080-/-Actualité du SAMEDI 21 Mars 2015
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Samedi 21 Mars 2015
السبت 21 مارس 2015 م
السبت 30 جمادى الأولى 1436 ه
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Opposition et presse indépendante : Le temps de la répression En choisissant la fête de la Victoire pour régler ses comptes avec ses adversaires politiques, le chef de l’Etat divise en... |
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International
La communauté internationale aux côtés du peuple tunisien : En Tunisie, c'est l'union sacrée contre le terrorisme
En Tunisie, un large mouvement de soutien est observé en faveur du gouvernement, de son armée et de ses forces de l’ordre contre le...
45 000 Egyptiens ont fuit le pays
142 morts dans un triple attentat-suicide contre deux mosquées
142 personnes ont péri, hier, dans un triple attentat-suicide contre deux mosquées à Sanaa, les attaques les plus sanglantes depuis.
Opposition et presse indépendante : Le temps de la répression
le 21.03.15 | 10h00
En choisissant la fête de la Victoire pour régler ses comptes avec ses adversaires politiques, le chef de l’Etat divise en désignant l’opposition qui se laisse glisser sur «la dangereuse pente de la politique de la terre brûlée».
Une attaque jugée excessive et étrange de la part d’un Président qui dit vouloir renforcer «le front intérieur» pour faire face aux dangers extérieurs. Un discours belliqueux et un affolement qui semblent trahir la panique qui saisit le pouvoir de Bouteflika, à lui faire perdre le sens de la mesure et révéler son incapacité à se hisser à la hauteur de la gravité de la situation. Au blocage politique et économique dont la responsabilité incombe totalement à son pouvoir, le Président propose de verrouiller davantage les rares espaces politiques et mater une opposition qui a réussi son pari en forgeant une large coalition.
Mis en difficulté politique, le pouvoir de Bouteflika n’arrive plus à ouvrir des perspectives sérieuses et rassurantes pour le pays et cherche à désigner ses adversaires comme seuls responsables de la déliquescence de l’Etat. Toute critique est ainsi assimilée à une menace pour le pays. Bouteflika, à travers son discours du 19 Mars, envoie le signe d’un homme qui se confond avec l’Etat et la nation. Il «promet» des lendemains de répression.
Dans sa violente charge, le chef de l’Etat n’épargne pas la presse indépendante à laquelle il voue une aversion qui ne fait plus mystère. Le Président désigne ainsi une profession qui n’a «aucun souci de son éthique professionnelle». Une attaque qui s’inscrit en droite ligne de la guerre faite aux journaux et qui a pris une tournure ignominieuse depuis le quatrième mandat.
Après les insidieuses méthodes – qui ont échoué – visant à étrangler financièrement les journaux, Bouteflika va-t-il oser fermer les titres de la presse indépendante ? En tout cas, c’est ce que suggère son propos en affirmant que «cet état de fait nous met dans l’extrême obligation d’user d’un surcroît de fermeté et de rigueur pour défendre l’Etat. C’est un devoir constitutionnel, légal, légitime et moral qui ne peut souffrir ni report ni dérobade».
Le pouvoir de Bouteflika fait donc des menaces contre l’opposition et la presse libre son programme politique. «Pathétique. Il donne un fort sentiment qu’il n’a pas d’agenda politique et économique, à part celui de demeurer au pouvoir le plus longtemps possible», commente Abdelaziz Rahabi. «C’est un aveu de faiblesse, un signe de panique qui renseigne sur l’incapacité du Président, en ce moment, à diriger le pays.
En lieu et place d’expliquer aux Algériens les défaillances de sa gouvernance, la persistance de la corruption et l’impasse dans laquelle se trouve le pays, il accuse l’opposition de tous les maux», ajoute encore l’ancien ministre. M. Rahabi n’exclut pas que le discours du Président ait été «inspiré par son entourage immédiat, qui se substitue à lui dans la gestion des affaires». Dans un passé récent, de nombreux acteurs politiques n’ont cessé d’alerter sur le «délitement de l’Etat» et le «transfert de ses pouvoirs vers des cercles informels» qui échappent à tout contrôle et qui ont accumulé des fortunes colossales, rendant l’Etat impuissant.
Faut-il rappeler, à ce titre, les propos d’Ahmed Ouyahia, alors chef de gouvernement, qui a parlé de «l’argent sale qui gangrène l’Etat». La puissance de l’argent, avec ses ramifications à l’international, s’emploie à s’emparer du pouvoir en domptant ses traditionnels instruments. Les informations qui font état de l’éventuelle dotation de l’oligarchie d’un parti politique renforcent cette hypothèse.
«Ubuesque»
Il faut dire que la base politique du «parti du quatrième mandat» ne cesse de se réduire à mesure que des contradictions, voire des désaccords, s’expriment à l’intérieur même du sérail sur la marche à suivre. Le Parti des travailleurs, qui pourtant était de ceux qui ont appuyé la stratégie de Bouteflika, non seulement a fini par prendre ses distances, mais aussi par sonner la charge contre une «oligarchie» qui s’emploie à s’emparer des leviers stratégiques du pouvoir politique et économique.
Si Louisa Hanoune a «crucifié» le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, et son ami le président du Forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad, elle a aussi fortement interpellé le frère cadet du Président. Mme Hanoune somme Saïd Bouteflika – qui apparaît comme étant le chef de file de «l’oligarchie» – de s’expliquer.
Des observateurs ont interprété la sortie politique de Louisa Hanoune comme une attitude révélatrice d’une guerre de tranchées entre les différents pôles du pouvoir, même si d’autres estiment que «tout le monde au sein du pouvoir s’accommode de cette situation». De toute évidence, le discours de Bouteflika censé apporter des réponses adéquates à la crise multiforme qui déchire le pays, a paradoxalement délivré un message étrangement provocateur. «Nous sommes dans un Etat ubuesque», résume un ancien dirigeant en rupture de ban depuis 1999.
Hacen Ouali
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La communauté internationale aux côtés du peuple tunisien : En Tunisie, c’est l’union sacrée contre le terrorisme
le 21.03.15 | 10h00
En Tunisie, un large mouvement de soutien est observé en faveur du gouvernement, de son armée et de ses forces de l’ordre contre le terrorisme. Ainsi, plusieurs organisations de la société civile ont massivement manifesté, ces deux derniers jours, sur la place du Bardo, devant le Parlement et le musée où a eu lieu l’attaque terroriste.
Parallèlement à ces manifestations, le ministre de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, a tenu une conférence de presse pour annoncer qu’une marche internationale contre le terrorisme sera organisée en Tunisie, à l’instar de celle organisée en France suite à l’attaque du journal satirique Charlie Hebdo. Plusieurs chefs d’Etat et responsables gouvernementaux seront invités à participer à cette marche, dont la date sera incessamment précisée. Par ailleurs, un groupe de 50 voyagistes n’a pas annulé la rencontre prévue ce week-end à Hammamet.
L’organisateur, Aurélien Aufort, a déclaré à Tourmag que «ce voyage sera l’occasion de faire passer un message de solidarité appelant les voyageurs à continuer à venir en Tunisie». Pour sa part, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a exprimé son soutien à la Tunisie ; elle a proposé de «mettre les moyens de la mairie pour mener une campagne d’affichage en faveur de la Tunisie, sa démocratie naissante et en tant que destination touristique de choix».
L’élan de solidarité est parvenu aux courts de tennis. Plusieurs stars ont donné suite à la campagne menée par la tenniswoman Ons Jabeur et son collègue Malek Jaziri en faveur de la destination Tunisie. La Toile grouille déjà de joueurs de tennis indiquant sur leur mur «Je suis Bardo ; je suis Tunisie ; je viendrai en Tunisie cet été». Ce vent de sympathie sur les réseaux sociaux ne s’est pas limité aux internautes tunisiens. Une action est lancée pour promouvoir la destination Tunisie contre vents et marées. Des messages de sympathie fusent de partout pour exprimer l’intention de faire de la Tunisie la destination des prochaines vacances.
Eradication du terrorisme
Aux côtés de ce redressement populaire, la présidence de la République a, pour sa part, réagi de manière forte en annonçant un vaste «plan d’éradication du terrorisme», selon l’expression utilisée par Béji Caïd Essebsi. Une source proche du palais de Carthage parle de reddition des comptes suite à cette opération terroriste.
«Puisque cette opération a eu lieu, il y a une défaillance quelque part et des responsables doivent payer», insiste la même source, rappelant qu’il est inadmissible qu’un couple d’Espagnols, s’étant réfugié dans une cave lors de l’attaque du musée du Bardo, y ait passé la nuit sans que les forces de sécurité s’en rendent compte.
Les deux touristes n’ont en effet quitté le musée que le lendemain. Leur présence n’a pas été découverte, bien que le musée ait été ratissé par les membres de la brigade antiterroriste, à la recherche d’éléments terroristes ou d’éventuels explosifs, poursuit indignée la même source. Ces actions visant la levée du degré de mobilisation comportent également un volet politique. Le chef du gouvernement s’est réuni avec les membres de partis politiques représentés au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, afin de préparer une plateforme nationale de lutte contre le terrorisme.
Dans la communauté internationale, la sympathie est générale. Barack Obama a téléphoné à Béji Caïd Essebsi pour lui exprimer le soutien des Etats-Unis. La France a dépêché, hier, son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à Tunis. «Pourvu toutefois que l’on ne s’arrête pas au niveau de la parole», souligne un universitaire, député de Nidaa Tounes. «Pendant la réunion du G8 à Deauville en 2011, la communauté internationale a promis de donner une suite positive au plan Jasmin, qui consiste à lever 25 milliards de dollars à la Tunisie sur cinq ans, si elle réussit sa transition politique.
Or, aucun signal n’a été encore observé», poursuit-il mécontent. La situation économique risque d’être plus difficile avec les annulations qui commencent à parvenir aux opérateurs du tourisme.
Les annulations s’empilent
En parlant d’annulations, le président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Radhouane Ben Salah, a avoué que l’attaque terroriste du musée du Bardo aura inéluctablement des répercussions négatives sur l’activité touristique. «Il y aura certainement des réservations qui seront annulées», a-t-il déclaré. Les tour-opérateurs polonais ont annulé, depuis avant-hier, tous les vols vers la Tunisie jusqu’à nouvel ordre. Tous les Polonais présents en Tunisie ont été rapatriés, suite à une injonction du ministère polonais des Affaires étrangères.
Pour sa part, le groupe italien Costa Croisières a annoncé l’annulation de toutes ses escales prévues à Tunis. «Après ce qui est arrivé à Tunis, nous avons décidé d’annuler toutes les prochaines escales de nos navires à Tunis, prévues sur le Costa Fortuna, le Costa Favolosa et le Costa NeoRiviera», a annoncé le croisiériste.
Cinq passagers de Costa Favolosa ont trouvé la mort, alors que huit ont été blessés dans l’attaque du Bardo. Un autre croisiériste, MSC, a prévu des escales de remplacement pour ses navires. Huit croisiéristes du MSC Splendida sont décédés, en plus de 13 blessés, pendant l’attaque du Bardo. Cette décision est logique pour le patron de MSC, Pierfrancesco Vago, qui considère que «la sécurité et la sûreté de nos passagers et des membres de nos équipages ont toujours été les priorités de MSC Cruises». «L’attentat du Bardo écarte, pour le moment, la possibilité pour les paquebots de notre compagnie de faire escale en Tunisie», conclut-il.
La situation ne s’annonce pas facile pour la Tunisie, d’autant plus que la Libye voisine continue à vivre un chaos généralisé. La proximité de la Libye ayant déjà pesé sur la destination Tunisie aussi bien pour le tourisme que pour l’investissement.Mourad Sellam
Les auteurs de l’attentat du Bardo se sont entraînés en Libye
Les deux terroristes identifiés, auteurs de l’attentat du musée du Bardo à Tunis, se sont formés au maniement des armes en Libye, a affirmé le secrétaire d’Etat tunisien chargé des Affaires sécuritaires.
«Les deux éléments extrémistes salafistes takfiri avaient quitté clandestinement le pays en décembre dernier pour la Libye et ont pu se former aux armes en Libye» avant de regagner la Tunisie, a déclaré Rafik Chelly jeudi soir à la chaîne privée Al Hiwar Ettounsi. «Nous n’avons pas les détails, mais il y a des camps d’entraînement pour les Tunisiens à Sabratha, à Benghazi et à Derna (en Libye), donc (ils ont pu se former) dans l’un de ces camps», a-t-il ajouté. Les deux assaillants ont été identifiés par les autorités comme Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. M. Chelly a précisé que Yassine Abidi avait été arrêté avant son départ en Libye, sans autre précision.
Depuis 2011, la Tunisie lutte contre un groupe djihadiste lié au réseau Al Qaîda au Maghreb islamique, la phalange Okba Ibn Nafaâ, qui a tué des dizaines de policiers et soldats à la frontière algérienne.
Pour les services de sécurité tunisiens, la principale menace pour le pays est le retour d’au moins 500 Tunisiens ayant combattu en Irak, en Syrie ou en Libye voisine dans les rangs d’organisations terroristes comme l’EI.
Rédaction internationale
Mourad Sellami
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Sanaa (Yémen)
142 morts dans un triple attentat-suicide contre deux mosquées
le 21.03.15 | 10h00
142 personnes ont péri, hier, dans un triple attentat-suicide contre deux mosquées à Sanaa, les attaques les plus sanglantes depuis la prise de la capitale du Yémen par une puissante milice chiite, fin janvier.
Plus de 120 personnes ont été blessées dans ces attentats, alors que le pays s’enfonce davantage dans le chaos alimenté par la milice chiite des Houthis et des djihadistes sunnites d’Al Qaîda, deux groupes hostiles au pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi.
Même si ces nouveaux attentats à Sanaa n’ont pas été revendiqués, la technique de l’attaque-suicide rappelle le mode opératoire du réseau Al Qaîda dans la péninsule arabique (AQPA), ennemi juré des Houthis, implanté dans le sud et le sud-est du pays.
Pendant la prière hebdomadaire du vendredi, un kamikaze s’est fait exploser à la mosquée Badr, dans le sud de Sanaa, suivi d’un autre à l’entrée de ce même lieu de culte au moment où les fidèles prenaient la fuite, selon des témoins. Un troisième kamikaze a attaqué une mosquée du nord de la capitale.
Les attentats se sont produits quasiment au même moment. «Les attaques ont fait 142 martyrs et 121 blessés», a indiqué à l’AFP Nashwan Al Atab, responsable au ministère de la Santé, révisant le bilan à la hausse.
Les Houthis prient dans ces mosquées et parmi les morts figure l’imam de la mosquée Badr et un important responsable religieux de la milice, Al Mourtada Ben Zayd Al Muhatwari, selon une source médicale. Devant les mosquées, des corps gisaient dans des mares de sang, alors que les fidèles transportaient les blessés dans des pick-up vers les hôpitaux.
Un quatrième attentat-suicide a eu lieu à Saada, bastion des Houthis, dans le Nord, où un kamikaze s’est fait exploser devant une mosquée mais sans faire de victime, les forces de sécurité l’ayant empêché d’y pénétrer, selon une source proche de la milice.
SPORTS
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