053-/- ACTUALITES DU Dimanche 22 Février 2015
Dimanche 22 Fevrier 2015
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Dimanche 22 Février 2015
الأحد 22 فيفري 2015 م
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RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU MOUVEMENT ANTI-GAZ DE SCHISTE L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition tient, aujourd’hui dimanche dans l’après-midi, au siège national du mouvement Islah, l’ultime réunion pour mettre les dernières retouches aux sit-in de solidarité avec le mouvement anti-gaz de schiste dans le sud du pays, prévus Suite... |
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L’ANP 2e puissance arabe en 2015
L’armée algérienne arrive à la 2e place dans le classement 2015 des armées arabes, selon leur puissance, établi par le site spécialisé Global Firepower qui effectue chaque année un classement des plus grandes puissances militaires mondiales.
Selon les explications fournies, la sélection est réalisée sur la base de l’étude d’une cinquantaine de facteurs pour chacun des pays classés, afin de donner une vision plus proche de la réalité de l’état de chaque puissance militaire.
Forte de ses 512.000 soldats auxquels s’ajoutent 400.000 réservistes en plus de millions de jeunes aptes à accomplir leur Service national, l’ANP arrive à la 27e place dans le monde.
Concernant les capacités de combat, le site spécialisé dans l’armement a affirmé que l’Algérie est équipée de 975 chars, 1.898 blindés et 600 canons.
Quant aux forces aériennes, l’Algérie se dote de 448 unités formant une puissante flotte aérienne, dont 89 avions de chasse, 99 d’attaque, 225 de transport, 62 réservés à la formation, 248 hélicoptères dont 38 d’attaque.
Concernant les forces navales, l’Algérie est dotée de 60 unités pour faire face à toute agression sur sa façade maritime dont 3 frégates, 6 lance-missiles , 4 sous-marins ainsi que 83 navires.
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La grande saignée Le transfert illicite de capitaux, souvent couplé à la surfacturation dans les opérations d’importation, bat de tristes... |
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La grande saignée
Les chiffres des administrations de contrôle, les Douanes en tête, reflètent une hausse continue des saisies et des constats...
«La devise publique est le terreau des transferts illicites»
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Des paradis fiscaux insoupçonnés
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Reparti bredouille en mai 2014 du Festival de Cannes, le film franco-mauritanien, Timbuktu, de Abderrahmane Sissako, nommé huit fois aux 40es...
Théâtre. Noces de sang de Ziani Cherif Ayad : Le cycle de la mort et de la haine
Ors el dem, la nouvelle pièce de Ziani Cherif Ayad, d’après Noces de sang, l’œuvre du poète et dramaturge...
Surfacturations et transferts illicites de devises : La grande saignée
le 22.02.15 | 10h00
Le transfert illicite de capitaux, souvent couplé à la surfacturation dans les opérations d’importation, bat de tristes records ces dernières années. Les réseaux tapis dans le secteur économique redoublent d’ingéniosité pour trouver des débouchés aux fonds mal acquis et sollicitent ces nouveaux paradis fiscaux jusque-là insoupçonnés.
Les chiffres des administrations de contrôle, les Douanes en tête, reflètent une hausse continue des saisies et des constats d’infraction, atteignant des records en 2014.
C’est un fait convenu, les surfacturations, fausses déclarations en Douanes et autres infractions à la législation des changes ainsi qu’à la réglementation douanière du commerce extérieur sont légion, c’est même un sport national. Le phénomène a cependant pris une ampleur inédite ces dix dernières années.
La flambée des cours du brut, dopant les revenus de l’Algérie et participant à l’augmentation de la masse monétaire en circulation, a eu l’effet de booster la fuite de capitaux, dans un contexte de perte de confiance dans un marché, un système politique, économique et social indigent.
Les chiffres des administrations de contrôle, les Douanes en tête reflètent d’ailleurs une hausse crescendo des saisies et des constats d’infraction jusqu’au point culminant en 2014.
La nature même des contrevenants ayant changé démontre l’insuffisance des contrôles sur les opérations de commerce extérieur. Selon les chiffres délivrés par une source douanière, en 2009 les Douanes ont fait un constat de 583 affaires impliquant 521 personnes physiques et seulement 62 morales. Il faut en déduire que les infractions à la législation des changes du fait des personnes physiques concernent en majorité des délits dont la nature est liée à des tentatives de sorties physiques de devises à travers les frontières.
En tout état de cause, le corps du délit en 2009 – ou en termes plus simples le montant transféré illicitement et constaté par l’administration douanière – a été estimé à 4,418 milliards de dinars, converti au taux de change à l’import de l’époque cela équivaudrait à un peu plus de 60,8 millions de dollars. Depuis, les constats d’infractions à la législation des changes ont connu une évolution constante. C’est ainsi qu’en 2010, le corps du délit a porté sur un 16,184 milliards de dinars. En 2011, les transferts illicites constatés par l’administration douanière ont atteint un peu plus de 19,909 milliards de dinars, soit près de 274 millions de dollars.
Si les constats d’infractions des Douanes algériennes ont quelque peu baissé en 2012 pour ne porter que sur 6,567 milliards de dinars, ceux-ci ont vite fait de repartir à la hausse dès 2013 pour atteindre 7,688 milliards de dinars, avant le record de 2014. Selon une source douanière, pour les seuls neuf premiers mois de l’année 2014, les constats d’infraction ont porté sur 274 affaires, dont 100 concernaient des personnes physiques et 174 des personnes morales.
400 millions de dollars transférés en 9 mois
Le corps du délit pour la période en revue est estimé à 34,390 milliards de dinars, soit 426,847 millions de dollars transférés illicitement et détectés par les services des Douanes algériennes. Sachant que ces chiffres ne sont pas encore consolidés, les bilans globaux de l’année 2014 non encore achevés, les chiffres des Douanes algériennes permettent diverses lectures.
D’abord, la nature juridique des contrevenants ; par le passé, c’étaient en majorité des personnes physiques avant que la tendance ne s’inverse pour que les personnes morales dominent l’infraction à la législation des changes ; cela s’explique par le fait que les opérations de commerce extérieur et les importations sont devenues le canal privilégié pour la fuite de capitaux.
On nous explique ainsi de source douanière que la surfacturation et la fausse déclaration en douane ne sont plus l’apanage des opérateurs nationaux, mais c’est un phénomène qui touche aussi les étrangers résidants. Il va sans dire que le bond quantitatif des constats d’infraction en 2014 pose un certain nombre d’interrogations sur les raisons d’une telle hausse. De sources douanières, on nous explique que la justification réside dans deux facteurs, à savoir l’intensification des opérations de contrôle en 2014 d’un côté, l’aboutissement des opérations d’apurement des opérations d’importation initiées au cours des exercices précédents de l’autre.
Il ne faut cependant pas s’arrêter aux facteurs apparents. Il est convenu que les chiffres délivrés par les Douanes algériennes ne concernent que les infractions dûment constatées et ne sont, au final, que la partie émergée de l’iceberg, ceci d’autant plus qu’elles ne concernent que les importations de biens et ne sont pas élargies aux services et aux gros contrats et marchés. Selon l’organisme international Global Financial integrity, qui se base sur les techniques de calcul de la balance des paiements, le préjudice en termes de fuite de capitaux serait plus important.
Ainsi, plus de 16 milliards de dollars auraient quitté l’Algérie entre 2003 et 2012, soit 1,6 milliard de dollars en moyenne par an.
Il n’en demeure pas moins que les chiffres en présence sont révélateurs d’un mal plus profond et aux relents politiques. Le phénomène qui a pris de l’ampleur ces deux dernières années : la perte de confiance graduelle en la destination Algérie et la tendance des uns et des autres à se constituer un matelas financier à l’étranger, juste au cas où !
Roumadi Melissa
Plusieurs axes routiers affectés par les intempéries au centre et à l'ouest du pays
le 22.02.15 | 16h36
Plusieurs axes routiers ont été fermés à la circulation routière dimanche au Centre et à l'Ouest du pays des suites d'intempéries, selon un bilan établi par la Gendarmerie nationale qui a déployé ses unités pour apporter aide et assistance aux citoyens.
L'amoncellement de la neige a conduit au blocage des routes à la circulation routière notamment dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa et Bordj-Bou-Arreridj, a-t-on précisé.
A Tizi Ouzou, la route est bloquée au niveau de la RN 15 reliant Tizi Ouzou à Bouira, au col de Tirourda, commune d'Iferhounène, de la RN 33 reliant Tizi Ouzou à Bouira, près de l'ancien stade Boussoule, commune d'Aït-Boumahdi. La RN 30 reliant Tizi Ouzou à Bouira, au Col Tizi Tirkabine, commune d'Iboudrarène et le CW 253, reliant Illilten à Chellata, dans la circonscription communale d'Illiten sont également fermés.
La wilaya de Bouira a vu, elle aussi, la fermeture de ses RN 15 reliant Bouira à Tizi Ouzou, au Col Tirourda, commune d'Aghbalou, la RN 30 reliant Bouira à Tizi Ouzou, au lieu dit Tizi-N'koulen, commune de Saharidj, la RN 33, reliant Bouira à Tizi Ouzou à Tikjda, commune d'El-Asnam et la RN 62, reliant Bouira à Médéa aux PK 101 et 117, sur une distance de 16 km, dans la circonscription de Sour-El-Ghozlane, Deux de ses chemins de wilaya sont concernés par la fermeture aussi, il s'agit du CW 12, entre les communes de Dechmia et Rridane, sur une distance de 20 km et le CW 06, reliant Aït-Laaziz à Boghni (Tizi-Ouzou), du PK 10 au 13, dans la circonscription de Aït-Laaziz.
A Béjaïa, ce sont la RN 12, reliant Béjaïa à Tizi-Ouzou, à hauteur du village Aghoulad, commune d'Adekar, la RN 26 A, reliant Béjaïa à Tizi Ouzou, au col de Chellata, la RN 106, reliant Béjaïa à Bordj Bou Arreridj, sur une distance de 12 km dans la circonscription communale de Boudjellil qui sont fermées. Il s'agit également du CW 07, reliant Tazmalt à Béni Mellikeche, à hauteur du village Aguntour, commune de Béni Mellikeche, du CW 15 reliant Béjaïa à Bouira, dans les circonscription communales de Béni-Méllikeche et Sidi-Ayed et du CW 159, reliant Chellata à Ouzellaguène, à hauteur du village Allma, commune de Chellata.
Même situation à Bordj-Bou-Arreridj qui a vu, elle aussi, sa RN 76 reliant Bordj Bou Arreridj à Sétif, à hauteur du village Lamdafea commune de Djaâfra, son CW 43, reliant Djaâfra à El-Main, au lieu dit Boukhtala, commune de Djaâfra, et du CW 44, reliant Djaâfra à Ouled-Dahmane, au lieu dit Taaroussine commune de Djaâfra, fermés à la circulation.
Les wilayas de Blida, Médéa, Sis Bel Abbés, Aïn-Temouchent, El-Bayadh, Béchar et Mila ont, elles aussi, vu plusieurs chemins de wilaya et routes nationales fermés à la circulation à cause des débordements de Oued-Lamteur, de Oued-Barkach, de Oud-Zouzfana mais aussi après amoncellement de neige.
APS
Une étrangère recherchée par Interpol arrêtée à l'aéroport Houari Boumediene
le 22.02.15 | 16h27
Une femme étrangère, âgée de 40 ans, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par Interpol a été arrêtée, samedi, par la police des frontières à l'Aéroport Houari Boumediene, a indiqué dimanche un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
"Au contrôle, il s'est avéré que la femme détenait un faux passeport et faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par Interpol", selon la même source.
La concernée a été conduite auprès des services compétents pour parachever la procédure de l'enquête, ajoute le communiqué.
Des paradis fiscaux insoupçonnés
le 22.02.15 | 10h00
Où va l’argent transféré illégalement vers l’étranger ? Le souci de préserver, ou plutôt cacher les fonds ainsi sortis de toute velléité de contrôle, de traçabilité et de rapatriement, somme toute hypothétiques, plaiderait pour les paradis fiscaux et plateformes offshore. Bien qu’il n’existe pas de définition précise des centres financiers offshore et des paradis fiscaux, les définitions communes au FMI, à l’OCDE et aux cellules de traitement financier s’accordent sur un nombre de critères relatifs à l’environnement réglementaire, bancaire et fiscal facilitant l’implantation de capitaux étrangers.
L’interprétation la plus récente du FMI définit ainsi un centre financier offshore comme «un pays dont le secteur financier représente une part substantielle – et disproportionnée – de l’économie, où une majorité des opérations financières des établissements qui y sont implantés sont effectuées pour le compte de clients résidant ailleurs. Il présente aussi plusieurs aspects : une fiscalité faible ou nulle ; une réglementation et un contrôle financiers modérés ; la confidentialité ou l’anonymat des transactions financières. Les centres financiers offshore existent aussi sur certaines places financières soumises à la réglementation nationale (onshore)».
Les classifications de ces centres les plus courantes se font sur des bases historiques en trois catégories : les centres financiers européens ; les centres financiers issus des dépendances de l’empire britannique ; les centres offshore gravitant autour des Etats-Unis. Il existe aussi une classification par nature de facilitation fiscale, évoquant les paradis fiscaux pour personnes physiques, ceux pour personnes morales et les paradis fiscaux pour personnes physiques et morales.
Les cellules de traitement du renseignement financier préfèrent s’appuyer sur la classification «liste noire» pour les pays qui ne coopèrent pas en matière de renseignement financier et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ; «liste grise» pour les pays dont la réglementation présente encore quelques lacunes ; «liste blanche» dont la réglementation est aux normes. La Suisse est depuis de nombreuses années sous le feu des critiques en ce qui concerne la réglementation fiscale et bancaire.
Elle a d’ailleurs été classée par le FMI comme le paradis fiscal le plus important au monde au vu de la taille des transactions bancaires et financières que le pays arrive à capter. Pourtant, de sources bancaires établies au Luxembourg et en Suisse, on considère aujourd’hui qu’aussi bien la Suisse que le Luxembourg commencent à sortir des listes noire et grise des paradis fiscaux. Mieux encore, la Suisse, qui est en passe de mettre aux normes antiblanchiment sa réglementation et qu’elle a adhéré, fin 2014, à la convention de l’OCDE d’entraide en matière fiscale, est en train de devenir un pays risqué pour les fraudeurs et les évadés fiscaux, nous explique-t-on.
Peu connues, de nombreuses plateformes offshore captent les fonds ainsi évadés. En Europe, il subsiste des paradis fiscaux tels le Lichtenstein, l’île de Jersey au large de la Grande-Bretagne, la principauté de Monaco, la principauté d’Andorre, ainsi que Gibraltar, qui en sont le parfait reflet. Les républiques bananières de l’océan Atlantique, à l’image des îles Caïmans, des îles Vierges britanniques, des îles Marshall ou encore Panama et des archipels de l’océan Indien et de la Polynésie comme l’île Maurice, captent également une large partie de ces fonds. Des pays à la réglementation pourtant stricte abritent certains centres financiers offshore.
Aux Etats-Unis (pourtant chef de file du mouvement antifraude), l’Etat du Delaware est le plus emblématique. La Chine, dont le système financier se caractérise par un contrôle des changes strict, dispose aussi de ses plateformes offshore comme Hong Kong. Si en Algérie, nous avons tendance à pointer du doigt les places financières de Genève, du Luxembourg et, de manière de plus en plus récurrente, Dubai, le scandale des «offshoreleaks» a démontré il y a quelques mois que les Algériens s’orientent de plus en plus vers ces paradis fiscaux.
Roumadi Melissa
APS
Supercoupe d’Afrique
ESS 1 – Al Ahly du Caire 1 (ESS aux TAB 6-5) : L’Aigle noir plane sur l’Afrique
le 22.02.15 | 10h00
Devant une affluence faible, l’Entente de Sétif a décroché son premier titre de Supercoupe d’Afrique, en l’emportant, hier soir, sur Al Ahly du Caire, la formation la plus titrée du continent, dans la série fatidique des tirs au but.
La finale de la Supercoupe entre le deux champions d’Afrique 2014 a connu un début très timide entre l’ES Sétif et Al Ahly du Caire, avec de rares occasions, notamment dans la première demi-heure du premier half. Une mi-temps très serrée, d’un niveau de jeu très en dessous de la moyenne, avec une légère supériorité pour Al Ahly du Caire.
La première alerte a été amorcée à la 2’ par les Egyptiens, sur un tir de Saâd Samir, qui n’a pas inquiété outre mesure Khedaïria. L’Entente a répliqué à la 8’ avec un tir de Gasmi, qui a été dévié en corner par la défense cairote. Le jeu a été, par la suite, concentré dans l’entrejeu en l’absence de réelles occasions de part et d’autre. Il a fallu attendre le dernier quart d’heure pour voir deux autres tentatives, avec tout d’abord Abdellah Essaïd, tentant une frappe qui n’est pas passée loin du cadre, avant que Belameri ne s’offre l’occasion la plus nette de ce half (36’), en ratant lamentablement son face-à-face avec le portier du Al Ahly, ratant une belle opportunité d’offrir l’avantage à l’Entente.
La seconde période a débuté avec une relative domination des Egyptiens, qui se sont offerts quelques occasions de buter, notamment par l’entremise de Hossine Essayed (47’) et Abdellah Essaïd (63’). Légèrement dominés, les Sétifiens, et contre le cours du jeu, sont parvenus à ouvrir la marque à la 70’ par ce diable de Ziaya. Suite à un contre bien mené par Benyettou, l’avant-centre de l’Entente, bien servi par Benyettou, a réussi à battre de la tête le portier Ikrami. Une ouverture du score qui a donné des ailes aux Sétifiens, qui auraient pu faire le break à deux reprises.
Dans les dix dernières minutes, Al Ahly est revenu à la charge à la quête d’une égalisation, il est parvenu à remettre les pendules à l’heure dans les arrêts de jeu, grâce au rentrant Imad Moutaab, suite à un cafouillage dans la surface de réparation de l’Entente. La séance des tirs au but a fini par départager les deux équipes, souriant ainsi aux Sétifiens, qui ont décroché leur premier trophée de Supercoupe, moins de quatre mois après avoir offert à l’Algérie, son premier trophée de Ligue des champions d’Afrique.
Ils ont dit :
• Madoui (entraîneur de l’ESS)
«La gestion de ce match été extrêmement difficile notamment en deuxième mi-temps où Al Ahly a été plus entreprenant, contrairement à une première période équilibrée. Après le but que nous avons marqué, nous avons tout verrouillé et bien géré la suite. Mais nous avons commis une erreur en fin de match qui nous a coûté l’égalisation face à l’expérimenté Motaab.
Dans la série des penalties, nous étions concentrés, aucun ratage. La chance a été de notre côté. Nous sommes fiers de ce titre et c’est une nouvelle preuve que l’ESS domine le foot africain actuellement.»
• Garido (entraîneur d’Al Ahly du Caire)
«Félicitations à l’Entente. C’était un match difficile entre les deux meilleures équipes d’Afrique. Nous avons bien joué, surtout en deuxième période où nous avons été les meilleurs. Mais nous n’avons pas eu de chance dans la série fatidique des tirs au but. Nos adversaires étaient plus concentrés que nous.»
Stade Mustapha Tchaker (Blida)
-Arbitres : Doue Noumandiez Desire (CIV), Songuifolo Yeo (CIV) et Jean-Claude Birumushahu (BUR)
-Buts : Ziaya (70’) ESS. Imad Moutaab (94’) Al Ahly
-Averts : Ziaya (ESS). Hossam Achour, Ahmed Abd Edaher, Hossine Essayed (Al Ahly)
-ESS : Khedaïria, Megateli, Ze-Ondo, Mellouli, Laaroussi, Zerara, Delhoum, Djahnit (Dagolou 69’), Gasmi (Benyettou 53’), Belameri, Ziaya (Lamri 89’)
-Entr. : Madoui
Al Ahly: Cherif Ikrami, Bassem Ali, Saâd Samir, Mohamed Nadjib, Hossine Essayed (Moamen 60’), Hossam Achour, Hossam Ghali (Zakaria 60’), Mahmoud Hassen, Abdellah Essaïd, Walid Sulaiman (Imad Moutaab 75’), Ahmed Abd Edaher
-Entr. : Garrido
Abdelghani Aïchoun
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