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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
Destruktor 2013 : vive (toujours) l'importation !
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Par Maamar Farah
L'importation de ciment a augmenté de 92% en 2012 ! Ce chiffre, à lui seul, illustre le drame effroyable vécu par notre économie. Alors que les efforts pour produire le ciment en Algérie ont été couronnés de succès tout au long des années 1970 et 1980 avec l'édification de nombreuses usines, le coup de frein donné à cette production au cours de la dernière décennie a ouvert la voie à des importations massives et coûteuses !
Ici même, et depuis le début des années 2000, nous ne cessons d'appeler les pouvoirs publics à reprendre la politique d'investissements industriels productifs, à utiliser l'argent du peuple pour édifier de grandes et fortes industries qui créeront de l'emploi et exploiteront nos immenses ressources naturelles livrées à des compagnies étrangères sans foi, ni loi (affaire des mines d'or du Hoggar ou celle de la mine de plomb et de zinc près de Béjaïa). Le 1er janvier 2013 a été marqué par l'annonce de l'importation de 450 000 quintaux de ciment ! On pensait qu'avec le départ de Temmar, les choses allaient s'arranger. Visiblement, les Destruktor chevauchent les années avec la même ardeur à détruire l'économie algérienne chancelante !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Il y a bien des maisons, construites avec de l'argile, et qui sont encore debout ! Utilisons l'argile ! Mais chuut, ne le dites pas ! Destruktor est capable d'importer de la terre argileuse étrangère.»
(Tata Aldjia)
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Actualités : L’OPةRATION DE L’ANP SE POURSUIT TOUJOURS
Sept terroristes abattus à Bouzegza
Sept éléments d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), âgés de 30 à 40 ans, ont été, selon une source sûre, éliminés lors d’une opération de grande envergure déclenchée par l’Armée nationale populaire (ANP) dans le mont de Bouzegza (commune de Keddara), au sud de la ville de Boudouaou, dans le centre de la wilaya de Boumerdès. Les forces armées ont, par ailleurs, récupéré, selon nos sources, plusieurs armes.
Hier, l’opération se poursuivait encore et ce bilan, qui évolue d’heure en heure, peut donc être revu à la hausse. C’est dans la soirée du nouvel an que les services de l’ordre ont reçu une information faisant état de la présence d’un groupe terroriste dans ce massif montagneux, très accidenté et difficile d’accès. Très rapidement, les forces de l’ANP du Centre des opérations de Boumerdès (secteur militaire), conduites par un colonel, se sont déployées dans un oued non loin du village de Bourzazène, dans la commune de Keddara. Lors du ratissage qui s’en était suivi, les soldats de l’ANP ont découvert et détruit plusieurs casemates. Les terroristes ont été certainement conseillés par trois terroristes originaires de Bourzazène de s’installer dans cette région qui connaît depuis plusieurs années une relative accalmie. En effet, nos sources indiquent que plusieurs terroristes sont originaires de la région de Boudouaou ou des localités limitrophes. Sur le plan militaire, c’est une réussite contre ce qui reste de seriates dans la wilaya de Boumerdès. D’ailleurs, le nombre d’attentats est quasiment nul ces derniers mois dans cette région. Cependant, on ne peut s’empêcher de s’inquiéter et de s’interroger sur ce regroupement, tout de même important, de terroristes dans une région stratégique et d’où ces éléments pouvaient planifier un attentat contre les villes de Boudouaou et de Boumerdès, l’une des agglomérations de l’est d’Alger ou de l’autoroute Est- Ouest. On peut donc considérer que l’ANP a été diligente dans cette intervention et l’utilisation très rapide de l’information recueillie a été essentielle dans la réussite de cette opération.
Abachi L.
Actualités : PREMIERS JOURS DE L’ANNةE 2013
Ambiance de vacances et activités en stand-by
C’est par un temps radieux et sous un soleil triomphant que les Algériens se sont réveillés, hier, et accueilli la première journée de la nouvelle année 2013. D’aucuns ont profité de la journée fériée pour commencer l’année en douceur profitant du beau temps. Des conditions climatiques qui, cependant, peuvent devenir inquiétantes en ce début d’année, pour les secteurs concernés s’il ne pleut pas dans les prochains jours.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - En dépit du beau temps qui a caractérisé ce début d’année 2013, beaucoup ont choisi d’attendre et voir venir avant de parler de bon présage pour ce qui est des mois à venir. Les rues n’ont commencé à connaître un semblant de vie qu’en fin de matinée, quand les fêtards de la veille ou tout simplement les personnes qui ont choisi de se reposer en ce jour férié se sont décidées à vaquer à leurs occupations. L’année 2013 a commencé donc hier sous le signe d’activités au ralenti en attendant la reprise de la vie normale dès aujourd’hui. En cette période de vacances, les familles sont toutefois sorties de leur léthargie matinale pour se rendre aux parcs et autres lieux de loisirs qui, pour la plupart, ont affiché complet. L’ambiance de détente et d’insouciance pour les parents et les enfants devrait se poursuivre en ces premiers jours de l’année jusqu’à la fin des vacances, prévue la semaine prochaine. Les familles temporiseront donc, en profitant des derniers jours de vacances et en allongeant le week-end pour ceux qui peuvent se permettre quelques jours de congé. Dans les rues de la capitale, le dispositif de sécurité spécial fêtes de fin d’année était toujours effectif, hier matin, et les agents de l’ordre maintenaient leur vigilance au niveau des grandes artères et boulevards. Ainsi, et après un dernier jour de l’année caractérisé par une activité commerciale intense et une circulation dense, la journée du 1er janvier a été caractérisée par une ambiance particulièrement morose. Sur les plans social et politique, les activités ont été mises en «stand-by» en cette journée de fin d’année et lors des toutes premières heures de la nouvelle année. Les Algériens ont toutefois été désagréablement surpris de se réveiller en ce début d’année avec la soudaine hausse des tarifs des moyens de transport qui est effective depuis hier, au grand dam des usagers. Ces derniers ne peuvent qu’y voir une contrainte de plus et une charge supplémentaire pour leur porte-monnaie déjà malmené par les hausses successives des prix des produits de toutes sortes. Par ailleurs, et si le ciel bleu et le soleil radieux ne peuvent qu’être intéressants pour les vacanciers et autres personnes qui se réjouissent de vivre un climat printanier en plein hiver, ces conditions ne peuvent être qu’inquiétantes, augurant d’une période de sécheresse. Ainsi et si l’absence de pluie se poursuit dans les prochains jours, comme cela a été le cas pour les dernières semaines, cette situation ne pourrait qu’être inquiétante pour les gestionnaires du secteur de l’eau et les agriculteurs.
F.-Z. B.
Sports : FOOTBALL
DANS UN NOUVEL ENTRETIEN ACCORDة ہ UN QUOTIDIEN FRANاAIS
Halilhodzic lance sa «CAN»
«Halilhodzic sans fard», titre l’Equipe. Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic éprouve du plaisir à communiquer avec les médias hexagonaux. Après France Football, en octobre dernier, le Bosnien se livre aux lecteurs de l’Equipe. Un entretien dans lequel il tente de renouveler ses «croyances», ses craintes, ses aptitudes surtout. Histoire de prouver à tous ceux qui ne croient pas en lui, le contestent, qu’il n’est pas loin d’être le meilleur. Du Mourinho, en somme.
Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Soixante-douze heures avant de recevoir les journalistes algériens à Sidi Moussa, Coach Vahid livre les secrets de ses réussites en Algérie par média français interposé. «Je n'ai pas besoin de montrer ce que je vaux. Mes résultats parlent pour moi. Quand j'ai pris l'Algérie, nous étions 52e au classement Fifa et maintenant nous sommes 19e. Sur ces dernières années, avec la Côte d'Ivoire, l'Algérie et le Dinamo Zagreb, je n'ai perdu que six matches, même si je n'en ai pas disputé des centaines», a-t-il tenu à rappeler. La mise au point s’adresse aux clubs français qui pensaient qu’il était fini dès lors que le PSG l’avait congédié en 2005. Elle s’adresse aussi aux responsables du football ivoiriens qui l’avaient lâché en dépit du fait qu’il a réalisé un parcours époustouflant avec les Eléphants. Celui que les employeurs algériens croient détenir les clés de sa liberté dégage, à 60 ans passés, de l’ambition, peut-être de la prétention. «Il me manque un club capable de jouer la finale de la Ligue des champions. Je suis capable de gagner la C1, et ce n'est pas prétentieux. (...) Je ne suis inférieur à personne », répète celui qui, en octobre dernier sur France Football, assurait qu’il a hâte de retrouver la L1. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait estimé, samedi durant sa conférence de presse, que «Vahid ne peut partir sans l'aval de la FAF, seule habilitée à le laisser partir. C'est vrai qu'il est convoité en France et au Qatar, mais nous n'avons nullement l'intention de nous passer de ses services. Il a réussi le premier défi à mener l'équipe à la CAN en attendant le Mondial 2014». Des propos que le Bosnien semble avoir intercepté en ajoutant quelques rappels qui entretiennent, tout de même, un zest de suspense concernant l’avenir de l’ancien attaquant de Nantes à la barre technique des Verts. «Quand j'ai réuni les gars à Marcoussis la première fois, je leur ai dit : “Votre président m'a choisi et on va essayer de faire quelque chose. La situation est assez délicate après la Coupe du monde. Vous avez été des héros et maintenant vous êtes très critiqués”. J'ai trouvé des gars abattus, sans ambition. Ils ont commencé à parler, ils ont tout sorti en près de deux heures. Ensuite, on va faire un match en Tanzanie (1-1, le 3 septembre 2011) et j'ai senti un premier déclic. Je me suis dit que ce groupe pouvait m'écouter et qu'on pouvait faire quelque chose. J'ai donc changé des choses, je voulais donner un autre esprit, un autre souffle, un jeu plus offensif. Pourquoi je n'ai pas convoqué Karim Ziani ? Avec Feghouli et Boudebouz, ça fait deux joueurs pour ce poste. Ensuite, les titulaires depuis des années peuvent-ils accepter cette nouvelle concurrence ? Ils disent toujours oui, mais la réalité est souvent différente. Et pour l'instant, je suis content du travail effectué avec la qualification à la CAN, qui était la première étape» Pour Halilhodzic, l’œuvre gigantesque est appelée à se consolider lors de cette CAN-2013, un tournoi durant lequel il entend aller loin, même s’il confie que le premier match tracera la voie des Fennecs. «Cette rencontre contre la Tunisie déterminera notre avenir dans cette compétition. Si nous passons en quarts de finale, on ne sait jamais ce qui peut arriver. (...) Nous n'avons pas un groupe de vedettes mais une équipe très inexpérimentée, qui possède cependant un enthousiasme, une ambition, une fraîcheur incroyable. Elle est homogène, solidaire et généreuse», fait-il noter. Demain, face à la presse nationale, Halilhodzic doit affiner sa pensée.
M. B
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Culture : Le coup de bill’art du Soir
Médiamensonges
Par Kader Bakou
Sur les réseaux sociaux, on trouve de temps en temps des pages qui disent que les musulmans dans un pays asiatique subissent un génocide. Ces textes sont souvent accompagnés de photos de victimes et aussi de mosquées saccagées.
Mais à l’ère des médiamensonges, les gens sont devenus méfiants à l’égard de ce genre d’informations émanant, de surcroît, de sources inconnues. Dans le cas de ce pays d’Asie, ces informations commencent toujours par «nos frères les musulmans…», ce qui diminue déjà de leur crédibilité, car n’émanant pas d’une source neutre. Les auteurs de ce génocide anti-musulmans, selon les mêmes sources, seraient des adeptes d’une autre religion, majoritaires dans ce pays d’Asie. Présenter les choses de cette façon est soit une maladresse, soit une volonté délibérée de tirer par la queue le diable des «identités meurtrières» (voir le livre d’Amin Maalouf sur ce sujet), en créant un autre conflit confessionnel qui déstabiliserait ce pays. Les musulmans à travers le monde ne donnent pas une bonne image d’eux-mêmes. Se présenter comme «une minorité opprimée », a du mal à passer aujourd’hui, étant donné que même des pays où ils n’y a pratiquement que des musulmans, sont la proie de violences inouïes. Les musulmans ont intérêt à changer l’inquiétante et piètre image qu’ils donnent aux autres, et à devenir une force de paix et de prospérité dans le monde, pas une force de destruction. Le monde entier n’est pas contre le musulman et le musulman n’est pas contre le monde entier.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
| Héritage mortel ! |
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Par Hakim Laâlam
Email : hlaalam@gmail.com |
| La 3G en Algérie. Amar Tou est formel. Le premier …
…tronçon long de 7 km 400 sera livré au 1er trimestre
du calendrier maya !
Ce qui est terrible, ce n’est pas tant que nous nous réveillons la première semaine de janvier sur fond de «lutte» de leadership politique et rentier entre le FLN et le RND. Non ! Y a plus terrible. Et je m’en suis rendu compte vers les coups de 3 heures du matin, le 1er janvier, en allant recouvrir mes enfants qui dormaient à poings fermés. Oui, il y a plus terrible. C’est que mes enfants et vos enfants devenus grands se réveillent à leur tour au lendemain du réveillon de 2025 sur fond de guéguerre entre le RND et le FLN. Et que l’univers de nos chérubins soit lui aussi, comme l’est et l’a été le nôtre, cadenassé par cette «dynamique vachement enthousiasmante» d’une alternance FLN/RND. Y a pas plus consternant constat d’échec de vie que de réaliser qu’on vous l’a confisquée, cette vie, à l’aune de cette seule perspective : Belkhadem contre Abada. Ouyahia contre Guidoum. Le FLN majoritaire à l’Assemblée. Le RND qui se venge en coiffant d’une tête le FLN au Sénat. Et vice versa, au gré des humeurs des faiseurs de petits rois et des personnels techniques en charge de la machine à alternance frelatée. Consternant, parce qu’il n’y a nulle place pour la poésie de la vie dans ce scénario-là, pas un centimètre pour l’espoir d’autre chose, pas un petit carré de fragrances moins rances que celle-là. Le piège de la non-vie dans toute sa laideur. A la limite, aujourd’hui, je me réveille à 2013 en sachant que l’Empastillé, tout à l’heure ou demain viendra affirmer devant micros et caméras que personne n’arrivera à le déloger de la forteresse de Hydra. Quelques heures après ou le surlendemain, Ouyahia se félicitera d’avoir le soutien des trois quarts du RND, appelant dans la foulée les redresseurs à revenir à la raison. Tout cela, je le vis, et le vivrai encore. J’y suis préparé mentalement et physiquement. Blindé ! Mais mes enfants ? Mais vos enfants ? N’ont-ils que cette Algérie à espérer en héritage ? Cette Algérie en boucle mauvaise ? Ce pays, devenu vieille platine usée sur laquelle bégaie la même rengaine sans âme ? Humainement, on doit pouvoir imaginer d’autres réveillons de nouvelle année, d’autres passages à l’an d’après, d’autres transitions vers le futur calendrier. On peut tout imaginer à partir du moment où l’on est juste convaincu qu’une enfance à qui on prédestine un futur seulement pavé de Belkhadem et d’Ouyahia est une enfance déjà condamnée, morte avant d’avoir vraiment vieilli. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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