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Actualité | mardi 25 octobre 2011

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Le ton monte sur le front social
Après les enseignants, les cheminots et les travailleurs communaux, les avocats et les médecins spécialistes de santé...
 

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Avocats et médecins en grève demain

Le ton monte sur le front social

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le 25.10.11 | 0

 
 

Après les enseignants, les cheminots et les travailleurs communaux, les avocats et les médecins spécialistes de santé publique reviennent à la charge et entament aujourd'hui un mouvement de protestation. Dans d’autres secteurs, tels que les Douanes, le BTPH et la Poste, des menaces de grève sont brandies pour réclamer de meilleures conditions de travail.

Si septembre a été relativement calme, le mois d’octobre est, lui, marqué par une reprise de la contestation dans plusieurs secteurs névralgiques. Santé, transports, collectivités locales, enseignement… même le secteur épineux de la justice n’est pas épargné. Si la grève des cheminots qui a bousculé la SNTF a été gelée il y a trois jours, d’autres travailleurs sont incontestablement là pour prendre la relève.

Le syndicat des sages-femmes a décidé de reporter sa grève, prévue pour le 23 octobre, d’une semaine après avoir reçu une promesse de la centrale syndicale UGTA d’entamer des négociations avec le ministère de la Santé. Le Syndicat des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), qui a annoncé une grève illimitée, ne compte pas reculer ; sa grève a bel et bien commencé. «Nous n’avons pas d’autre voie pour dénoncer l’état déliquescent de notre système de santé dans l’intérêt de nos malades», explique le docteur Yousfi, président du SNPSSP. A l’origine de ce retour à la protestation, des revendications non satisfaites malgré des promesses répétitives sur l’amendement du statut et le régime indemnitaire qui attendent depuis des mois.
Toujours dans le secteur de la santé, les professeurs d’enseignement médical menacent aussi de recourir à la grève à partir du 30 octobre, annonce le SNPEM, syndicat national de ce corps. En attendant, dans d’autres secteurs, des grèves se poursuivent.


De plus en plus de menaces


Les agents communaux achèvent leur troisième jour de grève aujourd’hui avec un taux de participation «réjouissant» de 75%. Les avocats montent également au créneau aujourd’hui avec une première journée de grève qui durera jusqu’au 27 octobre ; ils contestent un projet de loi réglementant leur profession en revendiquant l’amendement du code de procédure civile, l’enrichissement du code de procédure pénale, la création d’une mutuelle des avocats et la mise en place d’une TVA à 5% au lieu de 17%. Le secteur de l’enseignement n’est pas en reste, avec les employés de l’éducation qui sont en grève depuis dimanche. Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), auquel est affiliée la Coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels, en est à son avant-dernier jour de grève pour exiger de meilleures conditions socioprofessionnelles : revalorisation des salaires et intégration au secteur de l’éducation nationale.

Dans d’autres secteurs, l’heure est plus à la menace de recourir à la grève. Parmi eux, les douaniers et les entrepreneurs, qui attendent la fin du mois, mais aussi les travailleurs d’Algérie Poste qui évoquent la possibilité d’un arrêt de travail d’une demi-journée dans les prochains jours. Ils réclament de meilleures conditions de travail et une valorisation des indemnités. Pendant ce temps, dilemme chez les citoyens. Entre agacement et soutien pour ces aspirations à une vie meilleure «tellement légitimes». Seule importe, au final, la réponse que le gouvernement réserve
à ces syndicalistes en lutte.

Fella Bouredji

Grève de trois jours des barreaux d’Algérie

Mobilisation générale des robes noires

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le 25.10.11 | r

Le corps de la défense est unanime à dénoncer l’atteinte au principe universel consacrant l’indépendance de l’avocat.

Les cours de justice seront paralysées à partir d’aujourd’hui et pour trois jours en application du mot d’ordre de grève à laquelle a appelé l’Union des barreaux d’Algérie à l’issue de son assemblée générale ordinaire qui a rassemblé plus de 500 avocats les 14 et 15 octobre dernier à Béjaïa. C’est le contenu contesté de l’avant-projet de loi régissant la profession d’avocat qui a sonné la mobilisation générale des robes noires, décidées à faire barrage au texte du ministère de la Justice actuellement au niveau de l’APN.
La grève d’aujourd’hui annonce aussi le début du gel de l’assistance judiciaire dont on réclame de revoir à la hausse les indemnités limitées à 3000 DA. «Nous demandons au moins le SNMG», nous dit maître Idris, bâtonnier de Béjaïa. Les avocats veulent aussi que le taux de 17% de TVA soit ramené à 5% et aussi que les codes de procédures civile, administrative et pénale soient révisés.

Le corps de la défense est unanime à dénoncer l’atteinte au principe universel consacrant l’indépendance de l’avocat. Ils revendiquent l’amendement de cet avant-projet et sa mise en conformité avec la Constitution, avec le discours du président de la République qui a promis des réformes politiques et avec les recommandations de la Commission nationale de réforme de la justice. Au moins quatre bâtonnats, dont celui d’Alger, ont plaidé pour le retrait pur et simple de cet avant-projet, jugé «liberticide». La dizaine d’autres bâtonnats a défendu une autre position, celle de l’amendement, estimant judicieux de «sauvegarder le positif» contenu dans certaines dispositions de ce texte. «Nous avons fait des propositions de révision concernant une vingtaine d’articles», nous apprend Me Idris. Pour maître Bourayou, cette grève «est un avertissement au ministère afin qu’il réponde aux préoccupations des avocats».

«Ces trois jours de protestation sont motivés par la grave régression que connaît le droit de la défense dans le pays», nous a-t-il déclaré hier. Selon lui, cette régression trouve sa source dans plusieurs situations. D’abord, «le nombre impressionnant de dossiers ou d’affaires à juger au cours d’une seule audience». «Les dossiers se comptent par centaines. Le magistrat, à son corps défendant, est obligé de demander aux avocats d’écourter au maximum leurs plaidoiries», témoigne Me Bourayou, qui souligne aussi que «les justiciables sont obligés d’attendre parfois jusqu’à une heure tardive de la nuit pour voir leurs affaires jugées ou, le plus souvent, renvoyées». Il estime que les avocats «par le fait d’écourter leurs plaidoiries, n’arrivent pas à développer leurs moyens de droit correctement et les soutenir par un argumentaire juridique cohérent».

«Le traitement des dossiers, ajoute-t-il, obéit plus à une logique de statistique qu’à une logique de dire le droit et rendre justice.» Notre interlocuteur relève que «les moyens de la défense préliminaire sont le plus souvent joints au fond alors que le juge est tenu, lorsque le moyen touche à une nullité d’ordre public, de rendre un jugement séparé». Pour Me Bourayou, «cette situation devient intenable aussi bien pour le juge que pour l’avocat», notant au passage que «la célérité avec laquelle on traite les dossiers pousse les juges à délibérer en des temps records». L’avocat en donne un exemple douloureux : «Deux femmes prévenues ont été condamnées à la peine capitale suite à une délibération qui n’a pas dépassé dix minutes.» «Ce cas, ajoute-t-il, interpelle les barreaux à prendre davantage de conscience afin de restaurer, au profit d’une justice équitable, le droit de la défense.»
 

Kamel Medjdoub

Situation critique des cancéreux

Les députés interpellent Ould Abbès

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le 25.10.11 | 01h00 3 réactions

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, avoue que le secteur de la santé vit une situation grave.

Il estime que les changements consécutifs opérés à la tête du ministère de la Santé en une décennie sont à l’origine de cette «déstabilisation» d’où les ruptures de médicaments, le dysfonctionnement dans les structures et le gaspillage des moyens dont les appareils de radiologie. En réponse aux questions de députés de la commission santé à l’APN, hier, à propos du manque de prise en charge des malades cancéreux, le ministre de la Santé dira : «Le cancer a toujours existé, ce n’est pas en 2011 qu’on a découvert le cancer. Il y a quelques années des malades algériens mouraient dans la totale discrétion. Pourquoi aujourd’hui on crie au cancer ?», s’est-il interrogé avant de rassurer que «sept centres de radiothérapie sont répartis au niveau national pour répondre aux besoins des malades. Il y a 13 machines qui seront fonctionnelles au niveau de ces centres avant la fin de l’année 2011. Un centre antidouleur ouvrira bientôt ses portes à la clinique Beau Fraisier à Alger.» Il déplore, par ailleurs, l’absence de dépistage précoce et le nombre de cancéreux en Algérie s’élève, selon lui, à plus de 40 000 nouveaux cas par an. «50% des femmes atteintes du cancer du sein décèdent, car elles sont diagnostiquées à un stade avancé», a-t-il ajouté.


A propos de la rupture de stocks des médicaments contre le cancer, le ministre de la Santé a juste signalé qu’un budget de 900 milliards de centimes a été débloqué pour la lutte contre ce mal et la pénurie de médicaments est un vieux problème qu’il a hérité. Il a déclaré par contre qu’il a effectivement bloqué la signature des programmes à l’importation «en raison, entre autres, des problèmes de surfacturation. Nous avons fait une simulation et nous avons constaté une perte d’à peu près 700 millions de dollars», citant certains produits mais sans préciser qu’il s’agissait de la surfacturation sur les matières premières  alors que les pénuries de médicaments touchent particulièrement les produits finis et importés. Mais aucune sanction n’a été prise à l’égard de ces importateurs, dont des multinationales. «Une enquête a été menée sur le terrain et les importateurs seront convoqués dans deux jours au ministère de la Santé pour s’expliquer. Certains importateurs n’ont rien à voir avec le médicament. Ils ont juste un diplôme qu’ils ont loué auprès d’un pharmacien. Les conteneurs de médicaments seront désormais ouverts et vérifiés par les douaniers», a-t-il averti.


Le ministre de la Santé a annoncé qu’un plan d’urgence pour l’importation des produits manquants a été lancé et des instructions ont été données en ce sens. « Nous allons, par exemple, importer des solutés massifs en quantité suffisante car le groupe Saidal et IMC ne fabriquent que 5 millions d’unités chacun alors que les besoins sont importants», a-t-il indiqué. Le second point à l’ordre du jour est la prise en charge des malades atteints de l’hépatite C et B. Le ministre de la Santé a signalé que l’Etat consacre 2 milliards de dinars par an pour la prise en charge des malades et, en termes de prévention, une enquête dans les cabinets dentaires sera lancée la semaine prochaine. Interrogé sur les protestations cycliques émanant des différents syndicats du secteur, Djamel Ould Abbès estime que tous leurs problèmes sont réglés et il a déclaré que 16 statuts particuliers ont été promulgués et publiés dans le Journal officiel. «293 milliards de dinars ont été attribués aux professionnels de la santé pour la hausse des salaires avec les effets rétroactifs. Le médecin spécialiste touche 160 000 DA par mois sans les primes de garde et de contagion alors que le médecin généraliste touche entre 80 00 à 90 000 DA/mois», s’est-il félicité.

Djamila Kourta

Préservation de l’environnement

 

Haro sur les sachets en plastique à EL Tarf

 
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le 25.10.11 | 01h00 Réagissez

 
 

Une vaste campagne de ramassage des sachets en plastique, notamment de couleur noire, vient d’être lancée à El Tarf par la direction de wilaya de l’environnement.

 

Cette campagne de récupération des sachets qui enlaidissent le paysage bénéficie d’une enveloppe financière de 5 millions de dinars, selon les responsables de cette direction. Elle est menée par les petites entreprises créées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes et par des artisans locaux.

L’action, qui cible les bordures des routes, les espaces de détente et une quarantaine de cités d’habitation, a permis la création de 120 emplois directs, a ajouté la même source, notant que pour lutter efficacement contre le sachet en plastique devenu «extrêmement envahissant», il a été procédé, avec la collaboration de la direction du commerce, à la saisie de plus de 8000 sachets noirs auprès de certains commerçants qui ne se sont pas conformés à la réglementation en vigueur concernant ce produit polluant. Tous les sachets récupérés ont été incinérés, a-t-on précisé.

Les services de la direction de l’environnement ont indiqué également qu’une commission de suivi de l’exécution des textes interdisant la production, la distribution et l’utilisation des sachets en plastique, conformément à la réglementation en vigueur, a été installée au niveau
de la wilaya.  

 
APS
 
 
 

 

 

 



25/10/2011
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