Dimanche 08 Mars 2015
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L'info en continu
Syndicats-ministère de l'éducation nationale : Vers la fin du bras de fer
Soutien à la population contre les compagnies étrangères : Une délégation de la CNLTD aujourd'hui à In Salah
Interprétations tendancieuses de la loi : Les aberrations juridiques font des victimes
Nouveau statut des avocats : La base se plaint à Tayeb Louh Actualité
Les femmes entre Discrimination et inégalités : Précarité sociale et tabous
L’accès des femmes au marché de l’emploi s’est accéléré ces vingt dernières années....
Mouvement féministe algérien : Plusieurs décennies de lutte
Long combat et maigres acquis des femmes : Citoyennes sous tutorat
Interprétations tendancieuses de la loi : Les aberrations juridiques font des victimes Sports
MCA 1- USMBA 0 : Le Doyen quitte la lanterne rouge
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CSC 1 - MOB 0 : Le CSC pince les Crabes International
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Long combat et maigres acquis des femmes : Citoyennes sous tutoratle 08.03.15 | 10h00 Les avancées enregistrées demeurent en deçà...
Une levée de boucliers a accompagné la présentation par le gouvernement du projet de loi amendant le code pénal relatif à la protection des femmes contre toutes les formes de violence. Des formations islamistes à l’Assemblée, rejointes par des salafistes sur les réseaux sociaux, ont dénoncé des amendements qui, selon eux, «disloqueront la famille». La contestation des formations conservatrices, qui se sont exprimées violemment dans l’hémicycle, n’a pas empêché l’adoption de ce texte. Les femmes, longtemps oubliées par les pouvoirs publics et le législateur, bénéficient, depuis une dizaine d’années, de nouveaux droits. La réforme la plus importante a touché le code de la famille en 2005. «Le législateur algérien a attendu plus de vingt ans après l’indépendance pour adopter un code de la famille (loi n° 84-11 du 9/6/1984, JORA n° 24, ndlr). Il a encore attendu plus de vingt ans pour apporter les premières modifications à ce texte», estime Nahas Mahieddin, enseignant à la faculté d’Oran, qui a rédigé une contribution sur l’évolution du droit de la famille, publié par l’Année du Maghreb (2005-2006). Examinés par une commission nationale, les amendements apportés au «code de la honte» ont porté principalement sur l’âge légal du mariage (19 ans), la limitation du rôle du wali (tuteur) de la future épouse, la filiation, la reconnaissance de maternité, la restriction de la polygamie ainsi que la suppression de l’autorisation de sortie du territoire pour la femme mariée. Des juristes ont estimé que ces révisions, apportées sous l’impulsion intéressée du président Bouteflika, réélu à la tête de l’Etat une année auparavant, n’instaurent pas la légalité instituée par la Constitution (art.29). «La révision de ce texte (code de la famille, ndlr) n’a pas porté sur l’ensemble de ses dispositions, mais, tout en se limitant à quelques-unes d’entre elles, concerne en fait les dispositions les plus débattues au sein de la société et pour lesquelles il est difficile d’obtenir un consensus. La réforme législative entreprise a porté donc essentiellement sur le mariage et sa dissolution ainsi que leurs effets. Si d’un point de vue statistique, moins de 15% des articles composant l’ensemble du code de la famille ont été revus puisque ne relevant que d’un seul titre, les changements ont toutefois été apportés sur près de la moitié (41%) de son contenu», précise M. Nahas. Maître Nadia Naït Zaï, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef), a salué cette «évolution» dans le droit personnel, mais estime néanmoins que le texte doit être carrément «abrogé et réécrit». «Des dispositions sont toujours maintenues, telles que la tutelle paternelle (wali) et la polygamie. Il faut qu’on fasse un toilettage complet de ce code pour permettre l’égalité entre l’homme et la femme», suggère l’avocate.
Cette même année, un décret permet aux femmes violées par un terroriste ou un groupe de terroristes d’être indemnisées, en plus d’avoir le statut de victime du terrorisme. Les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place une batterie de mesures au profit des femmes : quotas sur les listes électorales, centres d’accueil des femmes victimes de violence, Conseil national de la famille et de la femme, etc. Parmi les dernières mesures prises par le gouvernement figure la création, début janvier 2015, d’un fonds de pension alimentaire, annoncé une année auparavant (mars 2014) par le chef de l’Etat. Les autorités ont décidé par ailleurs de lever les réserves sur des articles de la Convention de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ratifiée (Cedef) – décret présidentiel n°08-426 du 28 décembre 2008. «L’Etat a levé la réserve sur l’article 9.2, qui accorde à la femme des droits égaux à ceux de l’homme en ce qui concerne la nationalité des enfants. L’Etat s’est engagé aussi à lever les réserves sur deux autres articles, les 15 et 16, qui portent sur les droits civils», précise Me Naït Zaï. Ces réformes sont-elles adoptées sous la pression de l’étranger, comme l’expliquent leurs détracteurs invétérés ? «Il faut arrêter de penser que les mesures sont la conséquence de pressions exercées par l’étranger. Il y a une pression sociale interne», estime Me Naït Zaï. Toutes ces mesures sont-elles suffisantes pour instaurer l’égalité homme-femme ? La présidente du Ciddef ne le pense pas et réclame la mise en place d’une «politique publique» pour «changer les mentalités, s’informer sur les inégalités et scruter les évolutions». «D’autres révisions sont nécessaires. Il est, par exemple, indigne de constater que sur les 10 millions de citoyens actifs, il existe seulement 18% de femmes. Ce n’est guère suffisant et normal. Où vont les filles qui ont des diplômes ?» s’interroge l’avocate . Nadir Iddir
Syndicats-ministère de l’éducation nationale : Vers la fin du bras de ferle 08.03.15 | 10h00 La Coordination des syndicats de l’éducation (CSE) a été reçue hier matin par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit. «Durant cette réunion, il a été abordé plusieurs points laissés en suspens, comme les rappels, la rétroactivité et autres revendications, puisque la rencontre du 18 février avait été uniquement consacrée à la révision du statut particulier», explique Meziane Meriane, coordinateur national du Snapest, l’une des formations membres de la CSE. Il est ainsi prévu qu’il soit procédé, aujourd’hui, à la signature du procès-verbal de cette réunion de travail. «L’on attend de voir si le contenu du PV sera fidèle au contenu des débats que nous avons eu au cours de cette séance», ajoute M. Meriane, qui juge cette rencontre fructueuse et ses résultats «plus ou moins satisfaisants». «Il y a effectivement eu des avancées et des acquis supplémentaires lors de ces échanges», explique-t-il. Pour ce qui est de la charte de l’éthique et de la stabilité, qui avait été la pomme de discorde lors de la dernière rencontre entre la tutelle et les syndicats, il n’en est, pour l’heure, pas question. «Nous avons convenu d’en rediscuter avant d’en définir les contours. Nous voulons y ajouter le principe de méthodologie pour la prise en charge et la résolution des conflits et problèmes rencontrés dans le secteur», assure M. Meriane. «De plus, nous ne voulons pas que la signature de cette charte paraisse comme une capitulation et qu’il puisse sembler à nos bases que nous avons déposé les armes», ajoute-t-il. Concernant la grève cyclique de trois jours à laquelle la CSE appelle, à compter des 9,10 et 11 mars, les responsables syndicaux n’ont pas encore pris de décision quant à son maintien ou son annulation. Il est ainsi prévu que les syndicats membres de la coordination se réunissent afin de procéder à l’évaluation de cette réunion et qu’ils apprécient les engagements pris par la tutelle, pour ensuite trancher quant au mot d’ordre de débrayage. Pour rappel, la CSE est composée de sept syndicats : le Snapest, le CLA, la SNTE, le Snapep, le Satef, l’Unpef et le Snapap. La ministre de l’Education nationale, en visite hier à Blida, a déclaré pour sa part à l’APS qu’il existe un espoir pour l’arrêt de la grève. Ghania Lassal
Bouteflika ordonne la révision du code de la famillele 08.03.15 | 14h35 Le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, a déclaré dimanche, à l'occasion de la journée internationale de la femme, avoir appelé le gouvernement à réviser le code de la famille et prendre les mesures adéquates afin que les femmes soient sensibilisées quant à leurs droits spécifiques. "J'ordonne au gouvernement de charger un comité ad hoc de la révision et du réaménagement des articles dudit code relatifs au divorce qui prêtent à interprétation, en vue d'y introduire les clarifications et précisions nécessaire, afin de combler les insuffisances et garantir la protection des droits des deux conjoints et des enfants", a annoncé le président Bouteflika dans son message lu en son nom par la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, Mounia Meslem, lors d’une une cérémonie présidée par le premier ministre, Abdelmalek Sellal, en l'honneur des femmes algériennes, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. "J'appelle le gouvernement à prendre les mesures adéquates aux fins notamment, d'assurer la sensibilisation des femmes quant à leurs droits spécifiques civils et politiques par la diffusion et l'explication, à travers les différents médias, de l'ensemble des textes législatifs relatifs aux droits de la femme pour leur permettre de s'assumer dans tous les contextes de leur vie au sein de la société", a souligné le chef de l'Etat dans son message. El Watan avec APS
Mouvement féministe algérien : Plusieurs décennies de luttele 08.03.15 | 10h00 Le 8 mars, Journée internationale des droits de la femme, est l’occasion pour des associations et des militantes d’évaluer leurs luttes, même si la plupart estiment qu’elles doivent observer une halte et faire leur bilan. Les luttes pour la protection des droits de la femme en Algérie ne se sont jamais inscrites en marge de l’évolution de cette thématique dans le monde. Anticipant ou réagissant à des conjonctures, le mouvement féministe algérien a pu faire évoluer la question durant les trois dernières décennies. Qu’en est-il aujourd’hui ?La sociologue et auteure de Algérie, pause dans les mobilisations féministes ? Feriel Lalami, estime que «le mouvement féministe a pour objet la lutte contre les discriminations dont les femmes sont victimes. C’est dire que le champ des activités et le travail à accomplir sont immenses. Les mutations de la société algérienne font de cette demande une nécessité. Entre des perceptions figées et les lois d’une part, et les évolutions dans les domaines économiques, de l’éducation et de la famille d’autre part, il y a un décalage». Elle explique que «depuis les années 1980 au cours desquelles les associations se sont affirmées par les luttes, en particulier contre le code de la famille, des avancées ont été constatées. Si l’on prend justement le code de la famille, il a fallu plus de vingt-cinq ans d’actions collectives pour que quelques timides modifications lui soient apportées». A l’heure actuelle, Feriel Lalami observe que «la lutte contre les violences faites aux femmes commence à porter ses fruits après vingt années de dénonciation de cette hogra (injustice) : sanction du harcèlement sexuel au travail en 2004 et tout récemment la loi adoptée par l’APN qui pénalise les violences conjugales et dans les lieux publics, bien que des restrictions viennent en limiter la portée, en particulier la fin des poursuites en cas de retrait de la plainte par la victime». Dans le même sillage, la sociologue constate que «les associations de femmes qui composent le mouvement féministe algérien font beaucoup avec peu de moyens. La plupart tentent d’aider les femmes en situations sociales extrêmes dans les démarches judiciaires complexes et coûteuses et en même temps de jouer leur rôle d’alerter l’opinion et les décideurs». Critiques objectives Pour sa part, la militante pour les droits de la femme, Nassima Hanifi, a un autre avis. Totalisant plus de 20 ans de lutte dans ce domaine, elle pense que «le mouvement pour la lutte des droits de la femme a régressé en Algérie». «Même durant les années 1990, nous étions plus efficaces», compare-t-elle. Mme Hanifi indique que «le mouvement a baissé les bras sur le terrain. La plupart des associations sont devenues des façades. Elles se contentent de dénoncer des lois, mais le contact avec les femmes défavorisées et en détresse n’existe presque plus. La femme rurale est quasiment oubliée. Le mouvement féministe s’est embourgeoisé, du moment qu’il a quitté le terrain de la revendication. Les bailleurs de fonds y sont pour quelque chose. Il est bien d’organiser des séminaires et des formations, c’est toujours positif. Mais ce n’est jamais suffisant. Des associations préfèrent le confort au détriment du travail de proximité. Ceci sans oublier le sentiment de fatigue et de résignation qui a touché beaucoup de militantes. Car elles ont l’impression que personne ne peut résister à ce système qui parvient à diviser». Sur ce dernier point, Mme Lalami souligne que «la conjoncture politique ne facilite pas les mobilisations collectives. La loi sur les associations promulguée en 2012 entrave sévèrement leurs activités, les mettant trop facilement sous le risque d’une interdiction administrative». Et de poursuivre : «Un climat politique fait de méfiance et de la peur de la récupération politique peut rendre ardue la rencontre entre luttes sociales et politiques d’un côté et luttes féministes de l’autre. C’est la conjonction entre les luttes pour les droits des femmes stricto sensu et l’ensemble des autres luttes qui est difficile à réaliser pour le féminisme algérien.» Néanmoins, la sociologue considère positivement la continuité de la lutte : «Les femmes sont très actives. Nous avons, en ce moment même, la formidable mobilisation des femmes d’In Salah qui affrontent la répression et le poids des traditions pour défendre le bien le plus précieux, l’eau, contre la pollution par l’exploitation du gaz de schiste.» Pour sa part, Atika Belha, militante de la jeune génération, reste «perplexe» : «J’ai l’impression qu’au niveau du mouvement des femmes et de leurs droits, beaucoup de choses sont faites, alors qu’au niveau de la société, ça stagne. Nous ne sommes pas assez nombreuses à nous mobiliser. Nous peinons vraiment à faire entendre notre message aux femmes. D’ailleurs, le mot féminisme choque.» La question qui se pose pour Atika est «comment faire pour que les femmes comprennent que nous sommes de leur côté ?» «C’est une lutte tellement subversive et nous n’en sommes qu’au tout début», juge-t-elle. Bsikri Mehdi
+++ MCA 1- USMBA 0 : Le Doyen quitte la lanterne rougele 08.03.15 | 10h00 Devant des gradins vides en raison du huis clos imposé, le match des mal classés entre le Mouloudia d’Alger et l’USM Bel Abbès est revenu à l’équipe locale, qui a outrageusement dominé son vis-à-vis, même si les attaquants algérois se sont montrés maladroits. En l’absence de réaction des visiteurs, les Algérois poursuivent leur domination, mais ne parviennent pas à creuser le score, se contentant d’une petite mais précieuse victoire. A noter qu’en première période, le match a connu un arrêt de quelques minutes, suite à un accrochage verbal entre l’arbitre assistant Bougherrara et Chaouchi, qui a nécessité l’intervention des présents pour que la partie se poursuive. ++++++++++++++++++++++++++++++ |
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