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La règle du 49/51 régissant le partenariat et l’investissement est maintenue mais les règles de fonctionnement vont changer et le climat d’affaires sera amélioré. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Selon le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, qui a ouvert hier, au pavillon S du palais des Expositions (Pins-Maritimes), le 1er Salon national inversé de la sous-traitance (Sanist), le gouvernement «va améliorer le climat des affaires», en termes de «débureaucratisation », notamment. Une intention que le ministre de l’Industrie a exprimée lors de sa récente visite en France, où il a rencontré quelque 180 chefs de petites et moyennes entreprises, compréhensifs, selon lui, quant au système juridique algérien. Certes, la règle du 49/51 qui régit le partenariat et l’investissement «ne change pas», affirme M. Benmeradi. Néanmoins, les règles de fonctionnement, notamment dans le domaine juridique, vont changer même si «rien n’est annoncé», précise-t-il, élusif sur la nature des changements envisagés, si ce n’est que l’exécutif œuvre à développer «un véritable guichet unique» au niveau de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) et consolider le pouvoir de décision des représentants institutionnels représentés. Revenant sur son déplacement en France, voulu consolider un partenariat efficient et qu’il a qualifié de «visite positive», Mohamed Benmeradi a précisé que le projet Renault «avance bien», dans la mesure où les deux parties discutent plusieurs aspects d’ordre économique et commercial dont les volumes et modalités de commercialisation des véhicules fabriqués ainsi que le taux d’intégration industrielle. Le développement d’une intégration industrielle nationale, il en est aussi question lors de ce Sanist qui se poursuit jusqu’au 28 avril 2011, sous l’égide de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et du département de M. Benmeradi et auquel participent plus d’une cinquantaine d’entreprises algériennes multisectorielles, en quête de fournisseurs et prestataires de services sous-traitants. A ce propos, Mohamed Benmeradi, qui a ouvert le Sanist en compagnie de son collègue au commerce, Mustapha Benbada, et du secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Fayçal Abbas, a exprimé la disponibilité de l’exécutif à accompagner les entreprises pour la certification de leurs produits et consolider le réseau de sous-traitance nationale. Et ce, dans la mesure où, la production nationale bénéficiant de la préférence, l’on entend agir en vue de réduire une facture d’importation en pièces de rechange et équipements qui avoisine les 3 milliards d’euros, avec seulement moins de 1% de produits fabriqués en Algérie que l’entreprise Sonatrach utilise. C. B.
Société
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COMMERCIALISATION DE LA VIANDE HACHÉE De l’étable au hachoir du boucher |
De la viande d’âne à l’étal rouillé du boucher, le consommateur algérien en a connu des péripéties avec la viande hachée ! Le mépris pour le consommateur est étalé au grand jour. De plus en plus habitué à ce genre de comportement, l’acheteur n’en fait plus cas. Pis, en cas de réclamation, il est vite privé de sa «marchandise». Suite...
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Société
: COMMERCIALISATION DE LA VIANDE HACHةE De l’étable au hachoir du boucher
De la viande d’âne à l’étal rouillé du boucher, le consommateur algérien en a connu des péripéties avec la viande hachée ! Le mépris pour le consommateur est étalé au grand jour. De plus en plus habitué à ce genre de comportement, l’acheteur n’en fait plus cas. Pis, en cas de réclamation, il est vite privé de sa «marchandise». Un petit tour dans les étals rappelle que la législation existante est bafouée. Des cheveux dans la viande Qui n’a pas eu la désagréable surprise de trouver un organisme douteux dans sa viande hachée payée à 1 100 DA le kilo? Un bout de graisse accompagné d’un poil ou encore d’un ongle font partie de sa composante. Désabusé ou mécontent, le consommateur algérien pourtant se contentera d’enlever l’objet et de faire comme si de rien n’était. «Franchement, il m’est arrivé de constater, arrivé chez moi, que la viande hachée n’était pas du tout fraîche. Mais je fais avec. Une fois, j’en ai acheté une petite quantité chez un boucher à Rouiba, après avoir consommé une partie, nous avons conservé le reste dans le réfrigérateur. Le lendemain, je l’ai retrouvée toute verte. Heureusement que nous n’avons pas été malades», témoigne Messaouda. Et de confier : «Depuis, je fais très attention et j’essaye d’acheter chez le même boucher.» Pour elle, à l’image de nombreux consommateurs, le plus important est la fraîcheur de la viande. «Trouver un cheveu peut encore passer. Mais que la viande soit avariée est encore plus préjudiciable », soutient un autre acheteur. De ce fait, la qualité de service exigée par l’Algérien lambda va crescendo. En d’autres termes, il ne demande que le minimum, juste de quoi «survivre ». Pourtant, nombreux sont les consommateurs qui ne veulent pas baisser les bras et exigent encore la qualité. «Je commande un steak et je fais attention à ce que le boucher ne le mélange pas à la viande congelée lors de son hachage. Si je ne surveille pas ses gestes, il ne manquera pas de mélanger un petit bout de viande congelée sans crier gare», assure ammi Ameziane. Ce retraité confie qu’il choisit son boucher en prenant en considération l’état de la boutique et la propreté des lieux. «Quitte à payer cher la viande. Nous ne sommes plus à quelques dinars près», ajoute-t-il. L’inconscience des bouchers L’hygiène n’est pas la seule «plaie» de nombreux bouchers. Le non-respect de la chaîne de froid est encore plus dramatique. Ne prenant en considération que la logique du profit, ils n’hésitent pas à éteindre leur frigo pour augmenter leur marge bénéficiaire de quelques dinars. Les intoxications alimentaires sont nombreuses à cause de cette pratique, surtout en été, qu’elles soient dues à la viande ou à d’autres produits. Pour ce qui est de la viande hachée congelée, le cas est encore plus dangereux. Cette pratique strictement interdite est toujours de mise même en période estivale. Le risque d’intoxication étant plus grand. Interrogé, un boucher se contentera de répondre : «C’est pour aller plus vite, à un certain moment de la journée, il y a trop de clients. C’est pour leur faciliter la vie et que je puisse servir tout le monde.» Une réponse qui démontre le peu de souci pour la santé du consommateur et le manque d’informations quant à la législation en vigueur. Protection des consommateurs La loi est pourtant claire à ce sujet. Selon l’arrêté interministériel du 29 septembre 1999 relatif à la préparation et la consommation de la viande hachée à la demande, des règles strictes doivent être respectées. La viande devant être hachée doit être choisie minutieusement. Ainsi, elle doit être exempte d’«abats et de tissus adipeux de réserve, de parties aponévrotiques, de chutes, de déchets de parage et de plaies de saignées, de parties tendineuses et de viandes de la tête». De même que le découpage à l’avance, en menus morceaux, de pièces de viandes destinées à être hachées à la demande est interdit. Pour ce qui est de la conservation de la viande destinée au hachage, elle doit être entreposée sous froid à une température comprise entre 0°C et 3°C, jusqu’au moment même de son hachage. Quant à servir cette viande dans du plastique ou dans un papier kraft, cela ne doit en aucun cas être fait. En effet, selon l’article 6 de cette loi, le conditionnement et l’emballage des viandes hachées à la demande doivent se faire dans du papier cellophane ou paraffiné. S’agissant de l’entretien des instruments, des appareils et tous les ustensiles utilisés pour le hachage des viandes rouges, une procédure doit être respectée. Ils doivent être en matériaux résistant à la corrosion et maintenus en parfait état d’entretien et être régulièrement et soigneusement nettoyés avec de l’eau chaude (+82°C) et désinfectés chaque fois qu’il est nécessaire et obligatoirement en fin de travail. En cas d’infractions à ces dispositions, ils sont réprimés par application des sanctions prévues par la législation en vigueur, notamment celle relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes. Il ne reste aux consommateurs que de faire valoir leurs droits ! M. O.
Sports
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LIGUE 1 (20e JOURNÉE) L’étau se resserre |
Le championnat de Ligue 1 a repris son chemin, hier, à l’occasion de la 20e journée. Un round tronqué suite au report des rencontres CABBA-MCA et ASO-JSK en raison des engagements des Kabyles et des Mouloudéens d’Alger en Coupes africaines. Suite...
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JO-2012 Les Verts en stage |
La sélection algérienne olympique de football a entamé hier, au Centre technique national à Sidi Moussa (Alger), un stage bloqué qui sera ponctué par un match amical face au Niger, jeudi au stade du 20-Août-1955 (Alger). Suite...
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VERTS D’EUROPE Boudebouz transférable, mais… |
Le président du FC Sochaux Montbéliard, Alexandre Lacombe, a indiqué que son club est «disposé» à négocier avec d'autres équipes, un éventuel transfert du milieu international algérien, Ryad Boudebouz, durant l'intersaison. Suite...
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MANCHESTER UNITED La malédiction allemande |
Favori de la demi-finale de Ligue des Champions qui l’oppose à Schalke 04, Manchester United n’a cependant jamais éliminé un club allemand dans la plus prestigieuse compétition européenne. De quoi susciter l’inquiétude de Patrice Evra. Suite...
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RALF RANGNICK (ENTRAÎNEUR SCHALKE 04) : «Plus affamés qu’eux» |
«Nous sommes plus affamés » que Manchester United, a prévenu hier l’entraîneur de Schalke 04, Ralf Rangnick, persuadé que son équipe peut compenser son inexpérience par son enthousiasme et son engagement en demi-finale aller de Ligue des champions, ce soir à Gelsenkirchen. Suite...
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Le championnat de Ligue 1 a repris son chemin, hier, à l’occasion de la 20e journée. Un round tronqué suite au report des rencontres CABBA-MCA et ASO-JSK en raison des engagements des Kabyles et des Mouloudéens d’Alger en Coupes africaines. Des six rendez-vous disputés hier, quatre ont eu lieu en fin d’après-midi. Les deux derniers (USMA-USMH et ESS-USMB) se sont joués en début de soirée. Des premières confrontations, jouées dans des conditions climatiques exécrables, trois se sont soldées par des parités, lesquelles auront profité aux formations visiteuses. Seule l’USMAn a réussi à imposer sa loi, à domicile, face au MC Saïda grâce à un but inscrit en toute fin de partie par Chaâbane (82’). Le round d’hier a été marqué par l’expulsion de Benatia (MCO) et Belhadj Djillali (MCEE) ainsi que le 10e but du Bélouizdadi Ramzi Bourekba (inscrit sur penalty) qui rejoint à la 2e place du challenge des buteurs le Camerounais de la JSMB, Yannick N’Djeng, tous deux derrière le Chélifien, Hilal Soudani (13 buts).
Résultats USM Annaba - MC Saïda 1-0 (Benchaâbane 82’) WA Tlemcen - JSM Béjaïa 1 -1 (Sameur 21’- Megatli,41’) MC Oran - MC El-Eulma 1-1 (Tiaiba 2’ - El-Behari,47’) CR Bélouizdad - AS Khroub 1-1 (Ziad 19’, Bourekba - s.p- 38’) USM Alger - USM Harrach (joué en soirée) ES Sétif - USM Blida (joué en soirée). *Les matches ASO Chlef - JS Kabylie et CABB Arréridj - MC Alger sont reportés à une date ultérieure.
Classement |
Pts J |
1. ASO Chlef |
43 19 |
2. ES Sétif |
30 17 |
--. MC Oran |
30 19 |
--. JSM Béjaïa |
30 19 |
5. JS Kabylie |
29 17 |
--.MC Saïda |
29 20 |
--. USM El Harrach |
29 19 |
--. CR Belouizdad |
29 19 |
9. MC El-Eulma |
23 19 |
--. USM Annaba |
23 20 |
11. MC Alger |
20 18 |
--. USM Blida |
20 19 |
13. USM Alger |
19 18 |
--. WA Tlemcen |
19 20 |
15. AS Khroub |
18 19 |
--. CABB Arréridj |
17 19 |
Mise à jour (samedi 30 avril) A Oran : MCO - MC Alger (18e journée) A Sétif : ESS - USM Alger (16e journée)
Prochaine journée (21e) Samedi 7 mai (16h) A Chlef : USM Blida - USM Alger A Mohammadia : USM Harrach - WA Tlemcen A Oran : MC Oran - CR Bélouizdad A Khroub : ASK - CA Bordj- Bou-Arréridj A El-Eulma : MCEE - USMAn. *JSK - JSMB, MCA - ASO et MCS -ESS sont reportés.
Les derbies constantinois, CSC - MOC et batnéen, MSPB - CAB, constitueront l’affiche de la 22e journée du Championnat professionnel de Ligue 2 de football, initialement prévue vendredi dernier mais qui se jouera finalement aujourd’hui. L'Association nationale des présidents des clubs professionnels (ANPCP) avait, en effet, décidé de boycotter cette journée pour dénoncer les «lenteurs constatées dans l'application du projet du professionnalisme » avant de faire marche arrière et demander «seulement» son report. L'enjeu sera de taille pour ces deux derbies puisque, outre la rivalité historique qui existe entre les voisins de chaque ville, trois équipes des quatre (CSC, CAB et MSPB) jouent l'accession alors que le MOC est sérieusement menacé par la relégation. Au stade Chahid Hamlaoui de Constantine, le MOC (14e, 22 points), à la recherche d'une victoire depuis plus de trois mois, devra sortir le grand jeu pour espérer damer le pion au leader de la Ligue 2 et s'extirper des profondeurs du classement dans lesquelles il végète depuis plusieurs semaines. De leur côté, les Sanafir, qui ne comptent plus que quatre points d'avance sur leurs poursuivants directs, ne devront pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué et seront obligés de faire très attention à leur voisin honni qui ne pourra, en aucun cas, se contenter du nul. A Batna, le MSPB (8e, 29 points) «reçoit» le CAB (2e, 35 points) dans un derby capital pour «Boubiya» qui tentera de battre le dauphin pour revenir à trois points du Chabab, à huit journées de l'épilogue. Si pour le premier derby le CSC part avec les faveurs des pronostics, celui de Batna, qui se jouera pour la première fois de l'histoire à huis clos, sera âprement disputé et bien malin celui qui pourra avancer un résultat. Tout le monde se souvient de la saison dernière lorsque le MSPB, déjà relégué en ex-D2 (actuellement L2), avait battu le CAB avec une équipe de jeunots pour conduire directement le Chabab vers le purgatoire. L'autre dauphin, le NA Hussein-Dey, pourrait être l'un des bénéficiaires de cette journée, les Sang et Or accueillant le SA Mohammadia (11e, 25 points), une formation largement à leur portée. Le NAHD, qui restait sur un semi-échec à domicile face au CAB (1-1), s'était racheté lors de la précédente journée en s'imposant à Biskra et veut continuer sur sa lancée pour retrouver l'élite dès la fin de cette saison. Autre match important pour l'accession, celui qui opposera, à Sidi-Bel-Abbès, l'USMBA local au RC Kouba, deux équipes qui sont logées à la même enseigne (6e, 30 points). Le RCK, où rien ne va plus depuis quelques semaines, sera, sans aucun doute, mis à rude épreuve par les gars de la Mekerra qui restent, eux, sur un échec à Oran face à l'ASMO (1-0). Les deux dernières équipes concernées par l'accession, l'ES Mostaganem (4e, 34 points) et l'ASMO (5e, 32 points) seront en appel, respectivement à Aïn- Témouchent face au CRT (16e, 15 points) et à Médéa contre l'OM (9e, 28 points). Ces deux sorties seront périlleuses pour les deux équipes, notamment l'ESM, qui affrontera la lanterne rouge qui ne veut pas abdiquer dans la course au maintien. Le stade de Baraki sera le théâtre d'un match à six points qui concerne le bas du tableau entre le Paradou AC (12e, 24 points) et l'AB Merouana (15e, 21 points). Le PAC compte bien mettre à profit la venue de l'ABM pour renouer avec la victoire après sa sortie mostaganémoise ratée face à l'ESM (2-1) et s'éloigner de la zone de turbulences. Même cas de figure pour la JSM Skikda (13e, 23 points), qui n'aura d'autre alternative que de battre l'US Biskra (10e, 27 points) pour se donner quelque peu de l'air avant une fin de saison qui s'annonce difficile.
NAHD - SAM transféré à Dar-El-Beïda Le match qui opposera cet après-midi le NA Hussein-Dey au SA Mohammadia, pour le compte de la 22e journée du Championnat professionnel de Ligue 2, a été délocalisé au stade de Dar-El-Beida (Alger) à 16h, a annoncé la Ligue nationale de football (LNF) lundi sur son site Internet. Prévue initialement au stade de Réghaïa (Alger), la LNF a décidé de délocaliser cette rencontre «en raison de l'indisponibilité du stade», précise la même source. Pour la même raison, le match qui devra mettre aux prises l'ASM Oran au RC Kouba, samedi prochain au stade Ahmed-Zabana à Oran (16h), comptant pour la 23e journée de Ligue 2, a été avancé au vendredi. Samedi, en effet, le MCO reçoit le MCA en match de retard de la Ligue 1.
CSC - MOC Un «clasico» qui sort Constantine de sa torpeur Le report à mardi prochain du derby CSCMOC, le «clasico» constantinois, n’a pas altéré le moral des fans des deux équipes qui y ont trouvé, au contraire, un prétexte pour prolonger une fête qui a commencé il y a plus d’une semaine. Il est loisible de constater, en effet, que l’effervescence est toujours de mise. Elle est même à son comble dans les lieux de rencontre traditionnels des ultras des deux camps, pPlace des Martyrs (près du centre culturel Al Khalifa) pour les Sanafir, et rue Mustapha- Aouati (plus connue sous le nom de route de Sétif) pour les Mocistes. Les inconditionnels rivalisent d’imagination pour confectionner des banderoles, souvent démesurées, qui ornent les balcons de la ville et marquent à leur manière cet énième rendez-vous sportif, en suscitant parfois une belle pagaille au niveau de la circulation routière en accostant les automobilistes qui se voient proposer maillots, écharpes, bonnets et moult autres babioles à l’effigie de leur club favori. Tout cela donne un air de fête à la cité du Vieux-Rocher qui sort un peu de sa torpeur quotidienne. Une fête que les supporters promettent de prolonger dans le stade Chahid-Hamlaoui et, à la fin de la rencontre, à travers les artères de la ville des Ponts. Au plan sportif, ce report ne semble pas avoir vraiment chamboulé les plans des deux entraîneurs, leur permettant même de peaufiner davantage leur «plan de bataille». Un plan duquel les dirigeants du MOC et du CSC attendent beaucoup, comme en atteste leur détermination à mettre leur équipe dans les meilleures conditions de préparation possibles. Ainsi, côté Sanafir, on a choisi de se mettre au vert à Aïn-M’lila, dans un hôtel calme et paisible, afin de permettre aux joueurs un maximum de concentration, tandis les responsables mouloudéens ont opté pour un hôtel de la ville d’El- Khroub pour éviter la pression de la rue et préparer ce match dans la sérénité. Cette confrontation revêt aussi un cachet spécial pour certains joueurs qui ont porté les couleurs des deux équipes. Ainsi, les Derrahi, Boudene, Cheniguer, Bensassi et Kibia affronteront leur ancienne équipe, le MOC, pour croiser le fer avec Boulemdaïs, Chaouaou, Meziani et Amroune qui, eux, ont fait le chemin inverse. Cela devrait donner une saveur particulière à cette confrontation qui sera encore plus «spéciale » pour l'ex-international et actuel entraîneur- adjoint du CSC, Noureddine Bounaâs, qui a porté les couleurs des deux équipes et qui reste le seul joueur à avoir inscrit, lors d’un derby, le but victorieux pour chacun des deux teams, en faveur du CSC en 1996-97, et pour le MOC lors de la saison 2000-2001. La présence dans les tribunes de Daniel Darko Janacovic, ancien coach du CSC et du MOC, invité par la direction du «doyen» pour assister au match de mardi, constitue une autre particularité, et non des moindres. L’entraîneur franco- serbe reste, en effet, le seul technicien à avoir remporté le derby constantinois durant une même saison (2008-2009), en tant qu’entraîneur du CSC, à l’aller, et du MOC au match retour. De nombreux Constantinois, férus de football ou pas, parfois «happés» par le derby à leur corps défendant, disent vouloir des couleurs, de la joie, mais aussi du fair-play, pour que la fête soit totale.
Start (cet après-midi, à partir de 16h) A Aïn-Témouchent : CRT - ES Mostaganem A Batna : MSPB - CA Batna (huis clos) A Skikda : JSMS - US Biskra A Sidi Bel-Abbès : USMBARC Kouba A Baraki : Paradou AC - AB Merouana A Dar-El-Beida : NA Hussein- Dey - SA Mohammadia A Médéa : OM - ASM Oran A Constantine (18h) : CSCMO Constantine.
Le Soir Retraite
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Soutenus par le syndicat du Complexe moteurs-tracteurs |
Suite à un fax émanant de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), du Complexe moteurs-tracteurs (CMT) de Constantine en date du 30 mars 2011, revendiquant l’amélioration de la situation sociale des retraités, la section syndicale des retraités de CMT déclare apporter son soutien indéfectible à ces revendications : Suite...
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La colère des anciens de l’éducation nationale menacés d’expulsion de leur logement |
Les retraités de l’éducation nationale sont en colère. Les retraités de l’éducation nationale estiment avoir consacré leur vie à éduquer et à instruire, sans avoir en contrepartie la reconnaissance de la République. Suite...
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Le Soir Retraite : La colère des anciens de l’éducation nationale menacés d’expulsion de leur logement
Les retraités de l’éducation nationale sont en colère. Les retraités de l’éducation nationale estiment avoir consacré leur vie à éduquer et à instruire, sans avoir en contrepartie la reconnaissance de la République. Beaucoup d’entre eux sont menacés d’être jetés à la rue après avoir été sommés de quitter leur logement d’astreinte. «Nous sommes des centaines à ne pas avoir bénéficié d’un logement de la part de l’Etat et parmi nous des couples de retraités ayant servi le secteur de l’éducation nationale et non concernés par la circulaire n°62 du 19 mars 2011, alors que c’est un droit constitutionnel. Nous sommes des centaines à occuper des logements de fonction, compte tenu de notre grade avant la retraite.» Ces logements, surtout ceux situés en dehors des établissements, ne sont plus indispensables au fonctionnement des lycées et collèges du fait de la suppression des internats. Dans une lettre ouverte, les retraités en appellent au président de la République. «Depuis notre départ à la retraite, nous faisons l’objet de menaces, de mépris et d’actions en justice, pour notre expulsion. A un âge avancé, nous espérions trouver auprès du ministère de l’Education nationale, saisi à maintes reprises, une solution à notre problème. Solution qui ne peut être qu’administrative eu égard à notre dévouement. On ne comprend pas cet acharnement continu et nous appelons au secours pour éviter de nous retrouver à la rue.» LSR
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Quoi ? Un appel à un putsch des militaires «avrilistes» ? Maître, vous n’y pensez pas ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Saisie de 300 kg de cannabis près de Chaâbat El Meztoul. La gendarmerie a procédé sur place à l’incinération de la drogue. Un geste salué comme il se doit par les habitants du village, tous unanimes pour déclarer…
…maintenant, nous pouvons enfin respirer !»
Mon Dieu ! J’aurais au moins vécu jusqu’à ce jour pour entendre ça : Ali Yahia Abdenour qui appelle l’armée à prendre ses responsabilités en virant Abdekka trop malade pour diriger le pays. Allons ! Allons ! Maître ! Je vous adore, mais ne flirtez-vous pas là avec une interruption de processus électoral avérée ? A travers cet appel, n’incitez-vous pas l’ANP à un coup d’Etat «Avriliste» à défaut d’être «Janviériste» ? C’est pas bien, ça, c’est pas bien du tout ! Et que va encore penser de nous la communauté internationale ? Et comment va réagir cette autre communauté, celle de Sant’Egidio ? Que les éradicateurs purs et durs, ceux qui appellent quotidiennement à dénoncer la concorde et la réconciliation initiée par Abdekka et considèrent de manière invariable qu’un bon tango, c’est un tango derrière les barreaux ou six pieds sous terre – j’en connais un d’ailleurs qui sévit tous les jours ici même, dans ce canard — lancent un appel du genre, je comprendrais, mais pas vous, Maître ! Vous, c’est les droits de l’Homme ! C’est le droit pour tout être, fût-il celui qui a ordonné d’enfourner un bébé et d’égorger sa maman, son papa, ses frères et sœurs d’être défendu, de bénéficier des lois de la République. Et Abdekka n’a égorgé personne, que je sache. Il a été élu, que je sache. Il a un mandat à terminer, que je sache. Soyons alors civils et zen dans nos têtes et nos comportements. Ne convoquons pas l’armée à tout-va. L’armée doit se cantonner à ses tâches d’armée, n’est-ce pas ? L’armée doit rester dans les casernes, yek ? L’armée ne doit plus se mêler de dégommer ou de dézinguer un président, c’est ça, hein ? Alors, si une procédure en empêchement doit être engagée à l’encontre d’Abdekka, il faudrait se montrer légaliste jusqu’au bout, civil et respectueux des règles du jeu démocratique sans faille possible. Aux civils donc de prouver tout d’abord que Boutef’ n’est plus médicalement apte à diriger le pays. Que les mêmes civils ou d’autres civils encore plus civils que les premiers enclenchent ensuite les mécanismes constitutionnels qu’ils jugeront bon d’enclencher. Mais pas les militaires ! Pas les militaires et surtout pas vous dans le rôle de l’appelant au putsch. Non Maître ! Là, je l’avoue, vous me déroutez ! Car, au fond, quelle différence alors y aurait-il entre un coup d’Etat militaire et un autre ? Pourquoi l’arrêt du processus électoral – car un mandat présidentiel en cours, c’est aussi un processus électoral – auquel vous appelez aujourd’hui serait plus vertueux que celui qui a empêché dans les années 1990 la peste verte de tuer l’Algérie ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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