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IMPORTATION DE BLÉ L’Algérie évite le piège des spéculateurs
Finalement, l’OAIC a eu raison de la spéculation en retardant sa sortie sur les marchés internationaux, annoncée pour la semaine passée. Les prix du blé ont chuté, ces derniers jours, et tendent à baisser davantage avec l’amélioration des prévisions de récoltes pour le blé et le maïs américains et le recul des déclarations russes au sujet ...Suite
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Actualités : Actualités : IMPORTATION DE BLE L’Algérie évite le piège des spéculateurs
Finalement, l’OAIC a eu raison de la spéculation en retardant sa sortie sur les marchés internationaux, annoncée pour la semaine passée. Les prix du blé ont chuté, ces derniers jours, et tendent à baisser davantage avec l’amélioration des prévisions de récoltes pour le blé et le maïs américains et le recul des déclarations russes au sujet d’éventuelles restrictions à l’exportation. En une semaine seulement,, les prix du blé ont chuté de 10 dollars environ sur les Bourses de Chicago, de Londres et de Paris et se dirigent vers des situations moins alarmantes. L’OAIC sous tension Alors que la situation des stocks est assez confortable, des analystes européens (français et britanniques, notamment) avancent des chiffres, anormalement manipulés, pour dire qu’il faut sécuriser davantage et acheter immédiatement de grandes quantités de blé. L’OAIC, qui fait partie des gros acheteurs mondiaux, influe toujours sur les prix lorsque de fausses informations sont distillées à travers les différentes Bourses sur l’imminence de commandes algériennes. L’office public algérien subit toute cette pression en observant le mutisme sur les quantités en stock et celles qui sont inscrites au titre des approvisionnements à réaliser. Certes, la production céréalière en Algérie, estimée à 52 millions de quintaux, est en deçà des prévisions, mais reste de loin très importante par rapport à la campagne précédente qui s’est située autour de 45 millions de quintaux. En somme, les récoltes ont augmenté de 7 millions de quintaux et s’ajoutent aux 500 mille tonnes de blé importées en août dernier. Par ailleurs, depuis 2009, les capacités de stockage de l’Algérie ont sensiblement augmenté par la réalisation de l’acquisition de silos susceptibles de mettre à l’abri les stocks actuels, dont une partie est destinée à renforcer la sécurité de la consommation au cours des premiers mois de 2013. Les enjeux de la spéculation Comme pour la crise de 2008, les produits céréaliers ont enregistré des augmentations de prix, variant entre 15 et 38 %, selon les produits. La spéculation a commencé en janvier dernier lorsque la pluviométrie commençait à atteindre des niveaux de baisse inquiétants aux Etats-Unis, le plus grand producteur mondial. Les incendies et les inondations qui ont affecté les territoires russes ont ensuite consolidé les prévisions pessimistes de la production mondiale. Comme le démontre le tableau ci-dessous, les prix ont commencé à flamber depuis début janvier. Les spéculateurs tentaient même d’entraîner les prix du riz, resté pourtant à l’abri de toutes les perturbations. A la mi-septembre, le prix boursier du blé de meunerie a dépassé la barre des 350 dollars la tonne (en FOB). Pour un pays comme l’Algérie, il fallait rajouter 20 dollars encore pour calculer le prix en coût et fret (CFR). Les grosses centrales d’achat sont restées pourtant très sobres et n’ont pas cédé à la spéculation qui maintenait une forte tension sur les prix. Et cette attitude a fini par triompher dans la mesure où depuis une semaine, les marchés (sans exception) ont enregistré des baisses significatives sur tous les produits céréaliers. Les spéculateurs ont manqué cette fois-ci de liquidité. Car, les banques ne participent plus à la spéculation sur les opérations volatiles et orientent l’argent vers d’autres activités plus sûres. Même les fonds d’investissement, qui gèrent l’épargne, sont restés jusqu’ici très distants par rapport à la tentation spéculative du marché céréalier. Auparavant, les institutions financières accordaient d’énormes facilités de caisse pour les opérations d’achat et de stockage des céréales et participaient ainsi à la flambée des prix. L’arme de l’information Démunis du nerf de la guerre, les spéculateurs ont eu recours cette année à l’arme de l’information. Quotidiennement, il est propagé des informations sur l’imminence de rupture de stocks chez les gros consommateurs, sur la revue à la baisse des prévisions des gros producteurs et parfois même sur une éventuelle suspension des exportations russes. Ces informations ont affolé les marchés et contribué au maintien de la hausse des prix. C’est justement le cas pour l’Algérie qui a fait l’objet de plusieurs études alarmantes sur ses stocks. Le comble est que ces études n’ont pas été réalisées par des cadres algériens, mais plutôt par des «boîtes» étrangères fortement liées aux cercles de la spéculation. L’OAIC, qui est un opérateur économique, est lié à une administration sensible à l’opinion publique. Et c’est à travers cette opinion publique que les décideurs des marchés internationaux comptent exercer des pressions sur l’office des céréales. Ce même office a déstabilisé certains «revendeurs» depuis qu’il a imposé de nouvelles normes de qualité aux produits importés. Ces normes sont similaires à celles en vigueur dans les pays européens et aux Etats- Unis et les produits importés sont contrôlés par des sociétés spécialisées avant même leur embarquement. A la fin du mois, les récoltes mondiales seront plus ou moins du domaine public et les variations de prix se stabiliseront dans des proportions objectives. L’acheteur public algérien sera alors soumis à moins de contraintes. Mokhtar Benzaki
Libellé |
Variation depuis le 1er janvier |
Variation sur 52 semaines |
Blé - Chicago |
%+37,96% |
+36,39% |
Blé de meunerie n°2 - Paris |
+30,95% |
+36,33% |
Blé fourrager - Londres |
+33,33% |
+27,67% |
Maïs - Chicago |
16,98% |
+15,19% |
Maïs - Paris |
+23,25% |
+22,17% |
Riz - Chicago |
+6,55% |
-5,85% |
Actualités : HARCبLEMENT SEXUEL ہ LA CHAخNE AMAZIGHE TV4 Le parquet requiert une année de prison ferme contre le DG
Le procureur près le tribunal de Sidi M’hamed a requis, hier, une année de prison ferme et 50 000 DA d’amende à l’encontre du directeur général de la Chaîne amazighe TV4. L’affaire mise en délibéré, le verdict sera connu sous quinzaine. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Après plusieurs reports de l’affaire, le directeur de la Chaîne amazighe TV4, Saïd Lamarni, est passé, hier, à la barre, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour répondre des accusations lancées par un groupe de journalistes de sa rédaction, pour harcèlement sexuel. Tous les témoins, soit une dizaine, ont répondu présent à la convocation de la juge, et ont à l’unanimité affirmé que l’accusé «usait de son poste de responsabilité pour exercer un harcèlement sexuel récurrent sur le personnel féminin de la rédaction ». Certains ont même raconté dans le détail comment Saïd Lamarni s’adonnait au harcèlement : «Il n’hésitait pas à recourir à des attouchements sur le personnel féminin en pleine réunion de la rédaction et parfois, lorsque les journalistes étaient chacune à son poste de travail, il les surprenait de dos pour leur serrer la taille…». De son côté, l’accusé a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. Le procès a débuté à 11h et ne s’est achevé qu’à 14h. Le verdict a été mis en délibéré pour le 14 octobre prochain. Pour rappel, l’affaire a éclaté il y a environ une année, lorsqu’un groupe de journalistes femmes de la rédaction de la Chaîne amazighe TV4 a saisi le Syndicat national des journalistes (SNJ). Après la publication de plusieurs communiqués dans la presse nationale, le SNJ a mis à la disposition des journalistes en question son avocat maître Youcef Dilmi. Selon ce dernier, malgré l’insistance de la défense de l’accusé, pour le déroulement du procès à huis clos, la juge a tenu à ce que l’affaire passe en audience publique. Il est à noter que l’acteur Saïd Hilmi était présent à l’audience pour soutenir psychologiquement l’accusé. Affaire à suivre. M. M.
Sports Sports FOOTBALLLIGUE 1 (4e JOURNÉE)La JSM Béjaïa toujours leader MC ALGERDjamel Menad : «J’ai perdu deux points, mais j’ai gagné une équipe» FOOTBALLPROCÈS DU P/APW CONTRE LE PRÉSIDENT DE LA JSKHannachi reconnu coupable de diffamation et injure publique CABB ARRERIDJTaoufik Rouabah : «Je ne peux pas continuer à travailler» MC ORAN Savoy fructifie le nul ramené de Tizi-Ouzou OSMAMokdad Benziane reconduit à la présidence GRENADE CFMatch complet pour l’Algérien Brahimi Le Barça roi du suspense Malaga confirme, Griezmann marque SPORTS MÉCANIQUESLe Grand Bleu en effervescenceSports : FOOTBALL LIGUE 1 (4e JOURNةE) La JSM Béjaïa toujours leader
La JSM Béjaïa, auteur d’un nul en déplacement face au CS Constantine (2- 2), a conservé sa place de leader devant son nouveau poursuivant direct l’ES Sétif, qui s’est facilement imposée contre le WA Tlemcen (3-1), samedi, lors de la quatrième journée du championnat d’Algérie de Ligue 1 professionnelle de football. En déplacement à Constantine, les hommes d’Alain Michel ont réussi à engranger un précieux point face aux Sanafir dans l’affiche de cette journée. Les partenaires de Cedric ont même raté une bonne occasion de remporter les trois points de la victoire n’était le but d’égalisation de Boulemdaïs sur penalty à deux minutes de la fin. La JSMB compte désormais deux points d’avance sur l’ES Sétif qui a disposé de la lanterne rouge, le WA Tlemcen (3-1), grâce notamment à un doublé de l’international Amine Aoudia. Les Sétifiens, qui possèdent la meilleure attaque avec 10 buts, se hissent à la deuxième place du classement avec une longueur d’avance sur un groupe composé de cinq équipes : MC El Eulma, USM Harrach, MC Alger, USM Alger et le CR Belouizdad. Les Usmistes, qui restaient sur une victoire sur le MC Alger dans le derby algérois, sont revenus avec les trois points de la victoire de leur déplacement à Batna contre le CAB (0-3). De son côté, le MCE Eulma a renoué avec le succès en infligeant à l’USM El Harrach sa première défaite de la saison (2-0). Le sort de la rencontre a été scellé dans les dix premières minutes de la partie. En revanche, le MC Alger et le CR Belouizdad ont été contraints au nul à domicile face respectivement à l’ASO Chlef et l’USM Bel Abbès (0-0). Le nouvel entraîneur du MCA, Djamel Menad, a raté son baptême du feu avec les Vert et Rouge qui ont raté un penalty par Babouche à deux minutes de la fin du match. La quatrième journée a été marquée par le succès en déplacement du nouveau promu, la JS Saoura, qui s’est imposée contre le CA Bordj Bou Arréridj, l’autre promu, grâce à un but de Beldjilali inscrit dès la 2e minute. Quant à la JS Kabylie, elle a été incapable de remporter les trois points de la victoire à domicile face au MC Oran (0-0). Enfin, la quatrième journée a été également marquée par l’expulsion des gardiens de but de la JSM Béjaïa et du MC Oran.
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Le prochain dindon de la Force
Par Maamar Farah Le FLN vient de dire qu’il est d’accord pour un quatrième mandat. Bientôt, ce sera au tour de l’UGTA de le clamer haut et fort. Puis viendront le RND, le TAJ (si, si !) et un tas d’autres partis aussi. Les moudjahidine, les enfants de chouhada, les enfants de moudjahidine, les zaouïas, les clubs sportifs, les musiciens, les chanteurs, les députés, les dépités, les flics, les gendarmes, les optimistes, les pessimistes, les travailleurs, les chômeurs, les journalistes du secteur public et des faux quotidiens indépendants, tout le monde sera pour le quatrième mandat ! Même Obama, Hollande, Poutine et Merckel… Et en face, comme d’habitude, il y aura le nouveau lièvre, le type qui ne saura rien jusqu’au lendemain du vote, celui qu’on présentera comme le candidat de l’armée, des services et même des djinns… Toute la question est de savoir qui sortiront-ils cette fois de leur chapeau d’illusionnistes ? Qui sera là, le jour d’après-midi, pour crier à la frauuuuuuude ? Ce matin, le gars a pris son petit déjeuner en téléphonant à gauche et à droite. Et, à l’autre bout du fil, on l’appelle déjà : «M. le Président !» maamarfarah20@yahoo.fr «Les petits sont à plaindre car ils sont toujours les derniers à savoir quand il pleut.» (Desproges)
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Revenez de temps en temps sur terre, avant que celle-ci ne se transforme en vaste cimetière ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Le ministre des Transports veut augmenter le nombre de mouchards sur les routes.
Pour ce chantier-là, je lui fais confiance !
Je voudrais revenir aujourd’hui sur ce rassemblement tenu ces dernières heures devant le CPMC, le bâtiment abritant les soins aux cancéreux, à l’hôpital Mustapha-Pacha. Des médecins, des paramédicaux et des associations ont tenu, à travers la minute de silence qu’ils ont observée là, sur les marches mêmes du service, à dire tout le mal-être des malades, des personnes en attente de soins urgents et lourds. Je ne vais pas vous relater dans le détail ce rassemblement. Des confrères l’ont fait excellemment. Non ! Ce qui m’a personnellement frappé à travers ce moment volé à l’indifférence, ce sont en parallèle les autres titres de «notre» actualité. Les batailles autour des listes électorales du FLN qui gagnent Alger. Le FFS qui pose pour préalable tactique le statut de martyrs à ses membres armés morts au combat contre d’autres Algériens en 1963. Les miasmes du débat sur la nécessité ou pas de passer directement à la 4G plutôt que de prendre du retard sur la téléphonie mondiale en respectant le palier de la 3G. L’imminence une énième fois contrariée de l’implantation d’une usine Renault en Algérie. Les subtilités volontairement touffues et quasiment inextricables du nouveau projet de loi sur les hydrocarbures. Ou encore ce rendez-vous inscrit sur l’agenda du ministre des Finances et qui devrait l’amener dans le bureau de la patronne du FMI, la Française Lagarde pour y dire si oui ou non nous, l’Algérie, allions boucher d’autres trous que ceux qu’avait bouchés jusque-là l’ancien boss de cette institution financière, le serial-libertin, Dominique Strauss-Kahn. Des questions à enjeux colossaux, paraît-il. Mais qui m’ont semblé un p’tit chouïa décalées par rapport à cette minute de silence observée par des gens de la santé qui disent ceci : nous ne venons pas pour un énième sit-in d’ordre salarial ou de conflit syndical. Nous sommes là pour exprimer l’inhumanité des conditions de soins prodigués aux cancéreux. Pour dire que des endroits comme le CPMC vont devenir plus vite qu’on ne le croit des mouroirs, des destinations maudites pour les patients. Juste ça. Comme une piqûre de rappel pour des dirigeants armés soudainement de balais, de seaux, d’eau de Javel et qui nous jurent que la mère des batailles à mener dans les prochains mois, ça sera celle contre les méchantes poubelles et les rats malfaisants. Chic alors ! Les cancéreux pourront du coup crever dans des rues propres ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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Culture Culture LES FALAISES DE LA COLÈRE DE NOUR-EDDINE MAMOUZI Une allégorie de l’Algérie contemporaine ORAN Azouz Begag présente son dernier livre Salam Ouessant Le coup de bill’art du Soir Fourmis rouges et figuiers de Barbarie ACTUCULT
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