Actualité | samedi 12 novembre 2011
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Mesures d’urgence en conseil interministériel
Ould Abbès dessaisi du dossier médicament
le 12.11.11 | 01h00 Réagissez
Des mesures urgentes ont été prises lors de la réunion convoquée, jeudi, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avec le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, et celui des Finances, pour mettre un terme aux dysfonctionnements du marché pharmaceutique national.
La première décision concerne le paiement de l’intégralité des dettes de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), détenues auprès des fournisseurs locaux, évaluées à 9 milliards de dinars et celles des fournisseurs étrangers, dont les factures sont impayées depuis plus d’une année, estimées à 3,5 milliards de dinars, avant la fin du mois en cours.
Parmi les plus importants fournisseurs locaux concernés, l’on peut citer Sanofi Aventis Algérie pour un tiers de la dette (3 milliards de dinars), Saidal (1 milliard entre les solutés massifs et le Saiflu, médicament contre la grippe H1N1), Biopharm (1 milliard de dinars), Merinal (400 millions de dinars), IMC (392 millions de dinars) et Hikma (700 millions de dinars) en plus des lignes de crédit de 5 milliards de dinars ouvertes au niveau du CPA et de la BNA. Ainsi, le ministre des Finances, Karim Djoudi, est sommé d’instruire les banques de mettre les fonds nécessaires à la disposition de la PCH afin d’assainir la situation et faire face aux pénuries fréquentes de médicaments dans les hôpitaux publics.
Une décision qui s’inscrit dans le cadre de l’instruction du Premier ministre adressée, en octobre dernier, au ministre de la Santé, relative à l’exigence d’un approvisionnement urgent des stocks de la PCH et des hôpitaux. Le ministre des Finances a été également instruit de débloquer les marchés des hôpitaux au niveau de la commission des marchés pour que ces derniers puissent honorer leurs factures auprès de la PCH, estimées à 27 milliards de dinars, selon les dispositions de l’actuel code des marchés publics. Le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, est quant à lui tenu de veiller personnellement à l’approvisionnement de la PCH en médicaments et d’informer le Premier ministre mensuellement sur l’état de ces stocks.
Comme il est tenu de procéder à l’installation, dans l’immédiat, de l’Agence nationale du médicament, créée par le décret présidentiel signé en juillet 2008, en désignant un directeur général. «Il n’y a pas de doute que cette agence contribuera à l’amélioration de la disponibilité du médicament», a rappelé M. Ouyahia. Cette agence a pour mission l’enregistrement, l’homologation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, la délivrance des visas pour l’importation de médicaments, la détermination de leurs prix à la production et à l’importation.
Cet organisme se substituera à l’autorité de santé, à savoir la direction de la pharmacie, dont la gestion sera autonome du ministère de la Santé, à l’instar de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits pharmaceutiques. Cette agence permettra une meilleure stabilité et visibilité du marché du médicament en Algérie.
Toutes, ces mesures permettront, sans doute, d’actionner les premiers leviers pour désamorcer une situation tendue depuis plusieurs mois, voire une année. Des mesures qui auraient pu être prises plus tôt pour éviter le mal fait à des milliers de malades algériens.
Les exigences du ministère de la Santé :
Alors qu’Ahmed Ouyahia a recommandé, dans son instruction à M. Ould Abbès, plus de souplesse dans les procédures d’approvisionnement en médicaments, le secrétaire général du ministère de la Santé a envoyé une note à la PCH, à la fin de la semaine dernière, exigeant de la direction de transmettre tous les bons de commande au secrétariat général avant l’ouverture des lettres de crédit ; y seront mentionnés les noms des médicaments (DCI), le prix en euro, les quantités demandées et le mode de paiement.
Une instruction qui retardera encore davantage les démarches pour l’importation des médicaments.
Ils avaient pris la mer dans des conditions climatiques favorables
86 harraga arrêtés en moins de trois jours
le 12.11.11 | 01h00 Réagissez
72 heures après que 27 harraga, dont une mère et son fils de 5 ans, aient été interceptés par les gardes-côtes (GTGC) de Annaba, 59 autres migrants clandestins ont été arrêtés hier. 86 candidats à l’émigration clandestine, en majorité originaires de Annaba et d’El Tarf, ont été ainsi interceptés en de trois jours.
A peine 72 heures après que 27 harraga, dont une mère et son fils de 5 ans, aient été interceptés par les éléments du Groupement territorial des garde-côtes (GTGC) de la façade maritime est de Annaba, 59 autres migrants clandestins, entassés dans deux embarcations artisanales, ont été arrêtés hier. Soit un décompte de 86 candidats à l’émigration clandestine, en majorité de Annaba et El Tarf, en moins de trois jours. Ayant appareillé à minuit à partir de la plage d’El Chatt (El Tarf), les deux embarcations artisanales avaient à leur bord deux mineurs de 17 ans parmi les harraga. Naviguant à 18,6 miles marins au nord de Ras El Hamra (Annaba) à destination des côtes européennes, elles ont été interceptées par des unités navales de la Marine nationale, dont la mission est la surveillance des frontières maritimes du pays.
Agés de 17 à 35 ans, les clandestins ont été ramenés au port de Annaba. Après une visite médicale, ils ont été soumis à une opération de contrôle d’identité pour des besoins sécuritaires. Dans l’après-midi, ils ont été présentés devant le procureur près le tribunal de Annaba pour répondre de leur acte : «tentative d’émigration clandestine». Le premier groupe a été condamné avant-hier à une amende de 20 000 DA chacun. Quant aux mineurs, ils ont été orientés par le procureur de la République vers le juge des mineurs pour statuer sur leur cas.
De l’autre côté de la Méditerranée, sur la rive italienne, 14 migrants clandestins ont été secourus dans la nuit de jeudi à vendredi par des soldats de la Guardia di Finanza près de la côte sud-ouest de la Sardaigne, rapporte la presse italienne.
Leur embarcation a été aperçue à 10 miles du cap Teulada. Ils ont été pris en charge par la Croix-Rouge et ont passé la nuit dans le centre de première réception d’Elmas. Ainsi, depuis quelques jours, les bonnes conditions climatiques ont favorisé la reprise de l’activité des trafiquants d’êtres humains à l’extrême est du pays. En septembre dernier, la découverte de quatre cadavres de harraga – deux à Béjaïa dans une embarcation à la dérive et deux autres à Jijel – a permis l’identification du passeur.
Dénoncé par les familles des harraga, il a été arrêté par les éléments de la sûreté de daïra d’El Bouni. Le procureur près le tribunal d’El Hadjar, devant lequel a été présenté le mis en cause, l’a accusé officiellement de trafic d’êtres humains et a décidé de le remettre à la police pour complément d’enquête. Cette décision est motivée par les aveux de l’accusé, qui a dénoncé les membres de son réseau, spécialisé depuis plusieurs années dans le trafic d’êtres humains dans la région de Annaba. L’accusé, G. Brahim, 40 ans, est agent de sécurité dans une entreprise nationale.
Résident à la cité Bouzaâroura (El Bouni), il a avoué avoir organisé, durant le mois de Ramadhan, par le biais de son réseau, cette expédition mortelle en contrepartie de 70 000 DA/personne. Ils étaient 18 jeunes à avoir payé cette somme pour prendre place dans son embarcation, retrouvée à la dérive sur le littoral de Béjaïa avec à bord deux corps en décomposition avancée. Exploitant les répertoires de téléphones portables enfouis dans les effets personnels des victimes, les enquêteurs ont identifié les corps et informé leurs familles, originaires de Chetaïbi et Sidi Amar (Annaba). Quarante-huit heures après, deux autres cadavres appartenant au même groupe ont été repêchés à Jijel. Identifiés également, les jeunes victimes étaient originaires de la commune d’El Hadjar (Annaba).
Quatorze autres corps n’ont pas encore été retrouvés et jusqu’à aujourd’hui, aucune information n’a filtré sur leur sort.
Depuis le début de l’année en cours, 1931 candidats à l’émigration clandestine, toutes nationalités confondues, ont trouvé la mort le long des frontières maritimes de l’Europe, selon un décompte officiel. En dépit de l’entrée en vigueur, le 8 mars 2009, de la criminalisation de l’acte d’émigration clandestine, les jeunes Algériens continuent à braver le risque de la mer pour fuir leur pays.
Mohamed Fawzi Gaïdi
Main-d'oeuvre étrangère
Les Chinois en tête de liste
le 12.11.11 | 01h00 Réagissez
A l’APN, Tayeb Louh a informé que la révalorisation des pensions de retraite bénéficie actuellement de l’attention de l’Etat. Il a confirmé l’existence de plus de 50 000 travailleurs étrangers en Algérie en majorité des Chinois (43, 27 % du nombre global), suivi de la main-d’œuvre égyptienne, avec 8%.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, est revenu jeudi, lors d’une séance en plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, sur la problématique de la main-d’œuvre étrangère et le dossier des retraités. Sur ce dernier point, le représentant du gouvernement a expliqué qu’aucun taux relatif à la revalorisation des pensions des retraités n’a encore été arrêté puisque l’Exécutif s’attelle actuellement à l’étude des aspects de la mesure exceptionnelle décidée par le gouvernement et ayant trait à la revalorisation des allocations et pensions de retraite, plus particulièrement les bénéficiaires de petites pensions. «Nous essayons de trouver un nouveau mode de financement pour cette catégorie. Le gouvernement tranchera incessamment cette question. Il faut savoir que cette mesure exceptionnelle sera prise en charge par le budget de l’Etat pour l’amélioration du pouvoir d’achat de cette frange de la société», a indiqué le ministre.
Restant dans le domaine de la solidarité, M. Louh a fait remarquer qu’un projet de décret exécutif était en cours d’élaboration visant à permettre aux personnes non assurées de bénéficier des services de la Sécurité sociale.
Ce projet visait, selon le ministre, à conférer le statut d’«assuré social» aux non-assurés pour leur permettre de bénéficier de la Sécurité sociale, dont l’assurance maladie. Bénéficieront de ce projet, a ajouté le ministre, les volontaires travaillant dans le cadre des programmes agréés d’intérêt général menés par les associations et les entreprises publiques ainsi que les étudiants à la fin de leurs études et avant leur insertion professionnelle. Le projet concernera également les personnes exerçant certains métiers d’artisanat et ceux exercés à domicile, comme la confection de gâteaux, la couture et la poterie.
Pour ce qui est du chapitre réservé à la main-d’œuvre étrangère, M. Louh confirme l’existence à travers le territoire national de 50 760 travailleurs étrangers détenteurs d’un permis de travail, en majorité des Chinois. De manière générale, ces travailleurs exercent dans les secteurs étranger et national.
Ce chiffre, recensé par les services de l’emploi des wilayas, est qualifié de «minime» par le ministre en comparaison aux autres pays et à l’effectif global de la main-d’œuvre nationale. «Ce chiffre représente 1,05% du nombre global de travailleurs salariés dans le secteur économique national», explique M. Louh, en donnant des détails sur l’origine de cette main-d’œuvre. En tête de liste vient la main-d’œuvre chinoise avec 21 962 travailleurs, soit 43,27% du nombre global des travailleurs étrangers exerçant en Algérie, suivie de la main-d’œuvre égyptienne (4078 travailleurs, soit 8,03%).
Concernant la répartition de cette main-d’œuvre suivant les secteurs, le ministre a précisé que le secteur du BTPH avait recensé, à la date du 30 septembre 2011, 27 176 travailleurs étrangers (53,54%), l’industrie 21 699 travailleurs et l’agriculture 208 travailleurs.
Les conditions et les procédures liées à l’octroi des autorisations de travail à ces étrangers ont été fixées, d’après M. Louh, dans le cadre de la régulation du marché du travail. Selon ces conditions, les qualifications du travailleur étranger doivent correspondre aux professions requises. «Le travailleur étranger doit obtenir un permis pour exercer sa profession suivant les lois et réglementations en vigueur. Le permis de travail doit être accordé à la main-d’œuvre étrangère suivant le besoin et doit concerner les spécialités rares, non disponibles sur le marché national du travail», souligne le ministre.
Toutefois, M. Louh n’a pas omis de relever que l’inspection du travail avait établi, durant le premier semestre de 2011, 2130 procès-verbaux d’infraction à la législation du travail à l’encontre des étrangers travaillant en Algérie sans permis ni autorisation. 6326 visites d’inspection dans des sociétés implantées en Algérie, dont 1106 dans le Sud, ont été effectuées durant cette période, lesquelles ont permis l’établissement de 260 P-V contre les sociétés et 2130 P-V d’infraction contre des travailleurs. Le ministre a souligné avoir donné des instructions en faveur de l’intensification des opérations d’inspection auprès des sociétés étrangères en vue de vérifier si ces dernières remplissent les conditions juridiques d’emploi de la main-d’œuvre étrangère, tout en informant les autorités locales et les services chargés de l’emploi au niveau local de toute infraction enregistrée en la matière.
Nabila Amir
Revalorisation des «petites pensions» de retraite
Le gouvernement examine un nouveau mode de financement
le 12.11.11 | 01h00 Réagissez
Le gouvernement réitère son engagement à revaloriser les pensions de retraite pour les ramener à un niveau décent. Intervenant jeudi lors de la séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a assuré, une nouvelle fois, que le dossier suit son cours, affirmant que le gouvernement est en train d’examiner un nouveau mode de financement.
Ainsi, si le principe d’augmenter les pensions de retraite les plus faibles semble définitivement acquis, le niveau de cette augmentation reste à définir en fonction de la disponibilité financière, laisse entendre M. Louh, ajoutant que cette question «sera prochainement tranchée». Cette mesure exceptionnelle «sera prise en charge par le budget de l’Etat pour l’amélioration du pouvoir d’achat de cette catégorie», a-t-il précisé. Les assurances du ministre ne semblent pas suffire pour redonner le sourire aux centaines de milliers de retraités qui pataugent dans la précarité. Eux qui se disent fatigués des sempiternelles promesses sans lendemain et qui veulent, pour une fois, du concret, à savoir une augmentation conséquente de leurs pensions.
Promesse non tenue
Au pouvoir d’achat érodé et à la santé fragile quand elle n’est pas critique, les retraités, dont le nombre est estimé à plus de deux millions, ont exprimé par différents moyens pacifiques leur vive colère. Rien qu’en octobre dernier, en réaction à la réunion tripartite qui a renvoyé le dossier des retraites à un groupe de travail, des centaines de retraités ont manifesté devant le siège de la centrale syndicale à Alger. A bout, certains d’entre eux s’en sont pris violemment au secrétaire général de l’UGTA, lui reprochant de n’avoir pas suffisamment plaidé leur cause et défendu leurs intérêts lors de cette tripartite. A travers leur fédération (FNTR) affiliée à l’UGTA, les retraités ont tenté de maintenir la pression sur le gouvernement durant des mois, dans l’espoir de le voir leur accorder une augmentation correspondant au coût actuel de la vie. La FNTR, faut-il le rappeler, avait exigé, lors de la tripartite d’octobre dernier, une augmentation de 40% des pensions de retraite.
Ce taux est justifié par le niveau de la détérioration du pouvoir d’achat des retraités et l’important rattrapage nécessaire. Il faut savoir que 50% des retraités perçoivent des pensions inférieures au salaire national minimum garanti (qui passera de 15 000 à 18 000 DA en janvier 2012) et que quelque 360 000 autres ont encore une pension inférieure à 10 000 DA. Cela en dépit de la promesse faite par le président Bouteflika lui-même, lors de son discours devant les walis le 25 juin 2006. A l’époque, le chef de l’Etat, qui trouvait inhumain de laisser ces retraités dans le dénuement, avait juré qu’il n’y aurait plus de pension inférieure à 10 000 DA. Depuis 2005, les pensions n’ont évolué que de 28%.
Mokrane Ait Ouarabi
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