Mercredi 11 Novembre 2009
-- Automne -- --
الأربعاء 11 نوفمبر 2009
الأربعاء 23ذو القعدة 1430
L'Expressiondz.com | ||||||
EDUCATION
NATIONALE
Les syndicats autonomes de l’éducation campent sur leurs
positions. En effet, ces derniers semblent déterminés à poursuivre le débrayage
qualifié d’illégal par la justice. A la lumière de cette nouvelle donne, les
syndicats, membres de l’intersyndicale animeront une conférence de presse,
aujourd’hui, au siège du Cnapest, sis Mohammadia à Alger.
En guise d’exemple, notre interlocuteur a rappelé: «Une commission mixte a été installée le 25 juin dernier. Cette commission est constituée de membres du ministère et de représentants des syndicats agréés.» Aussi, M.Boumaraf a indiqué: «Jeudi dernier, le ministre a reçu les représentants des syndicats autonomes.» Trois syndicats ont assisté à cette rencontre. Il s’agit du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement technique (Cnapest), de l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) et du Syndicat national des professeurs de l’enseignement du secondaire et technique (Snapest). Ces syndicats ont été reçus, séparément, par M.Benbouzid. A propos de la réunion, M.Meziane Meriane, président du Snapest, a déclaré: «Notre rencontre avec le ministre a porté sur la plate-forme de revendications de notre syndicat.» Concernant la décision de la justice, la lecture des syndicats autonomes est à l’opposé de celle du ministère. «Nous n’avons pas reçu de notification de l’illégalité de la grève», a assuré M.Meriane. Pour sa part, M.Sadali, président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), est allé plus loin. En effet, ce dernier a dénoncé «une tentative de déstabilisation». Quels en sont les contours? M.Sadali évoque «la reconduction du schéma traditionnel de fragilisation». Selon lui, cette fragilisation serait répartie sur trois actions: la menace, la saisie de la justice et l’invitation au dialogue. Pour M.Sadali, «la reprise du dialogue est tributaire de la satisfaction des revendications des travailleurs, car le mouvement de contestation concerne plus de 500.000 travailleurs que compte le secteur de l’éducation». Cette lecture tranche avec celle du ministre de l’éducation. Pour rappel, ce dernier avait qualifié les syndicats en grève de «minorité qui veut imposer son point de vue à la majorité». Toutefois, le département de Benbouzid a laissé ouverte la porte du dialogue. Sur ce point, M.Boumaraf a assuré: «Dans l’intérêt des élèves, le ministère de l’Education privilégie la voie du dialogue, car c’est l’avenir de 8 millions d’élèves qui en dépend.» Justement, M.Idir Achour, président du Conseil des lycées d’Alger, a lancé un appel aux parents d’élèves. «Vos préoccupations et celles de vos enfants figurent parmi nos revendications.» Ainsi, la position des parents d’élèves pourrait se révéler décisive dans le conflit opposant les syndicats autonomes au ministère de l’Education. En ce sens, l’Union des associations des parents d’élèves organisera une journée d’étude le 17 novembre prochain. Cette rencontre portera sur «l’organisation de l’année scolaire». D’ici là, beaucoup de choses peuvent survenir, surtout que la situation évolue très vite. L'Expressiondz.com |
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