Nouvelle Zélande Championne face à l' équipe de France 8-7
Haka de l'équipe de Nouvelle Zélande face à une équipe de France en forme de V, et qui avance avec la rage au ventre.
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Aujourd'hui, 12:08
Les All Blacks sont champions du monde (8-7)
(23/10/2011)
© Photonews
La Nouvelle-Zélande a remporté la finale de la Coupe du monde de rugby, après avoir difficilement battu la France (8-7) dimanche soir à Auckland
AUCKLAND La Nouvelle-Zélande a remporté la Coupe du monde de rugby pour la deuxième fois de son histoire, en battant la France (8-7) en finale dimanche à Auckland.
Les All Blacks, sacrés en 1987 et 2011, rejoignent l'Australie (1991, 1999) et l'Afrique du Sud (1995, 2007) au premier rang des nations les plus titrées.
A l'inverse, les Français, battus par la Nouvelle-Zélande (29-9) en 1987, puis par l'Australie (35-12) en 1999, s'inclinent pour la troisième fois en finale.
Les All Blacks comptaient cinq points d'avance à la mi-temps (5-0), grâce à un essai du pilier Tony Woodcock, servi après une déviation en touche de Jerome Kaino à cinq mètres de la ligne française (15).
Plutôt dominateurs, les Néo-Zélandais avaient su profiter de la seule faute d'inattention de la défense française. En revanche, leur buteur Piri Weepu a laissé filer 8 points (2 pénalités, une transformation) en première période.
Chaque équipe a perdu son ouvreur au cours des quarante premières minutes. Le Français Morgan Parra est sorti groggy après un coup de genou de Richie McCaw (23) alors que le Néo-Zélandais Aaron Cruden, 3e numéro 10 des All Blacks depuis le début du Mondial, a quitté le terrain, touché au genou (34).
Les Français ont inscrit leur unique essai du match (47e) par leur capitaine Thierry Dusautoir, à la suite d'un beau renversement d'attaque.
Revenus à un point (8-7), ils ne sont jamais parvenus à franchir la ligne défensive néo-zélandaise en fin de match, malgré une possession du ballon largement favorable au cours des quarante dernières minutes.
Thierry Weber
***Posté Aujourd'hui, 08:02
La finale de leur vie
(22/10/2011)
© Photonews
AUCKLAND Demain matin, les All Blacks et les Tricolores disputeront la septième finale de la Coupe du monde. Les Français et les Néo-Zélandais sur la même ligne pour soulever le trophée Webb Ellis. Il s’est beaucoup dit que les All Blacks possédaient la meilleure équipe dans toutes les lignes, mais, que, s’il en était une capable de les déranger jusqu’à les détraquer, c’était bien celle des Français. Le grand orchestre de Lièvremont, réglé par les pieds de métronome de Parra et Yachvili, était programmé pour que soit bouleversé le bel ordre des choses des desseins trop noirs d’une nation au réservoir de joueurs inépuisable. Car la nouvelle vague des All Blacks est prête à entretenir le mythe du pays au long nuage blanc dans leur antre de l’Eden Park, inviolé depuis 17 ans. Elle est prête à noircir la bonne étoile qui a conduit le XV de France jusqu’à la finale en rêvant de l’engloutir dans un trou noir.
L’immense responsabilité du jeu reposera sur les frêles épaules de deux ouvreurs inattendus, âgés de 22 ans : Aaron Cruden, brillant troisième choix de Graham Henry après les forfaits du maître à jouer Dan Carter et de son premier suppléant Colin Slade, et Morgan Parra, demi de mêlée français crânement repositionné à l’ouverture en cours de compétition par Marc Lièvremont. Avant l’épilogue, la Nouvelle-Zélande a remporté le premier acte en phase de poule et donner plus de poids encore au 74% de succès des Blacks face auxBleus . Mais au-delà de cette vérité statistique, le génie français est de se transformer en la meilleure équipe du monde le temps d’un soupir. Les cauchemars noirs des Néo-Zélandais de 1999 et 2007 sont encore dans toutes les mémoires.
Depuis deux mois, les Français ont mis à mal la logique du rugby pour disputer le sacre suprême sans briller. Ils ont enchaîné des victoires approximatives, un revers humiliant contre les Tonga, une résurrection contre les Anglais et une victoire sans panache face des Gallois. Les tensions avec la presse et au sein du groupe ont ajouté à la dramaturgie desBleus . En fin diplomate, Graham Henry, mentor des Blacks , a tenté de désamorcer par avance une réaction d’orgueil des Bleus , qui font figure de bête noire. “Ils ont à coup sûr les joueurs pour le faire. Ils sentent qu’ils ne sont pas très appréciés dans cette finale par beaucoup de gens. Ce n’est pas notre point de vue. Nous pensons qu’ils ont une très bonne équipe.” Pas question pour les Blacks de triompher avant le dénouement. “Je vis avec ces gars depuis pas mal de temps, et bien qu’ils puissent être considérés comme la meilleure équipe de la planète, ils n’ont jamais été champions du monde” , a prévenu le sélectionneur.
Dagg – Jane, Smith, Nonu, Kahui – (o) Cruden, (m) Weepu – McCaw (cap.), Read, Kaino – Whitelock, Thorn - O. Franks, Mealamu, Woodcock.
Médard – Clerc, Rougerie, Mermoz, Palisson – (o) Parra, (m) Yachvili – Bonnaire, Harinordoquy, Dusautoir (cap.) – Nallet, Papé – Mas, Servat, Poux.
M. Craig Joubert (AfS).
***Posté 18 octobre 2011 - 10:54
Mondial-2011 - Finale: les All Blacks se méfient, les Français sont muets(18/10/2011 10:02)
AUCKLAND (AFP)
Les All Blacks ont affiché leur prudence et leur méfiance à l'endroit du XV de France, donné largement perdant par la presse néo-zélandaise pour la finale du Mondial-2011 dimanche à l'Eden Park d'Auckland et qui a repris sans mot dire mardi le chemin de l'entraînement.
"Chut ! Le défilé est prêt, mais attention à la poisse", titrait mardi matin le New Zealand Herald. Selon le principal quotidien du pays, la municipalité d'Auckland et la Fédération néo-zélandaise ont d'ores et déjà commencé à planifier le défilé de la victoire pour la semaine prochaine.
Lundi, les principaux journaux du pays s'étaient montrés, comme de coutume, particulièrement virulents à l'égard des Français, ces "Dindons" n'ayant "aucune chance" de remporter la finale.
Les All Blacks, eux, font profil bas. Au diapason de l'entraîneur Graham Henry, qui a témoigné lundi de son "respect", les joueurs néo-zélandais interrogés mardi ont affiché prudence et méfiance à l'égard de leur adversaire.
"Pour les Français, c'est facile, tout le monde les donne perdants. Quand on vous dit ça, en tant que sportif, la motivation se trouve toute seule. Pour nous, il faut qu'on prenne conscience du défi qui nous attend", a souligné le centre Conrad Smith.
"Ils nous ont rendu la tâche difficile dans le passé en Coupe du monde", a rappelé l'entraîneur-adjoint, Wayne Smith.
"Je me souviens de 1999, on avait joué contre la France lors du dernier match à l'Athletic Park de Wellington et il me semble qu'on avait gagné 54 à 7. Deux mois plus tard, la France a remporté une victoire énorme en demi-finale" du Mondial (43-31), a poursuivi l'adjoint de Graham Henry.
La bête noire "fait un peu peur"
Ce statut de bête noire officielle des All Blacks en Coupe du Monde après les victoires en demi-finale en 1999 et en quart de finale en 2007 (20-18) renforce la détermination des All Blacks. "Pour nous, c'est un peu plus facile, on se prépare bien parce qu'il y a toujours un peu de peur par rapport à ce qu'ils peuvent sortir contre nous", a expliqué Conrad Smith.
En face, les Français sont restés muets. La journée de mardi était fermée à la presse, comme celle de lundi.
L'entraîneur Marc Lièvremont, dont les commentaires sur ses "sales gosses" de joueurs, sortis malgré les consignes samedi soir après la victoire (9-8) contre le pays de Galles, ont exaspéré certains des intéressés, annoncera mercredi à 13h00 locales (02h00 françaises) le XV de départ pour la finale.
Après une après-midi de détente lundi à bord de jets-boats, le groupe a repris le chemin de l'entraînement mardi. Le demi de mêlée Dimitri Yachvili (cuisse), l'ouvreur Morgan Parra (cervicales) et le 3e ligne Julien Bonnaire (dos) ont été dispensés d'entraînement.
Les joueurs se sont partagés en plusieurs groupes dans la matinée pour un programme de travail à la carte entre musculation, travail physique sur le terrain d'entraînement et récupération pour les joueurs les plus éprouvés.
Après une séance d'analyse vidéo sur le jeu des All Blacks, le groupe s'est entraîné pendant environ une heure et demie dans l'après-midi sur le terrain du Takapuna Rugby Football Club avec notamment une opposition sans contact. L'intensité montera progressivement dans la semaine à l'approche de l'échéance finale.
AUCKLAND (AFP)
Les All Blacks ont affiché leur prudence et leur méfiance à l'endroit du XV de France, donné largement perdant par la presse néo-zélandaise pour la finale du Mondial-2011 dimanche à l'Eden Park d'Auckland et qui a repris sans mot dire mardi le chemin de l'entraînement.
"Chut ! Le défilé est prêt, mais attention à la poisse", titrait mardi matin le New Zealand Herald. Selon le principal quotidien du pays, la municipalité d'Auckland et la Fédération néo-zélandaise ont d'ores et déjà commencé à planifier le défilé de la victoire pour la semaine prochaine.
Lundi, les principaux journaux du pays s'étaient montrés, comme de coutume, particulièrement virulents à l'égard des Français, ces "Dindons" n'ayant "aucune chance" de remporter la finale.
Les All Blacks, eux, font profil bas. Au diapason de l'entraîneur Graham Henry, qui a témoigné lundi de son "respect", les joueurs néo-zélandais interrogés mardi ont affiché prudence et méfiance à l'égard de leur adversaire.
"Pour les Français, c'est facile, tout le monde les donne perdants. Quand on vous dit ça, en tant que sportif, la motivation se trouve toute seule. Pour nous, il faut qu'on prenne conscience du défi qui nous attend", a souligné le centre Conrad Smith.
"Ils nous ont rendu la tâche difficile dans le passé en Coupe du monde", a rappelé l'entraîneur-adjoint, Wayne Smith.
"Je me souviens de 1999, on avait joué contre la France lors du dernier match à l'Athletic Park de Wellington et il me semble qu'on avait gagné 54 à 7. Deux mois plus tard, la France a remporté une victoire énorme en demi-finale" du Mondial (43-31), a poursuivi l'adjoint de Graham Henry.
La bête noire "fait un peu peur"
Ce statut de bête noire officielle des All Blacks en Coupe du Monde après les victoires en demi-finale en 1999 et en quart de finale en 2007 (20-18) renforce la détermination des All Blacks. "Pour nous, c'est un peu plus facile, on se prépare bien parce qu'il y a toujours un peu de peur par rapport à ce qu'ils peuvent sortir contre nous", a expliqué Conrad Smith.
En face, les Français sont restés muets. La journée de mardi était fermée à la presse, comme celle de lundi.
L'entraîneur Marc Lièvremont, dont les commentaires sur ses "sales gosses" de joueurs, sortis malgré les consignes samedi soir après la victoire (9-8) contre le pays de Galles, ont exaspéré certains des intéressés, annoncera mercredi à 13h00 locales (02h00 françaises) le XV de départ pour la finale.
Après une après-midi de détente lundi à bord de jets-boats, le groupe a repris le chemin de l'entraînement mardi. Le demi de mêlée Dimitri Yachvili (cuisse), l'ouvreur Morgan Parra (cervicales) et le 3e ligne Julien Bonnaire (dos) ont été dispensés d'entraînement.
Les joueurs se sont partagés en plusieurs groupes dans la matinée pour un programme de travail à la carte entre musculation, travail physique sur le terrain d'entraînement et récupération pour les joueurs les plus éprouvés.
Après une séance d'analyse vidéo sur le jeu des All Blacks, le groupe s'est entraîné pendant environ une heure et demie dans l'après-midi sur le terrain du Takapuna Rugby Football Club avec notamment une opposition sans contact. L'intensité montera progressivement dans la semaine à l'approche de l'échéance finale.
© 2011 AFP.
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Posté 16 octobre 2011 - 13:24
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