la crédulité de certains clients désespérés ? «Il n’y a pas de médicament miracle, c’est un fait. Mais il y a des traditions qui perdurent dans notre pays, elles sont soit bénéfiques, soit nocives.
Dans chaque région de notre pays, nous trouvons une pharmacopée héritée et souvent mal exploitée», explique l’anthropologue et chercheur Dahmane Kadri. «Par exemple, en explorant la médecine traditionnelle qui se pratique dans le sud de notre pays, nous trouvons toutes sortes de mélanges pour soulager différentes maladies et pour accompagner le rituel pour se défaire d’une possession, d’un ‘toucher’ de djinn ou du mauvais œil.
Le rituel est essentiellement pratiqué par un cheikh ou un raqi. Dans certains cas précis, ce sont les femmes qui transmettent ce ‘savoir’, mais elle ne peuvent aller au-delà des règles divines. De ce fait, certains ont exploré d’autres domaines, certains plus obscurs et anciens, comme la sorcellerie, la magie noire ou blanche. Cependant, la sorcellerie n’est pas bonne ou mauvaise, elle ne peut exister dans un équilibre, elle est donc illicite», affirme-t-il.
Raspoutine
D’ailleurs Adda Fellahi, islamologue, défend la roqia mais pas les raqi. Car, dit-il, «le problème n’est pas dans l’acte lui-même, toléré et conseillé par la religion, mais de ceux qui le pratiquent». Il compare d’ailleurs Belahmar à Raspoutine. Autrement dit, la roqia n’est pas haram, mais doit être soumise à de sévères conditions pour qu’un individu prétende la pratiquer.
Mais au-delà d’un avis religieux, la société y croit et particulièrement dans les années 1990. «En Algérie, la roqia a pris des proportions importantes dans les années 1990. C’était le boom, on trouvait partout des raqi, parfois des usurpateurs», affirme le sociologue Mohamed Abderezzak. Les Algériens sont passés par plusieurs phases de doute, la crise socioéconomique et la période du terrorisme. La société s’est retrouvée face à une agitation interne qui a induit le développement de maladies.
Le fait que la société algérienne se partage en deux couches sociales, les riches et les pauvres, a plongé les gens dans une profonde frustration. Le recours au raqi est devenu normal, parfois essentiel. Le raqi n’est pas simplement celui qui chasse les démons et délivre de la sorcellerie, il est aussi celui qui écoute et conseille, dans la majorité des cas c’est l’imam de la commune ou du village. «Depuis des années des ‘cabinets’ de roqia s’ouvrent un peu partout, généralement à côté de centres médicaux, mosquées ou centres commerciaux, en tout cas là où il y a une forte concentration et circulation. Alors qu’avant, ils étaient dans des villages éloignés ou dans des montagnes.»
Salim. M., rhumatologue, ne contredit surtout pas cette pratique, mais, même s’il affirme que certaines maladies liées aux rhumatismes peuvent être ainsi soulagées, il recommande que «cette pratique doit être réglementée et pratiquée dans des centres où les autorités ont un droit de regard. Beaucoup de mes patients me posent la question sur la hijama, je ne suis pas contre, j’ai lu de nombreuses publications.
Toutefois, il est regrettable de constater que des charlatans profitent de l’incrédulité, souvent du désespoir des malades pour gagner de l’argent. Les praticiens de la hijama devraient s’organiser en fédération ou association pour protéger ce savoir, en toute transparence, afin de réglementer ce qui échappe aux autorités».
Faten Hayed, Nassima Oulebsir
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L’auteur présumé de l’attentat de Berlin, Anis Amri, abattu à Milan
le 23.12.16 | 12h01
L'homme abattu dans la nuit à Milan par la police est "sans l'ombre d'un doute" l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, le Tunisien Anis Amri, a confirmé vendredi le ministre italien de l'Intérieur Marco Minniti.
L'homme a été abattu lors d'un contrôle de police de routine. Il a sorti "sans hésiter une arme et a tiré sur l'agent qui lui avait demandé ses papiers", a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse. Son arrestation a été effectué par une patrouille composée de deux policiers alors qu'il circulait de façon "suspecte" devant la gare milanaise de Sesto San Giovanni, a poursuivi.
Un agent a été blessé "sur des zones non vitales et il est actuellement hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger". L'autre agent n'a pas été blessé, a précisé M. Minniti. Il a également assuré que l'opération s'était déroulée en "totale sécurité" et que seuls les policiers avaient pris des risques.
Le suspect de 24 ans était en fuite depuis l'attentat qui a fait 12 morts et 50 blessés sur un marché de Noël à Berlin lundi soir, a été revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Un soulagement pour l'Allemagne
La mort annoncée en Italie de l'auteur présumé de l'attentat au camion-bélier de Berlin est un soulagement pour l'Allemagne, a déclaré vendredi le ministère de l'Intérieur.
"Les indications se multiplient qu'il s'agit vraiment de cette personne (le tunisien Anis Amri qui a été tué)" et "si c'est bien confirmé alors le ministère de l'Intérieur est soulagé que cette personne ne représente plus un danger", a indiqué à la presse le porte-parole du ministère,Tobias Platte.
AFP
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