ACTUALITES du Lundi 07 Mai 2012
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Lundi 07 Mai 2012 *******الإثنين 7 ماي 2012 م****
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l'Algérie va investir 10 milliards de dollars pour de nouvelles raffineries
«Le but des hommes politiques ne devrait pas être de garder le pouvoir, mais de promouvoir des valeurs»
le pouvoir d'achat prime sur le politique ActualitéL'économie, un thème négligé
Le syndicat a tenu hier un sit-in à Alger : l'Unpef gèle sa grève illimitée
Les habitants de La Casbah n'oublient pas le combat d'Aït Ahmed
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JSM Béjaïa : les graves accusations de Tiab
AS Radieuse : la belle récompense Economieplus de 50 millions d'hectares menacés en Algérie
De lourds dégâts sur les rendements agricoles
les partis ignorent les missions de l'APN ! Culture Kader Benamara revisite la Citadelle
Samba de Janeiro ! Samba de Janeiro !
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Empêchés de marcher devant la Grande Poste, les jeunes du pre-emploi manifestent devant la Maison de la presse
le 07.05.12 | 11h10
Une trentaine de jeunes recrutés dans le cadre du pré emploi ont été arrêtés ce lundi 7 mai pour avoir tenté d’organiser une marche au niveau de la Grande Poste. Voyant leur marche avortée, une cinquantaine d'entre eux se sont déplacés devant la Maison de la Presse pour crier leur ras-le-bol.
Revendiquant à voix forte leur intégration, ces contractuels ont scandé des slogans qui dénoncent certains partis politiques participants aux élections législatives.
A travers leur action, les manifestants tentent d’exercer une pression sur le Ministère du Travail, de l'Emploi et de Sécurité sociale qui leur a promis de répondre à leurs revendications avant le 10 mai, c’est-à-dire avant les élections législatives. Une représentante des contractuels nous confie: «on est à la veille du 10 mai et rien n’a été fait ». « Nous voulons qu’ils nous entendent. On est recrutés mais au bout de trois ans ils nous mettent au chômage. La situation s’est empirée quant à la politique du recrutement maintenant ils nous mettent à la porte au bout de deux ans», regrette-t-elle.
Le nombre de contractuels recrutés dans le cadre du pré emploi s’élève à 600 000. «600 000 contractuels vont boycotter les élections car leurs revendications n’ont pas été satisfaites», avance, dépité, l'une de leur représentante.
Cette jeune protestataire a tenu à rappler qu’«une plainte a été déposée auprès du Bureau International de l’emploi". Car, dit elle, «nous voulons que le monde nous entende ».
A l’heure où nous mettons l’information en ligne, les jeunes contractuels commencent à affluer vers la Maison de la presse d'Alger, ils sont venus de plusieurs wilayas. Un meneur du sit-in scande un slogan et d’autres lui répondent en choeur. « Les gouvernants sont dans les châteaux et les jeunes dans les tombes », entend-t-on les jeunes crier à l’heure où nous quittons le lieu de la manifestation.
Hamida Mechaï
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Tlemcen et Laghouat : 18 immigrants clandestins interpelles par la gendarmerie
le 07.05.12 | 14h37
Un total de 18 immigrants clandestins dont 13 ressortissants africains et 5 marocains a été interpellé aujourd’hui lundi par les éléments de la gendarmerie nationale, a-t-on appris auprès de la cellule de communication du commandement national.
Les 13 africains, de différentes nationalités, ont été interpellés par les gendarmes de la brigade de Kheneg, en service de police de la route sur la RN.01, dans la circonscription communale de Laghouat. Ils voyageaient à bord d’un autocar de Ghardaïa vers Oran.
Quant au cinq ressortissants marocains, également en situation irrégulière, ils ont été contrôlés lors d’une patrouille des gendarmes de la brigade de Zenata sur le tronçon de l’autoroute Est-Ouest, dans la circonscription communale d’Ouled Ryah de la wilaya de Tlemcen.
Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie avant la présentation des concernés devant la justice.
M.F.G.
Le syndicat a tenu hier un sit-in à Alger : l’Unpef gèle sa grève illimitée
le 07.05.12 | 10h00
Rassemblement de l’Unpef à la rue Mohamed Mada - place du...
L’Unpef a estimé le nombre des travailleurs ayant assisté à ce rassemblement à 3000.
L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) a décidé de geler la grève illimitée entamée le 29 avril dernier pour des revendications liées à la révision de la dernière mouture du statut régissant les travailleurs du secteur de l’éducation. «L’Unpef a décidé de geler momentanément son mouvement de protestation. Après la tenue des élections législatives, les instances du syndicat se prononceront sur la reprise ou non de la grève. Le conseil national se réunira à cet effet», a expliqué hier Messaoud Amraoui, chargé de la communication de ce syndicat.
Avant de rendre publique cette décision, l’Unpef a tenu un sit-in devant son siège. Le syndicat estime le nombre des travailleurs ayant assisté à ce rassemblement à 3000. «Des dizaines de personnes ont été empêchées par la police de rejoindre les protestataires. Des travailleurs venus d’autres wilayas ont été refoulés. Ils ont été obligés de rebrousser chemin à partir des gares d’El Harrach et du Caroubier», explique la porte-parole du syndicat, qui dénonce «l’arrestation arbitraire de syndicalistes au niveau de plusieurs postes de police de la capitale. Ces éléments n’ont été relâchés qu’en fin de journée».
Le rassemblement a été tenu au niveau de la rue Mohamed Mada. Un dispositif policier veillait à ce que la manifestation ne déborde pas sur les autres rues menant vers la place du 1er Mai. Venus de plusieurs wilayas, les représentants syndicaux ont scandé leurs revendications relatives à l’intégration de tous les corps communs et la réhabilitation des enseignants exclus des dispositions de la dernière version du statut adopté par le département de Benbouzid, jugé par le l’Unpef comme étant «discriminatoire» et «favorisant certaines catégories d’enseignants au détriment de ceux du moyen et du primaire et excluant plusieurs autres catégories de fonctionnaires du secteur».
Les banderoles et autres affiches appelaient à la réintégration de tous les corps communs et «la promulgation d’un texte plus équitable en gelant le projet de texte portant sur l’amendement du statut de 2008». Les protestataires estiment que plus de 80 000 enseignants sont exclus de la promotion selon les modalités fixées dans le nouveau statut. «Ce texte, qui a été réalisé sans prendre en compte les propositions des syndicats autonomes ayant pourtant été invités aux réunions de négociation, favorise les nouvelles recrues titulaires de licences d’enseignement et ignore complètement les anciens professeurs qui ont de l’expérience mais qui ne sont pas diplômés du secteur. Ce texte les condamne à attendre passivement la retraite sans ouvrir le droit aux avantages de la promotion dans les catégories de professeur formateur ou de professeur principal. Plus de 80 000 enseignants sont concernés par ce problème et réclament aujourd’hui justice», explique un enseignant.
Les protestataires dénoncent également «l’exclusion des corps communs et autres catégories de fonctionnaires du secteur». L’Unpef lance par ailleurs un appel au président de la République pour intervenir. «Le gouvernement est vacant en raison de la préparation des élections. C’est au premier magistrat du pays d’intervenir pour mettre fin à ce pourrissement. Le président est déjà intervenu pour la révision du régime indemnitaire et pour la gestion des œuvres sociales. Nous attendons aussi sa décision pour le statut des travailleurs de l’éducation», rappelle Sadek Ziri, président de l’Unpef.
Fatima Arab
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L'UNPEF appelle les censeurs et les directeurs des lycées à observer des sit in le 15 mai prochain
le 07.05.12 | 11h39
L’Union Nationale des Personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) ne cesse de monter au cran. Et pour cause, le syndicat vient de publier, ce lundi 7 mai, un communiqué dans lequel elle appelle les censeurs et les directeurs des lycées d’observer des sit-in devant les directions de l’éducation le 15 mai prochain.
Cet appel de cette organisation intervient au lendemain d’un rassemblement organisé devant le siège de l’UNPEF et qui a vu une forte présence du corps enseignant et des corps communs de l’éducation, venus de plusieurs wilayas.
Même si l’UNPEF a décidé de geler la grève, « il a été décidé par ailleurs de continuer à boycotter les travaux administratifs internes et externes » lit-on dans le communiqué. Ce boycott concerne, entre autres, les dossiers de mobilité des fonctionnaires, la réception des bulletins des rendements, les bulletins administratifs des fonctionnaire».
L’UNPEF conclut son communiqué en appelant les censeurs et les directeurs des lycées de se joindre au mouvement en force.
Hamida Mechaï
Programmes des partis politiques en lice pour les législatives
L’économie, un thème négligé
le 07.05.12 | 10h00
Si beaucoup de partis politiques en lice pour les prochaines législatives ont préféré, «par crainte de plagiat», garder au secret leurs programmes économiques depuis le début de la campagne électorale qui a pris fin hier à minuit.
Celle-ci n’a pas dévoilé pour autant grand-chose sur les priorités économiques inscrites dans ces programmes. Généralistes et dénués, pour leur majorité, de détails expliquant les mécanismes d’application, les propositions économiques des partis ont tout de même le mérite de toucher aux principaux maux qui rongent l’économie nationale. Pour le RND, dont le programme économique est axé sur 14 points, il est question prioritairement de renforcer le soutien du développement de la PME, le parachèvement de la mise à niveau des entreprises publiques, la mobilisation du savoir-faire étranger par le partenariat, le renforcement de l’intégrité économique nationale, la poursuite de la relance de l’agriculture, le développement du tourisme, la promotion de l’économie du logement et le développement de l’industrie minière. Il s’agit aussi de la valorisation du potentiel énergétique national, du développement de l’industrie nationale, d’encourager les exportations hors hydrocarbures, de créer un «répit» à l’entreprise algérienne et de gagner la «bataille» contre la fraude, l’informel et le crime économique.
Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a affirmé, mardi à El Oued, que sa formation politique avait, dans son programme, des propositions à même de juguler «certains déséquilibres» de l’économie nationale. Le parti du FLN préconise, quant à lui, une série de propositions, dont un volet consacré à l’investissement pour ne pas compter uniquement sur les hydrocarbures, une richesse à exploiter plutôt pour dégager «une économie alternative», lit-on dans son programme. Il est mis l’accent, dans ce contexte, sur l’importance de la rationalisation de l’énergie et le recours à l’énergie solaire. Tout en insistant sur la mise à niveau des entreprises économiques, des secteurs public et privé, le programme du FLN suggère également «la révision du système fiscal pour l’encouragement de l’investissement» et à la réforme du système bancaire.
La nécessité d’un taux de croissance économique soutenu en Algérie, durant les prochaines cinq ou six années, d’au moins 7% est présentée comme une condition pour «l’absorption du chômage». L’Alliance de l’Algérie verte, regroupant les trois partis islamistes, le MSP, Ennahda et El Islah, propose, pour sa part, la création d’un «ministère de l’économie et du développement durable» doté de toutes les prérogatives en rapport avec «le développement économique, l’industrie et l’environnement». Il s’agit également d’établir la consolidation des grandes infrastructures, la promotion de l’environnement consultatif, la valorisation de la recherche scientifique, la connaissance économique et technologique moderne, au service de la croissance, le renforcement et la mise à niveau des entreprises publiques et privées, de même que l’extension du tissu économique.
Une initiative qui pourrait se faire à travers l’allégement des procédures au profit des PME/PMI et le rééchelonnement de leurs dettes, ainsi que la révision de la politique foncière, industrielle et agricole, et ce, selon les régions et le volume d’investissement. Accordant peu d’intérêt aux aspects économiques dans son programme, le FFS soutien quant à lui, que la priorité doit être à la «démocratie et au politique», l’économie suivra par la suite.
Insistant sur l’indispensable volonté politique pour développer l’économie, le parti préconise de «rétablir le dialogue avec la population, ainsi que la confiance du peuple en ses institutions et en l’Etat». «La priorité aujourd’hui est de passer un discours politique à la population pour en éveiller la conscience politique, car on a beau tracer des programmes économiques, si le politique n’avance pas, on ne fera rien sans l’adhésion de la population», souligne le FFS.
Lyes Mechti
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