ACTUALITES du 24 AVRIL 2012
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En grève depuis dimanche dernier, les greffiers ont été empêchés par la police d’accéder aux tribunaux et...
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L’instruction d’installer des officines publiques dans les hôpitaux laisse les gestionnaires et les pharmaciens hospitaliers perplexes.
Actualité
Les citoyens et les législatives : L'indifférence, pourquoi ?
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«Le discours des partis est en déphasage avec la réalité des Algériens»
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Marché de la publicité : une loi «consensuelle» à l'étude
Un atelier de travail a été mis en place et est chargé d’élaborer deux autres projets de loi sur le sondage...
Placement des réserves de change de l'Algérie : les limites d'une gestion à court terme
En mal de liquidités, le Fonds monétaire international (FMI) en appelle aux contributions des Etats membres afin d’augmenter ses...
Retrait du fob : le FCE inquiet
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) interpelle les pouvoirs publics afin qu’ils interviennent pour régler le litige survenu avec...
International
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La chancelière allemande, Angela Merkel, juge que le score du FN est «préoccupant».
Dans le midi, droite et extrême droite prospèrent
Dans la région Rhône-Alpes et le sud de la France, le parti de Marine Le Pen fait surtout une apparition tonitruante et remarquée...
Culture
ballet national, Caméléon et Sinoudj pour lancer la cérémonie de clôture
Le public de Tlemcen s’est divisé en deux, samedi soir, pour assister à deux spectacles différents, lançant la...
Appel pour la redécouverte d'un vaste patrimoine maghrébin
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Les citoyens et les législatives : L’indifférence, pourquoi ?
le 24.04.12 | 10h00
La «foire» politique nationale n’attire toujours pas la foule. Après dix jours de campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, les partis politiques et leurs candidats à la députation se sont retrouvés dans des conditions inconfortables ; ils prêchent dans des salles clairsemées, voire affreusement vides.
Les électeurs ne bronchent pas et l’inflation des sigles semble avoir produit l’effet contraire à celui escompté par le pouvoir.
La désaffection populaire reste, pour l’instant, le fait marquant de cette course à l’APN. Et le pouvoir, qui croit avoir trouvé la parade au spectre de l’abstention en multipliant l’agrément de nouveaux partis, risque d’essuyer un nouvel échec. Les électeurs ne mordent pas à l’hameçon. Croyant pouvoir ressusciter l’intérêt des citoyens pour la chose politique après douze longues années de verrouillage du champ politique, de dépolitisation de la société et de diabolisation des partis, les autorités ont, en effet, levé l’embargo sur l’agrément de nouvelles formations.
Mais la démarche est maladroite. Pris au dépourvu par le vent de révolte populaire qui soufflait fort sur le Maghreb et le Moyen-Orient, le président Bouteflika a lancé ses «réformes politiques» qui se sont soldées par l’élaboration de nouveaux textes législatifs, dont la loi sur les partis adoptée en décembre 2011 et promulguée au début de l’année en cours. L’objectif était de «proposer aux électeurs de nouvelles figures et de nouveaux choix politiques». Mais est-il possible d’avoir une alternative aux partis traditionnels en l’espace de trois mois ?
C’est visiblement un vœu pieux. Car la majorité des 21 nouveaux partis ayant vu le jour depuis le mois de février dernier ne s’imposent toujours pas sur la scène. Leurs responsables ne représentent pas non plus la nouvelle élite politique nationale ; ils sont, pour la plupart, des transfuges de partis existants.
Des déçus ou des exclus du FLN, du RND, du MSP, du RCD… D’autres sont des représentants des organisations satellitaires du pouvoir.
Une floraison de partis fait-elle la démocratie ?
De plus, certains «leaders» de ces nouvelles formations n’ont d’objectif que la participation aux législatives. A tout prix. Sans véhiculer une idéologie et sans se doter de programmes politique, économique, social et culturel consistants, en mesure de capter les électeurs – la création des partis s’est faite à la hâte – les nouveaux responsables politiques se retrouvent à court d’arguments devant leurs auditoires.
Ils se mettent alors à puiser dans le discours du pouvoir et à seriner ses arguments pour inciter les électeurs à se rendre massivement aux urnes, le 10 mai prochain. «La main étrangère», «le danger extérieur qui menace la nation»… sont érigés au rang de programmes politiques. Des chefs de parti n’hésitent même plus à s’afficher avec le portrait du président Bouteflika pour convaincre les gens à voter pour eux.
Cela suffira-t-il pour conjurer le spectre de l’abstention qui reste la seule hantise du pouvoir ? En tout cas, cette floraison des partis ne peut faire la démocratie. Elle rend, en revanche, illisible le champ politique. Du coup, il sera difficile pour les profanes de distinguer les véritables opposants des saisonniers de la politique.
Madjid Makedhi
Les professionnels de la santé s’unissent pour une action le 3 mai prochain
le 24.04.12 | 12h07
L’intersyndicale des professionnels de la santé qui regroupe le SNPSSP, le SNPSP, le SNAPSY et le SNPEPM va organiser le 3 mai prochain un rassemblement devant le ministère de la santé. C’est du moins ce que nous avons appris par le biais d’un communiqué rendu public ce mardi 24 avril par les quatre syndicats dont le porte parole et coordinateur est le docteur Merabet Lyès.
« Prenant acte de l’absence totale de réaction des pouvoirs publics aux problèmes posés suite à sa déclaration du 12 avril, l’intersyndicale a décidé d’un rassemblement devant le siège du Ministère de la santé le 3 mai à 11h30 », lit-on dans le communiqué.
L’intersyndicale de la santé invite tous « les professionnels et les organisations syndicales de la santé qui se reconnaissent dans leur plate-forme de revendications» d’assister au rassemblement du 3 mai prochain.
La plate-forme comprend cinq principales revendications « respect des libertés syndicales et du droit de gré ,droit du malade à une bonne prise en charge ,amendement des statuts particuliers ,révision des régimes indemnitaires spécifiques ,promulgation du régime indemnitaire général ».
Hamida Mechaï
Les mouvements de protestation se multiplient et les syndicalistes dénoncent
«Le discours des partis est en déphasage avec la réalité des Algériens»
le 24.04.12 | 10h00
La politique est un produit de luxe.» C’est ainsi qu’un syndicaliste a justifié l’indifférence et le manque d’engouement des électeurs pour la campagne électorale.
Les préoccupations des citoyens sont ailleurs et pas forcément celles des candidats à la députation. On l’a constaté depuis le début de cette campagne. Les mouvements de protestation ne se sont pas estompés. Des organisations syndicales représentant plusieurs secteurs (éducation, santé, administration) investissent la rue pour crier leur ras-le-bol et leur mécontentement quant à leur situation sociale dégradée et dégradante.
Certaines revendiquent un statut honorable, d’autres exigent un salaire digne et décent leur permettant de faire face à l’érosion du pouvoir d’achat. Au moment où les citoyens peinent à boucler leurs fins de mois difficiles, les prix des fruits et légumes ont flambé, compliquant davantage leur quotidien. Le prix de la pomme de terre, par exemple, un produit largement consommé, a pratiquement triplé ces derniers jours, passant à plus de 100 DA le kilo alors que le SNMG est de 18 000 DA. «Comment peut-on s’intéresser à une campagne électorale dont les animateurs sont en déphasage avec la réalité du terrain ? Comment peut-on applaudir des leaders de formation politique qui font l’impasse sur la grogne sociale, les libertés syndicales…?», s’est interrogé Meziane Meriane, porte-parole du Snapest.
Pour ce dernier, «il faut conjuguer le politique à la réalité sociale». Un avis partagé par le docteur Lyes Merabet, leader du Syndicat des praticiens de santé publique. Ce dernier évoque le fossé existant entre la population et les partis politiques qui insistent, particulièrement, sur «le devoir» de voter que sur les réalités que vivent les citoyens. En outre, il est ainsi tout à fait normal de comprendre la déconnexion et la désaffection du citoyen de la chose politique. Face à des leaders de parti qui cultivent «la langue de bois», qui tiennent un discours politique des plus lassants, récurrents et loin d’attirer le public, l’on ne peut s’attendre à un quelconque engouement. «Il y a un grand marasme social et une pauvreté aiguë, alors que certains responsables de parti s’alarment sur un éventuel danger extérieur», ironise un syndicaliste.
Lyes Merabet souligne, en effet, que les partis engagés dans la course à la députation n’ont pas pris la peine de défendre les préoccupations des fonctionnaires. «Nous n’avons pas entendu, jusqu’à maintenant, un seul parti faire référence à la répression des libertés syndicales, ni à la situation des plus alarmantes dans nos établissements sanitaires», déplore-t-il. Selon les syndicats, la protesta est la résultante du mépris du pouvoir et celui des partis politiques, dont la majorité prêche un discours en déphasage total avec le quotidien des Algériens. Les syndicalistes sont persuadés que cette campagne est vouée à l’échec. «Lorsque l’on sait que les têtes de liste de candidature sont mises aux enchères, nous avons déjà une idée sur la future Assemblée.
Un intellectuel peut apporter un plus à cette dernière, mais il n’a pas les moyens d’acheter sa place comme le font les commerçants de la politique», dénonce-t-il, déplorant par là même le niveau intellectuel de certains présidents de parti. Les syndicats autonomes semblent avoir compris que l’objectif des candidats pour les législatives du 10 mai «n’est autre que l’enrichissement personnel». L’APN est devenue, selon eux, un commerce et non pas un lieu pour servir le pays. «Les Algériens ont tous compris, d’où leur indifférence et l’absence d’engouement», tranchent les syndicalistes interrogés.
Nabila Amir
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