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L’école, le système éducatif… Tout le monde s’en plaint : les parents, les élèves, les...
 

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L’école algérienne s’enfonce dans la médiocrité : Comment en est-on arrivé là…

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le 19.01.12 | 01h00 6 réactions

 

L’école, le système éducatif… Tout le monde s’en plaint : les parents, les élèves, les enseignants, les directeurs des établissements scolaires. Mais personne n’ose le crier tout haut.

Tout bas, tous les acteurs de la vie éducative sont scandalisés. Un enseignant d’Alger est allé jusqu’à dire que «ce qui se fait actuellement au niveau de l’école s’apparente à un véritable plan de destruction, un plan de sape établi pour abrutir nos enfants». Les dysfonctionnements sautent aux yeux. A commencer par le préscolaire. Il n’est dit nulle part que cet enseignement est obligatoire.
Censé être généralisé pour les enfants dont l’âge varie entre trois ans et six ans, l’enseignement préscolaire ne se résume en fait qu’à l’année préparatoire. Et encore ! Des milliers d’élèves n’y ont pas encore droit. Du coup, on assiste à une école à deux vitesses. Des enseignants, on ne sait pour quelle raison, ne prennent pas en considération cette situation et dispensent des programmes qui font fi des besoins de ceux qui n’ont jamais fait d’année préparatoire. Et ce n’est un secret pour personne aujourd’hui, le secteur de l’éducation ne dispose ni de structures pouvant accueillir les élèves ni de formateurs, en quantité et en qualité, pour dispenser l’enseignement préscolaire.

La première faille se situe donc incontestablement à ce niveau. Devant une situation aussi préjudiciable pour les élèves, les responsables du secteur semblent adopter la politique de l’autruche. Ce n’est pas l’unique problématique que pose l’enseignement en Algérie : méthode et contenus. La stratégie de l’enseignement et de l’éducation nationale est un véritable ovni (objet volant non identifié). On a tout essayé. L’école algérienne est devenue un interminable laboratoire où l’on a tenté plusieurs expériences sans en réussir aucune. La dernière en date c’est évidemment la méthode dite «approche par les compétences».
Un enseignant du secondaire, nouvellement recruté, avoue ne rien connaître de cette approche. Un autre, rencontré à Alger, critique les programmes confectionnés par la tutelle et souligne toute la difficulté de les transmettre aux élèves.

Les différentes réformes, menées depuis presque deux décennies, de l’avis de beaucoup d’observateurs et de spécialistes de la question, ont conduit des générations droit dans le mur. Des parents d’élèves n’arrivent pas à donner un sens à la charge de travail à laquelle sont soumis leurs enfants, et encore moins à la nouvelle méthode d’enseignement.
Certains que nous avons rencontrés, ceux qui ont leurs enfants dans le primaire, se plaignent du fait qu’ils se retrouvent à refaire les cours dans la soirée. Une parente d’élève en a par-dessus la tête. Elle dénonce le volume des programmes et le nombre incalculable de devoirs qu’on donne à son fils à la maison.
A ce rythme, les enfants ne peuvent qu’être saturés et détesteront à coup sûr une école qui les fatigue. Pour les érudits, cela s’appellerait l’approche par compétences (APC), qui oblige l’apprenant – on ne parle plus d’élève font remarquer des spécialistes – à apprendre de lui-même.

La méthode est née aux Etats-Unis avant d’être adoptée, quelques années après, dans certains pays européens. Et beaucoup parmi ces derniers l’ont limitée au stade expérimental, sinon cantonnée dans le secteur de la formation professionnelle avant de l’abandonner tout simplement. En Algérie, elle a été généralisée au premier coup d’essai. L’échec est patent. Au-delà même de cette histoire de méthode, le constat est sans appel : la qualité de l’enseignement laisse à désirer.
Les élèves sortent de l’école avec de sérieux handicaps de langues, des analphabètes trilingues, comme on les désigne, et avec de sérieux manques dans beaucoup de matières.
Les statistiques présentées par des syndicats indiquent qu’à l’issue des examens du premier trimestre de l’année en cours, les résultats dans les matières scientifiques, les mathématiques et la physique sont catastrophiques. Un ancien enseignant à Alger soutient que la méthode globale, au lieu de l’ancienne approche dite méthode syllabique, adoptée pour l’enseignement des langues, est en décalage avec nos réalités sociales. Cela est valable pour les langues nationales et les langues étrangères.


Quand la régression obéit à une politique !

 

Un autre enseignant évoque, lui, la méthode mixte. Un troisième affirme qu’en réalité aucune méthode n’est maîtrisée et lance avec beaucoup d’ironie que celle qui est en vigueur s’appelle «la méthode débrouille-toi !». Un prof de physique dans un lycée à Tizi Ouzou questionné sur la méthode de l’approche par les compétences pour savoir si elle constituait un problème pour l’enseignement, a répondu : «Ce n’est pas un problème de méthode mais de compétences.» Selon lui, «les enseignants en général sont issus de cette pseudo école qui a échoué». Il explique : «La méthode se résume à ne pas dispenser des cours comme avant, elle suppose que les parents sont instruits, qu’ils sont connectés à Internet et que les élèves peuvent faire eux-mêmes de la recherche.» A la question de savoir si cette manière d’enseigner colle à notre réalité, l’enseignant de physique soutient : «Bien évidemment non pour la majorité des élèves. La raison est que ces derniers doivent apprendre d’eux-mêmes.» En ont-ils les moyens ?

Ce n’est pas évident. En 2008, lorsque le ministère s’apprêtait à appliquer cette approche au niveau du secondaire, les lycéens sont sortis dans la rue. Le département de Benbouzid a été obligé de calmer le jeu en répondant favorablement à leurs doléances. Leurs ardeurs calmées, le ministère revient à la charge et c’est elle qui est en vigueur dans nos écoles. Pour ce qui est de l’enseignement des langues, notre interlocuteur trouve logique que les élèves n’aient la maîtrise que de la langue arabe, en raison du volume horaire qui lui est consacré. L’enseignement des langues étrangères n’est en réalité qu’accessoire. La preuve, dans plusieurs wilayas, le département de Benbouzid n’a pas encore, à l’entame du deuxième trimestre, pourvu des milliers d’élèves d’enseignants de français. On n’est pas, en effet, au premier dysfonctionnement du système éducatif. Des enseignants du primaire, préférant garder l’anonymat, parlent carrément de contradictions, même entre le manuel scolaire et les programmes qu’on leur demande.

C’est le cas par exemple pour les maths en troisième année primaire. Plus que cela, et de l’avis de beaucoup d’enseignants avec qui nous nous sommes entretenus, «les cours de langue arabe, plus précisément ceux concernant la grammaire, sont de plus en plus compliqués pour le cerveau d’un petit enfant. On sert aux écoliers des cours qu’ils ne sont censés maîtriser logiquement qu’après avoir appris certaines règles grammaticales». Même les responsables des établissements scolaires n’y comprennent pas grand-chose.
Dans l’anonymat, ils dénoncent cet état de fait, mais ils se réservent le droit de le dire publiquement. L’année dernière, beaucoup a été dit sur l’allègement des programmes. Le ministère de l’Education a fait d’incroyables promesses. Mais c’était beaucoup plus pour faire taire les parents d’élèves qui se plaignaient de la charge des programmes et de la lourdeur du cartable. En fin de compte, ce n’est que de l’esbroufe. On a diminué un quart d’heure de chaque cours.

Ce qui fait que les élèves sont libres à partir de 14h30. Mais pour faire quoi en fait ? Rien jusqu’à 15h30. Le ministre a parlé d’activités périscolaires, comme le dessin, le sport et la musique, mais dans certains établissements scolaires d’Alger, l’on a fait appel à la contribution des parents d’élèves. Les salaires des enseignants sont bien évidemment assurés par ces derniers. Et à défaut, il y a des écoles où les enseignants chargés du préscolaire font carrément du gardiennage. La situation de l’école est catastrophique.
Et nous avons l’impression que ce n’est pas seulement à cause de l’incompétence, mais cela semble relever d’une volonté d’installer l’école définitivement dans la régression. Il suffit de prendre un exemple frappant concernant les études de médecine et d’autres filières scientifiques : il n’y a aucun système d’enseignement dans le monde où l’élève jusqu’à l’obtention du bac suit un cursus totalement arabisé, et ensuite se voit obligé de faire des études supérieures en langue étrangère. 

Said Rabia
 

Projet de loi relative à la wilaya

Le texte approuvé en dépit des réticences

le 19.01.12 | 01h00

Le projet de loi organique relative à la wilaya a été adopté, hier, par les députés de la Chambre basse.

Seuls les représentants de deux partis politiques, FLN et RND, ainsi que des indépendants, ont voté en faveur de ce projet qui a été vivement critiqué par les députés. Le MSP a voté contre ce projet, après avoir au préalable retiré l’ensemble de ses amendements et s’est abstenu lors du vote article par article. Le PT s’est abstenu quant à lui au moment où les représentants du parti Ennahda et du mouvement El Islah ont quitté la salle avant le vote final. Plus d’une centaine de propositions d’amendement ont été formulées par les députés à ce projet de loi comprenant 183 articles, mais rares sont celles qui ont été retenues.

Parmi les articles suscitant une vive contestation de la part de certains députés et qui ont été revus et amendés figurent les articles 25 et 44.
Ces derniers stipulent que «sous peine de nullité, les délibérations et les travaux de l’APW se déroulent et sont rédigés en langue arabe». Les députés ont revendiqué l’utilisation de la langue nationale amazighe lors des travaux de l’APW de manière officielle. Soumis au vote, cet amendement a été adopté par la majorité des députés. Trois amendements portant globalement introduction de tamazight lors des réunions de l’APW, aux côtés de la langue arabe, ont été introduits sur l’article.

L’article 25 amendé stipule, selon le rapport complémentaire de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’APN, que «les délibérations et travaux de l’APW se déroulent en langues nationales et sont rédigées, sous peine de nullité, en langue arabe». Lors du vote article par article, les auteurs de l’amendement, notamment le député Ali Brahimi, ont estimé que l’adoption de la langue amazighe lors des travaux de l’APW est «une réconciliation avec soi» et l’expression de «l’attachement» du peuple algérien à son histoire et à sa langue.

Les députés se sont également réjouis de l’intervention du Conseil constitutionnel pour la suppression de l’article 44 qui met fin au mandat de tout membre d’une Assemblée populaire de wilaya dont le parti a fait l’objet d’une dissolution. Ali Brahimi parle de réparation d’une injustice : «J’ai contesté cet article et l’idée d’introduire dans le droit algérien le concept de responsabilité collective, seulement personne ne m’a donné raison. Mais aujourd’hui, le Conseil constitutionnel vient de me rendre justice», explique le député. Cette mesure a été votée en plénière à la majorité absolue. Le MSP a dit «non» au projet de loi sur la wilaya, arguant que ce texte n’a aucune base juridique. Pour le MSP, il aurait fallu d’abord réviser la Constitution de sorte à définir explicitement et avec une précision ce qu’est l’Assemblée populaire de wilaya (APW), pour ensuite élaborer un projet de loi crédible.
Les députés des mouvements Ennahda et El Islah ont considéré, eux aussi, que le texte de loi ne prévoit pas de mécanisme de contrôle de la gestion du wali. D’autres députés ont qualifié ce projet de «réécriture de l’ancien code de wilaya» car il reconduit les prééminences de l’autorité désignée sur l’autorité élue.
 

Nabila Amir
 

Législatives 2012: Un député « exclusif » pour les Algériens du Canada

le 19.01.12 | 13h28


Dans la foulée de l’annonce par le ministre de l’intérieur, Daho Ould Kablia, de l’augmentation du nombre de sièges à l’Assemblée populaire nationale en prévision des législatives de mai 2012, il est prévu que celle-ci touchera aussi le nombre de députés représentant les Algériens de l’étranger, a-t-on appris de source proche de ce dossier.

Le Canada, faisant partie de la zone 6 regroupant les pays d’Amérique et d’Asie-Océanie, aura son propre député à la faveur de ce changement. Le reste de la zone 6 aura un député qui lui sera propre. Le poids démographique des Algériens du Canada justifie largement ce siège exclusif au pays de l’érable. « 62 000 Algériens sont immatriculés à Montréal », affirme Abdelghani Amara, Consul général d’Algérie à Montréal.

Si on leur rajoute ceux qui résident ailleurs au Canada et inscrits à la section consulaire de l’ambassade algérienne à Ottawa, le total  grimpe à près de 70 000. Ceci, sans parler de ceux qui ne sont pas immatriculés qui dépasserait les 100 000, selon différentes estimations. Il dépasse de loin  le nombre de tous les Algériens résidant dans le reste de la zone (Etats-Unis, Amérique latine et Asie-Océanie). A lui seul, ce chiffre milite en faveur d’un député « exclusif » au Canada.  La loi qui définit le nombre de députés, l’ordonnance 02-04 du 25 février  2002, fixe le nombre de députés à 389 dont 8 pour la communauté nationale établie à l’étranger.   Elle se base globalement sur le principe d’un siège pour une tranche de 80 000 personnes. Sur les 3 députés  qui ont représenté la zone 6, deux vivent au Canada. Le dernier, contre toute attente, vit aux Etats-Unis.

La loi du nombre suggère qu’il vienne du Canada. D’ailleurs, dans les faits les Algériens de Montréal, où vit plus de 95% de la communauté algérienne du Canada,  n’ont pas eu l’occasion de le voir les cinq dernières années.  Comme en 2002, à l’occasion de la dernière augmentation du nombre des sièges, le président Bouteflika devrait légiférer par ordonnance pour apporter  les changements nécessaires à la loi, environ 60 nouveaux sièges. Elle sera soumise au parlement pour approbation au mois de mars, pendant sa dernière et courte session de printemps. Celle-ci durerait juste un mois. Il sera aussi nécessaire de modifier le décret exécutif 02-87 du 5 mars 2002 qui détermine la répartition des sièges des députés de l’émigration.

Le Canada contre !

Le Canada  qui compte des citoyens venant de tous les pays du monde, commence à montrer des signes d’exaspération quant aux élections qu’organisent différents Etats sur son sol. Particulièrement quand il est considéré comme une circonscription électorale.
Une porte-parole du ministère canadien des affaires étrangères a affirmé à El Watan que depuis 2008 « Le Canada a mis en œuvre une politique visant à refuser toutes les demandes des États étrangers d’inclure le Canada dans leurs circonscriptions électorales extraterritoriales respectives.
Cette politique fondée sur des principes a été appliquée de façon uniforme depuis sa création en 2008. La politique ne cible pas un pays ou une région en particulier. »
Lors de sa visite au Canada, Halim Benatallah, secrétaire d’Etat en charge de la communauté nationale à l’étranger avait abordé ce problème avec le ministre canadien de l’immigration, Jason Kenney. Il a « souhaité que des aménagements y soient apportés afin de permettre à nos ressortissants de participer activement aux futures échéances électorales. ». Une doléance à laquelle aucune suite n’a été donnée par les Canadiens.  L’Algérie n’est pas seule dans ce cas. Récemment les Tunisiens et les Marocains n’ont  pas été autorisés à organiser leurs élections en dehors des locaux diplomatiques. Les Français,  qui éliront en juin, pour la première fois des députés pour l’émigration ont eu la même réponse.
Abdelghani Amara soutient qu’il aurait souhaité « mettre en place des bureaux itinérants pour permettre à un maximum d’électeurs de voter ».
A l’ambassade algérienne à Ottawa, on rappelle que « depuis plusieurs années le Canada a fixé comme règle que quelque soit l’élection organisée au Canada par un pays étranger, le scrutin doit se dérouler uniquement dans les locaux diplomatiques et consulaires. ». En septembre dernier « le Canada a informé l’ensemble des missions diplomatiques de nouvelles mesures restrictives concernant l’organisation sur son territoire de scrutins étrangers où le Canada est intégré dans une circonscription électorale étrangère. ». Comme la date des élections algériennes n’est pas encore connue, « L’Algérie n’a pas encore demandé formellement l’accord pour l’organisation du scrutin législatif de 2012 ».
Par ailleurs, la porte-parole du ministère canadien des affaires étrangères a souligné aussi que « Le Canada n’autorise pas les gouvernements étrangers à tenir des campagnes électorales sur son territoire ni à y créer des partis ou des mouvements politiques. »

Quoi qu’il en soit, comme dans le cas de la Tunisie et du Maroc, les électeurs algériens pourront toujours voter au consulat ou à l’ambassade pour choisir leur député, qui cette fois-ci sera sûrement du Canada et non parachuté de Washington.

      

Samir Ben
 
 
 


     



19/01/2012
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