Actualité | lundi 26 décembre 2011
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Un nouveau patron pour le contre-espionnage Le général Tartag ne se sentira pas dépaysé à la DSI. Non seulement il en est issu, mais il a déjà eu... |
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Actualité
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Le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique est résolu à renouer avec le mouvement de protestation dans...
Les Pensions de retraite profitent aux hauts cadres de l'état
Le Snapap dénonce «le mensonge» lié à la mesure prise par le dernier Conseil des ministres quant à la majoration...
Un nouveau patron pour le contre-espionnage
Le général Tartag ne se sentira pas dépaysé à la DSI. Non seulement il en est issu, mais il a déjà eu...
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Changement à la direction du renseignement et de la sécurité (drs)
Un nouveau patron pour le contre-espionnage
le 26.12.11 | 01h00
Le général Tartag ne se sentira pas dépaysé à la DSI. Non seulement il en est issu, mais il a déjà eu à en assurer l’intérim après notamment le décès, en 2007, de son patron, le défunt général-major Smaïn Lamari
Le départ du général Abdelkader Kherfi dit «général Ahmed» (donné officiellement pour raisons de santé) serait dû aux nombreux coups durs essuyés par les services de sécurité dans la lutte contre AQMI. Contrairement à son prédécesseur qui a un profil d’universitaire, le général Tartag est présenté comme un homme de terrain qui possède une longue expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.La Direction de la sécurité intérieure (DSI) a changé de main depuis la semaine dernière. C’est le général Bachir Tartag qui a été rappelé pour diriger cette importante structure de renseignements dépendante du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) en remplacement du général Abdelkader Kherfi, allias «général Ahmed». L’installation officielle du général Tartag a eu lieu jeudi, mais l’information sur sa nomination à la tête de la DSI avait déjà circulé, dans Alger, dès mardi dernier.
Le départ du général Kherfi s’expliquerait par des raisons de santé. Des sources concordantes font d’ailleurs savoir que celui-ci a prévu de se rendre au courant de cette semaine à l’étranger pour y subir une intervention lourde. D’autres canaux disent par contre, mais sans toutefois en invoquer les causes, que le général Ahmed a été plutôt démis de ses fonctions. Une chose est sûre, le DRS n’a pas pour tradition d’ébruiter ses dissensions internes quand il y en a.
Quoi qu’il en soit, le général Tartag, aujourd’hui la soixantaine passée, ne se sentira pas dépaysé à la DSI. Non seulement il en est issu mais il a déjà eu à en assurer l’intérim après notamment le décès, en 2007, de son patron, le général-major Smaïn Lamari. Le choix du général Bachir Tartag, alias Athman, pour remplacer le général Abdelkader Kherfi à la tête de la DSI, n’est en tout cas pas du tout fortuit.
Contrairement à son prédécesseur qui a un profil d’universitaire, le général Tartag est surtout présenté comme un homme de terrain qui possède une longue expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Une expérience acquise tout au long des années 1990. Et son rappel – il était à la retraire – peut correspondre à une volonté autant de la présidence de la République que du général de corps d’armée, Mohamed Mediène, le patron du DRS, de mettre le paquet pour éradiquer les derniers foyers d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) qui subsistent encore dans le nord du pays et de prévenir une éventuelle prolifération du terrorisme aux frontières avec la Libye, le Niger et le Mali. Surtout après l’important chamboulement géopolitique que vient de connaître l’Afrique du Nord.
Le danger est d’autant plus important dans la mesure où la guerre en Libye a permis aux groupes djihadistes de se ravitailler en armes et en munitions. Preuve est en : AQMI a multiplié, ces derniers mois, les attaques contre les positions des armées malienne et mauritanienne. Une source proche de la gendarmerie a affirmé à El Watan que les éléments des GGF et de l’ANP interceptent régulièrement aux frontières des cargaisons d’armes légères en provenance de Libye ou du Mali. Actuellement, il y aurait tellement d’armes en circulation dans certaines régions qu’un pistolet automatique est cédé pour presque rien.
L’autre crainte serait en effet de voir aussi la Tunisie, la Libye, le Maroc et l’Egypte, des pays qui ont actuellement en commun d’être dirigés par des islamistes, décider de prêter main-forte à leurs «frères» d’Algérie pour boucler la boucle du Printemps arabe. La DSI est, rappelle-t-on, considérée comme la colonne vertébrale du DRS dans la mesure où, en plus de s’occuper des volets contre-espionnage et la lutte contre la subversion, son responsable est considéré comme l’interlocuteur privilégié des services secrets étrangers dans les dossiers liés au terrorisme. Une chose est certaine, le général Bachir Tartag, qui aime à se faire appeler lui même «le Bombardier» est un dur parmi les durs.
Zine Cherfaoui
Boumerdès : explosion d’une bombe à Naciria et ratissage à Béni Amrane
le 25.12.11 | 14h33 Réagissez
Une femme a été grièvement blessée, ce dimanche vers 12h, suite à l’explosion d’une bombe artisanale près du village Imkriyen, dans la commune de Naciria, à 50 à l’est de Boumerdès.
La victime, A.Yamina, 53 ans, aurait sauté sur l’engin alors qu’elle se rendait vers un champ d’oliviers, apprend-on de sources locales. Alertés, les services de la protection civile sont aussitôt arrivés sur les lieux et l’ont évacuée vers un l’hôpital de la région.
Nos sources soulignent que ses jours ne sont pas en danger. Cet attentat est le 2ème du genre à avoir été perpétré dans la région. Le 17 octobre, une quadragénaire du village Aît Slimane a trouvé la mort et une autre avait été blessée dans l’explosion d’une bombe enfouie sur un sentier menant vers un champ d’oliviers.
Par ailleurs, une importante opération de ratissage a été enclenché ce matin au niveau des maquis avoisinant les localités d’Ammal et Béni Amrane, au sud de Boumerdès. D’importants périmètres sont quadrillés par les forces de l’ANP qui ont mobilisé d’importants moyens humains et matériels pour les besoins de l’opération.
Nos sources indiquent que deux hélicoptères ont survolé les massifs forestiers de Djerrah et ses environs. Ce redéploiement militaire a été enclenché, selon os sources, après la découverte d’un cadavre inanimé près des forêts jouxtant la localité de Ouled Ben Salah.
Ramdane Koubabi
Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique
Reprise de la contestation au début de l’année
le 26.12.11 | 01h00
Le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique est résolu à renouer avec le mouvement de protestation dans le secteur de l’Education dès la reprise des cours.
Le conseil national des contractuels a décidé de reprendre son mouvement de protestation pour l’intégration de tous les contractuels du secteur. «Nous luttons actuellement pour l’intégration de tous les effectifs contractuels, comme cela a été le cas pour les 60 000 enseignants intégrés au début de l’année», nous explique M. Malaoui, qui rappelle que le syndicat a décidé de porter la protestation devant le siège de la Présidence, après le non-aboutissement du rassemblement tenu pendant plusieurs semaines devant l’annexe du ministère de l’Education nationale. Il n’y a pas que le secteur de l’éducation qui sera en ébullition. «Tous les secteurs de la Fonction publique connaissent des conflits dus aux conditions de la mise en place des différents statuts de la Fonction publique.
Le gouvernement n’a pas procédé à la consultation du Parlement concernant ces lois qui doivent gérer et réguler les différents secteurs. Sans passer par l’APN et le Sénat, seuls quelques ministères ont consulté des partenaires sociaux. L’autre département a confectionné unilatéralement des textes régissant des secteurs sensibles. Et les conflits ne tarderont pas à émerger dans tous les secteurs, comme celui de l’administration et des communes», soutient le secrétaire général du Snapap. «C’est une forme d’exclusion caractérisée des syndicats autonomes», soutient notre interlocuteur qui pointe du doigt la tutelle qui a rejeté la demande d’élargissement du syndicat autonome au secteur économique.
Toutes les demandes déposées par notre syndicat pour la création de représentations au niveau des entreprises économiques se sont avérées vaines. «Notre première tentative remonte à 1999, mais aucun changement de position du côté des pouvoirs publics», précise le SG du Snapap qui rappelle, entre autres, l’exclusion de tous les syndicats autonomes dans les tripartites alors que le patronat était généreusement représenté par cinq organisations. «Cela illustre parfaitement le peu d’intérêt porté aux préoccupations des travailleurs qui ne sont représentés que par l’UGTA.» Pour le Snapap, le début de l’année s’annonce donc opportun à la reprise des mouvements de protestation dans tous les secteurs.
Fatima Arab
Fêtes de fin d’année : Quand la nostalgie le dispute au rejet
le 26.12.11 | 01h00 Réagissez
Si ce n’était votre question, j’ai complètement oublié que le 25 décembre coïncide avec la fête de Noël», affirme Sid Ali M., rencontré dans une pâtisserie-confiserie, à Ben Aknoun.
Cet ingénieur des Ponts et Chaussées, 50 ans, au regard malicieux, a grandi à La Casbah dans une famille nombreuse. «Quand j’étais tout jeune, on célébrait tous les ans les fêtes de Noël et du nouvel an avec mes frères et sœurs», se remémore-t-il. Il se souvient de ces années 1970-80, où les Algériens, sans être des chrétiens, célébraient Noël dans la convivialité. C’était surtout une aubaine pour les enfants de recevoir des cadeaux de leurs parents qui se déguisaient pour la circonstance en «père Noël». A l’entame de son récit, ses yeux brillaient, à l’évocation de ces années «fastes». Période d’insouciance, de vivre ensemble et surtout de tolérance.
«A part le sapin de Noël, tous les autres ingrédients pour fêter cet événement étaient présent. Bûches, confiserie, chocolats, gâteaux en tout genre. Mes frères et moi avions même le père Noël comme ultime cadeau. C’était ma mère, pour nous faire plaisir et donner de la solennité à cette fête, qui jouait le rôle de père Noël», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «Notre mère nous enjoignait de laisser nos chaussures devant la cheminée pour que le père Noël nous ramène des cadeaux. Au petit matin, effectivement on trouvait par terre une multitude de cadeaux, pour notre plus grand bonheur.»
Rites étrangers
Le grand-père de Sid Ali M. était imam de la Grande Mosquée, à la place des Martyrs, durant les années 1940. Venue de la région d’Azzefoun, de Kabylie, cette famille de marabouts, ultraconservatrice, tout en demeurant extrêmement attachée à l’islam et à ses valeurs, fêtait néanmoins Noël, cette fête chrétienne qui célèbre chaque année la naissance de Jésus de Nazareth (Aïssa chez les musulmans). «Nous sommes une famille de pratiquants. Nous sommes même ultraconservateurs. Ma mère sortait rarement dehors. Ou si elle le faisait, c’est soit avec mon père ou avec l’un de nous, vêtue toujours de son haïk», précise notre interlocuteur.
Selon lui, la présence coloniale en Algérie a tissé des liens et créé des habitudes qui ne sont pas forcément celles de la culture et de religion des Algériens. Ils ont adopté ces traditions, ces rites étrangers de manière mécanique, sans qu’il puisse y avoir de connotation cultuelle ou religieuse à leur geste. «Nos grands-parents et nos parents ont vécu et cohabité avec les Européens. Cette cohabitation a fait que quelques-unes de leurs fêtes sont devenues les nôtres. C’était peut-être un autre ‘‘butin de guerre’’. Nous avons ainsi partagé leur tradition religieuse, tout en restant profondément musulman», a-t-il indiqué.
Mais le début des années 1990, avec la montée de l’intégrisme et du fanatisme en Algérie, a mis fin à ces «rêves d’enfants» et les cadeaux qu’ils recevaient à l’occasion de cet événement. Le regain de religiosité a proscrit la célébration de ces fêtes, sous le prétexte que tout ce qui s’éloigne de la tradition du Prophète Mohammed (QSSSL) est illicite. Notamment les fêtes chrétiennes et juives. «Moi-même je ne fête plus Noël depuis la fin des années 1980. Pour le nouvel an, je le fais juste pour marquer l’événement avec ma femme, mes enfants ainsi que mes autres frères. Ça n’a plus le même charme ni le même goût d’antan. Il faut être à la page et ne pas être à la traîne avec le reste du monde», a-t-il révélé. «De plus, avec le recul, je crois que fêter Noël comme nous le faisions avant en famille ne correspond pas à mes croyances. Même si nous le faisions sans arrière-pensée religieuse», a-t-il reconnu.
Manque d’engouement
Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, des internautes faisaient des commentaires à travers lesquels ils appellent leurs «frères» à ne pas succomber à la tentation de célébrer les fêtes de Noël et du nouvel an. La raison ? Pour ces internautes, invoquant des hadiths du Prophète Mohammed (QSSSL), en fêtant ces événements, cela équivaudrait à s’assimiler aux chrétiens. Ce qui serait contraire aux recommandations du Prophète. Pour Mohamed Y., gérant d’une boulangerie-pâtisserie, à Alger-Centre, le public algérois ne manifeste plus le même engouement pour l’achat des gâteaux et des friandises, pour les fêtes de fin d’année. L’érosion du pouvoir d’achat, les innombrables problèmes auxquels est confronté le citoyen lambda chaque jour, sont pour beaucoup, selon notre interlocuteur, dans cette désaffection.
«Avant, en prévision du mois de décembre, on se préparait des mois à l’avance pour marquer l’événement comme il se doit pour satisfaire le client. Ce n’est plus le cas maintenant», indique Mohamed Y. «On vend certes toujours des gâteaux à l’occasion du nouvel an. Mais la différence est très minime avec les autres mois de l’année», a-t-il ajouté. Pourtant son magasin offre une pléthore de gâteaux de toutes sortes. Du chocolat spécial, mélangé aux amandes, des friandises pour cette occasion. Mais les bourses des citoyens peuvent à peine tenir pour oser s’offrir ce luxe digne des pays au niveau de vie «élevé».
Meziane Cheballah
Les Pensions de retraite profitent aux hauts cadres de l’état
le 26.12.11 | 01h00 Réagissez
Le Snapap dénonce «le mensonge» lié à la mesure prise par le dernier Conseil des ministres quant à la majoration des pensions de retraite.
Pour le Snapap, il s’agit tout simplement de l’alignement des retraites inférieures sur le SNMG à 15 000 DA, soit à moins du salaire minimum décidé lors de la dernière tripartite et qui devrait atteindre 18 000 DA à partir de janvier prochain. Le syndicat explique par des chiffres : pour les retraités qui perçoivent mois de15 000 DA, il n’y a pas eu d’augmentation, c’est uniquement une mesure d’alignement sur le salaire minimum. Pour les retraites, dont le montant varie entre 15 000 et 29 999 DA, l’Etat a accordé une augmentation de 30%, soit entre 4500 et 8900 DA. Quant à ceux touchant des pensions variant entre 30 000 DA et 40 000 DA, la majoration est de l’ordre de 24%, ce qui équivaut à 8400 et 9600 DA.
C’est la minorité, dont les pensions dépassent
40 000 DA et dont certaines sont au-delà de 300 000 DA ou 400 000 DA qui ont profité des majorations décidées au Conseil des ministres. Leurs augmentations sont de 15%, ce qui représente des montants allant de 12 000 DA à plus de 60 000 DA.
Pour le Snapap, en accordant aux catégories à petits revenus de forts taux d’augmentation, et aux catégories supérieures un faible taux, le gouvernement essaie de tromper l’opinion publique par une soi-disant «justice sociale», qui l’aurait guidé dans le calcul des retraites.
En réalité, accuse le Snapap, «le gouvernement vient de commettre un hold-up supplémentaire. Il a accordé aux dignitaires du système, ministres, députés, directeurs centraux, plus d’argent encore. Nous remarquons que les hauts cadres de l’Etat viennent d’avoir de fortes augmentations au détriment des plus démunis», résume le Snapap. Les pouvoirs publics auraient pu intervenir uniquement sur les «petites» retraites, sur des principes de solidarité sociale «sans avoir à dépenser encore pour les plus riches», soutient le même syndicat.
Fatima Arab
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