Actualité | jeudi 22 décembre 2011
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Alger scrute sa «vague verte»
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Une facture très salée en 2011
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Des observateurs arabes aujourd'hui en Syrie
Mission presque impossible pour les observateurs en Syrie, où les morts se comptent désormais en centaines.
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L'art de se moquer du cinéma et de haïr l'autre
Haïr la société algérienne, détester ses traditions, se moquer de ses croyances, ridiculiser la presse, malmener les... - Les islamistes : La grande inconnue électorale
- Alger scrute sa «vague verte»
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- Mort et ressuscité. Vingt ans après le raz-de-marée du Front islamique du salut (législatives de décembre 1991), l’histoire convulse à nouveau. «Les prochains scrutins seront gagnés par les islamistes», une «certitude», promet l’avocat des droits de l’homme, Me Miloud Brahimi. «Elle est inéluctable et il faut s’y préparer», dit-il.
- Après Rabat, Tunis, Tripoli et Le Caire, la «vague verte» atteindra bientôt Alger, prédit l’avocat, fondateur de la ligue «officielle» des droits de l’homme en 1987. «Nous aurons certainement des islamistes soft au pouvoir, dans un premier temps, car, après, on n’en sait rien. Et sauf à vouloir reprendre la marche vers l’abîme, il est temps de mettre en place des garde-fous constitutionnels pour garantir le système démocratique, comme cela a été fait en Turquie sous Mustafa Kemal Atatürk. Je ne vois pas d’autre solution que celle-là.» Les «révolutions arabes», au parfum de musc, ont ressuscité de sa belle mort le vieux «rêve» de la Daoula islmia (Etat islamique), caressé par plusieurs générations d’islamistes algériens.
- Grisés par le succès des partis islamistes au Maghreb et en Egypte, évacuant, décomplexés, sans état d’âme et éludant leur responsabilité dans la tragédie nationale, les islamistes «modérés» occupent la scène, exercent un véritable forcing médiatique.
- Abdallah Djaballah, «mouton noir» de la mouvance des Frères musulmans et président du Front pour la justice et le développement (FJD) – en attente d’agrément – croit en sa bonne étoile et se dit prêt «à prendre le pouvoir». Se sachant désormais pièce maîtresse dans la nouvelle configuration du champ politique, le fondateur du parti Nahda, puis Islah, dont il a été évincé par le pouvoir, joue de son image d’«incorruptible» et lorgne la base de l’ex-FIS.
- Un réservoir électoral que d’aucuns estiment en chute libre. Entre les élections locales de juin 1990 et le premier tour des législatives de 1991, le FIS a perdu près d’un million de voix au profit de Nahda et Hamas.
- Bouguerra Soltani, le gourou du Mouvement de la société pour la paix (MSP) est persuadé que «ce qui se passe dans le monde arabe montre que les peuples veulent être gouvernés par les islamistes». Arrivée deuxième force politique lors des élections législatives de 1997 – entachées de fraude massive – le MSP, filiale algérienne de l’Internationale des Frères musulmans, devenu parti croupion, membre de l’Alliance au pouvoir, veut s’imposer désormais comme la déclinaison algérienne de l’AKP turque, le modèle achevé de l’islamisme «light», «moderniste» et «pro-américain».
- Si certains analystes créditent d’ores et déjà les islamistes «modérés» d’une victoire certaine, d’autres estiment que l’émiettement de la mouvance islamiste et l’expérience de ces partis au pouvoir joueront en leur défaveur. Corruption, abus de pouvoir, affairisme, le crédit de ce courant islamiste entriste est largement entamé.
- L’islamisation par le haut
- «Bien qu’ils disposent de moyens financiers considérables et de réseaux efficaces, affirme H’mida Layachi, ces islamistes n’ont aucune crédibilité auprès de l’opinion.» Le journaliste et spécialiste des mouvements islamistes ne s’attend pas à une déferlante islamiste même si, souligne-t-il, les «climats interne et externe sont plus que jamais favorables» pour l’avènement d’un tel scénario. L’extinction graduelle de l’espèce des «janviéristes», la crise mystique affectant le sommet de l’Etat, l’islamisation rampante de la haute hiérarchie militaire, notamment des «services», couplées au poids de plus en plus important des mouvements salafistes sont autant d’arguments plaidant pour une victoire islamiste, avoue H’mida Layachi.
- «Nous serions vraisemblablement dans les mêmes scores électoraux obtenus par le PJD marocain et Ennahda en Tunisie, des taux ne dépassant pas le tiers des sièges aux assemblées élues.» «A moins, ajoute-t-il ironiquement, que le pouvoir veuille à tout prix offrir à ces islamistes une majorité confortable, auquel cas, il doit avoir recours à la fraude chirurgicale ou bien composer avec certains courants islamistes écartés jusque-là de la scène politique.» Le pouvoir envisage, selon lui, une alliance entre nationalistes et islamistes radicaux tels qu’Anouar Heddam et à un degré moindre Abdallah Djaballah.
- Mais la grande inconnue pour les prochains scrutins demeure, d’après le spécialiste, le poids réel de la salafia, l’idéologie polico-religieuse, prônant une lecture littéraliste et puritaine de l’Islam et constituée d’une mouvance piétiste, traditionaliste et d’une mouvance djihadiste. Mosquée Al Hidia Al Islamia. Comme tous les dimanches, dans une librairie attenante à la mosquée, cheikh Ali Ferkous fait la leçon à des imams et étudiants en sciences islamiques venus par dizaines boire ses paroles. Professeur à l’université des sciences islamiques du Caroubier, le cheikh fait figure de référence en matière de la doctrine salafia, la matrice idéologique du wahhabisme, prônant un retour aux sources de l’Islam, un Islam rigoriste.
- Le fils de Vieux Kouba, reconnu par ses pairs ulémas d’Arabie Saoudite où il a fait ses études (à Médine), a peu de temps à consacrer à ses visiteurs. Signe d’influence qui ne trompe pas, une de ses dernières fatwas a fait reculer le ministre de l’Intérieur sur sa décision d’imposer pour la photo biométrique, l’atténuation de la barbe des hommes et le retrait du voile de la femme.
- Ferkous récuse que la presse le désigne comme le «chef» de la salfia ilmia (piétiste) en Algérie, refuse qu’on le catalogue de salafi, car, pour lui, il n’y a qu’un seul «Islam». Pour le prédicateur, «seule compte sa mission d’instruction, d’éclaireur des questions de foi. Pas la politique». Ferkous avouera volontiers sa préférence pour le califat, le système politique islamique, sans pour autant en faire un programme politique. L’Islam est, à ses dires, non soluble dans le système de démocratie libérale.
- L’avènement de ce courant remonte à la création de l’Association des oulémas. Le «premier» des salafistes, rappelle le chercheur et spécialiste de l’islamisme, Sadek Slaymi, fut cheikh Tayeb El Okbi, un des fondateurs des oulémas, venu de l’Arabie wahhabite après avoir vécu vingt-cinq ans en Arabie Saoudite. Slaymi est alarmé par l’avancée fulgurante de ce courant au sein de la société, recrutant l’essentiel de ses troupes dans les «milieux défavorisés, parmi les semi-analphabètes, faciles à embobiner avec un discours sur Ahl sunna et sur le retour à l’Islam pur». Citant un cadre du ministère des Affaires religieuses, Slaymi affirme que près de «90% des mosquées de l’Algérie, qui dispensaient autrefois un Islam malékite, sont désormais contrôlées par des salafistes».
- Pour ce spécialiste, le discours produit par la salafia ilmia, quant à l’obligation d’obéir au gouvernant, explique le fait que le pouvoir a laissé se développer ce courant, car «il voit en lui un allié objectif». «En réalité, ajoute-t-il, il n’existe pas de différence entre les courants salafistes, ‘‘salafia ilmia’’, ou «salafia djihadia’’, c’est du pareil au même. Les deux courants exécutent une sorte de ‘‘jeu de rôle’’. Les salafistes au maquis maintenaient une pression armée et ceux immergés dans la société en tirent les dividendes. Ils appellent ça la taqqya. Ils cachent leur jeu et ne disent jamais ce qu’ils pensent.»
- Mohand Aziri
- s se voient vainqueurs des élections législatives de 2012
- Veillée d’armes chez les islamistes algériens
- le 22.12.11 | 01h00 Réagissez
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- Le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, crédite les islamistes de 35 à 45% des voix aux prochaines élections législatives.
- Prédiction farfelue ou analyse indécente d’un homme politique dont l’ambition autorise des initiatives sinon les plus risquées, du moins parmi les plus douteuses. Mais, en réalité, cette boutade, du premier responsable du parti du pouvoir, cache mal les calculs du régime qui semble accorder ainsi une place importante aux questionnements des chances des islamistes algériens de s’emparer du pouvoir lors des prochaines élections. Les succès en Tunisie et au Maroc de ce courant ont dû faire des émules.
- Pressentant remporter la majorité des sièges de l’Assemblée populaire nationale (APN), pour les «ikhwan» locaux, les victoires d’Ennahda en Tunisie et du PJD au Maroc les ont enhardis. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Front de la justice et du développement (FJD, en attente d’agrément) ne jurent que par la victoire. Leurs jumeaux d’Ennaha et d’El Islah espèrent, quant à eux, arracher des strapontins supplémentaires au Parlement.
- Retour des éléments de l’ex-FIS
- Premier signe : le MSP bascule dans l’opposition. En témoigne le vote contre tous les projets de loi (sur les associations, sur celui de l’information, et bien évidemment la loi des partis politiques). Son président, Bouguerra Soltani, pense que «les calculs de la majorité au Parlement visent les présidentielles de 2014 ; et essaye de tailler sur mesure des lois pour pouvoir tout contrôler». Autres temps, autres mœurs ? Le virage à 180° qu’a entrepris le MSP n’est pas sans rappeler que depuis 15 ans déjà, la formation du défunt Nahnah ne s’est jamais opposée à une directive ou à un projet proposé par le gouvernement. Soltani indique également que «l’Alliance présidentielle est finie».
- De par ce divorce (ou répudiation), le dirigeant de l’ex-Hamas déclenche la bataille électorale. Se démarquer n’est pourtant pas chose aisée, dès lors que Belkhadem, lui-même, aime à rappeler que l’Alliance présidentielle reste intacte. Mais sur la scène, d’autres leaders de ce courant se mettent de la partie.
- Abdallah Djaballah, un come-back à point nommé ? En tout cas, pour lui, c’est l’ultime occasion. Il pense sans complexe remporter les prochaines élections législatives, «si aucune fraude n’entache le scrutin». «Depuis la création du Front, beaucoup d’islamistes et de nationalistes nous ont rejoints. Le FJD répond aux attentes du peuple algérien», affirme-t-il. D’ailleurs, son parti a de fortes chances d’obtenir l’agrément. Pour Djaballah, la moitié du chemin est déjà tracé. A contrario de l’ex-FIS qui, lui particulièrement, se voit interdit de toute activité au titre de la nouvelle loi sur les partis. Mais le MSP ne s’oppose pas à l’activité politique des anciens militants du Front islamique du salut (FIS), dissous en mars 1992 par le tribunal administratif d’Alger. «Il faut donner la liberté et juger avec la loi, et non pas exclure à cause d’une ligne politique. Si on empêche des Algériens de créer un parti, cela est du ressort de la justice et non de l’administration», soutient Soltani.
- Pareil son de cloche chez Djaballah, Rebaï, Akouchi (El Islah) et Menasra (FCN, dissident du MSP) qui ne considèrent pas le retour des militants du FIS comme un désavantage. «Celui qui jouit de ses droits civiques peut militer dans un parti», souligne le président du FJD. En fait, d’anciens militants de ce parti peuvent militer dans d’autres formations politiques avec, quand même, cette condition que toute éventuelle promotion devra être soumise à l’appréciation de l’administration au titre de l’article 4 de la nouvelle loi.
- Mehdi Bsikri
- Hausse de 63% des importations des produits alimentaires
- Une facture très salée en 2011
- le 22.12.11 | 01h00 Réagissez
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- L’analyse de la structure des importations démontre à quel point les fonds injectés au titre de l’augmentation des salaires et des différentes subventions ont contribué à faire du marché algérien un gigantesque tube digestif.
- L ’exercice 2011 n’est pas encore clos et la valeur des importations de biens et marchandises a déjà dépassé le seuil psychologique des 40 milliards de dollars. Plus qu’un seuil, les importations ont inscrit une hausse de 16,83% pour les onze premiers mois de l’année en cours, alors qu’elles devaient s’inscrire en baisse grâce aux mesures prises par le gouvernement en vue de réguler le commerce extérieur.
- Certains agiteront bien vite l’épouvantail de l’inflation importée.
- Toutefois, l’analyse de la structure des importations, telle que présentée par le rapport périodique du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes algériennes, démontre à quel point les fonds injectés au titre de l’augmentation des salaires et des différentes subventions ont contribué à faire du marché algérien un gigantesque tube digestif.
- Il ressort ainsi que même si la structure des importations demeure dominée par les demi- produits qui représentent 22,59% de la valeur globale et les biens d’équipement industriels (34,03%), les produits alimentaires et les biens de consommation occupent une place de plus en plus prépondérante. Le CNIS note ainsi une hausse de plus de 63% de la valeur des importations de produits alimentaires laquelle passe de 5,44 milliards de dollars durant les 11 premiers mois de l’année 2010 à 8,91 milliards de dollars pour la même période de 2011.
- Déséquilibres flagrants
- Ce segment constitue actuellement plus de 20% de la structure des importations au lieu de 14% l’an dernier. La seconde niche de forte hausse est celle des biens de consommation qui ont connu une évolution de 24% en glissement annuel, passant de 5,2 milliards de dollars durant les 11 premiers mois de l’année 2010 à 6,5 milliards de dollars à aujourd’hui. Cette niche représente également 15,36% de la structure globale des importations.
- Ces déséquilibres naissants sont plus flagrants lorsqu’on se penche sur la structure des biens importés durant le seul mois de novembre 2011.
- Les biens alimentaires constituent 24% de la structure des importations contre 29% pour les biens destinés à l’outil de production nationale, 27% pour les biens d’équipement et un peu plus de 18% pour les biens de consommation.
- Par groupes de produits, on remarque des hausses vertigineuses au sein même du segment produits alimentaires.
- Il s’agit de la valeur des sucres et sucreries à l’import, laquelle a pratiquement quadruplé, passant pour le seul mois de novembre à 103 millions de dollars en 2011 contre 28,44 millions de dollars en 2010. Une situation qui contraste étrangement avec le tableau des exportations où on évoque une hausse de 53% en valeur des expéditions de sucre de canne et de betterave.
- Le fait est que cela pourrait être en partie expliqué non seulement par la hausse continue des cours sur les marchés internationaux, mais aussi par les mesures portant exonération de TVA et de droits de douanes sur les sucres roux et blancs importés.
- Il en est de même pour les huiles importées et destinées à l’industrie alimentaire qui ont également bénéficié des mêmes mesures d’exonération. Leur valeur à l’import est passée du simple au double à 109 millions de dollars au seul mois de novembre dernier contre 54 millions de dollars en 2010.
- Le CNIS inscrit également une hausse de 75% des importations en valeurs des céréales, farines et semoules et 74% pour les cafés et thés. Les seuls aliments ayant constitué l’exception en inscrivant des baisses sont les viandes et les produits laitiers.
- Côté biens d’équipement, il faudra remarquer que la petite hausse des achats relevée dans ce segment est principalement due à une augmentation de 137% de la valeur des importations d’appareils électriques destinés à la téléphonie et la télégraphie.
- Enfin et s’agissant des biens de consommation non alimentaire, on remarquera que les importations de médicaments qui se maintiennent à un niveau assez stable se font surclasser par le segment véhicules de tourisme. Ces derniers occupent le haut du classement avec une valeur à l’import pour le seul mois de novembre de 176 millions dollars en évolution de
- 81,44 % par rapport à 2010.
- Melissa Roumadi
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