APRÈS TROIS SEMAINES D’HOSPITALISATION Bouteflika en longue maladie
«Bouteflika est toujours hospitalisé en France.» C’en est, là, la brève annonce, faite hier par la chaîne française France 24, citant «une source du Quai d’Orsay», le ministère des Affaires étrangères. C’est pour la première fois qu’une source officielle française s’exprime sur la question, depuis
Suite... |
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : APRÈS TROIS SEMAINES D’HOSPITALISATION Bouteflika en longue maladie
«Bouteflika est toujours hospitalisé en France.» C’en est, là, la brève annonce, faite hier par la chaîne française France 24, citant «une source du Quai d’Orsay», le ministère des Affaires étrangères. C’est pour la première fois qu’une source officielle française s’exprime sur la question, depuis l’évacuation, samedi 27 avril dernier, de Abdelaziz Bouteflika vers l’hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - France 24, faut-il le préciser, est la chaîne qui est contrôlée par le Quai d’Orsay. C’est donc que Paris s’était senti le besoin de donner «sa version», même de manière indirecte. Aussi laconique qu’elle soit, cette «indiscrétion» du département de Laurent Fabius confirme au moins une chose : Bouteflika n’a jamais quitté le sol français depuis son admission au Val-de-Grâce. Ni pour Genève, ni pour Alger. Contrairement aux nombreuses et incessantes spéculations de ces derniers jours, Bouteflika se trouve donc toujours à Paris. Mais où exactement ? C’est là justement que le mystère est entièrement gardé. Des deux côtés de la Méditerranée. «Cela relève du secret d’Etat», nous révélera une source proche de la présidence, tente de convaincre notre interlocuteur. Ceci, au moment où d’autres indiscrétions font état de la dégradation de l’état de santé de Bouteflika. La preuve ? Aucune image de lui n’est venue conforter la version officielle selon laquelle «son état s’est nettement amélioré», pour reprendre la formule du communiqué rendu public par la présidence de la République, le 7 mai dernier. En sus, il est de plus en plus difficile de faire admettre la version officielle consistant en un «mini-AVC». Au 24e jour d’une évacuation en urgence, depuis que Bouteflika a disparu des radars, lui qui affectionne pourtant les caméras de la télévision, notamment dans ce genre de situation comme il l’avait fait en décembre 2005 puis en 2010 en recevant Zinedine Zidane, une si longue absence donc ne peut que soulever de grosses interrogations. D’abord, sur la réelle gravité de son accident de santé, lui qui traîne déjà une lourde maladie depuis novembre 2005. A 76 ans, l’homme a déjà, depuis des années, réduit à minima ses activités pour ne se suffire que d’épisodiques apparitions protocolaires. Aura-t-il l’énergie et les ressources nécessaires pour refaire surface, d’abord physiquement, pour au moins tenter de terminer un troisième mandat, décidément le plus difficile pour celui qui a dirigé le pays le plus longtemps parmi tous les autres présidents ? A dix mois des élections présidentielles, Bouteflika, qui avait tout fait pour rendre «incontournable » un quatrième mandat, voit ses ultimes desseins politiques réduits à néant par cette longue hospitalisation. Quelle que soit son issue. K. A.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : Il y a dix ans, la terre tremblait à Boumerdès
Dans le long processus de construction de la mémoire d’une nation, il y a des dates-repères, quelquefois dramatiques, qui reviennent régulièrement. 2003 en est une pour l’Algérie. Cette année occupe une place particulière dans la mémoire des Algériens.
Pour l’évocation de la date en question, on peut lui attribuer une appellation et dire, pour reprendre le jargon populaire ; aâm ezzenzla (année du séisme) comme on disait aâm el guerra année de la guerre), aâm ettyphis (année du typhus) ou aâm echerr (année de la faim). En effet, le tremblement de terre de 2003 qui a ébranlé trois wilayas du Centre du pays Boumerdès, Alger et Tizi- Ouzou) – à forte densité humaine – a ceci de particulier : les répliques ont duré quasiment une année. De plus, à peine il a commencé à entrevoir la sortie du cauchemar que lui a imposé depuis plus d’une décennie, l’islamisme politique, lequel s’est attaqué, avec haine et acharnement, à l’élite du pays, ses valeurs, ses institutions et son économie, le peuple algérien affrontait durant un laps de temps court dans la vie d’une nation deux catastrophes qui ont causé morts et désolation : les inondations de Bab El Oued 2001) et le tremblement de terre de Boumerdès. Le drame Ce mercredi 21 mai 2003 était une journée inhabituellement chaude, presque caniculaire. C’était une journée de printemps, mois du renouveau, d’espérance, de bonheur et aussi une période propice aux serments des amoureux qui préparaient leur plus beau jour. Il était 19 heures 44 minutes, d’un jour presque ordinaire. Les amateurs de la balle ronde commençaient à rentrer chez eux pour suivre la finale d’une coupe d’Europe dont l’un des finalistes était le Bayern de Munich. Les mamans commençaient à appeler leurs progénitures avant la pénombre. A Dellys la fête d’un mariage battait son plein. Brusquement, des entrailles de la terre parvenaient de terribles grondements, le sol ondulait, les maisons chancelaient, le rivage de la Méditerranée se vidait de son eau turquoise, le crépuscule tombait subitement sur les cités et les villages. Le temps s’est figé et l’humain constatait son impuissance devant la puissance de la nature. Un long silence drapait l’atmosphère. Puis des nuages de poussière montaient, les cris de douleur. La Faucheuse se livrait à une course macabre pour prélever sa dîme. A Déllys, des hommes, des femmes et des enfants chantaient et dansaient pour le bonheur d’un homme et d’une femme qui venaient de s’unir pour la vie. Le malheur s’est abattu sur eux comme le pied d’un cyclope qui écraserait un oisillon. 80 d’entre eux ainsi que les deux mariés ne verront plus jamais le soleil briller sur leur ville millénaire. Zaky et Louiza, de la cité Ibn Khaldoun de Boumerdès emporteront à jamais leur beauté angélique et laisseront une douleur incommensurable dans le cœur meurtri de leurs mamans. Les régions de la Basse-Kabylie et de l’est de l’Algérois venaient d’être secouées par un terrible séisme et l’Algérie subissait dans sa chair une catastrophe majeure, celle causée par la nature et les cycles de la vie. Lourd bilan Le tremblement de terre du 21 mai 2003 d’une magnitude, estimation des experts, à 7,2 sur l’échelle de Richter qui en comprend 9, a été localisé, en mer, à 7 kilomètres au nord de l’embouchure de oued Issers dans la commune de Zemmouri (wilaya de Boumerdès). 26 communes d’Alger et 4 de Tizi-Ouzou ont été touchées, mais ce sont les 24 municipalités de la wilaya de Boumerdès qui en compte 32, plus proches de l’épicentre du séisme comme Zemmouri, Dellys, Sidi Daoud, Bordj- Ménaïel, Thénia et surtout le chef-lieu de wilaya qui ont le plus souffert de la secousse principale et de ses nombreuses répliques atteignant parfois 6 points sur l’échelle de Richter. Le sinistre bilan faisait état de 2 300 morts et plus de 12 000 blessés. Des dizaines de milliers de bâtisses publiques ou privées ont été partiellement ou totalement détruites. Le gouvernement avait estimé les dégâts à 5 milliards de dollars. La colère Quelques heures après le drame national, les citoyens, surtout les nombreuses familles sinistrées sont entrés dans une grande colère. D’une part l’Etat, tétanisé par l’ampleur de la catastrophe a mis du temps à réagir pour aider les familles sans toit et, d’autre part, la population a découvert avec effroi qu’une grande partie des logements récemment construits étaient bâtis avec de graves malfaçons. Des entrepreneurs sévissaient en toute impunité depuis des décennies dans un système d’urbanisme et de construction gangrené par la corruption. Les pouvoirs publics ont essayé de juger quelques petits entrepreneurs, des cadres et responsables d’entreprises publiques mais le procès a été vite oublié. Le pouvoir politique a, par ce procès, mené une action de diversion pour cacher son incurie alors qu’il devait, au nom de l’Etat, éditer des normes de constructions parasismiques et, surtout, faire respecter la réglementation en matière d’urbanisme et de construction. A Zemmouri par exemple, des logements construits par des tâcherons pour l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) se sont effondrés, le 21 mai 2003, quelques jours seulement après la remise des clés aux familles On s’était aperçu ensuite que les constructions anarchiques, les malfaçons, le manque d’entretien et les modifications illégales dans les structures des habitations ont été les principales causes des effondrement des édifices et par conséquent responsables de nombreuses victimes. Le fameux immeuble numéro 10 de Réghaïa qui a laissé un très lourd bilan de morts avait fait l’objet de modifications des structures du bâtiment de 10 étages. Abachi L.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : USM ALGER Les joueurs se partageront 600 000 dollars de la Coupe arabe
Les joueurs de l'USM Alger se partageront la somme de 600 000 dollars, représentant la récompense de l'Union arabe de football (UAFA) après leur victoire en finale de l'épreuve des clubs organisée par cette instance, a indiqué le vice-président du club de la capitale, Rabah Haddad. «On s'était entendu avec les joueurs, avant même de disputer la finale retour, pour leur offrir la totalité de la prime de la compétition en cas de victoire, tout en les avertissant qu'en cas d'échec, les 400 000 dollars réservés au perdant allaient être virés dans les comptes du club», a déclaré le deuxième responsable de la formation de Soustara à «Chourouk TV». Haddad a réitéré également sa décision d'opter pour une nouvelle expérience en coupe de l'UAFA la saison prochaine (en tant que détenteur du titre) au détriment de la coupe de la Confédération africaine à laquelle son équipe est également qualifiée. Ce choix est justifié par le désir des Usmistes de se concentrer sur le championnat de Ligue 1, afin de décrocher l'une des deux premières places qualificatives à la Ligue des champions de 2015, selon le même responsable. «La coupe de l'UAFA est moins fatigante que la compétition africaine, et ne nous gênera pas à réaliser nos objectifs en championnat national, raison pour laquelle nous avons opté pour l'épreuve arabe en vue de la saison prochaine», a expliqué le frère de Ali Haddad, le président du conseil d'administration de l'USMA.
Sports : QATAR Belhadj deux ans de plus à Al-Sadd
L'ex-international Algérien Nadir Belhadj, en fin de contrat avec le club d'Al Sadd, a prolongé son bail jusqu'en 2015, a annoncé hier le champion du Qatar de première division QSL) sur son site officiel. «L'administration d'Al Sadd a finalisé la procédure de prolongation du contrat du joueur professionnel algérien Nadir Belhadj pour deux ans (2013-2014 et 2014-2015)», a précisé la même source. L'entraîneur marocain d'Al Sadd, Hocine Amouta, a révélé, dimanche soir, à Doha, en marge de la cérémonie l'ayant désigné meilleur entraîneur du championnat du Qatar de la saison 2012-2013, que Belhadj et la direction de son club ont trouvé récemment un terrain d'entente permettant à l'ancien latéral gauche des Verts de prolonger son contrat, mais sans pour autant préciser la durée du nouveau bail. Belhadj (31 ans) avait rejoint Al Sadd lors de l'été 2010 en provenance de la formation anglaise de Portsmouth FC. Auparavant, il avait porté les couleurs des clubs français de Gueugnon, Sedan, Lyon et Lens. Sous les couleurs du club qatari, le latéral gauche algérien a remporté la Ligue des champions d'Asie en 2011 et la troisième place en Coupe du monde des clubs lors de la même année au Japon ainsi que le titre de champion du Qatar cette saison. Belhadj est désormais le troisième joueur a avoir prolongé son contrat avec les champions du Qatar après l'Espagnol Raul Gonzalez et le Coréen Lee Jong.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Au titre de la revalorisation annuelle pour 2013, les pensions de retraite seront augmentées de 11%. Cette mesure qui sera appliquée à partir de juin, avec un effet rétroactif à compter de mai 2013, intervient «après examen des équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite (CNR) sur proposition de son Conseil d’administration». Elle concerne l’ensemble des pensions de quelque 2 100 000 retraités du régime des salariés, relevant donc de la CNR. Pour les retraités du régime des non-salariés (commerçants, artisans, professions libérales), relevant de la Casnos, rien n’a été annoncé. Pour rappel, la revalorisation annuelle des pensions de retraite, prévue par la loi relative à la retraite, n’est pas à la charge du budget de l’Etat : elle est financée par la CNR, avec un appoint éventuel du Fonds national de réserve des retraites (fonds alimenté par la fiscalité pétrolière). LSR
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Culture : Le coup de bill’art du Soir Qui se souvient du cercle Taleb-Abderrahmane ?
Le cercle Taleb-Abderrahmane, inauguré à la fin du mois de décembre 1962, au 2 rue C, Didouche-Mourad à Alger, aurait eu cinquante ans s’il n’avait pas fermé ses portes dans les années 1990. Il aurait pu aussi abriter des activités dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance. Ce cercle, situé près de la Fac centrale d’Alger, portait le nom de Taleb-Abderrahmane, étudiant à la Faculté des sciences (Ecole de chimie) de l’Université d’Alger, guillotiné à la prison de Serkadji, dans la Haute-Casbah, le 24 avril 1958. Lui qui était en deuxième année universitaire avait quitté les campus pour rejoindre les maquis du FLN. Un ancien responsable de la Fédération du FLN du Grand Alger – lui-même ancien étudiant de l’Université d’Alger — se souvient du jour où les membres du bureau de la section de l’Ugema sont venus le voir pour lui demander si le FLN les autorisait à donner le nom du chahid Taleb Abderrahmane à leur cercle. «Dans l’Algérie française, le cercle s’appelait l’Otomatic. Les étudiants européens, partisans du maintien de l’Algérie dans la France impériale, en avaient fait leur siège. Il devint le fief des sbires du sanguinaire Pierre Lagaillarde, président de l’AGEA (Association générale des étudiants d’Alger)», rappelle Mohamed Rebah, l’auteur du livre Taleb Abderrahmane guillotiné le 24 avril 1958. «Le cercle fut visé par la Zone autonome d’Alger le 26 janvier 1957, en riposte au massacre perpétré à la rue de Thèbes, au cœur de La Casbah, le 10 août 1956, par les services secrets de l’armée française, encouragés par le ministre-résident Robert Lacoste. L’engin fut placé par les militantes du FLN dans cet établissement chic du centre d’Alger où s’égaillaient les étudiants ultras», rappelle encore Rebah. A l’indépendance, le cercle fut récupéré par la section d’Alger de l’Ugema. Les étudiants de l’Algérie indépendante en avaient fait, alors, un lieu de convivialité et d’échanges. Ils avaient même installé au sous-sol une salle de lecture de la presse, en application de la devise «pas de formation sans information». Les étudiants d’aujourd’hui sont privés de ce lieu de rencontre qui aurait pu rouvrir ses portes à l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de la mort du chahid dont le nom Taleb veut aussi dire étudiant. K. B. bakoukader@yahoo.fr
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Malade, moi ? Jamais ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Ouverture à Alger du Salon international des énergies renouvelables. Un salon bien évidemment placé sous le haut patronage du régime.
Le régime, la meilleure et la plus fiable de nos énergies renouvelables !
En Algérie, tout le monde va bien ! Y a pas un malade ! Oui, M’sieur ! Toutes les Algériennes et tous les Algériens vont bien, sont en excellente santé et suivent intensément les dossiers de leur quotidien. D’ailleurs, je me demande pourquoi il y a des paramédicaux et des médecins qui font grève, puisqu’en Algérie, il n’y a finalement pas besoin de corps médical, les 38 millions de corps qui constituent la population se portant tous comme un charme. A ce propos, j’ai même dû engueuler un peu mon fils qui révisait ses cours d’histoire l’autre jour en prévision de son examen du BEM. Il ânonnait ceci : «Baba Arroudj mort en…»En bon père que je suis, j’ai aussitôt mis le holà à cette «fausse information prématurée » et j’ai rétabli la vérité, la seule qui compte : «Mon fils, Baba Arroudj va bien. Il va très bien. C’est juste qu’il doit se reposer un peu. Mais il suit l’actualité de sa flotte et de ses marins quotidiennement. Et il sera bientôt parmi nous, du côté du Môle Nord, quai 62.» Mon fils m’a tout de même regardé éberlué, avec des yeux de merlan frit. Tant pis pour lui et son scepticisme ! D’ailleurs, je ne me suis pas arrêté là, et j’ai aussi fait une autre mise au point en rapport à la forme de ses yeux : «Sache mon fils, lui ai-je dit, que même le merlan en question n’a jamais été mis en friture. Il se porte comme un charme lui aussi et nage entre deux navires fringants de Baba Arroudj !» Bon, je ne dis pas que ça a diminué l’impression d’yeux de merlan frit, mais tout de même ! On ne peut se taire devant certaines vérités. Et la vérité principale qui vient de nous être rappelée, un peu plus brutalement pour quelques-uns par rapport à d’autres, c’est que tout le monde va bien, et qu’aucun malade n’est recensé chez nous. Ce qui en soit n’est pas seulement une bonne nouvelle pour les gens eux-mêmes, mais aussi pour le développement du pays. Eh oui ! Plus de malades, plus de prises en charge à l’étranger, plus d’évacuation pour soins, et, mieux encore, plus besoin d’hôpitaux et de cliniques. Voilà le nouveau chantier qu’il nous faut à présent lancer urgemment. Transformer les CHU, dispensaires et PMI du bled en Centres de bien-être et de vie douce. Pourquoi est-ce un chantier urgent ? Parce que vu le développement démographique en courbe ascendante continue, nous allons bientôt devoir faire face à une situation plutôt délicate. Très vite nous allons être de plus en plus nombreux, natalité oblige, et tous en excellente santé. Il va y avoir fatalement un excédent d’Algériens pétant la forme, jamais malades. C’est bien, en théorie, mais en pratique, il va falloir gérer. J’ai peur juste d’un truc. C’est que l’on en soit réduit à une solution extrême, voire finale. Faire tomber malades un quota maîtrisé de nos concitoyens. Pour rééquilibrer les chiffres affolants de cette foutue santé prospère qui métastase tout le pays. Rien que d’y penser, je me sens défaillir, des gouttes perlent sur mon front, et j’ai les membres qui flageolent. Serais-je malade ? Impossible ! Chez nous, et jusqu’à preuve du contraire, personne n’est malade. Et tout le monde fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
|
|
|
|