Actualité | mardi 25 octobre 2011
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Dans d’autres secteurs, l’heure est plus à la menace de recourir à la grève. Parmi eux, les douaniers et les entrepreneurs, qui attendent la fin du mois, mais aussi les travailleurs d’Algérie Poste qui évoquent la possibilité d’un arrêt de travail d’une demi-journée dans les prochains jours. Ils réclament de meilleures conditions de travail et une valorisation des indemnités. Pendant ce temps, dilemme chez les citoyens. Entre agacement et soutien pour ces aspirations à une vie meilleure «tellement légitimes». Seule importe, au final, la réponse que le gouvernement réserve Fella BouredjiGrève de trois jours des barreaux d’AlgérieMobilisation générale des robes noiresLe corps de la défense est unanime à dénoncer l’atteinte au principe universel consacrant l’indépendance de l’avocat. Les cours de justice seront paralysées à partir d’aujourd’hui et pour trois jours en application du mot d’ordre de grève à laquelle a appelé l’Union des barreaux d’Algérie à l’issue de son assemblée générale ordinaire qui a rassemblé plus de 500 avocats les 14 et 15 octobre dernier à Béjaïa. C’est le contenu contesté de l’avant-projet de loi régissant la profession d’avocat qui a sonné la mobilisation générale des robes noires, décidées à faire barrage au texte du ministère de la Justice actuellement au niveau de l’APN. Le corps de la défense est unanime à dénoncer l’atteinte au principe universel consacrant l’indépendance de l’avocat. Ils revendiquent l’amendement de cet avant-projet et sa mise en conformité avec la Constitution, avec le discours du président de la République qui a promis des réformes politiques et avec les recommandations de la Commission nationale de réforme de la justice. Au moins quatre bâtonnats, dont celui d’Alger, ont plaidé pour le retrait pur et simple de cet avant-projet, jugé «liberticide». La dizaine d’autres bâtonnats a défendu une autre position, celle de l’amendement, estimant judicieux de «sauvegarder le positif» contenu dans certaines dispositions de ce texte. «Nous avons fait des propositions de révision concernant une vingtaine d’articles», nous apprend Me Idris. Pour maître Bourayou, cette grève «est un avertissement au ministère afin qu’il réponde aux préoccupations des avocats». «Ces trois jours de protestation sont motivés par la grave régression que connaît le droit de la défense dans le pays», nous a-t-il déclaré hier. Selon lui, cette régression trouve sa source dans plusieurs situations. D’abord, «le nombre impressionnant de dossiers ou d’affaires à juger au cours d’une seule audience». «Les dossiers se comptent par centaines. Le magistrat, à son corps défendant, est obligé de demander aux avocats d’écourter au maximum leurs plaidoiries», témoigne Me Bourayou, qui souligne aussi que «les justiciables sont obligés d’attendre parfois jusqu’à une heure tardive de la nuit pour voir leurs affaires jugées ou, le plus souvent, renvoyées». Il estime que les avocats «par le fait d’écourter leurs plaidoiries, n’arrivent pas à développer leurs moyens de droit correctement et les soutenir par un argumentaire juridique cohérent». «Le traitement des dossiers, ajoute-t-il, obéit plus à une logique de statistique qu’à une logique de dire le droit et rendre justice.» Notre interlocuteur relève que «les moyens de la défense préliminaire sont le plus souvent joints au fond alors que le juge est tenu, lorsque le moyen touche à une nullité d’ordre public, de rendre un jugement séparé». Pour Me Bourayou, «cette situation devient intenable aussi bien pour le juge que pour l’avocat», notant au passage que «la célérité avec laquelle on traite les dossiers pousse les juges à délibérer en des temps records». L’avocat en donne un exemple douloureux : «Deux femmes prévenues ont été condamnées à la peine capitale suite à une délibération qui n’a pas dépassé dix minutes.» «Ce cas, ajoute-t-il, interpelle les barreaux à prendre davantage de conscience afin de restaurer, au profit d’une justice équitable, le droit de la défense.» Kamel MedjdoubSituation critique des cancéreuxLes députés interpellent Ould Abbèsle 25.10.11 | 01h00 3 réactions ImprimerPDF Envoyer à un ami Flux RSS Partager
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, avoue que le secteur de la santé vit une situation grave. Il estime que les changements consécutifs opérés à la tête du ministère de la Santé en une décennie sont à l’origine de cette «déstabilisation» d’où les ruptures de médicaments, le dysfonctionnement dans les structures et le gaspillage des moyens dont les appareils de radiologie. En réponse aux questions de députés de la commission santé à l’APN, hier, à propos du manque de prise en charge des malades cancéreux, le ministre de la Santé dira : «Le cancer a toujours existé, ce n’est pas en 2011 qu’on a découvert le cancer. Il y a quelques années des malades algériens mouraient dans la totale discrétion. Pourquoi aujourd’hui on crie au cancer ?», s’est-il interrogé avant de rassurer que «sept centres de radiothérapie sont répartis au niveau national pour répondre aux besoins des malades. Il y a 13 machines qui seront fonctionnelles au niveau de ces centres avant la fin de l’année 2011. Un centre antidouleur ouvrira bientôt ses portes à la clinique Beau Fraisier à Alger.» Il déplore, par ailleurs, l’absence de dépistage précoce et le nombre de cancéreux en Algérie s’élève, selon lui, à plus de 40 000 nouveaux cas par an. «50% des femmes atteintes du cancer du sein décèdent, car elles sont diagnostiquées à un stade avancé», a-t-il ajouté.
Djamila KourtaPréservation de l’environnementHaro sur les sachets en plastique à EL Tarfle 25.10.11 | 01h00 Réagissez ImprimerPDF Envoyer à un ami Flux RSS Partager
Une vaste campagne de ramassage des sachets en plastique, notamment de couleur noire, vient d’être lancée à El Tarf par la direction de wilaya de l’environnement. Cette campagne de récupération des sachets qui enlaidissent le paysage bénéficie d’une enveloppe financière de 5 millions de dinars, selon les responsables de cette direction. Elle est menée par les petites entreprises créées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes et par des artisans locaux. L’action, qui cible les bordures des routes, les espaces de détente et une quarantaine de cités d’habitation, a permis la création de 120 emplois directs, a ajouté la même source, notant que pour lutter efficacement contre le sachet en plastique devenu «extrêmement envahissant», il a été procédé, avec la collaboration de la direction du commerce, à la saisie de plus de 8000 sachets noirs auprès de certains commerçants qui ne se sont pas conformés à la réglementation en vigueur concernant ce produit polluant. Tous les sachets récupérés ont été incinérés, a-t-on précisé. Les services de la direction de l’environnement ont indiqué également qu’une commission de suivi de l’exécution des textes interdisant la production, la distribution et l’utilisation des sachets en plastique, conformément à la réglementation en vigueur, a été installée au niveau APS |
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