Les «frères» du Mouvement de la société
pour la paix (MSP) discutent à huis clos et à bâtons rompus. Au-delà des sujets
d’actualité politique et de l’avenir du Mouvement, ils débattent de leurs
références idéologiques, décortiquent leurs faiblesses et osent même traiter
d’«ennemis» les laïcs. Ils sont, néanmoins, désemparés face aux évolutions
politiques. La précarité dont souffre le Mouvement, malgré le maquillage des
bilans et l’optimisme de façade qu’affichent ses chefs lors de leurs sorties
médiatiques, risque, en effet, d’éclipser cette formation politique d’ici peu.
Suite...
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Actualités : INCLUSION
DE L’ALGÉRIE SUR LA «LISTE NOIRE» Alger convoque l’ambassadeur
américain
Alger vient de réagir vivement à la
mesure américaine mettant l’Algérie sur la fameuse «liste noire des quatorze
pays». Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué rendu public
hier lundi par le ministère des Affaires étrangères, on lit, en effet, que
«suite à la décision prise par les autorités américaines d’inclure les
ressortissants algériens dans une liste de pays dont les nationaux seront soumis
à des mesures spécifiques de contrôle vers ou à partir des points d’entrée
aériens américains, le ministre des Affaires étrangères, `Mourad Medelci, a
convoqué, ce jour, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger pour lui
faire part des vives protestations du gouvernement algérien devant cette mesure
malencontreuse, injustifiée et discriminatoire». La mesure américaine est
intervenue, pour rappel, au lendemain d’une tentative avortée d’un ressortissant
nigérian affilié à Al Qaïda de faire exploser au vol un avion américain venant
d’Amsterdam vers Detroit, le 26 décembre dernier. Et cette réaction un peu
tardive, le département de Mourad Medelci dans l’explique ce même communiqué :
«Cette convocation (de l’ambassadeur, ndlr) fait suite à plusieurs démarches
antérieures effectuées en leur temps, aussitôt les mesures connues aussi bien
par l’administration centrale que par notre ambassadeur à Washington, auprès des
autorités américaines concernées. » K.
A.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/12/article.php?sid=94070&cid=2
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Sports : GROUPE
A (1RE JOURNÉE), ALGÉRIE 0 - MALAWI 3 El-Khadra tombe de
haut
Luanda, Estadio 11-Novembro, temps
très chaud (31°) et humide (70 %), affluence inexistante, terrain praticable,
arbitrage de M. Diatta Badara (Sénégal) assisté de MM. Evarist Menkouande
(Cameroun) et Edibe Peter (Nigeria). 4e arbitre : Ssegonga Muhmed (Ouganda).
Buts : Russel Mwafulirwa (17’), Kafoteka Ivis Bryson(35’) et Kamwendo (49’)
Malawi. Avertissements : Ziani (84’) Algérie Algérie : Chaouchi, Bougherra,
Belhadj, Zaoui, Halliche, Mansouri, Yebda, Ziani, Matmour puis Bezzaz (62’),
Saïfi puis Ziaya (64’), Ghezzal puis Bouazza (80’). Entraîneur : Saâdane. Malawi
: Sanudi Swadick, Chavula Moses, Sangala James, Mponda Peter, Russel Mwafulirwa
puis Msowoya Chiukpo (65’), Kamwendo Josephy puis Ng’ambi Robert (51’), Kanyenda
Esau, Kafoteka Ivis Bryson, Mwakasungula Hellings, Wadabwa Peter puis Zakazaka
Jimmy (78’), Benda Davi. Entraîneur : Phiri Kinnah. Les Verts ont
perdu. Les trois points de leur premier match de cette CAN. Mais aussi de leur
aura. Face au petit poucet du Malawi, les capés de Saâdane ont été poussifs. Ils
ont reçu une belle déculottée. La chaleur et l’humidité ne peuvent pas tout
expliquer. L’Algérie a mal négocié son retour en phase finale, qu’elle avait
quittée en 2004 sous les éloges de tous les observateurs. La CAN-2010 est
vraiment une préparation pour le Mondial sud-africain. Bonne ou mauvaise ?
Réponse, jeudi prochain contre le Mali pour le match couperet. Mais surtout au
soir d’Angola-Algérie comptant pour l’ultime journée de ce premier tour (Groupe
A). L’entame de la partie fut pourtant algérienne. Ghezzal, servi par Matmour,
eut deux opportunités pour crucifier Sanudi, le portier malawite. Son premier
essai à l’entrée extérieure du flanc droit est repoussé par Sanudi. Sur le
renvoi, Ghezzal hérite de nouveau du cuir, mais son tir des 18 yards passe
largement au-dessus (4’). Cette chaude alerte sera un détonateur. Pour les
Flames qui, par l’entremise de leur mastodonte avant-centre, Russel qui reprend
un centre de la gauche d’une rageuse tête plongeante, juste à côté du cadre des
bois de Chaouchi (8’). Si les poulains de Saâdane arrivaient difficilement à
appuyer sur le champignon, en témoigne l’action entreprise en dédoublement par
Saïfi et Matmour qui verra le milieu droit de Mönchengladbach, tirer dans les
bras de Sanudi (16’), le contre emmené par Kanyenda Esau sera fatal à Chaouchi
et son coéquipier de la défense, Bougherra. Le héro d’Omdurman hésitera
longtemps avant de sortir à la rencontre de l’attaquant malawite, contrairement
au robuste défenseur des Glasgow qui s’engage dans le duel. La faute était
inévitable. Le ballon ricoche sur Kanyenda et atterrit sur le point du
dégagement. Russel, qui suivait la course de son équipier, n’avait qu’à pousser
au fond. On joue alors la 17’ et tout était encore à faire pour la troupe à
Saâdane. Ceux-ci, groggy mais abattus, finirent par se procurer la plus belle
opportunité de cette première période. Une passe aveugle de Ziani trouve, au
point de penalty, Saïfi dont le lob trop élevé passe au-dessus des bois (24’).
Les Verts venaient de laisser leur meilleure chance de revenir à hauteur des
Malawites, très agressifs mais trop limités pour espérer prendre le match en
match. Sauf que les protégés de Kinnah n’en avaient pas besoin d’une supériorité
technique pour enfoncer le clou. Le match aborde la 35’ quand un corner botté
par Sangala tombe sur le crâne rageur et ravageur de Kafoteka dont la reprise
est magistrale. Le cuir échoue sous la barre de Chaouchi. Les Algériens plient
le premier genou. Le second était resté suspendu à leur prestation durant les 45
dernières minutes. L’erreur de trop Un
half engagé sur des bases catastrophiques. Un nouveau corner pour les Malawites
est mal négocié par Chaouchi, Russel met le cuir sur le poteau. La balle revient
dans les pieds de Kamwendo qui fusille Chaouchi au coin. Imparable (49’). Les
Verts avaient les deux pieds dans la boue. Le gardien Sanudi fera le reste en
repoussant les balles hautes de Belhadj sur les têtes basses de ses coéquipiers.
Le onze national enchaîne les coups francs et les corners. Après l’heure de jeu,
Saâdane, par ailleurs stoïque, réagit. Enfin. Il fait rentrer, coup sur coup,
Bezzaz et Ziaya. La première action dangereuse de ce second half est l’œuvre de
ce duo. Bezzaz centre, le buteur de l’ES Sétif reprend de la tête, au-dessus
(66’). Le rythme n’évolue point, côté Verts qui avaient besoin d’un… miracle.
C’est plutôt le Malawi qui prendra véritablement le match en main.
Définitivement. La défense algérienne est mise dangereusement à l’épreuve.
L’entente Zaoui-Bougherra fait mal à la sobriété habituelle de ce compartiment
orphelin d’Antar Yahia. La défaite était là, amère. Pour les joueurs et les
quelques journalistes- supporters. M.
B.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/12/article.php?sid=94110&cid=5
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Sports : ALGER,
UN JOUR DE MATCH L’espoir puis… la
déception
Toute l’Algérie retenait hier son
souffle à quelques heures de l’entrée en lice de l’équipe nationale dans la
compétition africaine. A une heure du début du match, les rues d’Alger étaient
désertes. Dans la matinée, bravant la pluie et le froid, les vendeurs de
drapeaux et d’accessoires à l’effigie des Verts faisaient de bonnes affaires.
Pendant la rencontre, les principales artères étaient désertées avant d’être
réinvesties par des supporters déçus… Nawal Imès - Alger (Le Soir) -
Alger s’est mise à l’heure africaine. L’entrée dans le vif du sujet par les
Verts a remis les amoureux du football dans la même ambiance qui avait prévalu
pendant la phase qualificative. Dans les rues de la capitale, les vendeurs de
fanions, de drapeaux et autres gadgets ont repris du service. Ils se sont
réinstallés dans les artères principales et n’ont pas chômé. L’engouement pour
tout ce qui rappelle les Verts est intact. Sur les balcons, le drapeau national
a refait son apparition tandis que les chansons à la gloire des protégés de
Saâdane fusaient déjà des voitures. Une ambiance de fête avant la fête a prévalu
même si cette dernière a été quelque peu contrariée par l’horaire à laquelle la
Confédération africaine a programmé la rencontre. Etudiants, travailleurs et
même jeunes écoliers étaient, hier, en prise avec un sérieux dilemme : comment
faire pour ne rien rater le match ? Pour beaucoup, la réponse s’est imposée
presque naturellement puisqu’ils ont tout simplement décidé de ne travailler ou
de ne fréquenter les bancs des écoles que la matinée. Certaines entreprises ont
accordé l’après-midi à leurs employés. Ceux n’ayant pas eu l’autorisation ne se
sont embarrassés d’aucun scrupule pour quitter leur poste de travail assez tôt
pour ne rien rater de l’entrée en lice de l’équipe nationale. Les écoliers et
les étudiants n’ont pas échappé à l’effervescence. Si certains lycéens et
collégiens ont décidé de rater la séance de l’après-midi, dans d’autres écoles,
ce sont les enseignants qui ont demandé aux parents de récupérer leurs enfants
avant le match en prévision des manifestations qui, comme par le passé, créaient
d’interminables embouteillages. Cela voudrait-il dire que durant 21 jours,
l’activité risque d’être paralysée ? Tout porte à le croire ! La dynamique née
de la qualification des Verts à la coupe d’Afrique et à la Coupe du monde a créé
un tel engouement pour le football que les passionnés semblent plus déterminés
que jamais à ne rien rater de la compétition. En témoignage l’étrange calme dans
lequel a été plongée la capitale, hier. Une heure avant le début de la
rencontre, les retardataires se pressaient de rentrer chez eux. Les rues étaient
désertes. La majorité des commerces ont baissé rideau. Les rares commerçants
restés ouverts avaient les yeux rivés sur un petit écran ou les oreilles collés
à un transistor. Les employés n’ayant pu quitter leur travail tentaient de
suivre la rencontre avec les moyens du bord : la radio via Internet ou via le
téléphone portable ont permis à beaucoup de supporters des Verts de ne rien
rater de la rencontre. Une confrontation ayant tenu en haleine des millions
d’Algériens qui ont rapidement désenchanté. Au coup de sifflet final, les rues
d’Alger sont restées étrangement calmes sous une pluie battante. L’espoir avait
laissé place à une grande déception. N.
I.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/12/article.php?sid=94100&cid=5
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