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Actualités : HYDROCARBURES Lorsqu’on a failli remettre en cause la nationalisation…
C’était le 24 février 1971. Le deuxième président algérien, feu Boumediène, avait surpris le monde par son fameux «nous avons décidé !». La mesure avait provoqué une crise diplomatique avec la France. Pour une provocation, c’en était une. A la limite d’un casus belli. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - A l’époque, la guerre froide battait son plein, l’Algérie militait pour un nouvel ordre économique mondial et une répartition équitable des richesses. Elle avait gagné la bataille des «nationalisations» où les multinationales disputaient la vedette à la diplomatie et aux services de renseignement. La prise du risque était néanmoins à la hauteur de l’enjeu. Les programmes de développement lancés par le gouvernement nécessitaient la mobilisation de sommes d’argent qu’on n’avait pas. Le recouvrement de la souveraineté sur les richesses du sous-sol avait fait l’affaire, mais non sans fracas. En effet, l’Etat avait confié le monopole sur l’exercice des activités pétrolières à la Sonatrach, à travers l’exclusivité sur les permis de recherche et les concessions d’exploitation. La compagnie nationale fut ainsi imposée comme associée majoritaire avec au moins 51% des actifs dans tous les projets de recherche et de production des hydrocarbures liquides et ses partenaires étrangers furent obligés de constituer, pour des raisons fiscales, des sociétés de droit algérien. Il s’agissait de l’abolition des accords passés avec la France en 1962 et 1965, des accords plutôt favorables aux compagnies françaises. Cette nationalisation, si elle avait balisé le terrain aux géants énergétiques anglo-saxons, avait surtout multiplié les recettes engrangées dans l’exportation du gaz et du pétrole. Des recettes qui continuent de nourrir les Algériens à défaut d’industrialiser le pays comme le souhaitaient Boumediene et son équipe. Hugo Chavez a fait reculer Bouteflika Quand Bouteflika avait accédé à la magistrature suprême en 1999, l’Algérie avait déjà survécu à une multitude de crises. Elle avait subi de plein fouet, l’effondrement des cours du baril et du dollar en 1986 avant de sombrer dans une guerre civile, une décennie durant. Lui et son équipe ont eu la chance de travailler dans une embellie financière due à une hausse vertigineuse des prix du baril. Ils ont essayé d’ouvrir davantage l’économie à l’initiative privée et ont fait de l’adhésion à l’OMC un cheval de bataille, promu comme un gage à l’amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes. Le «double pricing» du gaz (à l’international et au local) étant l’un des obstacles qui bloque cette adhésion, l’amendement de la loi sur les hydrocarbures s’était imposé comme une priorité. Vint alors la loi n°05-07. Les articles 9 et 10 établissant les prix des produits pétroliers et du gaz naturel sur le marché national sont une réponse aux demandes formulées par certains membres de l’OMC. Chakib Khelil, ministre de l’Energie de l’époque et promoteur de cette loi, avait puisé dans la littérature libérale pour formuler ses arguments : «Inefficacité du monopole, nécessité de la concurrence, attractivité du secteur, récupération par l’État de ses prérogatives, diminution des comportements rentiers...». Sa rhétorique de circonstance ne prêtait à aucune confusion : «Vu l’abondance des ressources pétrolières dans le monde et la vive concurrence que se livrent les pays exportateurs, l’Algérie doit ouvrir son domaine minier aux investisseurs étrangers pour pouvoir préserver sa part du marché.». Cette libéralisation du secteur, contestée par Ali Benflis, alors chef du gouvernement, a été entreprise grâce à l’assistance technique de la Banque mondiale. La loi dite de «Chakib Khelil» avait surtout supprimé le monopole de l’État – et de facto la Sonatrach – sur les activités de recherche et de production des hydrocarbures. Elle a remis en cause la mesure phare de la nationalisation : l’«obligation d’association avec la Sonatrach». Cette libéralisation a aussi suscité une levée de boucliers, en Algérie et au sein de certains pays de l’OPEP car, pouvant les impacter directement. Chakib Khelil qui a eu au moins le mérite de débattre le projet de loi dans des ateliers organisés à travers plusieurs universités du pays, n’avait pas eu l’occasion d’en faire de même avec les députés. Bouteflika l’avait promulgué à la faveur d’une ordonnance le 28 avril 2005. Toutefois, s’était rétracté, trois mois après, par une autre ordonnance, pour rétablir le rôle de la Sonatrach comme acteur principal garantissant le monopole de l’État dans le secteur, avec l’obligation d’avoir une participation minimale de 51% dans chaque projet de recherche et de production d’hydrocarbures (ordonnance n°06-10 du 30 juillet 2006). La pression politique et syndicale et celle du Venezuela d’Hugo Chavez (membre de l’OMC depuis 1995, Ndlr) avaient, enfin, eu raison de la volonté de Chakib Khelil & Cie. L. H.
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Actualités : FACE À L’AMPLEUR DU SCANDALE Bouteflika contraint de s’exprimer
L’ampleur des scandales qui ébranlent l’entreprise publique Sonatrach et le grand intérêt médiatique que suscitent les enquêtes ouvertes en Italie et au Canada ont contraint le président Bouteflika à une expression publique. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Tardive, en plus d’avoir découlé d’une contrainte, sa réaction est enrobée dans un message circonstancié adressé, hier, au secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd. Peu loquace, depuis des lustres, alors qu’une somme d’actualités l’y invitait, crises malienne, tunisienne et syrienne, entre autres, Bouteflika ne pouvait, à l’évidence, se figer plus longtemps sans le silence face aux révélations en cascade sur une immersion corruption à la Sonatrach. Il ne pouvait se murer davantage, tant est que les mis en cause dans ces grosses affaires de pots-de-vin et d’octroi de marchés en contrepartie de commissions qui se chiffrent à plusieurs millions d’euros se recrutent dans son cercle proche : Farid Bedjaoui, le neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui et Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines. «Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach», a écrit Bouteflika dans son message, soulignant que ces informations «soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation». Quelle lecture faire d’une telle déclaration ? En affirmant qu’il ne peut pas passer sous silence les scandales, le président Bouteflika veut signifier que la corruption à la Sonatrach n’implique pas nécessairement l’ensemble du clan qu’il a adoubé, comme d’aucuns auraient tendance à le supposer. Dit autrement, il délivre un démenti anticipé à toute assertion qui, éventuellement, conclurait à une responsabilité institutionnelle dans cette corruption qui a gangrené le poumon économique national, voire d’autres entreprises. Plus prosaïquement, il laisse comprendre que, dans l’affaire, il n’entend pas s’ériger en protecteur de ses anciens protégés, Chakib Khelil et le neveu de Bedjaoui, auxquels s’intéressent des parquets étrangers. Devant se déterminer par rapport à une élection présidentielle qui interviendra d’ici une année, le président Bouteflika est assurément gêné par ces scandales en chaîne, qui mettent en cause des personnes ayant fait partie de son cercle intime. Sa contrariété est d’ailleurs apparente. Aussi se dit-il révolté par les informations livrées par notamment la presse étrangère, italienne et canadienne principalement. Des informations qui, plus que les classements d’organisations de lutte contre la corruption, écornent l’image du pays. Ses trois mandats successifs ne sont pas en reste, tant est que ces affaires révélées renvoient à la période s’étalant entre 2000 et 2010, c’est-à-dire pendant son règne.
S. A. I
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Actualités : HUIT TERRORISTEs ÉLIMINÉS L’ANP frappe fort à Boumerdès
Les forces de l’Armée nationale populaire, ANP, ont éliminé 8 terroristes d’Aqmi. Cette information est confirmée. Par ailleurs, une source sûre nous a confié que parmi le groupe des 8 terroristes, se trouvait S. Sadouk, natif de la région de Bordj-Menaiel. L’information est importante. Ce terroriste, rappelle notre source, est un ancien militant du FIS (Front islamique du salut) dissous qui a rejoint le maquis en 1994. C’est un redoutable djihadiste qui a instauré, depuis des années, la terreur dans la région du sud-est de la wilaya de Boumerdès, région comprise entre la partie ouest du massif de Sidi Ali Bounab jusqu’à l’est de Timezrit en passant par la ville de Bordj-Menaiel et les localités du sud des Issers. Le climat de terreur qu’il a installé lui a permis d’amasser une immense fortune qu’il confie, pour son blanchiment, à des repentis. Selon nos sources, un second terroriste a été identifié. Il s’agit de Saïd Z. natif aussi de Bordj-Menaiel. Ce coup de force des éléments de l’ANP a été enregistré au village d’Imedjaounen, sur le piémont ouest de Sidi Ali Bounab, à mi-chemin entre Bordj-Menaiel et Timezrit. Exploitant une information émanant de citoyens, les forces de l’ANP se sont rapidement déployées pour encercler, dans la nuit du samedi, la casemate des terroristes. Après le refus de se rendre, les soldats ont pris d’assaut la cache des djihadistes. Selon nos informations, plusieurs fusils d’assaut de type kalachnikov et des munitions ont été récupérés. Dans l’après-midi d’hier, les huit terroristes se trouvaient à la morgue de l’hôpital de Bordj-Menaiel pour identification. Durant cette opération, un officier du rang de capitaine a été blessé. Après l’isolement, voici le temps de l’éradication Après la période d’isolement, imposée par un dispositif sécuritaire mis en place par l’ANP et les autres services de sécurité, et la neutralisation des réseaux de soutien, voici venu le temps de l’éradication. C’est la première conclusion qu’un observateur de la scène sécuritaire de la région de Boumerdès peut tirer de l’information de cette opération. Seconde constatation, les services de sécurité font montre ces dernières années d’une grande efficacité. Les statistiques corroborent cette donnée. Le citoyen a certainement remarqué que la presse régionale ne rapporte plus, et ce depuis quelques mois, les bilans macabres découlant de la nuisance de ce qui reste comme terroristes issus du GSPC qui ont rejoint, en 2007, Al Qaïda avant de créer Aqmi. Ces dernières années, les salafistes armés ont eu exclusivement recours à des attentats à la bombe actionnée à distance pour, d’une part, harceler les services de sécurité et, d’autre part, entretenir la peur au sein des populations ; particulièrement celles isolées afin de les racketter. Il y a fort heureusement assez longtemps qu’aucune bombe n’a explosé au passage de véhicules des services de sécurité. Quant aux capacités militaires leur permettant d’organiser des attaques contre les unités des services de sécurité, comme les postes avancés, les émirs des seriates et des katibats ou du moins les résiduels du GSPC des terroristes les ont perdues depuis plusieurs années. Par ailleurs, l’ANP a éliminé depuis janvier 2012, rien que dans la wilaya de Boumerdès, une soixantaine de djihadistes. L’armée a en outre mené avec succès quelques grandes opérations contre les éléments d’Aqmi de Boumerdès. On se rappelle l’opération de janvier 2012 durant laquelle 9 terroristes ont été éliminés à Aït Amrane. L’été dernier, une autre opération déclenchée au nord de la ville de Bordj-Menaiel s’était soldée par la neutralisation de 4 terroristes. Au pied du mont de Bouzegza, l’ANP a débusqué, au tout début de cette année, un important groupe armé. Onze éléments ont été mis hors d’état de nuire. Abachi L.
Quatre terroristes éliminés à Boukadir Les forces de l’ANP ont mené, vendredi après-midi, une intervention au lieudit Boukaâl Medajadji, commune de Sabha, daïra de Boukadir, dans la wilaya de Chlef. Celle-ci a permis l'élimination de quatre terroristes, la récupération de trois fusils automatiques de type kalachnikov, un fusil semiautomatique de type Seminov, des grenades, une quantité considérable de munitions et neuf téléphones mobiles, précise-t-on.
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Actualités : ELLES SONT NOMBREUSES À AVOIR QUITTÉ L’UGTA Que reste-t-il des figures de proue ?
Depuis Aïssat Idir, son premier secrétaire général, l’Union générale des travailleurs algériens a vu se succéder dans ses rangs des figures de proue qui de par leur charisme ou leurs prises de position audacieuses auront marqué l’histoire de la Centrale syndicale. Benhamouda, Badaoui, Azzi ou Kouadria auront laissé leurs empreintes au sein d’une centrale qui apparaît aujourd’hui plus que jamais normalisée et sans figures emblématiques. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La Centrale syndicale fête aujourd’hui son cinquante- septième anniversaire, couronnant un long parcours dont l’histoire ne peut être dissociée de celles des hommes qui s’y sont succédé. Et pour cause, de par leur personnalité, leur engagement sans faille, ils auront réussi à imprégner à l’UGTA la dynamique nécessaire qu’impose la lutte syndicale. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Que sont devenus ceux qui de par leurs positions auront marqué la lutte syndicale ? Beaucoup auront finalement payé un lourd tribu : Benhamouda a été assassiné, Badaoui a été sacrifié, Azzi a été remercié de la FNTR et Kouadria a quitté son poste de secrétaire général du syndicat d’ArcellorMittal. Des départs qui ont certainement porté un coup dur à une centrale syndicale à laquelle il manque aujourd’hui ce brin d’audace et de liberté de ton. Aïssat Idir, premier secrétaire général, aura réussi dans des conditions les plus difficiles à concrétiser un projet qui paraissait à l’époque coloniale irréalisable. A tout jamais son nom sera associé aux luttes syndicales. L’histoire retiendra également le nom de Abdelhak Benhamouda. A la tête de l’UGTA au moment où l’Algérie traversait l’une des plus difficiles périodes de son histoire en subissant les pressions du FMI et une déferlante terroriste dévastatrice, Benhamouda aura marqué son passage à la tête de l’UGTA avec un discours tranchant et des positions ne souffrant aucune ambiguïté. Il sera assassiné par les terroristes, rejoignant ainsi les milliers de martyrs de la démocratie. Il avait au moins un point commun avec Abdelmadjid Azzi, l’ancien secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) : la liberté de ton. Azzi en fera également les frais puisqu’il sera exclu des rangs de la FNTR dont des membres n’ont pas trouvé à leur goût «les agissements irresponsables de l’ex-secrétaire général de la FNTR caractérisés par le dénigrement des responsables de l’UGTA à travers des critiques émises en dehors du cadre organique autorisé et des articles de presse, dans le but de déstabiliser notre fédération et la discréditer aux yeux de l’opinion syndicale et des autorités nationales». En clair, les positions tranchées de Azzi dérangeaient au plus haut lieu. Lui-même disait assister à une «nouvelle pratique syndicale » qui consiste à écarter toute voix discordante. Ahmed Badaoui avait lui aussi fait les frais de cette politique». Secrétaire général du syndicat des douanes, il subira de plein fouet les foudres de l’administration mais également celles de la Centrale syndicale après avoir soutenu une grève dans son secteur. L’administration des douanes lui a intenté pas moins de huit procès pour de prétendus outrages, diffamations, atteintes à corps constitués et trouble grave à l’ordre public. Au lieu de prendre sa défense et comme pour mieux l’affaiblir face à ses persécuteurs, la direction de l’UGTA fera arbitrairement exclure Ahmed Badaoui de son conseil national dont il était membre. Smaïl Kouadria a lui aussi pu vérifier que la direction de l’UGTA ne soutenait pas toujours les responsables syndicaux. Figure emblématique de la lutte syndicale, l’exsecrétaire général du syndicat d’ArcellorMittal, qui tenait régulièrement tête aux responsables du complexe de Annaba, a été surpris par la décision de la Centrale syndicale appelant à la reprise du travail alors que le syndicat était en pleine négociation avec la direction du complexe après un appel à la grève. L'appel à la reprise signé par l'Union de wilaya de l'UGTA sur instruction du secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd a été très mal vécu par Kouadria dont l’engagement syndical n’est plus à démontrer. En agissant de la sorte, la Centrale syndicale aura réussi à mettre à l’écart des voix discordantes et à vider de sa substance l’UGTA.
N. I.
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Sports : FOOTBALL : LIGUE 1 (22e JOURNÉE) L’ES Sétif se rapproche de son 6e titre
Le titre de champion 2012-2013 est-il définitivement joué ? Tout porte à le croire à l’issue des résultats de la 22e journée, disputée ce week-end. Un round qui aura vu la défaite du dauphin, l’USMH, face à un potentiel relégable, le WAT. Cette levée a également souri à la JSK et au CSC, auteurs de précieuses victoires face respectivement à l’USMA et à la JSS. Par contre, rien ne va plus chez le CABBA, battu chez lui, par l’ASO, mais aussi pour l’USMBA qui a perdu son duel pour la survie face au CAB. Vendredi, dans un 5- Juillet paré de ses beaux atours, le MCA a pris le meilleur sur le CRB et s’est emparé de la troisième place au classement. M. B.
USM HARRACH 1 - WA TLEMCEN 2 L’instinct de survie…
Alger, stade du 1er-Novembre, temps couvert et frais avec vent, affluence nombreuse, terrain bon arbitrage de M. Necib assisté de MM. Boudebouz et Boutaghane. Buts : Ghazali (4’), Rechrouche (61’), WAT, Bounedjah (59’) USMH. Le Widad se complait à perdre des points chez lui, à Birouana, et à en gagner chez ses hôtes, surtout ceux d’Alger. En effet, après le MCA, tombé sous les coups de boutoir des jeunes de Benyellès, c’est au tour de l’USM Harrach, qui n’est autre que le dauphin du championnat, de succomber devant l’instinct de survie des Tlemcéniens. Le premier but, signé par Ghazali, est la conséquence d’une mauvaise appréciation de l’effet du vent par les défenseurs et le gardien harrachis. Pour autant, la partie jeu était entièrement à l’avantage des locaux qui se procureront de nombreuses occasions sans pouvoir concrétiser. Il fallait attendre la seconde mi-temps et le penalty offert par M. Mial (un défenseur tlemcénien a boxé le corner de Tatem) pour que Bounedjah réussisse l’égalisation pour les Harrachis (59’). La joie du public de Sem-Sem fut, toutefois, de courte durée puisque, sur un tir lointain, Rechrouche redonnera l’avantage aux visiteurs (61’). Un coup de massue qui aura pour effet de mettre davantage de pression sur les joueurs de Bechouche et leurs supporters qui n’ont pas compris cette nouvelle contre-performance. M. B.
JS KABYLIE 1 - USM ALGER 0 Les Canaris comme à leurs plus belles heures
Tizi-Ouzou, stade du 1er-Novembre, temps pluvieux, 6 000 spectateurs, bonne pelouse, arbitrage de M. Achouri. Avertissements : Khoualed, Djediat (USMA). Camara, Belkalem et Boulaincer (JSK). But : Belkalem (45’) Ni pétard mouillé ni chef-d’œuvre, tel a été le rendez-vous entre la JSK et l’USMA. Mais il était incontestable que c’est la JSK qui en voulait le plus, et ce, même si durant le premier quart d’heure, rien ne disait que les Kabyles allaient étouffer leurs illustres invités. Une tête de Belkalem à la reprise d’un coupfranc de la droite, puis une autre balle arrêtée lointaine de Rial donnaient l’illusion dans le premier quart d’heure, avec comme seule réplique une tête de Khoualed sur un corner de Tedjar, avant que le match ne tombe dans une période de somnolence jusqu’à cette accélération de Mokdad suivie d’un tir qui s’en ira ricocher sur le dos de Meftah pour donner un effet de feuille morte au ballon pour aller raser le cadre. Dès cette 25e minute, les mouvements et les corners s’enchaîneront, mais Zemamouche s’en tirera à bon compte, comme sur ce ballon brossé sur coup-franc par Rial qui ratait de peu l’équerre gauche du but algérois. Pendant tout ce temps, Asselah se gelait sous un temps à ne pas mettre dehors un gardien de but, non sollicité alors que pour clore son show, Zemamouche sortait un coup franc de Remache en corner, mais malheureusement pour lui, sur le 10e coup de coin kabyle, il ne pouvait rien sur cette extension dont il a le secret suivie d’un coup de tête imparable de Belkalem. Par son attitude suicidaire, l’USMA ne pouvait pas s’en sortir sans dommage alors que la JSK s’est essayée à capitaliser la liberté offerte par son adversaire du jour, et ce n’était pas injuste si le score évolua en toute fin de première mi-temps. En seconde période, devant des tribunes curieusement bien remplies, les rôles s’inverseront avec des Usmistes qui ont mis le pied sur le ballon, la JSK se contentant d’attendre, dangereusement, son adversaire dans ses quarante derniers mètres. Attitude suicidaire ? Ça aurait pu l’être jusqu’à cette 70’ qui voyait Mokdad tergiverser alors que les défenseurs étaient pris de court et sonner le retour de la JSK, obligeant l’USMA à réfléchir deux fois plutôt qu’une avant de s’aventurer dans le camp kabyle jusqu’à l’ultime coup de sifflet. M. Azedine
Sports : BASKET-BALL Rabah Bouarifi confirmé dans son poste
Rabah Bouarifi a été réélu hier samedi à la tête de la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) lors de l'assemblée générale élective (AGE) qui s'est déroulée au siège du Comité olympique algérien (COA) à Alger. Candidat unique au poste de président de l'instance fédérale, Rabah Bouarifi, réélu pour le cycle olympique (2013-2016), a récolté 60 voix sur les 73 exprimées par les membres présents à l'AGE. Six bulletins ont voté contre, alors que sept autres ont été déclarés nuls. Le quorum a été atteint avec la présence de 73 membres, sur un total de 106 que comprend l'AG.
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Sports : LUTTE : CHAMPIONNAT NATIONAL (JUNIORS) L’ASSN à l'honneur
Le Championnat national de lutte, qui s’est déroulé au Complexe sportif d’Oran, a connu la présence de quelque 230 athlètes issus de 13 ligues de wilaya. L’ASSN a été représentée par sept athlètes qui se sont distingués de fort belle manière dans ce tournoi juniors de lutte gréco-romaine et en lutte libre. Ainsi, la Sûreté nationale a pu empocher six médailles (trois en or et trois en bronze). Le septième athlète a terminé à la 4e place. On peut même dire qu’il s’agit d’une pêche miraculeuse tellement les lutteurs de la Sûreté nationale ont effectué un travail titanesque. En lutte gréco-romaine, les athlètes Boughazi Amine (55kg), Boughazi Khalil (60kg) et Siad Azara Bachir (85kg) ont décroché l’or, alors que Difaïli Amine (74kg), Hiwanne Amine (96kg) ont remporté le bronze. Une médaille également arrachée par Zouane Hakim (50kg) en lutte libre. Bouzid Louanès (120kg), qui a tiré dans une catégorie assez difficile, a terminé le concours en 4e position. En somme, l’ASSN a fourni une prestation de premier plan saluée par tous les présents. Le travail effectué par les entraîneurs Boudjemaâ Karim et Bouabdellah Chelali n’a pas tardé à porter ses fruits.
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Culture : ACTUCULT
INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE) Mardi 26 février à 18h : Vernissage de l'exposition «Farid Benyaâ, Ariane du futur» en présence de l'artiste Farid Benyaa. Le public est cordialement invité. Mercredi 27 février à 18h30 : Film La Chine est encore loin (France-Algérie), documentaire, 120 min, 2010) : film de clôture du cycle Malek Bensmaïl en présence du réalisateur. Le public est cordialement invité. Jeudi 28 février à 19h : Concert de jazz «Les mille et une voix de la contrebasse» par Renaud Garcia- Fons. SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Jeudi 28 février à 18h : Hommage à Akli Yahyaten. Cette cérémonie, initiée par le ministère de la Culture, sera animée par Lounis Aït Menguellet, Farid Ferragui, Nacer Mokdad et Amel Zen. CENTRE D’ETUDES DIOCÉSAIN LES GLYCINES (5, RUE SLIMANE-HOCINE, ALGER, EL MOURADIA, ALGER) Jeudi 28 février à 18h : Conférence «Lewcham, tatouages féminins berbères des régions de Biskra et Touggourt», par Lucienne Brousse, enseignante, pédagogue linguiste. CENTRE DE LOISIRS SCIENTIFIQUES (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste peintre Mourad Boucena. MUSÉE DES ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES (BASSE-CASBAH, ALGER) Jusqu’au lundi 25 février : Exposition de la «chbika» par l'artisane Zahira Boustia. GALERIE D’ART DU CENTRE COMMERCIAL DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition «Fantasia des hommes et des traditions», du photographe Najib Rahmani. SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Film Sky Fall (James Bond 2012) de Sam Mendes. Séances : 13h, 16h et 19h. Prix du billet : 100 D.A PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture de l’artiste Ahmed Bouziane. CENTRE DES ARTS ET DE LA CULTURE DU PALAIS DES RAÏS (BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 24 février : Exposition de peinture «Aouchem 2» de l’artiste Adane Mustapha. GALERIE D’ARTS ASSELAH- HOCINE (39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture de l’artiste Noureddine Chegrane.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Les bonbons, c’est tellement bon
Par Kader Bakou Quelle est l’origine du mot «bonbon» ? Quand elle s’est mariée avec le roi Henri IV, Marie de Médicis Florence 1575-Cologne 1642) avait quitté l’Italie pour la France. Elle avait aussi emmené avec elle son confiseur. Pour charmer les Français, elle fait distribuer aux enfants de la cour ses produits de confiserie. Les enfants aiment et se mettent à crier de joie : «C’est bon, bon !» Ainsi, Jacques Brel avait raison en chantant : «Je vous ai apporté des bonbons. Parce que les fleurs c'est périssable. Puis les bonbons c'est tellement bon, bien que les fleurs soient plus présentables. Surtout quand elles sont en boutons.» Mais trois années plus tard, le chanteur belge est revenu pour dire à Mademoiselle Germaine : «Je viens rechercher mes bonbons. Vois-tu, Germaine, j'ai eu trop mal quand tu m'as fait cette réflexion au sujet de mes cheveux longs. C'est la rupture bête et brutale. Je viens rechercher mes bonbons. Maintenant, je suis un autre garçon. J'habite à l'hôtel Georges Vé. J'ai perdu l'accent bruxellois. D'ailleurs, plus personne n’a c’t accent-là, sauf Brel à la télévision. Je viens rechercher mes bonbons. Quand père m'agace, moi j'lui fais : «Zop !» Je traite ma mère de névropathe. Faut dire que père est vachement bath, alors que mère est un peu snob. Mais enfin tout ça, hein, c'est l'conflit des générations. Je viens rechercher mes bonbons. Et tous les samedis soir que j'peux, Germaine, j'écoute pousser mes ch'veux. Je fais «glou glou», je fais «miam miam». J'défile criant : «Paix au Vietnam !» Parce que enfin, enfin, j'ai mes opinions.» Dommage pour Mademoiselle Germaine, car les bonbons, c’est tellement bon ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
L’amour est peut-être dans le pré, mais on le trouve parfois sur la banquise ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Justice ! Enfin des stages au profit des magistrats ! Ils vont pouvoir bénéficier de cours…
… d’italien, dispensés au Canada !
La corruption en Algérie a évolué. On le sait un peu plus grâce à ces révélations faites par un ancien dirigeant de la firme SNC Lavalin à des journaux canadiens et reprises par nos confrères d’ El Watan. Selon les confidences de cet ex-haut responsable de la firme du pays de la feuille d’érable, lors de la signature de l’accord entre l’Algérie et SNC Lavalin pour la construction du complexe Riadh El Feth, en 1980, à Alger, un Algérien, militaire de haut rang, aurait demandé à l’époque un cadeau insolite : un ours polaire. Finalement, face à l’impossibilité de faire vivre un ours blanc dans notre contrée où la seule chose que l’on sache garder blanche, c’est l’argent passé en lessiveuse, le même gugusse algérien se serait contenté d’une… peau d’ours polaire ! Cet épisode s’il venait à se confirmer prouverait plusieurs choses. D’abord, l’amour de certains Algériens pour les ours polaires. Ce penchant, je dois bien l’avouer, m’était inconnu. Ensuite, cela prouverait donc indéniablement que les formes de la corruption ont mué, muté et pris une dimension nouvelle. Eh oui ! Forcément, avec le temps, le réchauffement climatique, la dérive des continents, la réintroduction des loutres en mer Méditerranée et la défaite 10 à zéro d'Aïn-Temouchent face au NAHD, la corruption à l’algérienne s’est elle aussi transformée. Pourquoi se contenter de se faire payer ses largesses par un ours, fût-il polaire avec des yeux bleus – une monnaie de singe — quand on peut demander autant d’argent qu’il n’en faut pour acheter une centaine de zoos clés en main ? C’est d’autant plus vrai que les peaux d’ours blanc ne tiennent pas longtemps sous nos tropiques. Elles rabougrissent au bout de quelques petites années. Elles sont même attaquées par des mites féroces. Et il m’a été rapporté par un explorateur d’Oued-Kniss qu’une peau d’ours polaire rongée par des termites carnivores aurait contaminé toute la maison de son riche propriétaire, réduisant en miettes la bâtisse. Et puis, par-dessus tout, il semble bien que la mode de l’ours polaire soit bel et bien passée, définitivement ringardisée. La preuve, vous ne verrez plus de dame habillée de chinchilla et promenant son ours polaire, rue Didouche, en plein mois d’août. Je trouve cela dommage pour l’originalité du fait algérien de corruption. Même dans ce domaine, nous avons régressé ! Nous sommes rentrés dans le rang. Nous faisons comme le commun des corrompus. Rien d’extraordinaire. Que du banal. Même pas des mallettes, sur le modèle italien ou russe. Non ! Pensezvous ! Que des virements par Internet sur des comptes off-shore ! C’est triste comme tout. Et parfois, je dois bien l’avouer, c’est tellement triste que je me surprends à regretter le bon vieux temps. Celui des ours polaires. Ou du moins celui des peaux d’ours mitées. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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