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d'aujourd'hui Actualités : PLUSIEURS
DE SES ‘’ÉMIRS’’ ONT ÉTÉ ABATTUS CES DERNIERS MOIS Al-Qaïda mise à
mal
En passe de
faire date dans la longue lutte contre le terrorisme, elle n’a pas encore livré
ses secrets, cette impressionnante offensive menée par l’armée sur le vaste
territoire compris entre les wilayas de Tizi-Ouzou et Boumerdès, en plein cœur
du massif de Sidi-Ali-Bounab, un des hauts lieux de retraite privilégiés pour
les groupes terroristes depuis l’année 1998, lorsque Hassan Hattab et quelques
‘’cadres’’ des ex-GIA avaient créé le Groupe salafiste pour la prédication et le
combat (GSPC), récupéré depuis par Al-Qaïda. En attendant que la
Grande muette se mette enfin à communiquer sur cette opération, qui a marqué les
esprits des populations d’au moins trois wilayas, il est tout de même une
certitude sur le fait que l’ANP «ne s’est pas déplacée pour rien avec autant
d’hommes et une logistique aussi importante», comme le laissent entendre les
«traditionnelles sources» qui affirment également que plusieurs terroristes ont
été abattus, sans vouloir, ou pouvoir, donner plus de précisions ni sur leur
nombre, ni sur leur identité. Alors, la «tête pensante» d’Al-Qaïda au Maghreb
serait-elle parmi ces terroristes qui ne séviront plus ? De toutes les «sources
généralement bien informées», aucune n’était en mesure de l’assurer de façon
catégorique. En attendant, ce sont toujours les mêmes spéculations qui
accompagnent les opérations ciblées telle celle de Sidi-Ali-Bounab que l’armée a
déclenchée tout juste après que des militaires en patrouille aient abattu, au
début de ce mois de décembre, l’«émir» Nouh et son adjoint Zoubeir Samir, à
Bordj-Menaïel. Deux terroristes en cavale depuis de longues années, l’«émir»
Nouh notamment, qui s’était fait un nom déjà à l’époque du GSPC de Hassan
Hattab, au même titre que le tout premier chef terroriste abattu dès le début de
l’année, Khaled Abou Selmane, l’«émir» de katibat Al-Arkam que les miliaires ont
piégé lors d’une opération dans les environs de Lakhdaria, dans la wilaya de
Bouira, en février 2010.Une fin de parcours qui allait ouvrir une liste de chefs
terroristes neutralisés tout au long de cette année, et qui aura connu une
certaine ‘’apogée’’ ces deux derniers mois avec la fin de l’aventure de l’«émir»
Nouh dans les environs de Bordj-Menaïel, pas loin du lieu où une opération
militaire a été achevée, à la mi-novembre dernier, par la mise hors d’état de
nuire du responsable de la trésorerie de l’organisation terroriste, Rezki Izza,
plus connu sous le nom d’Abou Djaffar. Ce seraient ces «décapitations » de
l’organisation terroriste qui auraient commandé à Abdelmalek Droukdel et ses
seconds la tenue du congrès, ou la réunion, de Sidi-Ali-Bounab dont ont eu vent
les services de sécurité, pour ensuite déclencher l’opération ayant cours depuis
près de trois semaines aujourd’hui. Des offensives successives menées par les
divers corps des services de sécurité qui semblent s’accélérer si l’on en juge
par les opérations au centre du pays, à Boumerdès et Tizi-Ouzou
particulièrement, des territoires de prédilection pour les groupes terroristes
depuis le GSPC, et à l’Est comme l’illustre la dernière offensive en date contre
un autre haut-lieu de retraite d’Al-Qaïda, dans la wilaya de Jijel, où a été mis
hors d’état de nuire, dans la soirée de jeudi dernier, le chef de katibat
El-Forkane, le dénommé Abou Horeira, un ancien des GIA. A en juger le
redéploiement des services de sécurité, l’armée, particulièrement à certains
endroits du territoire, notamment dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et
Boumerdès, réputées ‘’infestées’’ de terroristes des katibat qui ‘’survivent’’
malgré, donc, les coups subis à leur tête, il est légitime de croire que la
lutte anti-Aqmi, à laquelle appelle plus que jamais la communauté
internationale, prenne une nouvelle tournure en Algérie, à l’avantage de l’armée
et des autres corps des services de sécurité impliqués, et ce, malgré les
‘’ambiguïtés’’ du discours politique. A.
M.
La controverse autour de la personnalité
et des réalisations du président Houari Boumediène est restée vive, trente-deux
années après sa disparition. Si certains lui vouent toujours vénération
excessive, célébrant en lui le «grand homme d’Etat», d’autres, en revanche,
poursuivent, certains de lui porter la critique à raison, de l’accuser de moult
torts. Sofiane Aït-Iflis- Alger (Le Soir)- La parution au cours de
l’année 2010 du livre de Saïd Sadi Amirouche : une vie, deux morts, un testament
a fait apparaître la controverse autour de la personnalité de Boumediène dans
toute son étendue. Thuriféraires patentés et autres bonimenteurs nostalgiques
s’étaient prestement postés en sentinelles- gardiennes de la mémoire du défunt
Boumediène qu’ils jugeaient offensée par le contenu d’un livre qui restitue le
portait d’un homme d’Etat dramatiquement faillible. Le débat-polémique qui a
suivi la parution de l’ouvrage fouillé de Saïd Sadi fera date. Ali Mebroukine et
Mourad Benachenhou, pour ne citer que les plus assidus à porter la contradiction
à Saïd Sadi, tenteront, au fil de leurs interventions médiatiques, de mettre
Boumediène hors d’accusation dans ce qui est arrivé à la dépouille du colonel
Amirouche, séquestrée durant plus de vingt ans dans les soussols de l’état-major
de la Gendarmerie nationale. Et, opportunément, l’un comme l’autre s’essaieront
à féconder l’idée que globalement le règne de Boumediène fut, quoi que disent
ses détracteurs, positif. Mais ni l’un ni l’autre ne conteste le fait que la
dépouille du colonel Amirouche ait été séquestrée durant longtemps, pendant que
Boumediène officiait en tant que chef d’Etat. Vérité au demeurant attestée, ils
ne pouvaient, on l’imagine, l’occulter, quitte à souffrir de manquer d’arguments
tangibles à opposer à Saïd Sadi qui, lui, a accusé Boumediène d’être derrière la
mort symbolique du colonel Amirouche. Outre cette gravissime offense faite à
l’un des plus glorieux héros de la révolution, le président Boumediène, décédé
le 27 décembre 1978, ne s’est pas vu tailler des lauriers s’agissant du régime
politique qu’il a incarné, encore moins de ses choix économiques. Ali Kafi,
l’ancien président du Haut- Conseil d’Etat (HCE), qu’on ne peut pas soupçonner
d’entretenir des atomes crochus avec Saïd Sadi, est de ceux qui pensent que la
gouvernance de Boumediène a été désastreuse pour le pays. (….) Celui qui a rendu
l’Algérie malade, c’est Boumediène, il nous a laissé un héritage désastreux qui
nous gouverne actuellement», lâchait-il, sentencieux, le 7 mai 2010. Cette
sentence lui valut des répliques enflammées de ceux qui estiment toujours
Boumediène au-dessus de toutes critiques, qui pensent que ses choix économiques
notamment étaient salvateurs. Ceci même si la fameuse politique d’émulation
suivie en matière d’industrie s’est avérée être un échec patent. La controverse
est aussi de mise autour du régime politique qu’il a institué. Il y a ceux qui
considèrent que la poigne de fer et le bâillonnement de l’expression plurielle
durant les années de magistrature de Boumediène étaient un mal nécessaire, de
surcroît pour un pays qui venait de se libérer du joug colonial. D’autres, moins
enclins à lui trouver des circonstances atténuantes, n’hésitent pas, en
revanche, à l’accabler pour avoir érigé cette dictature. Une dictature qui a vu
Krim Belkacem assassiné le 18 octobre 1970 à Frankfurt et Mohamed Khider subir
le même sort le 10 mars 1976 à Madrid. Une dictature dont ont eu à pâtir Ferhat
Abbas, Benyoucef Benkheda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheiredine, mis en
résidence surveillée durant une année (de 1976 à 1977) pour avoir publié un
manifeste dénonçant le pouvoir personnel de Boumediène. La controverse a
toujours lieu aussi à propos du renversement, le 19 juin 1965, du président
Ahmed Ben Bella. Certains applaudissent encore au «redressement révolutionnaire
», d’autres dénoncent «le coup d’Etat militaire ». S. A. I.
Actualités
| PLUSIEURS
DE SES ‘’ÉMIRS’’ ONT ÉTÉ ABATTUS CES DERNIERS MOIS Al-Qaïda mise à
mal | En passe de faire date dans la longue
lutte contre le terrorisme, elle n’a pas encore livré ses secrets, cette
impressionnante offensive menée par l’armée sur le vaste territoire compris
entre les wilayas de Tizi-Ouzou et Boumerdès, en plein cœur du massif de
Sidi-Ali-Bounab, un des hauts lieux de retraite privilégiés pour les groupes
terroristes depuis l’année 1998, lorsque Hassan Hattab et quelques ‘’cadres’’
des ex-GIA avaient créé le Groupe salafiste pour la prédication et le combat
(GSPC), récupéré depuis par Al-Qaïda. Suite...
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| DELLYS Un
groupe terroriste toujours en
tenailles | L’opération d’encerclement d’un groupe
de terroristes, dans la ville de Dellys, agglomération située à 70 km à l’est de
la wilaya de Boumerdès est à son troisième jour. Elle n’a connu, du moins
jusqu’à hier après-midi, aucune évolution. Les forces de l’ANP cernent toujours
une vielle bâtisse au quartier El-Kehaoui (les Cafés). Suite...
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| LE
PROJET DE LOI SUR LE CINÉMA EST ADOPTÉ PAR L’APN La censure élargie
aux ambassades | Trente-quatre amendements étant
introduits sur la première mouture présentée par le ministre de la Culture,
Khalida Toumi, les députés l’ont voté à l’unanimité, à quelques voix
discordantes près. Or, les représentants du peuple n’avaient que consacré la
censure et ont même élargi son champ d’application aux «représentations
diplomatiques» accréditées en Algérie, espace plutôt protégé par l’immunité
diplomatique. Suite...
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| IL
Y A 32 ANS, DISPARAISSAIT LE PRÉSIDENT BOUMEDIÈNE Un homme, une
controverse | La controverse autour de la personnalité
et des réalisations du président Houari Boumediène est restée vive, trente-deux
années après sa disparition. Si certains lui vouent toujours vénération
excessive, célébrant en lui le «grand homme d’Etat», d’autres, en revanche,
poursuivent, certains de lui porter la critique à raison, de l’accuser de moult
torts. Suite...
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| PROMOTION
IMMOBILIÈRE «La gestion des immeubles sera obligatoire pour tout
promoteur» | Dans l’exposé des motifs de son projet
de loi régissant l’activité de promotion immobilière, le ministre de l’Habitat,
Noureddine Moussa, a justifié son propos, hier à l’APN, par les insuffisances
relevées sur le dispositif en place, les dépassements enregistrés dans
l’exercice des promoteurs et aussi par l’importance d’élargir le champ d’action
de la promotion immobilière, une entreprise ayant, selon ses termes, un double
impact, économique et social. Suite...
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Sports | FORM
FOOT Stage hivernal à
l’OPLA | 250 enfants, tous inscrits à l’école de
football Form Foot, prendront part à la 17e édition du stage hivernal. La
manifestation programmée sur trois jours (les 28, 29 et 30 décembre 2010), au
complexe sportif de l'OPLA (Caroubier), comprendra des cours théoriques, des
séances pratiques ainsi que des tournois non-stop. Suite...
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| MO
CONSTANTINE Cherradi, nouvel entraîneur
| Lors d’une réunion tenue dans le soirée
du vendredi, le conseil d’administration de la SSPA MOC a décidé de confier la
barre technique de l’équipe fanion à Rachid Cherradi, lequel renouera avec les
Bleu et Blanc après une première expérience en 1998. Suite...
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| ESPAGNE
Mourinho ressent la «pression» pour remporter des
titres | L'entraîneur du Real Madrid José
Mourinho a indiqué ressentir une certaine «pression» pour remporter des titres
le plus «rapidement possible», dans un entretien publié hier dans la presse
portugaise. «Dans ces grandes institutions, la pression sociale est forte», a
estimé José Mourinho dans des déclarations au quotidien sportif Record qui lui a
attribué le prix Artur Agostinho pour son parcours en 2010.
Suite...
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| FOOTBALL FRANCE
OL, la paix des
braves | Bernard Lacombe indique s'être rapproché
de Claude Puel, après les six premiers mois compliqués de l’Olympique Lyonnais
cette saison. Le conseiller du président Aulas efface «quelques maladresses »
dans Le Parisien. Suite...
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Culture
| TISSEMSILT
Reprise des activités culturelles
| La maison de la culture Mouloud-Kacem
Naït Belkacem de Tissemsilt termine l’année en apothéose avec l’organisation, au
cours de la quinzaine écoulée, de diverses manifestations culturelles qui ont
accueilli un nombreux public, sortant ainsi de la léthargie dans laquelle l’ont
plongé les réaménagements qui ont duré plus de deux années.
Suite...
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| JIJEL/LA
LECTURE PUBLIQUE Le livre à l’hôpital
| La direction de la culture va procéder à
l’ouverture d’une salle de lecture à l’hôpital Mohamed-Sedik Ben- Yahia, à
Jijel. Selon le directeur de la culture, Omar Mazari, première du genre, cette
initiative vise à promouvoir la lecture publique au niveau de cet établissement.
Suite...
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| Le
coup de bill’art du Soir D’un à
50% | Par Kader Bakou
Khalida Toumi est pour les quotas aux femmes dans les
institutions du pays. «Les femmes sont la moitié du ciel d’Allah et elles ont le
droit d’être représentées à un taux d’au moins 50% dans nos institutions »,
a-t-elle plaidé dernièrement sur les ondes de la radio. Suite...
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| ACTUCULT | Salle Ibn Zeydoun (Riadh
El-Feth, Alger) -Lundi 27 décembre, à 10h30, conférence du
duo Axioma (Espagne) intitulée «La guitare orchestre». A 20h, concerts de
Cristina Bellu (Italie) et de l’Association culturelle Mustapha-Belkhodja d’Oran
(dans le cadre du Festival national de musique andalouse et de le musique
ancienne). Suite...
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Monde
Abdelaziz Hulot, Ushuaia et les feuilles qui
brûlent pour des prunes
! | | Par Hakim
Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr | Karim Tabbou du FFS : «La mise à nu du régime est
en route ! » Si cette mise à nu a emprunté … … l’autoroute Est-Ouest, on est mal barrés camarades
! Que retenir finalement de ce comité central du
FLN ? Sûrement pas cette déclaration de Belkhadem que je vous retranscris à la
virgule et au milligramme d’encre près : «Les rangs du parti sont soudés ! »
Yaâni, très franchement, sans animosité, sans moquerie ya Si Abdelaziz,
personnellement, je n’avais pas attendu ce CC pour être convaincu que les rangs
du FLN, de ce FLN, de ce que vous avez réussi à faire du FLN, sont soudés. Plus
soudés que ça, c’est très difficile à obtenir. Vos rangs sont tellement soudés
que les Algériennes et les Algériens se cassent les dents, les côtes et le reste
dessus depuis les années 60. Donc, nous ne retiendrons pas cette déclaration et
nous nous contenterons de la considérer comme sans intérêt notable. Nous ne
retiendrons pas non plus cette autre sentence que je vous reproduis aussi
intégralement et aussi fidèlement qu’elle a été commise par l’empastillé lors du
même CC : «Nous sommes une famille unie ! » Et comment que vous êtes une famille
unie ! Soudée et unie. D’ailleurs, quand j’entends Abdelaziz 2 déclarer que le
FLN est une famille unie, c’est le timbre de voix ténébreux de Don Corleone
interprété par Marlon Brando dans le film de Francis Ford Coppola Le Parrain qui
s’engouffre dans mes oreilles : «Nous sommes unis ! Tu le sais que nous sommes
unis. Par les liens du sang, nous sommes unis ! » Brrr ! Mais malgré toute la
charge de terreur contenue dans cette phrase, nous ne la retiendrons pas non
plus. Mais alors, n’y a-t-il aucune déclaration, aucune parole, aucune phrase
digne d’être retenue par notre attention ? Si ! Oh ! Si ! Il y a une phrase. Une
seule phrase dans tout le fatras de celles qu’a prononcées l’empastillé qui doit
être retenue, enregistrée – que-dis-je ? – qui doit être gravée sur du marbre
blanc. Le genre de phrases qu’en théorie vous ne devriez jamais entendre lors
d’un CC du FLN ou dans un quelconque forum politique. Pourtant, cette phrase-là
a bel et bien été dite, devant témoins, et donc, je vous la livre, pour la
postérité. Ciblant les néo-redresseurs qui tentent de le redresser, Belkhadem a
dit ceci : «Les feuilles mortes qui brûlent ne sont d’aucune utilité.» Ya
Bouguelb ! Si c’est pas profond, ça ! Si c’est pas gigantesque, ça ! Les
feuilles mortes qui brûlent ne sont d’aucune utilité. Je croyais le CC du FLN en
réunion, je découvre, stupéfait, que c’était plutôt un grenelle de
l’environnement en conclave autour d’un botaniste barbu, Abdelaziz Hulot !
L’Algérie a peut-être tout perdu, elle a peut-être régressé de façon férocement
inféconde, mais elle a gagné un naturaliste érudit, un homme aux connaissances
incommensurables en matière de consumation des végétaux, et plus
particulièrement des feuilles mortes. Je propose fort humblement de consacrer,
en cette veille de nouvelle année, cette déclaration «les feuilles mortes qui
brûlent ne sont d’aucune utilité» phrase de l’année 2010. Je fume du thé et je
reste éveillé, le cauchemar continue. H.
L. |
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