Vendredi 13 Mars 2015
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Deux ans après la milioniya des chômeurs
Ouargla à bout de patience
le 13.03.15 | 10h00
Le 14 mars 2013, plus de 5000 personnes manifestaient pour le droit au travail à Ouargla. Le Premier ministre promettait une série de mesures d’urgence pour lutter contre le chômage. Deux ans plus tard et à la veille d’un nouveau rassemblement, El Watan Week-end fait le point sur les promesses faites par Abdelmalek Sellal.
Des crédits bancaires à taux zéro
Le 11 mars 2013, Abdelmalek Sellal demandait la généralisation de prêts bancaires à taux zéro pour permettre le développement des dispositifs Ansej dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux. Depuis, de plus en plus de jeunes ont déposé des dossiers de demande auprès des organismes compétents. Les projets, qui consistaient auparavant principalement en des entreprises de transport, sont désormais plus diversifiés. De petits ateliers de plomberie ou de mécanique ont pu ouvrir. Cette mesure a également bénéficié aux femmes de la région, nombreuses à avoir lancé des TPE.
La préférence locale dans le recrutement
En mars 2013, les autorités s’étaient engagées à rendre publiques les offres d’emploi. Elles le sont désormais, selon les responsables. De manière générale, les administrations ont tenté d’être plus transparentes. Un comité intersectoriel a été chargé d’assurer le suivi des différentes mesures.
Ce comité, présidé par le wali, regroupe les directeurs de wilaya des secteurs économiques et de la formation, l’inspecteur du travail de la wilaya, le directeur de l’ANEM de Ouargla, ainsi que le directeur de l’antenne locale du registre du commerce. Selon la direction de l’action sociale, un millier de demandeurs d’emploi ont été embauchés dans les 21 communes de la wilaya avec le programme de travaux d’utilité publique à haute intensité de main-d’œuvre (TUP-HIMO).
Le wali, Ali Bouguerra, lui, assure avoir en sa possession une liste, arrêtée le 31 décembre 2013, de 8000 personnes embauchées par l’ANEM l’année dernière. Selon les chiffres officiels de l’ANEM et de la CNAS, les offres d’emploi dans les sociétés pétrolières existent bel et bien. Et sont plus importantes que la demande. Le problème est donc que certains chômeurs sont sous-qualifiés pour les offres proposées. Mais certains pointent du doigt les cadres qui recrutent.
A l’ANEM, des cadres accusés de corruption par les chômeurs ont été promus. «Les responsables des entreprises ne sont pas du Sud, dénonce Hamza, un militant. Il faut plus de gens de la région dans les services de ressources humaines. Par ailleurs, les entreprises doivent arrêter de demander aux candidats d’avoir de l’expérience, car comment voulez-vous qu’un jeune de Ouargla en acquiert ?» L’année dernière, environ 2000 postes locaux ont pourtant été attribués à des candidats venus d’autres régions. Un rapport aurait été remis au ministère de l’Energie par la wilaya de Ouargla pour faire part d’une série de lacunes dans le recrutement de la main-d’œuvre locale.
La formation faite par les entreprises
Visiblement, c’est l’un des chantiers les plus compliqués. «Les entreprises doivent prendre en charge le recyclage et les mises à jour du personnel», estime Hamza, militant. Si les discours officiels assurent que la formation a été prise en charge par certaines entreprises, difficile de vérifier. L’Etat a, de son côté, assuré une partie de la formation de certains jeunes. Ainsi, chaque personne qui a obtenu un acte de concession l’année dernière a bénéficié d’une formation de 3 à 6 mois au Centre de formation professionnelle aux métiers de l’agriculture de Touggourt pour pouvoir développer des projets d’agriculture saharienne.
La création d’un centre de formation professionnelle aux métiers du pétrole
En 2014, le centre de formation créé comme promis par les autorités accueillait une quarantaine d’apprentis, pour suivre une formation de 6 mois, dans des métiers indispensables aux entreprises pétrolières, comme soudeur par exemple. Il y a un an, aucun des jeunes formés par le centre n’avait été intégré au sein de Sonatrach.
Douze d’entre eux ont désormais trouvé un emploi. La deuxième promotion, de 30 personnes, est entièrement au chômage. Le faible insertion sur le marché du travail a fait diminuer l’intérêt des jeunes pour cette formation, dont le coût de 400 000 DA par personne est entièrement financé par Sonatrach. La création de ce centre, complètement équipé et dont les professeurs viennent prinicpalement d’Arzew, était une première victoire car il poussait Sonatrach à s’impliquer dans la vie locale de Ouargla.
Pourtant, ce centre n’est visiblement pas la solution adéquate. Les diplômes ont une durée de validité. S’ils restent trop longtemps sans emploi, les jeunes formés ne pourront pas prétendre au niveau nécessaire pour être embauchés. La formation étant pourtant l’une des clés pour lutter contre le chômage selon les autorités, les formations universitaires liées aux métiers du pétrole devraient être renforcées. L’Institut algérien du pétrole de Hassi Messaoud devrait ouvrir ses portes cette année, selon les promesses des responsables.
Houria Alioua
Destination Alger pour 99 euros avec SwissAir
le 13.03.15 | 10h00
Cet été, à partir du 27 juin, la compagnie aérienne SwissAir volera de nouveau vers l’Algérie et reliera Genève à la capitale algérienne trois fois par semaine. Un événement, après vingt ans d’interruption. Selon nos informations, Lorenzo Stoll, directeur général de SwissAir, fera le déplacement prochainement pour promouvoir l’escale algéroise et célébrer ce retour après vingt ans de coupure de la liaison Alger-Genève.
«L’Algérie est une destination à fort potentiel. L’ouverture de la ligne est le résultat d’une demande claire de la part de nos clients, qu’il s’agisse de voyageurs d’affaires ou de loisirs», précise la compagnie. SwissAir proposera une politique tarifaire agressive, avec des billets en classe économique à partir de 90 francs suisses (FS). Du jamais vu sur cette destination. La compagnie helvétique déclare ainsi la guerre à Air Algérie, qui monopolisait jusque-là cette ligne qui coûtait plus de 600 FS aller-retour.
Sur le site internet de la compagnie suisse, nous avons testé, à plusieurs reprises, l’offre de la compagnie helvétique pour nous assurer que ce n’est pas une opération de pur marketing. A notre grande surprise, le site de réservation propose un départ depuis Genève le 27 juin 2015, un vol à 57 FS. Et pour un retour le 30 juin, le trajet est facturé 43 FS, toujours en classe économique.
Qui dit mieux ? Ou plutôt c’est du jamais vu sur cette desserte. Au final, nous nous sommes retrouvés avec une offre qui coûte la modique somme de 99 FS pour un aller-retour Alger-Genève. Cette offre jamais pratiquée entre l’Europe et l’Algérie risque de faire saliver de nombreux Algériens. Les passagers algériens, jusqu’alors, étaient obligés de subir le monopole de la compagnie Air Algérie qui pratiquait des prix exorbitants, sans parler de l’accueil inhospitalier et du service désastreux.
Saignant depuis longtemps le voyageur algérien, Air Algérie est l’une des compagnies qui pratiquent le prix par kilomètre le plus cher au monde. Le vol Genève-Alger est plus onéreux qu’un déplacement long courrier vers l’Amérique ou l’Asie. Ainsi, le prix moyen estival au kilomètre Genève-New York s’élève à 0,04 FS, alors que sur Genève-Alger il coûte plus de 0,40 FS sur Air Algérie.
Prestations
Le lancement de l’offre à partir de 99 francs aller-retour de la compagnie suisse en saison estivale se répercutera très vite sur Air Algérie. L’avionneur algérien a toujours pratiqué une politique tarifaire loin de toute transparence, avec des billets dont le prix monte en flèche à l’approche de la saison estivale, atteignant parfois les 1000 FS en classe économique. En cassant les prix, SwissAir cible prioritairement les résidents permanents de nationalité algérienne, nombreux dans la région romande et en France.
Le transporteur helvétique a prévu également des prestations «premium» pour les banquiers et hommes d’affaires suisses, de plus en plus nombreux à fréquenter l’Afrique en passant par Alger. Avec un trafic annuel de six millions de passagers, l’aéroport d’Alger est desservi par la compagnie aérienne nationale Air Algérie, la compagnie privée Tassili Airlines ainsi que par des compagnies européennes, telles que British Airways, Air France, Lufthansa, Alitalia et Iberia.
SwissAir avait cessé ses liaisons aériennes avec Alger le 7 septembre 1994, trois mois avant la prise d’otages perpétrée par le Groupe islamiste armée (GIA) contre les passagers d’un Airbus d’Air France au départ de la capitale algérienne. Les représentants de la filiale de l’avionneur allemand Lufthansa restent pointilleux sur les mesures de sécurité et souhaitent accroître le contrôle des passagers à l’aéroport d’Alger. Et ce, malgré les assurances données par les autorités algériennes quant à la sécurité des biens et des personnes.
Sid Ahmed Hammouche
Anniversaire du 19 Mars 1962 en France : mobilisation contre le révisionnisme
le 13.03.15 | 10h00
La municipalité de Béziers s’apprête à commettre une sérieuse entorse à la République, samedi 14 mars, en inaugurant la rue Hélie Denoix de Saint-Marc en remplaçant le nom qu’elle portait jusque-là, «rue du 19 Mars 1962».
Robert Ménard, soutenu par le Front national, parti qui s’est nourri de la haine de l’Algérie, insulte la mémoire de tous ceux qui ont souffert de la guerre qui s’est achevée après les Accords d’Evian, date désormais officiellement inscrite au calendrier français des commémorations. Pour rouvrir les plaies, les prête-noms, qui relayent la triste mémoire de l’OAS qui avait tenté, au printemps 1962, de mettre l’Algérie à feu et à sang, seront là à applaudir le nom de cet officier qui participa au putsch d’Alger en 1961.
Les falsificateurs tentent de faire de ce moment une victoire nationale. Depuis des années, ils veulent officialiser, à travers les stèles ou plaques, leur ressentiment de la nostalgie de l’Algérie française condamnée par l’histoire. Alors que depuis quelques années les autorités, autant françaises qu’algériennes, tentent d’apaiser les blessures, ce sera à Béziers une provocation majeure, à l’aube du 53e anniversaire du cessez-le-feu.
Comme le dit Jean-François Gavoury de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo), cet événement est «l’objet d’une condamnation de la part d’une multitude d’associations nationales, régionales et locales, représentatives du monde combattant, des victimes de l’OAS, des rapatriés, des valeurs humaines, citoyennes et républicaines ainsi que d’organisations syndicales et de formations politiques qui y voient autant une menace au regard de l’ordre public qu’un risque de retour à la guerre des mémoires entre la France et elle-même».
Mobilisation
Il faut dire que les gens du pays n’ont pas apprécié que Ménard règle un problème personnel en entachant la réputation de leur région. «Le maire de Béziers ne s’en cache pas : c’est par respect filial, son père ayant soutenu le putsch d’Alger à la réalisation duquel Hélie Denoix de Saint-Marc apporta le concours de son régiment en avril 1961. L’acte consistant à utiliser un mandat électif pour venger son père d’avoir échoué à garder l’Algérie à la France relève-t-il des bonnes pratiques politiques ?» s’inquiète M. Gavoury.
Si à Béziers et dans les villages alentour la riposte s’organise, elle s’étend aussi à Perpignan et Narbonne. Ainsi, le collectif perpignanais appelle à manifester demain à Béziers « pour une histoire franco-algérienne non falsifiée». Dans le quotidien régional L’Indépendant, un militant, José Perez, estime que «dire que le colonialisme est une bonne chose, c’est inciter à la haine». A Narbonne, une autre collectif contre le racisme, la xénophobie et les discriminations invite aussi à la mobilisation «pour Robert Menard, qui se proclame l’héritier de l’OAS par l’action de son père.
Il s’agit donc de supprimer le nom d’une date de paix, le19 mars 1962, pour donner à la rue le nom d’un criminel terroriste qui a été condamné par la justice française», estime le collectif, qui souhaite que de nombreux Narbonnais se joignent à cette manifestation pour réfuter le changement de nom. Le conseiller d’opposition communiste à la mairie de Béziers, Aimé Couquet, s’insurge : «Au vu de ses déclarations et de bien d’autres, on voit bien que le maire compte en faire un grand rassemblement. Eh bien de notre côté aussi, nous souhaitons en faire un pour dire non au négationnisme et non à l’utilisation du nom d’un putschiste.»
Une pétition lancée sur internet il y a quinze jours pour la sauvegarde de la rue du 19 Mars 1962 a recueilli plus de 2900 signatures, mais rien n’indique, pour l’heure, que l’opération de dévoilement de cette plaque malgré la contremanifestation puisse être interdite par le préfet. Ainsi, nous explique Jean-François Gavoury, «c’est dans la rue, puis dans les enceintes de justice où des recours ont été déposés, que vont être débattues les questions relatives à la responsabilité d’un premier magistrat municipal faisant l’éloge d’un homme ayant, à un moment crucial de l’histoire des institutions de la France, fait le choix délibéré de tourner contre la République les armes qu’il en avait reçu !»
Walid Mebarek
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La paraskevidékatriaphobie
Le vendredi 13 a généré sa propre phobie : la paraskevidékatriaphobie, forme de triskaïdékaphobie ou peur irraisonnée du nombre 13. Certaine pratiques comme les mariages, les naissances ou la navigation sont évitées en Occident les 13 du mois. Dans de nombreuses villes, il n'y a pas d'habitations portant le n°13. Les grands immeubles, également, évitent de nommer le 13e étage (qui devient un 12 bis ou un 14a) et certains hôtels n'ont pas de chambre 13 pour éviter d'y loger un client supersticieux. Les vendredis 13, les paraskevidékatriaphobes ne vont pas travailler, ne partent pas en voyage, ne font pas leurs courses, bref, ne sortent pas de chez eux. Un économiste américain a d'ailleurs relevé l'impact économique des vendredis 13 : ces jours-là connaissent en effet une baisse importante de la consommation.
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