Dans une chronique-pamphlet publiée hier par
le quotidien Al- Yaoum, la vedette d’Al-Hayat TV et ancien gardien de la
sélection d’Egypte, Ahmed Shoubeir s’est offert une dégoulinade à l’encontre du
président de la Fédération égyptienne de football Samir Zaher, accablé de tous
les maux du football. Suite...
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Actualités : ACHAT
PAR L’ALGÉRIE DU VACCIN CONTRE LA GRIPPE A AUPRÈS DE GSK Graves anomalies dans le
contrat
Le ministère de la Santé a imposé à
l’Institut Pasteur d’Algérie de signer le contrat de fourniture de vaccin avec
GlaxoSmithKline. De graves anomalies ont été constatées dans le document signé
entre les deux parties. Une des clauses prévoit une immunité judiciaire de fait
en faveur du laboratoire pharmaceutique, ce dernier ne garantissant pas la
qualité de son vaccin. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les tergiversations et
la stratégie de communication adoptées par le département de Saïd Barkat
renforcent les doutes qui pèsent depuis quelque temps sur la qualité du vaccin
fourni par le laboratoire pharmaceutique. Au-delà de la polémique née du report
de la campagne de vaccination, il est aujourd’hui nécessaire de revenir sur les
conditions dans lesquelles a été négociée la fourniture du vaccin à l’Algérie
pour une somme qui avoisine les sept mille quatre cent millions de dinars
algériens, soit près de 73 millions d’euros. Statutairement, l’Institut Pasteur
d’Algérie est l’organisme habilité à négocier ce type de contrat pour le compte
de l’Etat algérien. Mais il s’avère que l’IPA n’a eu qu’un rôle «accessoire»
dans ce processus de négociation puisque le ministère de la santé s’est chargé
seul des tractations avec les laboratoires pharmaceutiques. Un processus mené
dans «l’urgence» qui a abouti au choix de GlaxoSmithKline pour la fourniture de
20 millions de doses et de Novartis pour 10 millions de doses de vaccin
antigrippe H1N1. Bien que n’ayant pas participé à la phase de négociations,
l’Institut Pasteur d’Algérie se devait toutefois d’intervenir en qualité de
partie contractante dans la passation de ce marché de gré à gré.
Réserves Une situation qui a donné lieu à des réticences de la
part de la direction et de la commission des marchés de l’IPA. Et pour cause, le
contrat tel que négocié initialement comportait une série d’anomalies. Dans une
correspondance adressée, le 4 août 2009, au secrétaire général du ministère de
la Santé, le directeur général adjoint de l’Institut Pasteur d’Algérie dresse
une liste non exhaustive des failles. «Absence de garantie du vaccin ;
compétence de la juridiction britannique en cas de litige ; obligation
d’acquérir tout le volume du vaccin pandémique, même en cas de retard de
livraison ; étiquetage exclusivement en langue anglaise ; livraison des lots à
l’aéroport de Bruxelles au lieu de celui d’Alger ; taxes, impôts et droits de
douanes dus par GSK à la charge exclusive de l’IPA…» Des clauses concernant la
possibilité de basculer la commande vers la production de vaccins contre la
grippe saisonnière en cas d’éventuelles recommandations de l’OMS ainsi que
celles relatives aux délais de livraison s’avèrent, elles aussi, en défaveur de
la partie algérienne. Pressions La gestion de la
pandémie tourne très vite à une affaire d’Etat. Le ministère de la Santé fait
intervenir le Premier ministre. Ce dernier adresse une correspondance officielle
au ministre des Finances précisant que cette opération sera confiée à l’Institut
Pasteur d’Algérie. «Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière m’a fait part des dispositions prises en matière d’acquisition de
vaccins destinés à faire face à la pandémie de grippe A/H1N1 et a engagé dans ce
sens des consultations avec les laboratoires qui produisent ces vaccins. Dans ce
cadre, je vous précise que l’achat des vaccins sera financé sur le Fonds spécial
pour les urgences et activités de soins, étant entendu que le budget de l’Etat
procédera ultérieurement à la compensation appropriée. Je vous fait part, en
outre, de mon instruction de confier la conclusion du marché d’acquisition des
vaccins à l’Institut Pasteur d’Algérie et vous charge d’en faire état à la
Commission nationale des marchés qui doit traiter cette opération avec la
diligence requise», peut-on lire dans cette correspondance du Premier ministre.
Le département de Saïd Barkat se chargera par la suite de transmettre
l’instruction à la direction de l’IPA qui signera le contrat avec
GlaxoSmithKline le 3 septembre 2009. Notons au passage que le contrat prévoyant
l’achat de 10 millions de doses auprès de Novartis sera finalement annulé.
«Sans garanties» En fait, certaines réserves émises initialement
par l’Institut ont été prises en compte. Mais pas toutes. C’est le cas de celle
concernant la garantie générale du vaccin. «Ni GSK ni aucune de ses filiales ne
fournissent la moindre déclaration garantie de quelque nature que ce soit, de
manière express ou tacite, concernant la fourniture, la livraison, la qualité,
l’efficacité, la sécurité ou tout autre fait relatif au vaccin pandémique qui
sera développé, produit, stocké et fourni en vertu du présent contrat. Toutes
les déclarations, garanties, conditions et autres termes pouvant être induits
par des règlements ou par la loi, qu’ils concernent ou nom les aspects précités,
sont exclus du présent contrat dans la limite autorisée par la loi», précise
l’article 13 de ce contrat. En clair, le laboratoire ne garantit pas la qualité
de son produit ! La mesure, inscrite noir sur blanc dans le document paraphé par
les deux parties, peut être utilisée par GSK en cas de problème. De plus, les
clauses relatives aux modalités financières sont quasiment toutes en faveur du
laboratoire pharmaceutique. Le calendrier de livraison arrêté par les deux
parties soulève, lui aussi, des interrogations. En effet, celui-ci prévoit une
livraison de 11,7 millions de doses — plus de la moitié de la commande de l’Etat
algérien — prévue pour le mois de mai 2010. Ce délai qui annule totalement le
caractère «d’urgence» imposé à cette opération par le département de Saïd
Barkat. T.
H.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/22/article.php?sid=93004&cid=2
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Actualités : NON DISPONIBLE EN ALGÉRIE Le
vaccin sans adjuvant conseillé aux femmes
enceintes
«Il est souhaitable de vacciner les femmes
enceintes avec des vaccins sans adjuvant», a affirmé hier, au centre de presse
El Moudjahid, le Dr Yahia Mekki, virologue, PH au Laboratoire de virologie Est,
Université Claude-Bernard, Lyon. Le virologue, qui a tenté hier de désamorcer la
polémique créée autour de l’efficacité du vaccin contre la grippe AH1N1 et de sa
dangerosité a souligné que la vaccination reste la meilleure des
protections. Cependant, l’indication de vaccin sans adjuvant, à deux doses,
est recommandée pour les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées tels
les sidéens, les malades greffés et ceux atteints d’hépatite. Une équation
difficile à résoudre, puisque les 20 millions de vaccins commandés par l’Algérie
sont tous des vaccins avec adjuvant. Il précisera cependant que la vaccination
avec adjuvant n’est souhaitable pour la femme enceinte qu’au second ou troisième
trimestre de sa grossesse. Et d’ajouter que le vaccin antigrippal «est le seul
vaccin vivant inactivé qu’on prescrit à la femme enceinte». Il réduit les
risques de mortalité postnatale, puisque plusieurs décès de femmes enceintes
sont souvent enregistrés dans les 24 heures qui suivent leur contamination.
Toutes les femmes enceintes présentant des symptômes grippaux doivent, cependant
être «immédiatement» mises sous Tamiflu. Mais la question qui se pose
d’elle-même : quel est le sort de toutes ces personnes vulnérables ? Tout au
long de la rencontre, le virologue a mis l’accent sur la nécessité de se
vacciner. Le vaccin prévient le risque de grippe, et son efficacité est prouvée
à près de 70%, a-t-il expliqué. Aucun décès lié au vaccin contre la grippe A n’a
été enregistré, affirme le Dr Mekki. La vaccination pourrait, selon le
spécialiste, «nous protéger durant deux ans» et aide à diminuer la
morbi-mortalité. Dans ses prévisions, ce spécialiste n’écarte pas le risque d’un
pic pandémique dès le premier trimestre 2010. Revenant sur les effets
secondaires du vaccin, le Dr Mekki dira que ceux-ci sont fréquents dans 1 à 10%
des cas. Ils peuvent être locaux : douleur, œdème, érythème, ou généraux par des
manifestations de malaise, céphalées, fièvre, ou myalgies. Le vaccin est
impérativement contre-indiqué aux personnes allergiques, ou celles ayant fait
une réaction allergique sévère à une vaccination antérieure. Pour l’excès de
risque attribué au vaccin grippal saisonnier, l’orateur cite un cas pour un
million de vaccinés. Les premiers résultats en terme de réponse immunitaire sont
positifs, selon le spécialiste. En terme de tolérance, aucun problème n’aurait
été signalé. Interrogé sur la toxicité du vaccin pandémique, le virologue
soutient que comme pour tout autre produit pharmaceutique, il risque d’y avoir
«certains lots défectueux », tout en soulignant que les erreurs peuvent exister.
On ne peut vacciner tout le monde, mais il faut vacciner le plus de monde. La
vaccination pourrait, selon le spécialiste, «nous protéger durant deux ans». La
vague actuelle de grippe n’est pas sévère, mais risque d’être plus virulente
l’année prochaine, insiste le conférencier. Enfin, il est à rappeler que le
vaccin contre la grippe A est compatible avec l’administration du vaccin
antigrippal saisonnier, souligne le Dr Mekki. Cependant un délai de 3 semaines
devra être respecté entre les deux vaccins. Wassila
Z.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/22/article.php?sid=93002&cid=2
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