Maître Abdelmadjid Sellini, président de l'Union nationale des barreaux s’est étonné des propos du bâtonnier de l’ordre des avocats égyptiens avant-hier aux médias égyptiens, qui indiquait avoir eu une communication téléphonique avec son homologue Sellini. Selon le bâtonnier égyptien, Sellini aurait accepté un apaisement après que des avocats égyptiens eurent brûlé le drapeau algérien !

• Maître Abdelmadjid Sellini a déclaré à Echorouk qu’il n’était pas un harki pour tendre la main à ceux qui ont osé brûler l’emblème national. «Que ceux qui ont prétendu ça soient maudits!», s’est-il écrié.
• Pour Sellini la sortie des avocats égyptiens, à la veille de la réunion du bureau permanent de l’Union des avocats arabes à Damas, vise à éviter que la question du transfert du bureau du Caire ne soit remise en question.
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• Sellini a laissé éclater sa colère en écoutant, sur des chaînes égyptiennes, les propos mensongers de l’ancien bâtonnier égyptien. Notre interlocuteur se dit étonné par l’audace de parler en son nom, et de donner en direct des informations mensongères. Le comportement des avocats égyptiens est injustifiable, impardonnable, et marque le début de la fin pour les égyptiens, d’autant que tous les barreaux dans le monde arabe ont exprimé leur soutien et leur solidarité à l’Algérie, tout en condamnant les avocats égyptiens qui ont brûlé l’emblème national algérien. Les avocats égyptiens se sont ainsi mis à l’écart et se trouvent dans une position peu enviable.