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Mercredi 08 Juillet 2015
الأربعاء 08 جويلية 2015 م
الأربعاء 21 رمضان 1436 ه
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L'info en continu
Le conflit dégénère à Ghardaïa Des morts, des blessés, des colonnes de fumée noire témoignant d’incendies, des nuages blancs de gaz lacrymogènes, le... |
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Quatre morts lors de nouveaux affrontements
Le conflit dégénère à Ghardaïa
le 08.07.15 | 10h00
Des morts, des blessés, des colonnes de fumée noire témoignant d’incendies, des nuages blancs de gaz lacrymogènes, le M’zab replonge dans l’horreur.
C’est le non-apaisement, disons-le, car depuis la visite vendredi, du ministre de l’Intérieur, rien ne va plus à Ghardaïa. Il était venu reparler de paix intercommunautaire et d’une main tendue aux «frères ennemis».
L’escalade de la violence reprend en plein mois de Ramadhan, avec l’utilisation d’armes à feu, une tendance qui succède à un scénario en plusieurs actes qui se déroule inexorablement au M’zab en proie à une vague de terreur ininterrompue depuis 2013, accentuée par l’incitation forcée à l’exode de part et d’autre, un retour au communautarisme et à l’enclavement, des incendies volontaires, des saccages en règle et surtout cette haine et cette rancune ambiantes qui font froid dans le dos.
Ghardaïa en ce 7 juillet cède devant ses assaillants. Est-ce le point de non-retour tant redouté ? L’Algérie donne-t-elle peu cher de son M’zab au point de le voir sombrer sous les regards impuissants de la communauté nationale ? Faut-il attendre d’autres morts ? Quel est le prix à payer quand le bilan provisoire des affrontements des dernières 24 heures fait état de 4 nouveaux décès inutiles dont trois par balles et chevrotines tandis que la 4e victime, une personne âgée a succombé à l’inhalation massive de gaz lacrymogène dans la nuit de dimanche à lundi, à Guerrara.
Entre deuil et affliction générale, deux nouveaux ksour du M’zab rejoignent Bounoura et Sidi Abaz, théâtres des violences de dimanche à lundi. Dès lundi soir, Berriane, 45 km au nord du chef-lieu de wilaya, connaît ses premiers affrontements, qui reprendront le matin, tandis que Guerrara, 135 km au nord-est de Ghardaïa, plonge dans le conflit ouvert.
Après l’agression d’un des leurs, écrasé volontairement et laissé pour mort par un individu, les éléments des forces antiémeute refusent de travailler sans moyens adéquats. En face d’eux, des hordes d’individus munis d’armes à feu et n’hésitant pas à abattre leurs vis-à-vis. Nos sources confirment que les trois victimes d’hier ont été tuées par des tirs de chevrotine et de balles réelles.
Les faits
Le stade de la Fraternité connaîtra le début des premiers affrontements. Même les environs du célèbre institut El Hayat ne seront pas épargnés cette fois-ci. La seconde victime de la daïra ne tardera pas à tomber sous les balles d’un assassin.
Ses artères sont livrées à des batailles de rue, des affrontements intercommunautaires et des interventions inefficaces des forces de l’ordre, demandant elles-mêmes des moyens pour intervenir. Le pire des scénarios se déroule actuellement à Ghardaïa, où on déplore 4 morts et au moins une centaine de blessés en 24 heures
Des sources locales et médicales affirment que le corps de la victime était perforé par des chevrotines. Aucune explication rationnelle de l’absurde. Quelle a été l’étincelle, le drame est vite arrivé. Ni les renforts de police dépêchés sur les lieux et encore moins l’appel des sages n’apaiseront cette colère, cette banalisation de la mort, l’effroi qui continue à endeuiller des familles entières, une région entière, un pays entier.
A Guerrara, des habitations et des commerces ont également été incendiés, notamment au quartier Baba Saâd où des ateliers d’artisans ont été brûlés. Entre un ciel noir de feu et de fumée et un sol témoignant de l’usage de pierres et de pavés, Guerrara, la coquette petite oasis, est livrée à la sauvagerie du saccage qui bouleverse ses espaces publics.
Rien ne sera épargné, le vandalisme touchera tous les édifices et endommagera tout. Plus loin, sur la RN1 bloquée depuis lundi soir, la jonction entre le nord et le sud du pays semble coupée.
Berriane, cette petite ville qui supporte plus qu’elle ne le peut son double statut de ksar du M’zab et de portail des deux grandes entités géographiques du pays, le Sahara et le Tell, s’embrase elle aussi occasionnant un nombre croissant de victimes. Selon des témoignages concordants, l’usage d’armes à feu est constaté pour la première fois.
Ce qui pousse le comité des notables mozabites à dénoncer cette escalade qui n’augure rien de bon. On parle d’armes, un Seminov notamment, rapporte un témoin.
Et quand le constat s’étend du message affolé des sages de la ville demandant l’intervention des plus hautes autorités du pays, aux blessures des dizaines de victimes admises à l’hôpital Docteur Tirichine de Sidi Abaz, surtout après le décès de deux jeunes hommes à Baba Saâd et au centre-ville, l’effarement est entier.
Akaka Belkhir, 40 ans, est décédé hier à 8h30, Femamnia Tahar, 35 ans, juste après. La RN1 longeant Berriane est restée coupée à la circulation automobile. L’encombrement a atteint son apogée et le contournement est très difficile via les routes rocheuses escarpées sans compter le danger d’une éventuelle agression.
Selon des témoins, un camion de transport de marchandises de type Longmann de la société Trans Baouchi basée à Hassi Messaoud a été incendié. D’autres témoignages font état de l’agression d’un policier écrasé par un véhicule qui a pris la fuite, ses collègues ont assisté impuissants à la scène avant de prendre la décision d’opérer un retrait et d’exiger des moyens à la mesure du danger qui les guette. Aucune négociation n’a été possible avec ces agents qui se joignent au mouvement demandant une solution à la crise.
Le commandement se réunit
La société civile n’a pas pour autant baissé les bras. Une campagne de don de sang a vite été lancée pour répondre aux besoins urgents, vu le nombre de blessés. Hier matin, le policier gravement atteint à Guerrara a été évacué vers l’hôpital Docteur Tirichine de Sidi Abbaz où son collègue, blessé à la tête dimanche, est dans le coma.
Hier après-midi, une dizaine de blessés sont arrivés au même hôpital dans un état critique au moment où les autorités sécuritaires se réunissaient au siège du secteur opérationnel militaire de Ghardaïa, sous la présidence du général-major Cherif Abderrazak, chef de la 4e Région militaire accompagné du général Abdelhafid Abdaoui, chef du commandement de la 4e Région de la Gendarmerie nationale.
Au moment où les hélicoptères continuent à survoler la vallée, de nouvelles mesures sécuritaires sont attendues pour éviter le pire dans la soirée.
Houria Alioua
Des commerçants Mozabites d'Alger baissent rideau en solidarité avec leurs concitoyens de Ghardaïa
le 08.07.15 | 18h02 | mis à jour le 08.07.15 | 20h02
la majorité des commerçants Mozabites d'Alger a fait grève ce mercredi 8 juillet. Ils ont baissé rideau pour exprimer leur solidarité avec leurs concitoyens de Ghardaïa. Pancartes affichées sur la devanture de leurs commerces, ils y expriment leur colère contre la violence qui fait des morts chaque jour.
A la rue Tanger au coeur d'Alger, plus de trois quincailleries, une spécialité commerciale essentiellement exercée par des Mozabites, ont fermé, à Bab El Oued aussi, quelques commerces étaient fermés depuis la matinée, d'autres ont simplement collé des pancartes où ils expriment toute leur solidarité.
A l'est d'Alger, meme constat, avec des pancartes et en baissant rideau, les commerçants ont exprimé leur colère contre ce qui se passe à Ghardaïa où plusieurs morts ont été enregistré lors des derniers affrontements.
Le déficit budgétaire se creuse de près de 55%
Le plan anticrise s’enlise
le 08.07.15 | 10h00
Comme attendu, la baisse des cours du baril de brut et par ricochet des revenus issus des hydrocarbures, s’est traduite par le creusement du déficit budgétaire.
Baisse des recettes et hausse des dépenses ont induit un creusement du déficit budgétaire, lequel augmente de près de 55% en passant de près de 467 milliards DA en avril 2014, à plus de 722 milliards DA en 2015, le Fonds de régulation des recettes n’ayant pas été alimenté durant cette période. Il est clair que la baisse des revenus du secteur des hydrocarbures et de la fiscalité pétrolière recouvrée y est pour beaucoup.
Selon les chiffres de la Direction des prévisions et des politiques attachée au ministère des Finances, celle-ci a baissé de plus de 36% entre avril 2014 et avril 2015, passant de plus de 1241 milliards DA à près 800 milliards DA en une année. Une baisse que l’augmentation des ressources ordinaires (+30%), n’arrive pas à combler.
A contrario, le gouvernement semble avoir du mal à maîtriser les dépenses, lesquelles ont augmenté durant les quatre premiers mois de l’année en cours, poussées notamment pas les dépenses de fonctionnement. L’instruction du Premier ministre exhortant les différents départements à réduire leurs dépenses de fonctionnement ne semble pas avoir eu l’effet escompté.
Ainsi et au-delà des transferts sociaux que le gouvernement tient à maintenir, le budget de fonctionnement enfle d’année en année.Selon les chiffres du ministère des Finances, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 14% durant les quatre premiers mois de 2015 comparativement à la même période.
En contrepartie, ce sont les dépenses d’équipement qui supportent le contrecoup de la crise. Celles-ci ont baissé de près de 17% en avril 2015. Les pouvoirs publics semblent ainsi s’appuyer sur la réduction des investissements publics, pourtant seuls moteurs de la croissance et de la création d’emploi dans notre pays pour faire face à la crise. Serait-ce pour autant une solution pérenne ?
Rien ne l’indique si l’on en croit les économistes de la Toulouse School of Economics, ceci d’autant plus qu’avec la reprise des forages de schiste américain et les pourparlers sur le nucléaire iranien qui permettrait une levée des sanctions et une reprise des exportations de pétrole perse ne sont pas pour alimenter l’optimisme sur les marchés pétroliers. Nour Meddahi, Raouf Boucekkine et Rafik Bouklia ont publié lundi une contribution faisant le bilan d’une année de «contre-choc pétrolier» et qui n’est pas pour rassurer.
Déclarations contradictoires
Cependant, ce qui semble attrister le plus les trois économistes, c’est l’attitude des pouvoirs publics face à la crise qui s’annonce. Pointant du doigt les «longs mois d’atonie» ayant précédé une prise de parole pour un «discours de vérité», MM. Meddahi,
Boucekkine et Bouklia regrettent les déclarations contradictoires ayant suivi le discours du 30 mars du Premier ministre, et qui devait «renvoyer à la population la gravité de la situation, et partant, la nécessité d’ajustements douloureux».
En cause, des responsables effarouchés à chaque fois qu’il s’agit d’initier le débat autour de questions essentielles, comme les subventions ou encore la valeur du dinar algérien. A ce propos justement, les trois économistes s’étonnent de voir un responsable de la Banque centrale «s’excuser, au nom de son institution, d’avoir dû actionner la baisse de notre monnaie nationale (…). Pourtant, en l’occurrence, la BA n’a pas à s’excuser de faire son travail, et doit assumer cette baisse qu’aucun économiste sérieux ne peut désavouer», ceci d’autant que le dinar est surévalué.
Faisant le comparatif avec les monnaies d’autres pays exportateurs de pétrole, les économistes considèrent que le dinar a moins baissé que la couronne norvégienne par rapport au dollar et à l’euro. Abordant le thème très controversé des subventions, MM. Meddahi, Boucekkine et Bouklia rappellent qu’au-delà de leur montant «ahurissant», c’est l’efficacité de ces subventions qui laisse à désirer. Ils rappellent ainsi que «la moitié la moins aisée de la population reçoit 28% des subventions totales ; le reste, soit 72%, va chez la moitié la plus aisée».
Ils se penchent également sur la question de la lutte contre l’informel et les lobbies de l’import en pointant du doigt «l’effet de voracité», et «l’existence de certaines dispositions fiscales favorables aux importateurs». Ils s’interrogent sur l’intérêt de plafonner les importations de véhicules à 400 000 unités, alors que la baisse du dinar suffirait à assurer cette limite, et dénoncent ainsi l’inconstance des pouvoirs publics dans la lutte contre les lobbies de l’import qui «traduit finalement encore une fois l’absence d’un plan global et bien articulé décrivant les lignes directrices d’un programme réel de limitation des importations et en soulignant les logiques économiques et/ou politiques sous-jacentes».
Les trois économistes considèrent que «ces débats sont nécessaires pour peu qu’ils débouchent à court terme sur une politique économique cohérente et visionnaire, et ne restent pas lettre morte sous les coups de boutoir des mille et un lobbys, internes et externes, encore très actifs».
Et d’ajouter que «la détérioration des positions budgétaire et extérieure de l’Algérie est si grave que des actions fermes et bien articulées sont urgemment requises». Les chiffres font peur : le déficit «budgétaire des trois premiers mois de 2015 s’élève à 457,2 milliards DA. Si le même rythme est maintenu pour toute l’année 2015, le déficit budgétaire annuel sera de 1828,8 mds DA» et représentera 41,5% du Fonds de régulation des recettes. A ce rythme, le FRR sera épuisé en mai 2017.
Le déficit de la balance commerciale sera de 16 milliards de dollars en 2015, tandis que celui de la balance des paiements pourrait atteindre 30 milliards de dollars, si l’on comptabilise les «4 milliards de dollars de l’opération Djezzy et une douzaine de milliards de dollars pour les services et les transferts de dividendes des sociétés étrangères».
Roumadi Melissa
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