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Mercredi 18 Mars 2015
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الأربعاء 18 مارس 2015 م
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Tunisie : une attaque terroriste fait 22 morts dont 20 touristes étrangers
22 personnes, dont 20 touristes étrangers, un Tunisien et un policier, ont été tuées ce mercredi par un groupe d'assaillants armés à Tunis. L’attaque terroriste a eu lieu au musée du Bardo, à côté du Parlement.
Par M6 Info | M6info – il y a 1 heure 9 minutes
Tunisie
COR-Attaque à Tunis, 19 morts, dont 17 touristes étrangers
Reuters/Reuters - L'attaque au musée national du Bardo à Tunis a fait au moins 19 morts, dont 17 touristes étrangers, selon le Premier ministre tunisien Habib Essid. /Photo prise le 18 mars 2015/REUTERS/Zoubeir
TUNIS (Reuters) - (Corrige la déclaration de Federica Mogherini, l'UE ayant supprimé sa référence à l'Etat islamique)
Dix-sept étrangers et deux Tunisiens ont été tués mardi par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur des touristes à leur arrivée devant le musée du Bardo, à Tunis, avant de s'y retrancher avec des otages, selon un bilan communiqué par le Premier ministre, Habib Essid.
Parmi les victimes figurent des Italiens, des Allemands, des Polonais et des Espagnols, a-t-il dit, faisant état de 22 blessés. Le chef du gouvernement français, Manuel Valls, a déclaré à Bruxelles qu'il y avait "sans doute" des Français parmi eux. Ils seraient au nombre de quatre, dit-on de source diplomatique française.
Deux heures après le début de l'attaque, les forces de l'ordre ont donné l'assaut. L'opération, qui a coûté la vie aux deux assaillants et à un policier, a permis de libérer tous les captifs, ont fait savoir les autorités.
"Deux terroristes déguisés en militaires ont pénétré dans l'enceinte du Parlement, puis dans le musée où ils se sont attaqués aux touristes. Dix-neuf personnes, dont 17 touristes étrangers, ont été tués. Vingt-deux touristes sont blessés", a déclaré le chef du gouvernement.
"Tous les Tunisiens doivent s'unir après cette attaque qui avait pour but de ruiner l'économie tunisienne", a-t-il ajouté.
Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier commis contre des touristes en Tunisie depuis celui du 11 avril 2002 contre une synagogue de l'île de Djerba. Revendiqué par Al Qaïda, il avait fait 21 morts, pour la plupart des touristes allemands et français.
Des images de télévision montrent plusieurs dizaines de personnes, dont des gens âgés et un homme portant un enfant, se réfugiant dans une partie du musée, voisin du Parlement, sous la protection de membres des services de sécurité.
L'ETAT ISLAMIQUE MIS EN CAUSE
On ignore pour le moment l'identité des assaillants, mais Federica Mogherini, porte-parole de la diplomatie européenne, l'a imputée à des "organisations terroristes".
"Cela renforce notre détermination à coopérer plus étroitement avec nos partenaires pour faire face à la menace terroriste. L'UE est décidée à recourir à tous les moyens à sa disposition pour soutenir pleinement la Tunisie dans son combat contre le terrorisme et la réforme du secteur de la sécurité", a ajouté la diplomate italienne.
Plusieurs organisations extrémistes, dont Ansar al Charia, sont apparues en Tunisie depuis la "révolution du jasmin" qui a mis fin au règne du président Zine ben Ali en janvier 2011.
Les autorités estiment en outre à 3.000 le nombre de Tunisiens qui ont rejoint les rangs de l'Etat islamique et craignent que certains ne rentrent pour commettre des attentats dans leur pays.
A Rome, le ministère des Affaires étrangères a fait savoir que deux Italiens avaient été blessés et qu'une centaine d'autres se trouvaient sur les lieux au moment de l'attaque. Trois Polonais ont également été touchés, annonce un représentant du ministère des Affaires étrangères sur Twitter.
La "révolution du jasmin" a été le premier acte du "printemps arabe", mais la Tunisie a échappé au chaos qui a notamment gagné la Libye voisine.
Les autorités tunisiennes ont annoncé mardi le démantèlement de quatre cellules de recrutement djihadistes pour la Libye. Ahmed Rouissi, l'un des hommes les plus recherchés de Tunisie, qui commandait une unité de l'Etat islamique (EI) en Libye, a par ailleurs été tué récemment près de Syrte.
(Tarek Amara, Mohamed Agoubi, et Valentina Consiglio à Rome; Eric Faye et Jean-Philippe Lefief pour le service français
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Sarkozy devait dénoncer les Accords d'Evian en 2012
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Sur une idée de son conseiller(BUISSON)
Sarkozy devait dénoncer les Accords d’Evian en 2012
le 18.03.15 | 10h00
n Patrick Buisson, ancien conseiller de l’ombre de Nicolas Sarkozy, avait convaincu l’ex-chef de l’Etat de dénoncer les Accords d’Evian lors de la campagne présidentielle de 2012, relate un livre à paraître demain qui jette une lumière crue sur l’ancien journaliste de Minute. Dans Le Mauvais Génie (Fayard), les journalistes du Monde, Ariane Chemin et Vanessa Schneider, reviennent sur l’itinéraire de ce conseiller «le plus influent» de Nicolas Sarkozy, qui a par ailleurs enregistré, à son insu, le chef de l’Etat avec un dictaphone de 2007 à 2012.
«Qui peut imaginer que, en 2012, Nicolas Sarkozy a failli proposer de dénoncer les Accords d’Evian qui ont mis fin à la guerre d’Algérie ?» «C’est l’idée qui a germé à quelques semaines du premier tour, dans le cerveau du conseiller», écrivent les deux journalistes. L’ancien journaliste de Minute et de Valeurs Actuelles, ex-conseiller de Philippe de Villiers, suggère ainsi à Nicolas Sarkozy de revenir sur le titre de séjour spécifique que peuvent obtenir les Algériens. «Un temps déconcerté, le candidat finit par se laisser convaincre» et indique qu’il en parlera sur France 2 le 26 avril 2012, poursuivent-elles. Finalement, Nicolas Sarkozy n’annonce rien. «Je ne l’ai pas senti», dit-il à son équipe en sortant.
AFP
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Après la victoire de la droite israélienne aux législatives : Les mises en gardes de Mahmoud à Abbas et de Hamas
le 18.03.15 | 17h02
La victoire de Netannyahou met fin à tout espoir d'une solution négociée du conflit israélo-palestinien.
Ghaza
De notre correspondant
C’est la fin du suspens. Le décompte de 99% des bulletins de vote, annoncé ce matin, a montré un renversement surprenant des tendances des élections législatives israéliennes de mardi. Donné au départ perdant, le Likoud, principal parti de la droite israélienne, dont le chef est le premier ministre sortant Benyamin Netannyahou, en est sorti vainqueur avec 29 sièges. L'Union de la gauche, menée par Ishaac Hertzog, que les sondages donnaient favorite à la veille du scrutin n’a finalement eu que 24 sièges.
Benyamin Netannyahou qui était sous pression a cause des derniers chiffres donnés par les différents sondeurs a annoncé sa victoire au milieu de ses partisans et a promis de constituer un nouveau gouvernement dans un délai de deux à trois semaines. Son principal concurrent, Ishaac Hertzog, chef du camp de gauche et du Parti travailliste a reconnu sa défaite. Le fait marquant de ces élections est l'émergence à la troisième place de la coalition des partis arabes d'Israël avec 14 sièges. Pour former un nouveau gouvernement, Benyamin Netannyahou devra néanmoins composer avec le reste des partis de la droite israélienne, les partis du centre ainsi que les partis religieux. Pour contrôler le parlement, il disposer d’une coalition disposant plus de 61 sièges. La mission lui sera facile selon les observateurs. Benyamin Netannyahou occupe le poste de premier ministre depuis six ans.
Netannyahou a exprimé sa joie à travers un tweet dans lequel il fait un pied de nez à ses rivaux. «Contre toute attente : une belle victoire pour le Likoud et une immense victoire pour le peuple d'Israël », a-t-il écrit. Beaucoup d'observateurs expliquent le revirement de situation et la victoire finale de Netannyahou et du Likoud par son discours de dernière minute dans lequel il a viré à fond vers l’extrême droite. Il avait notamment déclaré « être contre l'établissement d'un Etat palestinien, contre la restitution aux palestiniens de la ville sainte d'El Qods, (Jérusalem-Est) occupée et annexée par Israël en 1967 et contre tout retrait des territoires palestiniens occupés. Netannyahou a ainsi mis fin à tout espoir d'une solution négociée du conflit israélo-palestinien.
Confrontations à l'horizon
Si dans la rue palestinienne, les élections israéliennes et leurs résultats n'ont pas suscité d'intérêt particulier, par contre au niveau de leur direction, des réactions fortes ont été enregistrées. Saeb Erekat, membre du comite exécutif de l'OLP et négociateur palestinien en chef, a déclaré la diffusion des premières informations donnant Netannyahou vainqueur : « Nous intensifierons nos efforts diplomatiques à la cour pénale internationale de La Haye pour juger les dirigeants d'Israël ». « Il est clair que Netannyahou va former le prochain gouvernement. Nous nous dirigerons vers la cour pénale internationale dès la parution des résultats définitifs », a ajoute Erekat dans une déclaration au journal israélien Yediot Ahronot.
Le porte-parole de la présidence Nabil Abou Roudeina s’est contenté pour sa part de réitérer la position du président palestinien Mahmoud Abbas. Il a déclaré : « Nous ne sommes pas concernés par celui qui sera chef du gouvernement en Israël. Ce que nous voulons de tout gouvernement est la reconnaissance de la solution à deux Etats et d’El Qods (Jérusalem-Est) comme capitale de l'Etat palestinien». «Sur cette base nous continuerons à oeuvrer avec n'importe quel gouvernement israélien qui s'engage à respecter les résolutions et la légitimité internationales », a ajoute le porte-parole de la présidence. Abou Roudeina a affirmé en outre que cette position représente celle des Arabes. « Sans un Etat palestinien avec El Qods comme capitale, il n y aura aucune chance pour le processus de paix » a-t-il martelé.
Le Mouvement Hamas qui garde toujours le contrôle de la bande de Ghaza, malgré la mise en place d'un gouvernement d'entente nationale, considère «qu'il n y a aucune différence entre le Likoud et le parti travailliste, ni entre la droite et la gauche ». Ismail Redouane, un de ses responsables, estime que les résultats de ces élections montrent que la société israélienne tend vers plus d'extrémisme et de terrorisme. Il a appelé la direction palestinienne à ne plus penser aux négociations, d'arrêter la coordination sécuritaire et d'oeuvrer au renforcement de la maison palestinienne.
Sur le plan de la sécurité, en Cisjordanie occupée, la situation peut rapidement se détériorer dans le cas où l'Autorité palestinienne met en oeuvre la récente décision du conseil central de l'organisation de libération de la Palestine mentionnant l’arrêt de la coordination sécuritaire avec l'Etat hébreu. Dans la bande de Ghaza, au cas où le blocus israélien devait perdurer au point de retarder la reconstruction et étouffer la vie économique, une nouvelle confrontation entre les factions palestiniennes armées et l'armée d'occupation israélienne sera, probablement aussi, inévitable.
Fares Chahine
L'Algérie condamne "énergiquement" l'attaque terroriste contre le musée du Bardo à Tunis
le 18.03.15 | 16h29
L'Algérie a condamné "énergiquement" l'attaque terroriste perpétrée mercredi contre le musée du Bardo à Tunis et exprimé sa "solidarité absolue et inconditionnelle" avec ce pays voisin.
L'Algérie "suit minute par minute et avec une profonde inquiétude les informations en provenance de Tunis sur l'attaque terroriste lâche qui a ciblé mercredi après-midi le musée du Bardo dans la capitale tunisienne dans lequel d'innocentes personnes ont été froidement assassinées", a précisé un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
"L'Algérie qui condamne cet acte criminel odieux et la prise d'otages qui s'en est suivie, exprime sa solidarité absolue et inconditionnelle avec le président, le gouvernement et le peuple tunisiens face à cet tentative désespérée qui, en aucun cas, n'atteindra l'objectif recherché par les auteurs et commanditaires de déstabiliser la Tunisie soeur et attenter sa sécurité ni n'entamera la détermination des toutes les composantes de la société tunisienne unie et solidaire", ajoute le communiqué.
"L'Algérie qui a de tout temps soutenu les frères en Tunisie et les a aidés pour sortir de la crise est aujourd'hui, plus que jamais, disposée à poursuivre son soutien au efforts des autorités tunisiennes pour faire face à tous les défis, y compris sécuritaires et avant tout pour éradiquer le terrorisme", conclut le communiqué.
APS
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Face aux critiques de Louisa Hanoune : Bouchouareb perd son sang-froid
le 18.03.15 | 10h00
Réagissant aux dernières déclarations de Louisa Hanoune sur la situation du pays et l’implication du pouvoir de l’argent, Abdesselam Bouchouareb a qualifié ces propos de «clownerie politique».
Forte de ses analyses politiques pertinentes et de ses arguments qui ne laissent pas indifférents, Louisa Hanoune a tiré à boulets rouges, ces derniers jours, sur ce qu’elle a appellé le bradage des biens publics nationaux. En retour, Bouchouareb n’a pas caché sa colère, hier à Alger. Le torchon brûle entre le ministre de l’Industrie et le Parti des travailleurs. En cause : les dernières déclarations du député PT de Guelma, Smaïn Kouadria, qui n’y est pas allé par quatre chemins pour accuser le ministre de lancer un vaste plan de «bradage» des entreprises publiques, avec la complicité discrète de l’actuel président du Forum des chefs d’entreprises.
Le parlementaire, qui dit vouloir dénoncer les dessous de l’ouverture du capital de l’Entreprise des cycles et des motocycles et applications Cycma-Guelma, a mis en cause la nouvelle configuration des capitaux publics marchands, estimant que «le bradage des entreprises publiques a commencé sous l’ère de Bouchouareb et Haddad, dans le cadre de la création de nouveaux groupes industriels».
Le dernier assaut des cadres du PT n’a d’ailleurs pas été apprécié par le ministre. Les déclarations intempestives de la porte-parole de la formation politique de gauche à l’encontre du duo Bouchouareb-Haddad ont fini par agacer. Le ministre de l’Industrie est sorti de son mutisme pour qualifier les déclarations des responsables du PT de «clownerie politique». Mieux encore, Abdessalem Bouchouareb a entrepris de surfer sur l’un des thèmes favoris de la porte-parole du PT, qui n’est autre que la main de l’étranger, manquant d’accuser de justesse Louisa Hanoune de rouler pour des intérêts occultes.
Le ministre, qui sexprimait hier en marge d’une cérémonie dédiée à l’installation du comité de pilotage de mise en place de quatre écoles de l’industrie et de la logistique, a déclaré n’avoir cure ni du messager, ni de l’émetteur, encore moins de ce genre de «clownerie et de gesticulations politiques». Des gesticulations mues, selon le ministre, par «les intérêts des tenants de l’immobilisme». Un immobilisme, poursuit-il, qui «arrange les affaires de tout le monde».
Traitant ses détracteurs d’«agitateurs», disséminant via leurs discours contre-vérités et accusations, le ministre n’a pas hésité à insinuer que certains des lanceurs d’alerte sur les dangers d’une privatisation hypothétique, PT et syndicats inclus, d’être derrière l’arrêt de complexes industriels, à l’image de ceux d’El Hadjar et de la SNVI. Il dira d’ailleurs à ce propos que le temps aujourd’hui est à l’industrie et que le plan d’action lancé par son département a pour objectif de concrétiser la substitution aux importations. Un discours qui aurait somme toute pu être crédible, s’il n’avait pas été empreint d’un semblant d’inexactitude.
Le ministre lance ainsi de but en blanc qu’à son arrivée, les complexes d’El Hadjar et de la SNVI étaient à l’arrêt. Si dans le cas d’El Hadjar, Abdessalem Bouchouareb fait allusion à l’arrêt du haut fourneau n°2 du complexe en juillet 2014, deux mois après sa nomination, il omet de préciser que cette structure – en plus d’avoir été mise à mal par des arrêts intempestifs, dus à de multiples conflits syndicaux – est en fin de campagne, ayant pâti d’un total désinvestissement de la part du partenaire étranger, si ce n’est le milliard de dollars que le Trésor public devra mettre sur la table pour réhabiliter le fleuron de l‘industrie nationale qu’est El Hadjar.
Quant au cas de la SNVI et du pôle mécanique à mettre en place, les propos du ministre à ce sujet peuvent paraître étriqués, dans la mesure où le plan de réhabilitation du pôle mécanique, à Rouiba, Tiaret, Bel Abbès et Constantine, l’a précédé, les négociations et premiers accords en ce sens datent d’au moins six ans. Enfin, si le ministre considère que la seule réponse aux propos tenus ne peut être apportée que par les actions menées sur le terrain, le débat est quant à lui politique.
Et bien que l’on puisse ne pas partager la vision d’une certaine classe politique à propos du retour au socialisme d’antan, ce qui semble préoccuper le PT ainsi que d’autres formations politiques, et les syndicalistes de Rouiba, est ce nouveau deal pouvoir politique-réseau d’affaires et qui s’affirme de plus en plus depuis quelques années.
L’appel à plus de privatisations de la part du nouveau président du FCE n’est pas étranger à la montée des inquiétudes depuis quelques mois. Le privé a certes sa place dans la sphère économique, mais dans une meilleure gouvernance politique, économique et sociale, où l‘égalité des chances se doit d’être garantie, autrement dit l’on pourrait se trouver dans un situation décrite par l’écrivain britannique George Orwell où «le fonctionnaire maintient le citoyen à terre tandis que l’homme.
Roumadi Melissa
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tournoi de volley-ball à Blida: Un franc succès
le 18.03.15 | 10h00
La section volley-ball du club ASV Blida a organisé, le week-end dernier, un tournoi de volley-ball à la mémoire des regrettés Zinedine Berber (président du club), Hassen Kerbiche (entraîneur) et Smaïl Belhamri (joueur international) à la salle OPOW Hacène Chalane de Blida.
Quatre équipes de 1re division ont pris part à ce tournoi, à savoir GSP, OMK Mila, PO Chlef et le club hôte de Blida.
En ouverture de la finale de cette manifestation, un match exhibition entre les anciens volleyeurs de la ligue d’Alger qui ont pris le dessus sur leurs homologues de Blida dans une confrontation spectaculaire (2 sets à 1).
Et c’est sur un score identique que s’est terminée l’empoignade entre seniors, avec une victoire très difficile du club organisateur, l’ASV Blida, sur l’OMK Mila.
Les organisateurs du tournoi ont offert des trophées et des cadeaux aux familles des défunts, dans une atmosphère très émouvante au cours d’une cérémonie à laquelle ont assisté des personnalités politiques et sportives.
Les objectifs de ce tournoi étaient, selon les organisateurs, de permettre le contact entre les différentes générations et une reconnaissance pour les loyaux services rendus au volley-ball par les défunts en tant que joueur, entraîneur, dirigeant. Mais également une manifestation contre la culture de l’oubli.
N. M.
L’affaire SwissLeaks et la banque HSBC
Premières révélations sur les clients algériens
le 18.03.15 | 10h00
Entre autres noms cités, celui de l’ancien patron de la Zone autonome d’Alger, Yacef Saâdi, pour détention d’un compte alimenté entre 2006 et 2007 à hauteur de 400 762 dollars.
L’affaire SwissLeaks a révélé que pas moins de 441 Algériens détiennent ou ont détenu des comptes dans la banque suisse HSBC. Le site Maghreb Emergent a publié, hier, quelques noms de ces Algériens détenteurs d’un compte pour la période 2006-2007. Mais détenir un compte n’est pas une accusation en soi, c’est la nature du transfert de l’argent qui est pointée du doigt dans l’affaire SwissLeaks.
«Les profils des Algériens détenant des comptes à HSBC-Suisse sont divers, ils disposent de comptes pourvus de montants disparates allant de quelques centaines de dollars à plusieurs millions de dollars. Ils sont pour beaucoup dans l’import-export», indique le journal électronique. Seuls six comptes sont mis en évidence par l’article de Maghreb Emergent, car appartenant à des personnalités connues du monde des affaires ou autres. Ainsi, le nom de l’ancien patron de la Zone autonome d’Alger, Yacef Saâdi, est cité pour détention d’un compte alimenté entre 2006 et 2007 à hauteur de 400 762 dollars, soit l’équivalent de 3 milliards de centimes.
Le journal électronique a tenté vainement de faire réagir Yacef Saâdi. Autre nom cité, celui de l’homme d’affaires Djilali Mehri, dont le solde du compte n’est pas révélé. Son fils, Djamel Mehri, dont le nom est associé au même compte, a tenu à préciser à notre confrère que le groupe Mehri est présent aussi bien en Algérie qu’en France, aux Etats-Unis, à Dubaï et au Sénégal. «Je ne peux pas vous dire comment ce compte est alimenté, c’est privé.
Mais vous devriez savoir que nous avons des biens et des participations un peu partout à travers le monde. Ce n’est pas un secret… Nous travaillons dans la transparence et nous payons nos impôts. Ici, en Algérie, toutes nos opérations passent par la Banque centrale». Et d’ajouter : «Je ne suis ni fonctionnaire ni politique et je ne suis pas concerné par cette interdiction de se constituer des avoirs à l’étranger.» Le nom du patron de la biscuiterie et chocolaterie Bimo, Amar Hamoudi, est aussi cité dans le listing 2006-2007, pour un compte ouvert dix ans plus tôt et un montant de 10 millions de dollars.
«Selon une source de l’administration fiscale, le groupe Bimo, composé de quatre filiales, a fait, durant les dix dernières années, l’objet de plusieurs redressements fiscaux. Et selon les documents consultés, le conseiller bancaire suisse de Amar Hamoudi a noté, au passage de ce dernier à la banque, en juin 2005, l’intérêt de son client pour les prix de transfert», indique Maghreb Emergent, en notant que les prix de transfert sont les prix auxquels une entreprise transfère des biens corporels, des actifs incorporels, ou rend des services à des entreprises associées. «Ce sont les prix des transactions entre filiales d’un même groupe et résidentes d’Etats différents».
Le monde du sport compte quant à lui le nom du frère du président du NAHD, Mahfoud Ould Zmirli. Bachir Ould Zmirli est un homme d’affaires associé dans de nombreuses entreprises en Algérie et détient une société offshore, Drilling Consultant Limited, aux îles Vierges britanniques et un compte dans la filiale libanaise de la banque suisse. Le nom de son associé, Zakaria Rezgui, est aussi cité pour détention de deux comptes dans la banque HSBC.
Sid Ahmed Tedj Eddine Addou est un autre nom présent sur le listing SwissLeaks. Il s’agit de l’homme d’affaires actuellement en détention préventive, poursuivi dans le cadre de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest pour «association de malfaiteurs», «trafic d’influence», «corruption» et «blanchiment d’argent». A noter que beaucoup d’anonymes sont concernés par la détention de comptes dans la banque suisse HSBC et nombre d’entre eux sont liés à l’Algérie du fait de leur lieu de naissance ou de résidence.
«Nombre d’entre eux sont des pieds-noirs et des juifs d’Algérie ayant quitté le pays à l’indépendance, en 1962, puis ont choisi d’autres nationalités. Nombreux aussi sont issus de familles libanaises, tunisiennes ou marocaines ayant vécu en Algérie avant de la quitter», indique l’article de Maghreb Emergent, en notant qu’il y a des médecins, des architectes et un artiste plasticien dans le même listing.
R. P.
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