362-Samedi 28 Décembre 2013
Samedi 28 Décembre 2013
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A Ghardaïa, c'est le pourrissement... Une lourde tension pesait hier sur Ghardaïa après les affrontements intercommunautaires. Certains commerces ont ouvert, mais les deux camps... |
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Affrontements intercommunautaires
A Ghardaïa, c’est le pourrissement…
le 28.12.13 | 10h00
Une lourde tension pesait hier sur Ghardaïa après les affrontements intercommunautaires. Certains commerces ont ouvert, mais les deux camps s’observent malgré les appels au calme. La ville était toujours quadrillée vendredi par la police, qui avait dénombré la veille 40 blessés dans ses rangs, et donne l’impression, triste spectacle, d’être plongée dans un climat de guerre.
Ghardaïa.
De notre envoyé spécial
Vue du ciel, Ghardaïa ressemble à une carte postale. Au bord de la route surplombant la ville depuis les hauteurs de Bouhraoua, des dizaines de voitures s’arrêtent le temps d’un cliché, comme cette Land Rover, avec, à son bord, des touristes étrangers qui prennent la pose devant un magnifique belvédère dominant la vallée du M’zab. Mais il suffit de zoomer sur les entrailles de la ville pour découvrir une toute autre réalité. Perforée la carte postale, ce sont des images de guerre qui vous sautent à la figure.
Des scènes dignes d’une ville assiégée. Une ville au bord de la guerre civile. Dire qu’en pareille période de l’année, Ghardaïa est, en temps de paix, assaillie par des contingents de «réveillonneurs» plutôt que par les cortèges de CRS. A l’hôtel El Djanoub où nous avons pris nos quartiers, un réceptionniste nous lance : «Vous avez de la chance. Plusieurs familles qui avaient réservé pour passer le réveillon ici ont différé leur voyage à cause des événements, autrement, l’hôtel affiche complet à l’approche du nouvel an.»
El Hamiz, Reghaïa, Eucalyptus, Cherarba, Baraki
le 28.12.13 | 10h00
Les mouvements de protestation se propagent telle une traînée de poudre à Alger. D’un quartier à l’autre, d’une cité à l’autre, la colère des habitants s’exprime de la manière la plus violente. Hier, le quartier d’El Hamiz, à l’est de la capitale, a été le théâtre d’affrontements – fort bien contenus – entre les services du maintien de l’ordre et des habitants d’un bidonville qui n’ont trouvé d’autre moyen pour faire entendre leur voix que de barricader la route reliant Dar El Beïda à Rouiba.
Mécontents de n’avoir pas été parmi les bénéficiaires de logements sociaux qui seront prochainement distribués à Alger, les occupants de ce bidonville crient à l’injustice et exigent la révision des listes.
Aux Eucalyptus, les résidants de la cité El Amir ont investi la rue pour dénoncer l’état des routes complètement défoncées et impraticables. Ils se disent totalement «abandonnés» par les autorités locales qui n’ont pas daigné répondre à leurs nombreuses doléances. La tension est toujours vive à Cherarba, qui a été secouée par des émeutes les jours précédents.
Les quelque 800 habitants recensés du bidonville qu’abrite cette commune réclament des logements sociaux et menacent de réinvestir la rue. A Aïn El Malha, qui est devenue célèbre à cause de son bidonville de pas moins 1500 familles, considéré comme le plus grand du pays, le climat est plus que tendu.
Quelques escarmouches ont été enregistrées, ne conjecturant rien de bon pour l’avenir. Les craintes sont justifiées d’autant plus que les autorités locales reconnaissent n’avoir pas les moyens de satisfaire toutes les demandes de logement qui se comptent par centaines de milliers. A Baraki, les émeutes se poursuivent à leur cinquième jour aux alentours de deux bidonvilles dont le plus important se trouve à Haouch Biga. A Douéra également, la population ne décolère pas. Certains manifestants ont même bloqué la route pendant plusieurs heures. A Réghaïa, les protestations contre l’installation d’un centre d’enfouissement technique ne s’arrêtent pas. L
a voie ferrée est encore bloquée, provoquant ainsi des perturbations du trafic ferroviaire. Ainsi, donc Alger est sur une poudrière. Le moindre faux geste ou une mauvaise déclaration d’un responsable pourrait provoquer le pire. Les injustices sociales et l’incapacité avérée des autorités locales à prendre en charge les multiples problèmes cumulés depuis de longues années aggravent le ressentiment des citoyens. Ces protestations violentes interviennent dans un contexte particulier, marqué par l’approche de l’élection présidentielle qui devra avoir lieu en avril 2014. De telles expressions de colère des citoyens renseignent sur l’ampleur des problèmes socioéconomiques du pays.
Mokrane Ait Ouarabi
Thomas Porcher. Economiste*
«Le gaz de schiste représente des risques pour l’environnement et des marges faibles»
le 28.12.13 | 10h00
Outre la question des dégâts écologiques, que le film documentaire américain Gazland avait, spectaculairement, traitée, le gaz de schiste est-il un vecteur économique pertinent ? Thomas Porcher, docteur en économie, chargé de cours à Paris-Descartes, défriche les données
d’un domaine crucial.
- On met en avant l’intérêt économique pour vendre le gaz de schiste, c’est le cas en Algérie où un appel d’offres pour exploiter les gisements a été lancé. Vous, vous remettez en cause cette justification économique.Pourquoi ?
En fait, l’intérêt économique du gaz de schiste est beaucoup moins important que celui du gaz conventionnel, car ces gisements ont une durée de vie plus longue, jusqu’à 25 ans. Pour le gaz de schiste, au cours des deux premières années, le taux de récupération est assez fort puis, au bout de deux ans, il chute. Pour maintenir un flux important, il faut forer sans cesse. Donc, en Algérie, il faudra s’attendre à cela. Il y aura des dizaines de milliers de forages. Pour ce qui est des entrées financières, le gaz de schiste est plus cher à extraire que le gaz conventionnel, et la marge bénéficiaire sera plus faible. Ce qu’il faut voir aussi, ce sont les conditions dans lesquelles il est exploité. L’Algérie est un pays producteur de pétrole et de gaz depuis très longtemps, et une part énorme du PIB vient des hydrocarbures. C’est vrai que les réserves s’épuisent. Il faut en trouver d’autres, pour maintenir une situation budgétaire à peu près équilibrée, mais tout dépend dans quelles conditions le gaz de schiste sera exploité. Si l’Algérie fait des appels d’offres extrêmement avantageux pour attirer les compagnies étrangères et partager la rente, cela ne profitera en rien au pays. Si par contre, c’est une compagnie publique qui s’en charge, comme pour le pétrole et le gaz conventionnel, avec des normes restrictives qui sont celles de l’Opep, dans ce cas, cela peut générer une richesse, mais jamais à la hauteur du conventionnel, c’est sûr. Sans parler des conditions d’exploitation qui peuvent être extrêmement gênantes pour les populations avoisinantes.
Plafonnement des salaires des footballeurs professionnels
La FAF et la LFP excluent les joueurs de la concertation
le 28.12.13 | 10h00
La Fédération algérienne de football (FAF) envisage, avec la collaboration de la Ligue de football professionnel (LFP), de plafonner les salaires des joueurs professionnels des Ligues 1 et 2.
Des chiffres ont même été avancés lors de la dernière réunion qui a regroupé, mercredi, le président de la FAF avec les présidents de club de Ligue 1. La proposition ne repose sur aucun socle réglementaire et encore moins sur un aspect ou chapitre du code du travail. L’aberration de cette initiative réside dans le fait que les principaux concernés (joueurs) n’ont pas été associés à cette démarche initiée sans consultation préalable avec eux. D’où l’urgence pour ces derniers de se constituer dans une forme d’organisation pour défendre leurs droits. Partout dans le monde où le football professionnel a droit de cité, les footballeurs professionnels sont organisés en syndicat, groupement, collectif, association pour faire entendre leur voix dans tout ce qui touche à leur métier.
Comment la Fédération et la Ligue du football professionnel peuvent-elles prendre pareille initiative (plafonnement des salaires) sans concertation avec les premiers concernés (joueurs professionnels) ? C’est un dépassement de prérogatives de la part de la FAF et de la LFP qui ne dit pas son nom. Au nom de quoi ces deux instances s’érigent-elles en tuteurs pour dicter la marche à suivre dans un sujet qui relève, d’abord et avant tout, du club et des joueurs ? Au lieu de focaliser le débat sur cet aspect, la FAF et la LFP feraient mieux d’appliquer d’abord les règlements du football professionnel qui préconisent, par exemple, de défalquer des points et même de faire reléguer toute équipe qui accuse un déficit financier et qui met en danger l’intégrité de la compétition.
Le scandale de corruption a ébranlé son parti
Erdogan plus fragile que jamais
le 28.12.13 | 10h00
Trois députés, dont un ancien ministre de son parti, démissionnent
Le scandale de corruption, qui a touché des personnalités de l’entourage immédiat du Premier ministre, a ébranlé toute la Turquie. Ses adversaires politiques tentent d’exploiter ce coup de filet parmi les proches d’Erdogan pour lui donner le coup de grâce. Hier, la rue a encore grondé dans les grandes villes (Ankara et Istanbul) de Turquie, où les manifestants réclamaient la démission du chef de l’AKP, faute d’avoir sa tête par les urnes. L’emblématique place Taxim devait reprendre les couleurs de la protestation comme en juin dernier, quand la destruction d’un jardin a failli emporter dans son sillage le Premier ministre. Certains de ses opposants et même les journaux qui leur sont proches sont allés jusqu’à demander à l’armée d’intervenir pour déposer Erdogan.
Mais les règles du jeu semblent avoir changé en Turquie. L’armée a en effet pondu hier un communiqué, dans lequel elle se démarque complètement de ces luttes politiques sur fond de scandales de corruption. «Les forces armées turques (TSK) ne veulent pas être impliquées dans les débats politiques» a-t-elle fait savoir, histoire de marquer son désormais territoire. Pour autant, le remaniement gouvernemental d’urgence que l’AKP d’Erdogan a opéré pour faire baisser la tension, après la démission de trois ministres éclaboussés, n’a pas suffi à étouffer l’onde de choc. Et pour cause, l’annonce, jeudi, du dessaisissement d’un des procureurs en charge de l’enquête n’est pas de nature à détendre l’atmosphère. Elle met plutôt en relief le bras de fer engagé entre la justice turque, qui tient à son indépendance, et l’Exécutif qui souhaite rester au-dessus de tout soupçon.
L’armée se tient loin…
le 07.12.13 | 10h00
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السب 28 ديسمبر2013 م
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