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Les relations algéro-françaises peinent sérieusement à vivre une durable éclaircie. L'affaire du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni, replacée cette semaine sur le fil de l'actualité, risque d'aggraver les grincements diplomatiques désormais légion entre les deux pays. Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le diplomate algérien Mohamed-Ziane Hasseni, accusé d'implication dans l'assassinat d'André Ali Mecili en 1987 à Paris et interpellé le 14 août 2008 à l'aéroport de Marignane, Marseille, ne serait pas au bout de ses peines. Une histoire d'écoutes téléphoniques faisant état d'un échange entre Mohamed Samraoui, témoin à charge, et un certain Mustapha, prétendument officier des services secrets algériens, risque de donner un autre contour à son procès, au moment où il était attendu une levée des charges. A en croire la presse française, notamment Rue89 qui a fait état de ces fameuses écoutes téléphoniques dans son édition de jeudi 26 août, cet élément nouveau est versé au dossier. Ce qui relancera assurément le procès. D'autant que Mohamed Samraoui, ancien colonel du DRS réfugié en Allemagne, cité et entendu comme témoin à charge dans cette affaire, a, dans un courriel au DNA, confirmé l'existence et la teneur de l'échange qu'il aurait eu avec le désigné sous le sobriquet de Mustapha. En gros, le colonel déserteur de l'Armée algérienne dit avoir été contacté par ce «Mustapha» agissant au nom du DRS pour lui demander de revenir sur ses dépositions devant le juge instructeur. Ce que Samraoui dit avoir refusé, comme établi par les écoutes téléphoniques que la presse française a exploitées à fond. En filigrane de ce regain d'intérêt médiatique pour l'affaire Hasseni défile bien évidemment la relation algéro- française qui poursuit d'évoluer en dents de scie. Les autorités algériennes, qui ont plus d'un accroc avec leurs homologues françaises, notamment sur cette mal inspirée initiative de l'Assemblée française de voter une loi glorifiant le colonialisme en Algérie et ailleurs, avaient, après avoir tergiversé un temps jugé trop long, fini par prendre cause pour le diplomate Hasseni. Elles avaient, rappelons- le, clamé son innocence et demandé sa remise en liberté. Les autorités françaises avaient, en retour, soutenu que c'était à la justice d'en décider. Depuis, l'affaire sombra dans ce que les juristes pourraient désigner par la routine procédurière, même si, entre-temps, le diplomate algérien a vu son assignation à résidence allégée. Mais, cette semaine, l'affaire l'affaire est revenue au-devant de l'actualité avec fracas. Les médias français en font une exploitation loin d'être innocente. D'ailleurs, ils n'ont pas raté, à l'instar du Figaro qui, annonçant la sortie prochaine d'un film sur les moines trappistes de Tibhirine assassinés en 1996, de mettre des accroches à des polémiques à venir, du moins qu'ils souhaiteraient vivement. Si Xavier Beau-vois et Etienne Comar, respectivement cinéaste et scénariste du film «Des hommes et des dieux» ont choisi de présenter une œuvre empreinte de consensus, Le Figaro, lui, s'est senti comme l'obligeance de cavaler sur les sentiers abrupts de la polémique. Le fameux questionnement autour du «qui-tue-qui ?» en Algérie est remis au goût du jour. Pourtant contestée même dans l'Hexagone, la version des faits avancée par François Buchwalter, ancien attaché à la Défense à l'ambassade de France à Alger, trouve à nouveau des sponsors médiatiques. Rappelons que Buchwalter avait travaillé à accréditer la thèse de «la bavure» de l'ANP dans l'assassinat des 7 moines de Tibhirine. Cette affaire, tout comme le procès Hasseni, de par l'exploitation qui en est faite de l'autre côté de la Méditerranée, ne favorise pas une relation apaisée entre Alger et Paris. Une relation qui, déjà, est loin d'être ce qu'il y a de mieux, au vu du nombre de contentieux politiques entre les deux pays. Depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Alger et Paris vivent, en effet, une mésentente permanente. S. A. I.
Actualités
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RECETTES PÉTROLIÈRES Le Fonds de régulation n'a pas été alimenté |
Le Fonds de régulation des recettes (FRR) n'a pas encore été alimenté. Selon la Direction générale des impôts, dans un communiqué diffusé, le FRR n'a pas été alimenté au premier semestre, car le montant des recettes fiscales pétrolières, fixé par la loi de finances 2010 à 1 836 milliards de dinars, n'avait pas été atteint à l'issue de cette période. Suite... |
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Sports
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BOUIRA Des centaines de personnes dans la rue |
Comme il fallait s’y attendre, le nul arraché par les poulains d’Alain Geiger en terre égyptienne a été largement salué par des milliers de personnes ici à Bouira, comme partout ailleurs. Pendant le match et ayant du mal à le suivre, car exclusivement retransmis par la chaîne satellitaire Al-Jazeera Sport 9, les jeunes «s’arrachaient» des places même sur le trottoir, devant les locaux et les commerces qui possèdent cette chaîne. Suite... |
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Gaouaoui paré pour la succession |
Durant la conférence de presse de dimanche, le sélectionneur national a fait le tour de la question concernant le nom du portier qui gardera les bois de l’EN, ce vendredi, contre la Tanzanie. Le staff technique national songerait sérieusement à dispenser Mbolhi de cette confrontation, étant donné qu’il n’est pas compétitif, en raison de l’entêtement de Slavia Sofia à le brader mais aussi de la disparition de sa maman à la veille du dernier match amical contre le Gabon. Suite... |
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TANZANIE Sept joueurs «cadres» écartés par Poulsen |
Le sélectionneur de la Tanzanie Jan Poulsen a écarté sept joueurs cadres dont l'attaquant Jeryson Tegete en perspective du match face à l’Algérie, prévu le 3 septembre prochain à 22h00 au stade Mustapha-Tchaker, pour le compte de la première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2012 de football. Suite... |
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BOXE ENGAGÉS DANS LES PREMIERS JEUX DES SPORTS DE COMBAT Flissi, Rahou et Bouloudinat en demi-finale |
L’histoire retiendra que le tournoi de boxe comptant pour les premiers Jeux des sports de combat, qui se déroulent présentement à Pékin, a été inauguré par l’Algérien Flissi Mohamed, qui a rencontré Vysniauskaus Marius de la Lituanie, dans la catégorie des 49 kg, et face auquel il s’est imposé magistralement, hier à l’Olympic Center Gymnasium. Il a été le premier à monter sur le ring et le premier à remporter une victoire. L’histoire retiendra également que cette première journée a été attentivement suivie par Ching-Kuo Wu, le président de l’AIBA, qui a tenu à être présent à la réunion technique qui a précédé l’ouverture du tournoi de boxe. Suite... |
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Monde
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RUSSIE Poutine veut rester au pouvoir |
Le Premier ministre Vladimir Poutine a laissé entendre hier qu'il serait présent encore longtemps sur la scène politique russe, tout en assurant ne pas être obsédé par la présidentielle de 2012. Suite... | |
Culture
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THEÂTRE Le public khencheli conquis par Super mir |
Le public de Khenchela a longuement applaudi la troupe du Théâtre régional de Tizi-Ouzou pour la qualité de sa prestation sur la scène de la nouvelle cinémathèque ouverte pour la première fois au public durant ce mois sacré dans le cadre du programme établi par la direction de la culture. Suite... |
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Alger, un lieu, une histoire DELY IBRAHIM Fou d’elle |
C’est le premier village colonial d’Algérie. Il doit son nom à un officier turc prénommé Ibrahim. Il serait le tout premier habitant de cette région. On raconte que le jeune homme entretenait une relation amoureuse avec la favorite du harem de son supérieur militaire. Suite... |
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Humeur ramadanesque Le tube de l’été Ramadan |
Par Kader B. Le tube de l’été est une chanson, généralement aux rythmes légers, qui connaît un phénoménal succès saisonnier avant de s’éteindre rapidement. Ce phénomène a surclassé le classement du hit-parade qui, lui, s’étale sur toute l’année. Suite... |
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ACTUCULT |
Salle Atlas de Bab-El-Oued *Aujourd’hui à 22h30, concert de Lounis Aït Menguellet. Suite... | |
Inacceptable ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Selon les observateurs, Saâdane a marqué des points à l'issue de sa dernière conférence de presse. D'ailleurs, c'est le seul à…
… marquer dans son équipe !
Une dame, visiblement très en colère, m'écrit pour réagir à cette information publiée par quelques titres de la presse nationale et faisant état de l'exposition sur la place publique des corps des terroristes islamistes abattus ces dernières heures par l'ANP, en Kabylie. Cette honorable dame trouve barbare cette pratique et crie à l'inhumanité des forces de sécurité qui auraient procédé de la sorte. Cette dame a raison ! Il n'est pas concevable d'exposer ainsi sur la place publique les corps des tangos abattus. Je dirais même plus, c'est inacceptable ! Inacceptable pour les employés communaux qui vont devoir nettoyer ce sang de vermine qui a sali le sol de cette place publique. Inacceptable pour les semelles des chaussures des habitants de cette localité qui passent et repassent sur le pavé de cette place publique quotidiennement. Inacceptable pour les oiseaux qui gazouillent tous les jours benoîtement sur cette place publique et qui ont vu leur programme de chants chamboulé par cette intrusion de corps inertes et effrayants de saleté repoussante. Inacceptable pour les fourmis travailleuses obligées de faire le sale boulot de nettoyage. Inacceptable pour les citoyens habitant à proximité de cette place publique et qui ont été contraints, malgré la forte canicule qui sévit dans la région en ce moment, de garder leurs fenêtres fermées à cause des odeurs effroyables de putréfaction. Inacceptable pour les rats, rongeurs que l'on accablait déjà de tous les maux et que l'on va, là encore, accuser de se repaître de chair humaine, alors que c'est faux, puisqu'il ne s'agit pas de chair humaine en l'occurrence. Inacceptable aussi pour ces pauvres chauffeurs des ambulances qui ont dû ramener là les corps des affreux, et qui ont dû sûrement les réembarquer pour les acheminer ensuite vers la morgue. Inacceptable enfin pour la place publique elle-*même. La place publique, en Kabylie et partout ailleurs dans les villages de mon pays, est un espace noble, central et hautement symbolique. Il ne doit pas être souillé. Voilà Madame pourquoi cette exposition est, à mes yeux, inacceptable. Il reste un dernier truc que je trouve encore plus inacceptable que les autres. Je trouve hautement inacceptable que vous ayez eu l'outrecuidance de choisir ma boîte mail pour y déverser votre larmoiement attendri pour le sort des tangos. Vous avez frappé à la mauvaise porte ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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