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Actualités : Après la réunion du Conseil des ministres Quel agenda pour Bouteflika ?
Le président de la République, bousculé par les délais, s’est résolu, en dépit de son état de santé, à faire le déplacement jusqu’à El-Mouradia et satisfaire à l’obligation institutionnelle de réunir et présider un Conseil des ministres. Les procédures sont peut-être sauves, même si l’image montrée du Président ajoute plus qu’elle n’enlève aux interrogations sur son avenir politique, mais Bouteflika est-il à créditer d’un regain d’entrain durant les trois mois à venir ? Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Les images dans lesquelles Bouteflika est apparu dimanche ne sont pas faites, et de loin, pour évacuer le commentaire à propos de son agenda politique immédiat. Il est vrai que lundi, il a procédé à la signature de six décrets, mais cela fait partie, quoiqu’on aurait voulu émettre comme suggestion d’un retour aux affaires, des minima auxquels l’activité présidentielle s’était résumée depuis son retour d’hospitalisation en France. Hormis l’élection présidentielle d’avril 2014, à laquelle on ne sait toujours pas s’il se présentera ou pas, Bouteflika ne se sentira pas l’obligation d’une apparition publique d’ici fin décembre, période à laquelle il doit satisfaire au cérémonial de la signature de la loi de finances 2014. La perspective d’une révision de la Constitution par voie référendaire, qui l’aurait incité à mener campagne, semble éloignée. L’option d’une soumission du projet de loi au vote de la conférence parlementaire, les deux Chambres réunies, apparaît comme des plus sérieuses, tant est que de nombreuses voix convergent pour exclure l’idée d’une prolongation de mandat. Louisa Hanoune, la patronne du PT, qui peut se revendiquer être dans les secrets d’alcôve, insistait samedi pour dire que l’élection présidentielle aura lieu dans les délais prévus. Ce qui, de fait, exclut l’idée, fort répandue, d’une prolongation de mandat. La révision de la Constitution soumise au quitus parlementaire, Bouteflika n’aura, donc, d’ici septembre, rien à entreprendre qui le mettrait sous les feux de la rampe, lui, qui, depuis fort longtemps, s’est soustrait aux activités diplomatiques, manquant depuis sa première hospitalisation en 2005 en France aux conférences et forums internationaux. Des activités auxquelles il s’est fait représenter soit par des ministres, soit par l’un des deux présidents des Chambres parlementaires. Il reste que, au plan intérieur, l’automne est la période des ouvertures des années universitaires et judiciaires. La question qui se pose est de savoir si Bouteflika consentira, cette année, contrairement à l’année dernière, à présider l’ouverture de l’année judiciaire et de l’année universitaire. En 2012, les deux rendez-vous ont manqué de la solennité que procure la présence de Bouteflika. D’aucuns pensent qu’il se résumera, les trois mois à venir, à observer, tranquille, sa convalescence. Tout au plus, il pourrait ordonner des mouvements dans les corps des walis, des magistrats, voire des ambassadeurs. S. A. I.
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Actualités : RÉVISION DE LA CONSTITUTION, ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE... Un Président ambitieux
Le communiqué final sanctionnant le Conseil des ministres est porteur de messages politiques. Ambitieux, Abdelaziz Bouteflika envisage d’organiser des échéances dans les prochains mois. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Abdelaziz Bouteflika s’est «exprimé» après plusieurs mois de silence. Le communiqué final du Conseil des ministres comporte des extraits attribués au président de la République à travers lesquels il commente les avant-projets de lois pris lors de cette réunion. Il faut aller au bas du communiqué pour que transparaissent quelques indices sur ses intentions. «Le président de la République a, enfin, rappelé l'importance de prendre, d'ores et déjà, toutes les mesures et dispositions nécessaires afin de permettre à notre pays d'aborder, dans les meilleures conditions, les prochaines échéances politiques.» Bouteflika annonce la tenue «d’échéances politiques» qui nécessitent la prise de «mesures et de dispositions». A première vue, l’option du rallongement de son mandat semble être écartée, le terme «échéance» servant traditionnellement à désigner une élection. A moins que le chef de l’Etat n’opte pour une révision de la loi fondamentale par voie référendaire. Pour cette première sortie en compagnie du staff gouvernemental, il laisse supposer que l’élection présidentielle aura bien lieu dans le délai légal. Et il ne sembla pas écarter la possibilité de se présenter à un quatrième mandat. Une «ambition» affichée ouvertement dans le dernier paragraphe du communiqué du Conseil du ministre. «Notre ambition est grande, mais elle est à la mesure de l'Algérie et des aspirations de ses enfants. J'attends de chacun d'entre vous du travail, de l'engagement et de l'abnégation.» Le quatrième mandat reste donc d’actualité. Ces dernières semaines, plusieurs acteurs de ce qui reste de la scène politique avaient évoqué l’annulation du scrutin présidentiel d’avril 2014. La révision de la Constitution par voie parlementaire devait offrir à Abdelaziz Bouteflika une prorogation de son mandat pour une période de deux années. Un projet écarté totalement par certaines personnalités. Parmi elles, la secrétaire générale du Parti des travailleurs. En effet, Louisa Hanoune n’a cessé de soutenir l’obligation de réunir les conditions nécessaires pour la tenue d’une élection présidentielle. Samedi, à l’ouverture des travaux de la session ordinaire du comité central du parti, Hanoune a même qualifié de «dépassée» l’option d’une révision constitutionnelle. Il faut dire que la première responsable du Parti des travailleurs fait partie des responsables politiques qui ont un accès facile au cercle présidentiel. Rappelons qu’en 2004, la veille de l’élection présidentielle, Louisa Hanoune avait rencontré pendant quatre heures son adversaire Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier a, à maintes reprises, tenu des propos élogieux à son adresse. Mais il est évident que très peu de personnes connaissent les véritables intentions du chef de l’Etat. Et si réellement son ambition consiste à se présenter à un quatrième mandat, il attendra la dernière minute pour se prononcer. T. H.
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Sports : Ligue 2 Kerbadj convoque les clubs endettés
Les clubs de Ligue 2 algérienne de football n'ayant pas encore réglé les litiges financiers avec leurs anciens joueurs et entraîneurs ont été convoqués hier par la Ligue du football professionnelle (LFP) après l'expiration du délai qui leur a été accordé par cette instance, selon son président Mahfoud Kerbadj. «Malgré l'expiration du délai d'un mois accordé aux clubs concernés, ces derniers n'ont rien fait pour régler leurs litiges. Cela nous a poussés à les convoquer au siège de la LFP pour une dernière discussion à ce propos», a déclaré Kerbadj à l'APS. «Tout indique qu'on va procéder à la solution extrême, à savoir la défalcation de points pour les clubs concernés, comme le stipule clairement la réglementation en vigueur. L'éventualité de les faire rétrograder sera également de mise, en vertu de la même réglementation, si le même problème persiste», a-t-il ajouté. Les clubs concernés sont : le MSP Batna, l'USM Annaba, l'AS Khroub et l'O Médéa. D'autres clubs de Ligue 1 se trouvaient auparavant dans la même situation à l'image de l'ES Sétif, du CS Constantine et du MC Oran, mais la LFP a trouvé une solution avec leurs directions respectives, en défalquant les sommes sujets de litiges, de leurs quotes-parts inhérentes aux droits de retransmission télévisée des rencontres du championnat. «Le problème ne se pose plus avec les clubs de Ligue 1 du moment que nous avons trouvé un terrain d'entente avec leurs responsables pour puiser dans les quotes-parts des droits TV de leurs clubs afin de régulariser les joueurs et les entraîneurs qui réclament leur dû», a encore expliqué le patron de la LFP.
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Sports : FOOTBALL Ligue des champions d’Europe (tour des poules, 2e journée) Déjà beaucoup à gagner et à perdre
La deuxième journée de la phase de groupes de la ligue des champions, aujourd’hui et demain, s'annonce particulièrement spectaculaire avec six affiches opposant les vainqueurs de la première journée, dont des chocs vedettes comme Paris Saint-Germain-Benfica, Manchester City-Bayern Munich et Arsenal-Naples. A l'inverse si Chelsea peut raisonnablement espérer effacer à Bucarest sa défaite à domicile de la première journée face à Bâle, le Borussia Dortmund, vice-champion d'Europe, va devoir réagir face à l'Olympique de Marseille après son échec à Naples. C'est un peu le choc des outsiders. Mais des outsiders de luxe, qui ont remporté leur premier match de poule et jouent les premiers rôles dans leurs championnats respectifs. Fidèle à sa ligne de conduite depuis plusieurs années sur le marché des transferts, Arsenal a uniquement bonifié son effectif avec l'arrivée de Mesut Özil. Cette greffe a rapidement pris et les Gunners ont profité de leurs automatismes pour s'installer en tête de la Premier League. Naples, de son côté, a déjà démontré qu'il ne souffrait d'aucune dépendance à son ancien buteur Edinson Cavani, parti sous d'autres cieux. Gonzalo Higuain a déjà pris sa place dans le cœur des tifosi tandis que Marek Hamsik, comme libéré, est devenu le patron. Goran Pandev, auteur d'un doublé à Gênes, est toujours aussi dangereux dans l'ombre de l'attaquant de pointe. Les deux équipes ne se sont jamais rencontrées en C1, mais Rafael Benitez se souvient sûrement de la manière dont Liverpool, qu'il entrainait alors, s'était qualifié en quart de finale (5-3) lors de la saison 2007/08. Vainqueurs surprise à Chelsea, les coéquipiers de Marco Streller joueront une carte déterminante à domicile face à Schalke 04, autre prétendant à une des deux places qualificatives. Malgré un nul à domicile face à Sion (2-2), Bâle conserve la tête du championnat suisse alors que son futur adversaire végète dans la seconde partie du classement de la Bundesliga, après avoir concédé un nul à Hoffenheim (3-3) après avoir mené 2-0. A Chelsea, la méthode Jose Mourinho n'a pas encore été assimilée. Les Blues restent en embuscade en Premier League en s'appuyant sur leur vieille garde mais sont loin de partir la fleur au fusil à Bucarest où ils avaient été battus (0-1) la saison dernière en huitième de finale d'Europa League. Après avoir traversé une courte période de doute à la suite de son échec à Naples, Dortmund s'est rassuré avec la manière, en surclassant Fribourg (5:0) avec des doublés de Marco Reus et Robert Lewandowski. Côté français, pour rester dans la course, l'OM n'a pas le droit de revenir les mains vides du BVB Stadion. Une nouvelle fois, malgré le départ de plusieurs joueurs cadres, Porto est fidèle au rendez-vous pour la première place du groupe. Il trouve cette fois sur sa route une formation madrilène métamorphosée par Diego Simeone. Cette équipe de battants, où Diego Costa a pris la place de Falcao, vient notamment de reléguer le Real Madrid à cinq points en championnat après sa victoire à Santiago Bernabeu (0-1). Barcelone réalise le meilleur début de saison de son histoire en alignant sept victoires lors des sept premières journées de Liga. Mais les Catalans seront privés de Lionel Messi, une nouvelle fois touché à la cuisse droite, pour le déplacement à Glasgow où ils s'étaient inclinés la saison dernière (1-2). Les Milanais, accablés par les blessures et la suspension de Mario Balotelli en Serie A, misent sur leur expérience pour le déplacement à Amsterdam où ils n'ont pas perdu depuis 1994. Avec trois défaites en six matches, Manchester United réalise son plus mauvais départ depuis 24 ans et pointe à la 12ème place de Premier League. Mais même si David Moyes, qui avait procédé à un vaste turnover contre West Bromwich (1-2), affirme n'avoir «aucune inquiétude» après cette défaite, le déplacement à Donetsk s'annonce délicat, d'autant plus qu'aucune équipe anglaise ne s'y est imposée. Même si Cristiano Ronaldo a précisé que les joueurs étaient les seuls responsables de la défaite dans le derby madrilène, Carlo Ancelotti n'a guère apprécié la prestation de son équipe dont il attend une mise au point face à Copenhague. Dans l’autre match, c'est une équipe de Galatasaray où Roberto Mancini débutera sur le banc après la démission de Fatih Terim qui se rendra au Juventus Stadium. Invaincu en C1 depuis 9 rencontres (6 victoires, 3 nuls), le PSG reste sur une impressionnante victoire au Pirée et entend donner une nouvelle démonstration de sa puissance de frappe face à son principal rival dans le groupe. Le duel entre les Belges et les Grecs risque pour sa part de se révéler déjà décisif dans la course pour la troisième place, qualificative pour l'UEFA Europa League. Le Bayern version Guardiola va passer son premier grand test européen à Manchester. En effet, même si City n’est jamais parvenue à s’extirper de son groupe en C1, les Mancuniens restent sur 20 matches sans défaite à domicile. Depuis le début de la saison, l'équipe de Manuel Pellegrini fait souffler le chaud et le froid en étant capable d'infliger un cinglant 4-1 à MU avant de s'incliner quelques jours plus tard à Aston Villa (3-2). A noter que dans l'autre match, le CSKA Moscou recevra le Viktoria Plzen dans le stade de son grand rival Zénith Saint-Pétersbourg, sa pelouse étant impraticable en raison de pluies diluviennes.
START (en heure algérienne)
Mardi 1er octobre (19h45) Groupe E FC Bâle (SUI)-Schalke 04 (GER) Steaua Bucarest (ROM)-Chelsea (ENG).
Groupe F Borussia Dortmund (GER)-Marseille (FRA) 3-0 Arsenal (ENG2)-2 -Naples (ITA).0
Groupe G Zenit Saint-Pétersbourg (RUS)-Austria Vienne (AUT) à 17h FC Porto (POR)-Atlético Madrid (ESP).0-0
Groupe H Ajax Amsterdam (NED)-AC Milan (ITA) Celtic Glasgow (SCO)-FC Barcelone (ESP).
Mercredi 2 octobre (19h45)
Groupe A Shakhtar Donetsk (UKR)-Manchester United (ENG) Bayer Leverkusen (GER)-Real Sociedad (ESP).
Groupe B Juventus Turin (ITA)-Galatasaray (TUR) Real Madrid (ESP)- FC Copenhague (DEN).
Groupe C Paris SG (FRA)-Benfica (POR) Anderlecht (BEL)-Olympiakos (GRE).
Groupe D Manchester City (ENG)-Bayern Munich (GER) CSKA Moscou (RUS)-Viktoria Plzen (CZE) à 17h.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Papy boom
Par Kader Bakou L’Algérie, un pays de jeunes ? Ce n’est pas l’impression que nous avons eu en allant samedi, à pied, de la place du 1er Mai au Ruisseau. Partout autour de nous, il n’ y avait pratiquement que des «vieux» chez qui, d’ailleurs, le sel l’emporte largement sur le poivre et sel. Au début de la soirée, nous sommes passés par la placette Meissonier. Là aussi, presque point de trace de jeunes, contrairement aux papys qui occupent bruyamment le terrain. A vrai dire, c’est Ahmed Bedjaoui qui nous avait mis la puce à l’oreille, en marge d’une conférence sur le cinéma au forum d’El Moudjahid. Bedjaoui a exprimé son étonnement au sujet des gens qui continuent à dire (et à écrire) que la population algérienne est constituée de 75% de jeunes. Les enfants issus du baby boom des années 1970, a-t-il expliqué, sont aujourd’hui adultes. La majorité de la population algérienne est maintenant constituée des 35-50 ans. Un constat «à chaud» dans la rue confirme les dires d’Ahmed Bedjaoui : la population algérienne a pris un sacré coup de vieux ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
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Etudier ? Réfléchir ? Travailler ? Mon Dieu ! Quelles idées saugrenues ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Après la conversation téléphonique entre Amar Saïdani et Jean-François Copé, les médecins appelés en urgence au chevet …
… du téléphone !
En moins de 48 heures, Amar Saïdani, Saïdani Amar pour les intimes, a commis deux actes majeurs. Il s’est entretenu au téléphone avec Jean-François Copé, le patron de l’UMP, parti de l’opposition française. Et il a envoyé une lettre à Hocine Aït-Ahmed, retraité et patron en exercice du FFS. Deux actes lourds ! Et qui, moi, me font réfléchir. Avec, d’abord, cette question : faut-il continuer de réfléchir dans ce pays ? La réflexion est-elle finalement nécessaire et surtout fondamentale dans le processus mental d’une Algérienne et d’un Algérien ? Quand tu t’es posé cette question, tu essayes ensuite de comprendre pourquoi on est passé de la cassette, de la bande audio au CD. Tu en parles doucement à ton lecteur cassette Philips, le soir, quand toute ta famille dort, en ayant, bien sûr, pris soin de fermer ta chambre à double tour. Le lendemain, si tu t’es correctement posé les deux précédentes questions, tu dois filer aussitôt à l’école de ton gamin. Avec pour seule mission, une fois sur place, le faire sortir de force de cet établissement. Il pleurera, peut-être. Ou peut-être pas. Ses profs et son directeur protesteront, ou ne protesteront peut-être pas. Mais toi, stoïque, et conscient que tu es là pour sauver ton enfant des griffes du savoir, tu l’extirperas de ce repaire de brigands qui commettent des trucs inavouables avec le cerveau de nos mioches et tu iras ensuite l’inscrire à des cours de musique. Je t’arrête tout de suite, malheureux ! Non ! Si tu fais ce que je crois que tu vas faire, c’est que tu ne t’es pas posé les bonnes questions suggérées en début de chronique. Bien sûr qu’il ne faut surtout pas l’inscrire au Conservatoire ! Tu veux que ton enfant réussisse, non ? Alors, emmène-le dans le bouge le plus malfamé de ton bled. Le lupanar le plus crasseux du douar et confie-le au Ghaïta-Band local. Ensuite, et seulement ensuite, tu pourras signer la pétition qui circule déjà dans les cabarets qui comptent sur l’échiquier national et qui s’intitule : «pour la conversion et le reversement de tous les campus, universités et instituts au domaine public et au patrimoine de la Gasba et du Bendir associés». Le texte fait un buzz en ce moment. Et il n’est pas interdit d’espérer atteindre la millionième signature avant le prochain Conseil des ministres debout, au garde-à-vous autour d’un Président assis sur l’avenir de ton fils. H. L.
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