0011-/-ACTUALITÉS Du Mercredi 11 Janvier 2017
*******
+ |
|
|
|
|
|
|
|
+
Régions : Yennayer 2967 à Bouira
Sous le signe de l’ouverture
Un programme riche et varié que celui tracé par la Direction de la culture de Bouira qui, il faut le souligner, a travaillé étroitement avec les associations culturelles de la région berbérophone qui ont une tradition dans ce genre de festivités depuis des années.
Yazid Yahiaoui - Bouira (Le Soir) - Ces associations culturelles comme Thagharma de Taghzout qui a toujours travaillé au niveau du chef-lieu de wilaya, ou encore celles de M’chédallah avec Thusna et Thiwizi, Assirem d’El-Esnam, Inasen d’Ahl Ksar ou encore Thafath n’Ath Aïssi d’El-Adjiba et Ithran d’Aghbalou ; avaient longtemps travaillé indépendamment du pouvoir central et tout ce qui le symbolisait à travers les Directions de wilaya, quand celui-ci stigmatisait tout ce qui avait trait à la langue et la culture amazighes.
Aujourd’hui, les temps ont changé et les mentalités avec. Et à Bouira, l’on pourra dire que pour cette année, et c’est parce que tamazight est désormais une langue nationale et officielle, avec tout ce que cela suppose comme instruments à dégager par le pouvoir pour son épanouissement – et l’on attend toujours que cela se fasse —, à Bouira, la Direction de la culture a brisé un premier tabou avant la Direction de l’éducation qui aurait dû, pour cette année, ne serait-ce que dans le cadre d’expérimentation, lancer des classes pilotes de tamazight, au niveau des trois grandes agglomérations arabophones de la wilaya que sont Lakhdaria, Sour-El-Ghozlane et Aïn-Bessem.
Cette année, la Direction de la culture a fêté l’événement sous le signe de l’ouverture, et de la sorte, elle a marqué le point en incluant pour les festivités de Yennayer trois communes arabophones ; des communes qui n’avaient pas l’habitude de fêter l’événement mais, comme dirait l'autre : à chaque chose un début.
Ainsi, durant une semaine, à partir d’aujourd’hui, l’événement sera fêté un peu partout dans les régions berbérophones de la wilaya, à l’instar de Taghzout, Ath-Laâziz, El-Esnam, Ahl-Ksar, M’chédallah, Saharidj, Aghbalou et le chef-lieu de wilaya, Bouira, mais également dans certaines communes arabophones à l’instar de Lakhdaria, Sour-El-Ghozlane et Khabouzia.
Des communes qui auront l’honneur de fêter l’événement comme il se doit avec des expositions d’objets artisanaux du terroir, mais également l’art culinaire kabyle, des soirées poétiques, des sketchs, des galas et des conférences sur l’événement.
Il faut dire que du côté de la Direction de l’éducation, et même si l’enseignement de tamazight n’est pas encore ancré dans les mentalités de certains responsables travaillant au sein de cette direction, la ministre de l’Education a adressé officiellement une correspondance à l’ensemble des établissements scolaires des trois paliers et sur tout le territoire national, afin de célébrer cette date ancestrale propre au peuple algérien, qu’est Yennayer, d’une manière officielle en rappelant aux directeurs de l’éducation des différentes wilayas, la nécessité et l’obligation d’expliquer à tous les élèves algériens, la symbolique de cette date historique, celle qui marque le début du calendrier amazigh et qui coïncide avec la victoire du roi Chachnaq sur le pharaon Psousennès II et qui monta sur le trône en épousant la fille du roi vaincu. De cette alliance et la montée sur le trône, naquit la XXIIe dynastie des pharaons berbères qui régnera pendant plus de deux siècles en Egypte, soit entre 950 et 715 av J.-C.
Cela étant dit, rappelons également que pendant près d’une semaine, presque toutes les communes berbérophones vivront au rythme d’expositions, de conférences, de galas et de sketchs, le tout dans une ambiance conviviale et bon enfant où les traditionnels mets du terroir seront servis aux visiteurs qui pourront goûter allégrement à la galette et au fameux piment et tomate, ou comme aiment à le surnommer les Kabyles : le drapeau algérien avec la galette pour le blanc et les piments mélangés avec la tomate pour le vert et le rouge ; les crêpes, les plombs, les nouilles, mais surtout le couscous avec du poulet. Et si possible «ayazidh uhechadh» (le coq de la ferme). Un plat traditionnel qu’aucun ménage kabyle ne rate durant la nuit de Yennayer, appelé communément «imensi n Yennayer».
Au niveau de la maison de la culture Ali-Zamoum, la Direction de la culture a prévu pour la journée du jeudi 12 janvier, jour de Yennayer, un grand gala artistique avec plusieurs figures artistiques de la région et d’ailleurs ; alors que pour le 14 janvier et toujours à l'occasion de Yennayer 2967, c’est le village Illilten de la commune de Saharidj qui a voulu marquer l’événement en invitant le wali et son exécutif au village pour un déjeuner avec des mets traditionnels et le fameux couscous mais également la visite de plusieurs sites historiques du village et de la région.
Rappelons que hormis ce programme concocté par des associations culturelles en étroite collaboration avec la Direction de la culture, plusieurs autres associations culturelles, ainsi que les organisations estudiantines libres de l’université Akli-Mohand-Oulhadj, fêtent également l’événement à leur manière avec des conférences et autres activités et expositions.
Y. Y.
+
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Mercredi 11 Janvier 2017 الأربعاء 11 جانفي 2017 م الأربعاء 13 ربيع الثاني 1438 ه -- ++
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
|
ACTUALITÉ
Chutes de neige: plusieurs routes coupées dans la wilaya de Tizi-Ouzou
Des hausses qui échappent à la logique commerciale : Le prix de l’anarchie
Ferhat Aït Ali. Analyste financier : «Les commerçants se sont servis avec l’appétit que tout le monde leur connaît»
Mise en conformité fiscale : Seulement 500 personnes ont adhéré
Hocine Khaldoun démissionne du BP du FLN : «J’appelle les militants sincères à faire partir Ould Abbès»
En détention provisoire depuis 18 mois : Kamel-Eddine Fekhar en grève de la faim au péril de sa vie
Compagnies pétrolières activant en Algérie : Alnaft notifie la répartition de la réduction
Défense des droits des consommateurs : L’APOCE dénonce les hausses injustifiées
Après 18 jours d’arrêt : Le complexe gazier de Skikda en phase de redémarrage
Accord d’association Algérie-UE : Le travail d’évaluation finalisé
SPORTS
FIFA : Le Mondial 2026 à 48 équipes approuvé
Escrime : La Coupe du monde de fleuret féminin vendredi à Alger
FASB : Un dossier brûlant sur le bureau de Ould Ali
Retransmission de la CAN-2017 : L’EPTV n’a toujours pas acquis les droits
Prix Fifa 2016 : Ranieri et Ronaldo lauréats
Transfert : M’bolhi va s’engager avec Rennes
ECONOMIE
Croissance économique en Algérie : la Banque mondiale contredit les prévisions du gouvernement
Hausse de la facture d'importation des médicaments sur les 11 premiers mois 2016
Prévu pour les générations futures : Le FRR se tarira cette année
Hydrocarbures : Rosneft veut quitter l’Algérie
Production américaine de schiste : Au plus haut niveau depuis un an !
Iman Houda Feraoun : l'ouverture du capital d'Algérie Télécom n'est pas à l'ordre du jour
INTERNATIONAL
Vague de froid en Europe a fait au moins 65 morts
Conflit syrien : Les Kurdes se disent exclus des négociations d’Astana
Tunisie : L’Instance électorale dénonce le blocage «inadmissible» de la transition démocratique
Le Maroc interdit la fabrication et la vente de la burqa
Crise syrienne : Bachar Al Assad refuse de négocier son départ
Grève des fonctionnaires pour une revalorisation salariale : La Côte d’Ivoire sur une bombe sociale
CULTURE
Festival du théâtre arabe : Coup d’envoi des ateliers de formation à Mostaganem
9e Festival du théâtre arabe à Oran et Mostaganem : Hommage à la troupe artistique du FLN
Omar Hachid. Président et directeur artistique de Nassim El Andalous d’Oujda : «J’ai trouvé en Algérie un public connaisseur et merveilleux»
Appels à projets culturels, artistiques, universitaires et scientifiques
Cinéma : Isabelle Huppert, une audacieuse au palmarès impressionnant
Lounis Aït Menguellet sera au Zénith de Paris le 15 janvier : 50 ans de chefs-d’œuvre
Des hausses qui échappent à la logique commerciale
Le prix de l’anarchie
le 11.01.17 | 10h00
Les différents intervenants dans la filière commerciale se rejettent la responsabilité des augmentations de la majeure partie des produits de large consommation.
Les dispositions de la LF-2017 semblent servir de justification de nombreux abus sur les marges bénéficiaires même si celles-ci sont théoriquement limitées par la loi. Les commerçants, corporation mise au-devant de l’actualité ces derniers temps, dénoncent à travers leurs associations, des producteurs qui procèdent à des augmentations non déclarées des prix de certains produits pour les faire assumer par les détaillants. L’Etat quant à lui semble incapable d’intervenir sur le terrain pour situer les responsabilités et protéger le consommateur.
L’augmentation des prix des produits de large consommation n’a pas attendu la mise en vigueur des dispositions de la loi de finances 2017 pour voir le jour. Les prix de certains articles indispensables pour les ménages algériens ont subi de sensibles augmentations au dernier trimestre de l’année écoulée. Les prix du café, de produits d’entretien et autres dérivés de produits laitiers ont connu une certaine augmentation en 2016.
La loi de finances actuellement en vigueur n’a pas encore impacté les prix du détail, malgré la majoration pratiquée par les producteurs sur les produits de consommation quotidienne, créant une situation de malaise au niveau des détaillants. Cependant, les produits laitiers gardent les tarifs affichés depuis 2016. «Nous n’avons constaté aucun changement dans les tarifs des yaourts, du lait pasteurisé en boîte, ou autres dérivés laitiers, tels que les fromages», insistent les clients d’une supérette, située au quartier populaire de Belouizdad.
Les consommateurs payent les mêmes tarifs pour les détergents dont les prix sont restés stables depuis quelques mois. «Certaines marques de détergents liquides de lessive ou de vaisselle proposent même des promotions incluant des réductions remarquables sur le prix de certains formats», nous explique le gérant d’un commerce d’alimentation générale situé dans ce quartier. Une virée dans plusieurs commerces de détails au niveau de la capitale permet de constater que les prix des légumes secs, bien qu’élevés, sont restés inchangés depuis quelques mois.
«Nous avons déjà subi les aléas du marché l’an dernier, nous sommes préparés au pire qui ne saurait tarder», explique une femme au foyer interrogée dans un quartier de la commune El Mohammadia, où les tarifs des lentilles, haricots blancs, pâtes alimentaires sont restés inchangés depuis le mois dernier.
La majorité des commerçants n’ont pas encore renouvelé leurs stocks, ce qui explique en partie la stabilité des tarifs pour les produits pharmaceutiques, les consommables informatiques, cosmétiques. «Attendons les nouveaux arrivages pour juger», expliquent la majorité de ces commerçants. Le «choc» des augmentations, résultant de la mise en vigueur de la loi de finances, est amorti par les commerçants détaillants.
Choc amorti
Ces derniers, par crainte de mettre la clef sous le paillasson, ont préféré temporiser avant d’impacter la hausse pratiquée par les producteurs et transformateurs, selon les explications fournies au niveau de ces commerçants. Malgré les apparences, les prix de plusieurs produits alimentaires ont bel et bien subi une hausse, mais cela ne s’est pas traduit sur le prix du détail
Le gérant d’un commerce explique qu’à titre d’exemple, le prix d’un fardeau de six litres d’eau gazeuse a augmenté de 10 DA, mais le prix de vente n’a pas changé. «Vais-je revendre le litre à 93 ou 95 DA ? Je préfère supporter cette hausse que d’avoir des invendus sur les bras», explique-t-il, dénonçant «la mauvaise foi des producteurs qui n’ont pas communiqué au public les nouveaux tarifs, laissant les commerçants subir à eux seuls ce dilemme».
La même situation est constatée concernant les yaourts, les jus, les biscuits et certaines conserves. L’Association nationale des commerçants algériens (anca) dénonce justement «l’attitude peu professionnelle des producteurs et transformateurs». Selon El Hadj Tahar Boulenouar, président de cette association, les détaillants ont été abandonnés à leur propre sort, subissant seuls les répercussions de la hausse de la TVA et l’impact des coûts de production : «Ces producteurs ou plutôt transformateurs n’ont pas communiqué les nouveaux tarifs pouvant justifier le changement des prix au niveau du détail.»
L’ANCA dénonce également les augmentations «exagérées» pratiquées par ces producteurs, car, selon le représentant de cette association, «l’impact de la loi de finances représente une augmentation ne dépassant pas les 3% du prix du produit, or, les augmentations faites sont de plus de 10%».
Les consommateurs redoutent une réplique plus sensible des prix dans les jours et mois à venir. «Il est fort probable que les ménages soient rattrapés par ces augmentations, une fois les anciens stocks de marchandises épuisés, et là nous aurons certainement des surprises», explique un père de famille refusant de croire à la thèse du «sacrifice consenti par les commerçants».
Monopole
L’Association des commerçants déplore également l’absence de rigueur concernant l’application des règles liées à l’affichage des prix, au plafonnement de la marge bénéficiaire, entre autres. Les prix peuvent passer du simple au double, dès qu’une légère augmentation de la demande est constatée. Le marché n’obéit pas uniquement à la loi de l’offre et de la demande, mais subit de plein fouet les affres de la spéculation et des transactions douteuses accentuées avec l’étendue de l’informel et le monopole sur certains produits, tels que la banane, explique le président de l’ANCA.
Les commerçants affiliés à cette association tentent de s’organiser pour ne pas affronter seuls les aléas de l’anarchie du marché et de sa dépendance de l’importation. Selon leur représentant, une campagne sera lancée le 1er février pour obliger les producteurs et importateurs à afficher et justifier la moindre augmentation appliquée sur les prix. L’ANCA revendique également l’application de la réglementation concernant la limitation de la marge de bénéfice et le contrôle du circuit de commercialisation des produits subventionnés.
Chutes de neige: plusieurs routes coupées dans la wilaya de Tizi-Ouzou
le 11.01.17 | 12h40
Plusieurs axes routiers restent coupés à la circulation dans la wilaya de Tizi-Ouzou suite aux chutes de neige enregistrées au cours des dernières 24 heures, indique mercredi la Protection civile.
Ainsi, le trafic routier reste très difficile sur le chemin de wilaya (CW) 253 au niveau du col Chelata (commune d'Iferhounene), le CW 251 au niveau du col Cheria (commune de Bouzeguene) et le CW 09 au lieudit col Chelata (commune d'Illoula).
La circulation reste également coupée au niveau de la route nationale (RN) 30 à Tizi N'kouilel (commune d'Iboudrarene), ainsi qu'au niveau de la route menant de Bounouh vers la wilaya de Bouira au lieudit Helouane (commune de Boughni).
La Protection civile assure que les opérations de déneigement sont en cours pour rétablir la circulation sur ces axes routiers.
APS
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres