ROUIBA ......

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ACtuAliTES du MARDI 26 Avril 2011






 

CRÉATION DU SYNDICAT NATIONAL D’ALGÉRIE POSTE
Sidi Saïd invalide les travaux de la conférence d’Oran

Le patron de la Centrale syndicale, Sidi-Saïd, a pris la décision d’«invalider» les travaux de la conférence constitutive du syndicat national d’Algérie Poste qui s’est tenue à Oran le 12 avril 2001, selon Amar Younsi, premier responsable du syndicat d’entreprise d’Algérie Poste de la wilaya de Béjaïa. Suite...


 

DÉBAT SUR L’OUVERTURE DE L’AUDIOVISUEL EN ALGÉRIE
«La fermeture menace la sécurité nationale»

«A cause de la fermeture du champ audiovisuel, l’Etat algérien est comme muet, n’arrivant même plus à porter sa voix et défendre ses positions dans le concert des nations», a constaté l’universitaire et ex-officier supérieur de l’armée, Ahmed Adhimi. Suite...


 

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
Le troisième ALSAT sera réalisé à Oran

Le nouveau satellite ALSAT.2B sera intégré et réalisé au Centre de développement spatial (CDS) à Oran. Un défi qui sera relevé par des jeunes ingénieurs algériens. C’est ce qu’a annoncé le directeur général de l’Agence spatiale algérienne (Asal). Suite...


 

Contribution
De la stratégie du choc à la stratégie du pire

Par Mohamed-Nadjib Nini
La stratégie du choc comme on l’a vu a permis aux dirigeants algériens d’instaurer, dès le lendemain de l’indépendance, un système politique hermétique qui ne laissait place à aucune alternative démocratique. Par la suite, en jouant toujours sur cette stratégie du choc, les tenants du pouvoir algérien ont réussi à pérenniser ce système. Il faut dire aussi que l’Algérie est allée, depuis son indépendance à tout récemment, d’un choc à l’autre, ce qui a permis à ceux qui ont toujours décidé du destin de ce pays d’imposer toutes les réformes qu’ils voulaient, des réformes qui n’étaient malheureusement, la plupart du temps, nullement au service des citoyens et de la nation, mais seulement en faveur de la sauvegarde des intérêts des oligarques qui étaient et qui sont toujours au pouvoir.
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Edition du Mardi 26 Avril 2011

 



Dilem du Mardi 26 Avril 2011 | Vu 1435 fois

 

 
 
LE RADAR
Par : Rubrique Radar 
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Réformes ou pas, nos médias lourds sont donc loin du compte. Par conséquent, ils cèdent du terrain aux chaînes satellitaires étrangères, sans pour autant réussir à occulter la réalité du pays, déclinée au quotidien, par le son et par l’image, et dans plusieurs langues.

À l’heure où les ressorts du changement politique se mettent en action et au moment, tout au moins, où le chantier des “réformes” annoncées est déclaré ouvert, le débat contradictoire est incontournable, et tout débat ne peut prétendre au minimum requis de sérieux et de crédibilité que s’il est public et de la plus grande transparence. C’est bien pour cela que la gestion des médias lourds reprend sa place parmi les préoccupations majeures du moment.
Vieille revendication de l’opposition mais aussi des intellectuels, des journalistes et des artistes, l’ouverture de l’audiovisuel est plus que jamais un besoin en Algérie. Mais il semble que tous ne parlent pas de la même ouverture. Le gouvernement entend répondre “positivement” à cette demande en permettant enfin aux voix de l’opposition de s’exprimer sur les ondes de la radio et sur les plateaux de la télévision publique. De leur côté, et en guise de suite donnée aux instructions officielles, la radio et la télé agissent comme une sorte de conseil de l’audiovisuel en période de campagne électorale. Elles accordent des tranches horaires égales aux différents acteurs de la scène politique sans distinction, pour la diffusion d’émissions préalablement enregistrées. 
Quant à la couverture des activités des partis d’opposition et des syndicats autonomes ou encore la médiatisation de leurs initiatives ou propositions, la radio et l’ENTV n’en ont pas encore reçu l’instruction. Or, c’est bien par cela que commence la véritable ouverture, celle qui permettrait aux rédactions de ces médias de faire leur travail d’information, dans le respect des règles professionnelles et de l’éthique journalistique. Cela passe à la fois par une amélioration de la maîtrise des techniques modernes de l’audiovisuel et par l’implication directe des collectifs rédactionnels quant au choix et au traitement des informations. Cela passe aussi par la levée des obstacles politiques et juridiques qui empêchent, qui, aujourd’hui encore, interdisent toute initiative privée dans ce domaine. Réformes ou pas, nos médias lourds sont donc loin du compte. 
Par conséquent, ils cèdent du terrain aux chaînes satellitaires étrangères, sans pour autant réussir à occulter la réalité du pays, déclinée au quotidien, par le son et par l’image, et dans plusieurs langues, depuis Qatar, Londres, Paris, Rabat ou même, depuis peu, Bagdad. Sans parler de YouTube, facebook et Twitter grâce auxquels chaque Algérien est aujourd’hui un “reporter” pouvant diffuser article, photo et vidéo dans le monde entier.

 

 


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Actualité

L’Alliance présidentielle, motus et bouche cousue
Alors que l’opposition demande la destitution légale du chef de l’état

Par : Djilali Benyoub 


Affaibli, la voix éteinte et le geste lent. C’est cette image qu’ont retenue les Algériens de la dernière sortie du Président, le 15 avril, après un long silence. Une image qui a encouragé les doutes de l’opposition sur sa santé et qui n’a pas tardé à briser le tabou. Me Ali Yahia Abdenour n’a pas hésité à interpeller l’armée sur la question de la santé du président Bouteflika lui demandant d’intervenir pour l’application de l’article 88 de la Constitution relatif au cas de figure sur l’incapacité du chef de l’état à gérer. 
La problématique, nourrie par les énigmatiques absences du Président, a donné un argument supplémentaire à l’opposition pour mettre davantage de pression alors que la rue algérienne est en constante ébullition depuis le début du mois de janvier. 
Dans l’entourage du Président et de l’Alliance présidentielle, le black-out est de mise. La température est maintenue comme au début, à l’apparition de sa maladie. Les algériens en seront à peine informés par le biais de Jean-Pierre Raffarin, qui a rapporté ses propos sur son état de santé en disant qu’il “se porte bien”. Tout comme l’avait fait cheb Mami ou Belkhadem qui lui avaient rendu visite au Val-de-Grâce. Les questionnements ne surviennent, cependant, qu’après la première année de son troisième mandat. “J’ai la conviction, mais pas la force”, avait-il confié à M. Raffarin. Publiquement, cet aspect sera sciemment occulté. 
Toutefois, si l’opposition estime tenir dans cette situation et surtout dans l’image qu’il a montrée le 15 avril dernier, une raison suffisante pour réclamer son départ, du côté de l’Alliance, le silence habituel est entretenu ou forcé à l’adopter comme mode de réaction et une prise de position, trio de partis qui s’est mis sans exclusive au service du Président. 
Toutes nos tentatives pour les joindre n’ont pas abouti. Exception faite du MSP qui a répondu sans pour autant oser évoquer le sujet. “Nous n’avons pas pour habitude de commenter les déclarations des autres”, a indiqué M. Djemâa, porte-parole du parti qui précise que “le parti ne partage pas cette position”. Il a considéré qu’il s’agit d’une position de l’opposition radicale (incarnée par Me Ali Yahia Abdenour). Et libre à elle de se positionner comme elle l’entend. “Nous n’avons pas de position”, dit-il, soulignant cependant que “Bouteflika est le président en exercice”. C’est quasiment un non-événement pour le MSP qui ne voit “rien de nouveau”. Pourtant, le parti de Soltani, qui a bien pris ses distance vis-à-vis de ses partenaires de l’Alliance présidentielle, a menacé de se retirer et est allé encore plus loin pour retirer son soutien au président de la République dans le cas où il ne tiendrait pas compte de ses propositions pour la révision constitutionnelle qu’il a annoncée. Le FLN et le RND sont restés toute la journée aux abonnés absents. Le PT également, mais il avait l’excuse d’une réunion.

 


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Actualité

Pourquoi il faut ouvrir l’audiovisuel
Débat au forum d’“El Chaâb” sur la démonopolisation du secteur

Par : Nissa Hammadi 


“En Algérie, on reçoit plus de 1 000 chaînes étrangères. Selon de récentes études, plus de 20 millions d’Algériens de moins de 20 ans ont déclaré n’avoir jamais regardé une chaîne du service public”, a estimé M. Adimi.

C’est à la problématique de l’ouverture du champ audiovisuel que le journal El Chaâb a consacré son forum d’hier. Le déverrouillage du champ audiovisuel constitue-t-il une menace pour la sécurité nationale ? C’était le thème de la communication du professeur d’université et journaliste, Ahmed Adimi. 
À cette question, il répond que c’est plutôt le contraire qui se produit. Il soutient que l’absence d’un espace de débat en Algérie fait que les questions d’intérêt national sont discutées sur des chaînes étrangères, à l’instar des évènements de janvier dernier. “En Algérie, on reçoit plus de 1 000 chaînes étrangères. Selon de récentes études, plus de 20 millions d’Algériens de moins de 20 ans ont déclaré n’avoir jamais regardé une chaîne du service public. C’est une catastrophe”, estime M. Adimi. “Je ne comprends pas pourquoi certains pensent que l’ouverture du champ audiovisuel est un danger, alors qu’on est câblé à tant de chaînes de télévision. Pourquoi ne pas permettre en toute transparence un débat à l’intérieur du pays ?” s’interroge-t-il. 
Et de lâcher : “Je crains qu’on en arrive à acheter des espaces dans des médias étrangers pour faire passer des messages aux citoyens algériens.” M. Ahmed Adimi aborde, par ailleurs, le volet de la marginalisation, des personnalités symboles de ce pays. 
Il cite comme exemple le leader du FFS, Aït Ahmed, et le président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, Ali Yahia Abdenour, même s’il déclare ne pas partager totalement leurs idées. “Un pays qui marginalise ses personnalités symboles se tourne fatalement vers les charlatans.” Tout en considérant que l’Algérie est, du point de vue sécuritaire,  menacée de toutes parts, à travers la présence de forces étrangères à ses frontières, il s’étonne qu’après des années de terrorisme, on n’a pas pensé à mettre en place une stratégie “pour construire le citoyen de manière à ce qu’il ne recourt plus à la violence pour exprimer ses revendications et ses besoins”. 
À la question de savoir si la production audiovisuelle privée est un prélude à une ouverture dans le secteur, le producteur Boualem Aïssaoui pense qu’en Algérie, il existe une chaîne unique déclinée en plusieurs logos. “Nous sommes un pays retardataire qui a peur de sa propre image.” M. Boualem Aïssaoui remet en cause les arguments des politiques qui expliquent le verrouillage du champ audiovisuel par l’immaturité des Algériens et la fragilité de la société. 
“Qui a dit que l’ouverture du champ audiovisuel ouvrira la voie à l’informel politique ?” s’étonne-t-il. Pour sa part, l’expert en mécanismes de régulation, Mazouz Rézigui, a insisté sur le caractère incontournable de la 


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Actualité

 Le billet de 2 000 DA en circulation dès jeudi
Son émission n’aura aucun impact sur l’inflation

À compter de jeudi, un nouveau billet de 2 000 DA sera mis en circulation sur la place financière du pays. Il viendra augmenter l’offre de monnaie fiduciaire et s’ajoutera ainsi aux quatre autres coupures déjà existantes. La Banque d’Algérie (BA) a créé ce billet dans le but de sécuriser l’offre monétaire et d’améliorer au maximum sa circulation. Pour cela, la Banque centrale a introduit des éléments de sécurité les plus modernes. Grâce à ces paramètres, à savoir le filigrane, le fil de sécurité et l’hologramme, les professionnels que sont les agents des banques, les employés d’Algérie Poste, les services de sécurité, les commerçants… pourront déceler facilement les tentatives de contrefaçon. Pour une meilleure sensibilisation à l’adresse notamment du grand public, la Banque d’Algérie donne des détails sur les caractéristiques techniques et les signes recognitifs de ce billet. L’on peut citer la couleur dont le choix s’est porté sur le bleu verdâtre. 
Ses dimensions sont de 160 mm x 71,7 mm avec une vignette de 120 mm x 1,7 mm. Le papier utilisé est filigrané de type de banque et le teint dans la masse est en bleu pâle. Le recto contient un fond de sécurité, une vignette et un texte en langue arabe indiquant “Banque d’Algérie” et “Deux mille dinars”. Outre des signatures, des numéros et une date, le billet porte le chiffre de 2 000, positionné en deux fois : l’une verticalement sur la partie droite de la vignette et une autre horizontalement sur le côté inférieur gauche. Ces éléments se retrouvent également sur le verso qui comporte en plus, une mention écrite en langue arabe rappelant que “l’article 197 du code pénal punit les contrefacteurs”.
Le filigrane reproduit l’effigie de l’Émir Abdelkader. Celle de Jugurtha est en outre insérée sur le billet. Il est à noter que toutes ces impressions sont invisibles en lumière naturelle mais peuvent être détectées sous les rayons ultraviolets et infrarouges. Par ailleurs, les responsables de la Banque des banques soutiennent mordicus que l’émission de ce billet de 2 000 DA n’aura aucun impact sur l’inflation. Il faut dire que si pour certains économistes, l’inflation signifie une augmentation durable et générale des prix des biens et des services, d’autres en revanche estiment qu’elle est caractérisée par l’accroissement de la circulation de la monnaie. 
Les premiers affirment que l’inflation est engendrée par la demande qui, à cause de sa croissance rapide, provoque à son tour, une hausse des prix. Pour les seconds, elle est la résultante d’une masse monétaire trop importante. Interrogé à ce propos, Ryad Mansouri, économiste à la Banque d’Algérie, confirme qu’“il n’y aura d’impact ni sur cette masse monétaire ni sur les prix à la consommation”. Avec l’usage de ce billet, le citoyen pourra désormais détenir la somme de 10 000 DA, par exemple, en cinq coupures de 2 000 DA au lieu de dix de 1 000 DA ou 50 de 200 DA. Néanmoins, le pouvoir d’achat avec ce montant restera le même. 
L’objectif recherché à travers l’émission de ce billet est d’assurer, explique M. Mansouri, une disponibilité accrue des encaissements au sein des banques au profit des clients. La BA veut renforcer aussi la lutte contre le faux monnayage et par là même “avoir une longueur d’avance sur les contrefacteurs”, indique-t-on. Reste à savoir si ces signes liés au design, la fiabilité et la sécurité, introduits sur ce nouveau billet dissuaderont, un tant soit peu, les contrefacteurs. Rien n’est moins sûr…

 

 

 



26/04/2011
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