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Douze années après son lâche assassinat perpétré le 25 juin 1998 à Tala Bounane, sur la route de Béni Douala, Lounès Matoub, véritable monument de la chanson kabyle et grand militant de la cause amazighe, n’a pas été oublié par ses milliers de fans et toute sa Kabylie natale.
Après avoir organisé en début de semaine deux journées commémoratives à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, où la Fondation Matoub-Lounès a concocté tout un programme culturel fait de conférences-débats, de tables rondes, de récitals poétiques et d’une exposition non-stop à la mémoire du “Rebelle”, cette même fondation a eu bien du mal à contenir, hier, date-anniversaire encore douloureuse de sa tragique disparition, la foule nombreuse venue se recueillir à la mémoire de l’artiste disparu. Dès les premières heures de la matinée, de nombreuses délégations représentant plusieurs associations originaires de différentes régions du pays et de nombreux fans de l’artiste ont afflué vers Tala Bounane, précisément sur le lieu du crime. Après la rituelle cérémonie de recueillement devant la plaque commémorative, qui rappelle tristement les images tragiques d’un crime encore non élucidé jusque-là par la justice algérienne et qui suscite encore tant d’interrogations et de spéculations souvent contradictoires. Après Tala Bounane, toutes les délégations présentes ont ensuite pris la direction de Taourirt Moussa, le village natal de Matoub, pour se recueillir encore sur sa tombe, à proximité du domicile familial. Là aussi, l’on eut droit à beaucoup de solennité et surtout d’émotion à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de recueillement où les membres de la fondation qui porte le nom du défunt artiste, ainsi que les proches et ses nombreux admirateurs ont déposé un grand nombre de gerbes de fleurs portant les noms d’associations diverses et des slogans propres au combat de Matoub pour observer ensuite une minute de silence fort émouvante à la mémoire de ce que ses amis et ses fans continuent à appeler familièrement et affectueusement “Lwennas”. À ce propos, Juba Laksi, le jeune et dynamique SG de la Fondation Matoub-Lounès, nous dira que “douze années après son lâche assassinat, Matoub Lounès suscite toujours un intérêt particulier chez les jeunes qui continuent à l’adorer et à exiger un véritable procès pour faire toute la lumière sur cet horrible assassinat”. “Par ailleurs, dit-il, la fondation se propose de créer un fonds documentaire à mettre à la disposition des chercheurs et des universitaires pour plancher sur l’œuvre colossale de Matoub Lounès qui fait partie des hommes qui ont donné énormément à la culture berbère et la culture algérienne d’une manière générale.” Matoub a toujours été le messager de l’espoir des jeunes qui le revendiquent encore en tant que tel. C’est pour cela que nous disons aujourd’hui : “Travaillons pour une Algérie meilleure et une démocratie majeure”, un thème que “notre regretté Matoub a toujours soulevé”, conclut le porte-parole de la Fondation qui a profité de cette occasion pour confirmer que le procès des assassins présumés de Lounès Matoub aura bien lieu ce 10 juillet au tribunal de Tizi Ouzou.
www.liberte-algerie.com
Edition du Samedi 26 Juin 2010
Actualité
5 personnes tuées par des terroristes lors d’un mariage
Carnage à tébessa
Par : Maâlem Hafid
Le massacre a eu lieu en plein milieu d’une cérémonie de mariage, vers 22 heures, dans le petit village d’Aïn Ghrab, situé à 75 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tébessa.
Cinq personnes d’une même famille, dont un enfant âgé de 10 ans, ont été sauvagement assassinées et 6 autres grièvement blessées, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la suite d’une incursion terroriste, dans la commune de Stah Guentis, à Tébessa. Le carnage a eu lieu en plein milieu d’une cérémonie de mariage, vers 22 heures, dans le petit village d’Aïn Ghrab, situé à 75 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de wilaya. Un groupe terroriste, composé d’au moins 7 éléments, selon des témoins oculaires, s’est en effet invité à une fête de mariage où il a fait un véritable carnage. Armés de kalachnikovs, les terroristes n’ont pas fait dans la mesure car ils ont vidé leurs chargeurs sur les invités, sans distinction aucune, tuant ainsi cinq personnes d’une même famille parmi lesquelles se trouvait un enfant âgé de 10 ans. Six autres seront grièvement blessées lors de cette attaque meurtrière. La nature accidentée du terrain a facilité la sale besogne aux sanguinaires qui ont pris la fuite immédiatement après. Hier, en début de matinée, les forces de sécurité étaient toujours en opération de ratissage dans la région. Selon des sources sécuritaires, le groupuscule est descendu des monts de Djebel Labiod. Les criminels activaient, selon des sources bien informées, sous les ordres de l’“émir” de katibet El-Ahouel qu’on disait pourtant disparue, depuis des années. Cette dernière qui activait sur l’axe Ogla Guessas-Tlidjene-Ogla El-Melha, considéré comme zone rouge, a vu ses “émirs” éliminés l’un après l’autre durant les années 2007, 2008 et 2009. Selon les observateurs de la scène sécuritaire, le semblant d’accalmie qui régnait dans la région depuis quelques mois, n’était que de la poudre aux yeux. Les terroristes, dont la force de frappe n’est plus aussi importante que durant les années précédentes, sont néanmoins nuisibles. Ce sanglant attentat est, en effet, le premier depuis le début de l’année, à l’est du pays. Les terroristes confirment, non pas leur retour, mais leur présence disparate dans les villes de l’est du pays, notamment à Tébessa. Acculés au centre du pays, ils poussent la provocation à son paroxysme en ciblant de plus en plus des civils innocents et même des enfants. D’autres sources qualifient, par ailleurs, ce carnage de “représailles”, notamment après la condamnation à perpétuité et à la peine capitale, prononcée la semaine dernière, par le tribunal criminel de Tébessa à l’encontre de plusieurs éléments terroristes en fuite et qui apparemment, sont toujours en activité dans la région de Tébessa, mais aussi à Khenchela, Batna et Biskra où leur présence a été à maintes reprises signalée.
MONDIAL 2010 SAÏFI DANS SES OEUVRES Il a osé gifler une femme... Linda CHEBBAH - Samedi 26 Juin 2010 - Page : 12
Les prochains jours s’annoncent très difficiles pour lui
Le footbaleur international algérien, Rafik Saïfi, a réussi à faire parler de lui, et de quelle manière, dans les médias étrangers lors de ce Mondial 2010.
Evidemment, ce ne sont pas ses piètres performances qui ont été mises en évidence, mais tout simplement sa lâcheté. La nouvelle a fait le tour du monde, Saïfi a osé gifler une journaliste, une compatriote, dans la zone mixte, à la fin du match qui opposa l’Equipe nationale à celle des Etats-Unis.
FIFA Plainte déposée contre Saïfi hier
Par le biais de son porte-parole, Pekka Odriozola, la Fifa a affirmé vendredi avoir reçu une plainte officielle suite à la gifle donnée par l’attaquant algérien Rafik Saïfi à une journaliste à la fin du match Algérie - Etats-Unis (0-1) mercredi. «Nous avons reçu une plainte formelle aujourd’hui (vendredi) seulement, donc nous vous donnerons plus de détails plus tard», a déclaré le porte-parole interrogé sur les suites de cet incident. Mercredi soir, Asma Halimi, une journaliste du quotidien algérien Compétition a été giflée dans la zone d’interview après le match du Mondial-2010 perdu contre les Etats-Unis.
La journaliste qui se trouvait dans l’exercice de ses fonctions à l’étranger a été ainsi victime du comportement d’un footballeur connu pour son manque d’éducation et sa petitesse d’esprit. Envoyée spéciale du quotidien sportif national Compétition, Asma Halimi, a déjà eu à faire à cet énergumène en Algérie, il y a quelques mois, lors du match amical face à l’Uruguay qui eut lieu au stade du 5-Juillet. Saïfi a insulté notre consoeur avant de lui jeter une bouteille d’eau au visage. Sa rancune non apaisée, il récidive cette fois encore en la giflant, sous l’oeil des journalistes étrangers, choqués par une tel acte de brutalité, envers une femme, une compatriote. Cet acte condamnable a d’ailleurs été montré en boucle par les chaînes étrangères de télévision. Un Saïfi qui fit état de sa pugnacité, non point dans le jeu, mais réserva son agressivité à une femme. Une femme!!! Ce petit joueur qui n’a pas su s’imposer sur le terrain s’est par ailleurs, distingué dans les coulisses par son négativisme. Rafik Saïfi est connu pour son comportement brutal et son manque de civisme que ce soit avec la presse ou avec ses entraîneurs et ses coéquipiers. Il a d’ailleurs été à l’origine de plusieurs conflits au sein de l’EN, et plusieurs joueurs en ont fait les frais. N’acceptant jamais d’être critiqué, Saïfi est pourtant très limité et les avis ont toujours été partagés concernant ses qualités sportives. Certains spécialistes ont même conclu qu’il était fini lors de la CAN 2010. En fait, tous les spécialistes étaient unanimes à dire que M.Saïfi n’avait pas le niveau d’une compétition aussi élevée que le Mondial. Mais, contre toute attente et paradoxalement, le staff des Verts a décidé de lui renouveler sa confiance. A tort ou à raison? Vu la performance enregistrée lors du Mondial, on est tenté de dire, sur avis des observateurs de la scène sportive, que la convocation de Saïfi a été la pire des erreurs. En outre, l’ancienne coqueluche du Mouloudia d’Alger n’a pas le niveau intellectuel adéquat qui lui aurait permis de s’adapter aux situations nouvelles ou seulement pour se comporter décemment avec les gens. Saïfi a souvent fait l’objet de critiques, mais pourquoi n’a-t il pas frappé des journalistes hommes? Tout simplement parce que sa lâcheté et son manque d’éducation l’ont dirigé vers une jeune femme sans défense. Interviewé par Al Jazeera, Rafik Saïfi, avec son légendaire langage de rue, n’a pas semblé avoir de remords et encore moins s’excuser pour le geste grossier commis envers une femme. «La journaliste veut se faire un nom et a voulu grossir l’affaire uniquement. De toute façon, elle ne pourra rien contre moi.» Cependant, devant la gravité des faits, Saïfi s’est vite trouvé un alibi du nom de Chaouchi, affirmant qu’il était témoin. «Chaouchi était présent et il pourra témoigner que je n’ai pas agressé cette fille.» Pour sa part, Asma Halimi assure qu’elle se battra jusqu’au bout pour avoir gain de cause. «J’ai saisi la FIFA sur place et je déposerai plainte en Algérie également pour agression physique.» Courageuse et digne, la journaliste tient tête à son agresseur et ne compte nullement se laisser intimider. Soutenue par des milliers de personnes sur Internet, cette dernière promet de ne pas faire machine arrière. De fait, le ministre de la Communication, M.Nacer Mehal, a contacté la victime pour lui témoigner sa solidarité et son indéfectible soutien. Egalement épaulée par la famille de la presse algérienne, Asma Halimi n’est pas seule à se battre contre ce voyou, mais tout le monde est mobilisé afin que dans l’avenir de tels gestes indignes ne se reproduisent plus, notamment de la part d’un footballeur professionnel qui côtoya nombre de gentlemens du jeu à Onze dans le monde.
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