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Actualités : INTERPELLATION DE COMBATTANTS ALGÉRIENS REVENANT DE SYRIE Sur les traces de Daesh
Ce dossier soulève des questions : Aqmi s’est-elle transformée en réseau de recrutement pour Daesh ? La Turquie agrée-t-elle les réseaux de transit de terroristes se rendant en Syrie ? Les gendarmes de la Section de recherches de la wilaya de Boumerdès ont arrêté un élément de Daesh qui revenait, blessé par balle au cou, de Syrie. Il s’agit de de A. M. âgé de 32 ans, originaire de la commune de Sidi-Daoud, dans l’est de la wilaya de Boumerdès, que les gendarmes ont présenté devant le procureur du tribunal de Dellys, dans la même région, lequel l’a inculpé de crime d’adhésion à un groupe terroriste activant à l’étranger et financement de l’action de terrorisme. Un autre élément A. R. (repris de justice) âgé également de 32 ans, issu de la même commune de Sidi-Daoud et cousin de A. M., a été placé sous contrôle judiciaire. Selon des sources sécuritaires, A. M. est parti faire le djihad en Syrie, en janvier 2014. Il avait quitté l’aéroport Houari- Boumediène à Alger avec un faux passeport, pour transiter par la Turquie avant de rejoindre, en Syrie, l’armée des combattants libres de l’Etat islamique (Daesh). Le faux passeport lui a été confectionné par un membre de sa famille avec un nom d’emprunt (A. R.). Ce terroriste du Daesh est revenu au pays pour atterrir, début 2015, à l’aéroport international d’Alger avec un autre faux passeport. Dans cette affaire, tout a commencé par la poursuite d’une enquête sur un attentat à la pudeur contre mineur pour laquelle ce terroriste faisait l’objet d’un mandat d’arrêt lancé, en 2013, par le tribunal de Dellys. Une fois capturé par les gendarmes de la brigade de Sidi- Daoud, le criminel a été remis aux gendarmes de la section de recherches dépendant du Groupement de Boumerdès. Ces derniers ont eu la perspicacité d’approfondir leurs investigations pour découvrir que l’élément du Daesh revenait de Syrie où il a certainement contribué au génocide contre les populations syriennes. Puisqu’il a été blessé par balle, donc il a fait partie des unités combattantes de l’EI. Interrogations Ce dossier soulève nombre de questions et certainement d’inquiétudes liées à la filière de recrutements, en Algérie, de djihadistes pour Daesh. Il suscite, par ailleurs, des interrogations sur les réseaux d’acheminement des terroristes allant vers les pays en guerre. A. M. est parti, rappelons-le, avec un faux passeport et il est revenu au pays, après avoir été blessé, avec un autre faux passeport. Qui l’a encouragé à s’enrôler au Daesh ? Les gendarmes de Boumerdès révèlent que le djihadiste a transité par la Turquie. Quelle est la position de cet Etat dans cette affaire ? Est-ce que A. M. a été soigné au pays et par qui ? Seconde constatation, la région de Sidi-Daoud a toujours fait partie du fief de la redoutable katibat El-Ansar affiliée au GIA, puis au GSPC et ce qui restait de son effectif avait rejoint Aqmi. Dès lors, au vu de cette affaire, une question se pose : Aqmi étant mise en grande difficulté par les services de sécurité pour activer à Sidi-Daoud ou ailleurs dans le Tell algérien et afin de continuer d’exister, sera-t-elle transformée en réseau de recrutements pour Daesh ? Abachi L.
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Sports : FOOTBALL UN CHAMPIONNAT OUVERT, UNE FIN DE SAISON À COUPER LE SOUFFLE La L1 algérienne, «foyer» de tous les paradoxes !
La cinquième année du Championnat de Ligue 1 a confirmé toutes les limites des gestionnaires, entraîneurs et joueurs algériens à fondre dans le vrai professionnalisme. Peu de spectacle, des huis clos à satiété, de la violence et beaucoup de contestations au cours d’un exercice particulièrement décevant. Eclairage sur les joies et peines d’une saison footballistique pas comme les autres. L’ES Sétif, championne d’Algérie pour la septième fois de l’histoire du club de Aïn Fouara, est-elle une véritable surprise sachant que rares, à travers le monde, sont les équipes qui assurent sur le plan continental puis reviennent pour damer le pion à l’adversité locale ? C’est, de l’avis de tous, plus un exploit qu’une véritable surprise. L’exploit d’un groupe qui a compris que les challenges ne se jouent pas mais se gagnent. En novembre dernier, l’Aigle Noir des Hauts-Plateaux avait déjà démonté les prévisions de la FAF, dont le président sollicitait un «forfait» des clubs algériens dans les compétitions organisées par la CAF. Madoui et ses jeunes loups ont maté les plus durs, Vita Club, le TP Mazembe, en passant par les Tunisiens de l’ES Tunis, lors des préliminaires. Quelques semaines plus loin, ils mettront à genoux, toujours à Blida, le pharaonique Ahly du Caire, lors du match de la Supercoupe d’Afrique. Eliminée en demi-finale de la Coupe d’Algérie, l’Entente s’est vengée en s’octroyant, au nez et à la barbe des Crabes, le titre national 2014-2005. Peu de clubs ont accompli un tel parcours en Algérie. C’est aussi le titre générique qui résume l’épopée du MO Béjaïa cette saison. Lauréat de l’épreuve populaire, le club de Yemma Gouraya, qui fêtait sa deuxième saison en Ligue 1, a poussé au respect admirateurs et détracteurs. Une authentique performance pour une formation sans grandes vedettes qui a tablé, comme l’ESS, sur l’esprit de groupe et la stabilité. Deux valeurs qui ont prévalu dans le parcours de l’ASM Oran, auteur d’une saison remarquable en dépit d’une situation financière peu enviable. L’équipe de M’dina Djedida, qui a ramassé quinze points sur les trente (30) possibles durant ses matchs face aux clubs algérois (NAHD, MCA, USMA, USMH et CRB), pouvait mieux faire que cette huitième position. Son voisin d’El-Hamri l’a fait en terminant sur le podium qui donne aux Hamraoua le droit de revenir dans les compétitions continentales. Le MCO a surtout retrouvé des repères au lendemain de l’arrivée de Jean- Michel Cavalli (9e journée). Les « gros sous » à la traîne ! L’exercice 2014-2015 apporte une autre preuve, celle qui fait que les plus argentés parmi les pensionnaires de la Ligue 1 (de même que ceux de la L2) sont les mieux récompensés à la fin. Aussi, le CSC parrainé par TAL, l’USMA par le groupe ETRHB, le MCA par la puissante Sonatrach et la JSS par l’Enafor, ont occupé des rangs peu enviables. En tout cas ne justifiant aucunement l’investissement consenti à l’intersaison. Pour les prestigieux cadors tels que la JSK, la seule explication du drame Ebossé ne tient pas la route. Le team kabyle a, depuis quelques années, baigné dans les tumultes de l’instabilité de ses staffs et de ses effectifs. Une rétrogradation n’aurait été qu’une suite logique à cette frénésie de recrutements tous azimuts qui porte la signature de Moh-Chérif Hannachi. Un président en total déphasage avec la réalité du football et dont le champ des oppositions s’élargit au fil des saisons. 2015 sera-t-elle la dernière de Da M’hand à la présidence des Canaris ? La Mekerra toujours en crue, les Lions du Chélif et Babya «ébolisés» D’autres écuries qui ont également dépensé sans compter et ont changé leurs staffs à plusieurs reprises ont végété même si certaines, comme l’USMH ou le CRB, ont réussi à contenir la colère de leur galerie en évitant la relégation plus tôt que nombre d’autres clubs. A l’exemple des «Africains» du MCEE et de l’ASO Chlef qui ont fini par consumer leurs chances de maintien en Ligue en raison d’une phase aller désastreuse (les Chélifiens ont récolté 15 points alors que les Eulmis ont obtenu deux points de mieux) qu’il fallait éviter de renouveler lors de la seconde moitié de la saison. Engagés respectivement en Ligue des champions et en Coupe de la CAF, le MCEE et l’ASO ont tenté le diable en poursuivant leur aventure africaine, contrairement au MCA qui a quitté, sans gloire il est vrai, la Coupe de la CAF dès le premier tour face aux modestes Nigériens du SC Sahel. Au finish, les Chélifiens, éliminés lors des huitièmes de finale de la Coupe de la CAF, et les Eulmis encore en course pour la phase des poules de la LDC, quittent l’élite nationale suscitant la colère et l’indignation de leurs supporters et l’intrigue parmi les observateurs certainement «subjugués» par la qualité de jeu fourni par ces deux ensembles. Pour l’USMBA, la cause était entendue depuis belle lurette. Les errements de la direction qui a multiplié les erreurs de casting avec les entraîneurs (Wallemme, Charef et Mechiche) et les joueurs (Bouguèche, Benhocine, Bagayoko, Tigana et Bassirou libérés au mercato d’hiver) ont eu pour conséquence l’affaiblissement d’un ensemble à nouveau morcelé suite au départ précipité, en avril dernier, de Achiou, Tchiko et Yeghni. Une «faillite» programmée pour trois clubs dont les finances ont souvent alimenté la chronique sportive le long du défunt championnat. M. B.
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Le Soir Santé : POUR COMBATTRE LE CANCER Recette à base de miel et de gingembre
Au cours des dernières années, la racine de gingembre a gagné en popularité, en tant que puissant anticancéreux pouvant agir plus efficacement que la plupart des médicaments utilisés pour traiter le cancer.
Le gingembre (skendjbir) est connu dans le monde entier comme une racine qui apporte de la saveur aux plats et qui sert également à préparer de nombreux remèdes pouvant améliorer la santé de plusieurs façons. Cependant, peu de personnes savent que cette riche épice a également des propriétés anticancérigènes qui pourraient être la clé pour essayer de surmonter cette maladie quand elle est prise en charge à temps. Pourquoi le gingembre peut lutter contre le cancer mieux que les médicaments ? Une étude réalisée par la Georgia State University a révélé que l’extrait de gingembre réduit jusqu’à 56% la taille des tumeurs de la prostate chez les souris. Grâce à cette recherche, les scientifiques ont pu observer les propriétés du gingembre contre le cancer et son rôle dans la réduction de la tumeur. En outre, il a également été constaté que le gingembre est une source riche en antioxydants qui peuvent améliorer la santé de plusieurs façons. Bien que les médecins prescrivent souvent des médicaments comme «l’unique option» pour gagner la bataille contre le cancer, le fait est que, dans certains cas, ils aggravent l’état du patient et accélèrent la croissance des tumeurs. Les médicaments peuvent sembler efficaces dans la lutte contre une maladie comme le cancer, mais leurs effets secondaires peuvent condamner le patient beaucoup plus tôt que prévu. Il convient de clarifier que les patients ne doivent pas abandonner leur traitement clinique pour lutter contre une maladie comme le cancer. Cependant, il s’agit ici de présenter une alternative efficace qui pourrait être envisagée pour le traitement de cette maladie. Le gingembre est un produit naturel très économique, facile à préparer et les résultats peuvent être surprenants, dans la mesure où sa consommation est régulière. Les propriétés anticancérigènes du gingembre n’ont pratiquement pas d’effets secondaires pour l’organisme. Plutôt que d’accélérer la croissance des tumeurs malignes, il a été prouvé que le gingembre a des effets inhibiteurs significatifs sur la croissance des cellules cancéreuses de la prostate. De nombreuses études ont convenu que le gingembre peut agir positivement contre le cancer, et ont révélé que l’épice a des propriétés bienfaisantes pour lutter contre près de 101 maladies. Du gingembre et du miel pour lutter contre le cancer Cette recette de gingembre et de miel est devenue populaire, puisque de nombreuses personnes l’ayant testée ont pu constater des résultats significatifs. En effet, les patients cancéreux qui ont utilisé cette recette affirment avoir surmonté la maladie sans chirurgie ni chimiothérapie. Ingrédients :
• 2 grandes racines de gingembre. • 1 livre (450 g) de miel biologique. Comment préparer ce remède ? • Laver les deux racines de gingembre et bien les mélanger avec du miel organique. Conservez dans un bocal et consommer deux à trois cuillères à soupe par jour. • Il est très important d’utiliser une cuillère en bois ou en plastique. La pâte d’ail et de gingembre pour traiter le cancer
Cette recette riche à base d’ail et de gingembre combine les propriétés de ces deux anticancérigènes pour donner un remède efficace pour traiter le cancer. D’une part, plusieurs chercheurs ont découvert que l’ail a des propriétés qui peuvent aider à prévenir et à combattre le cancer de l’estomac et le cancer colorectal. Il présente également des avantages importants pour lutter contre d’autres types de cancers tels que celui du sein, de la prostate, du poumon et de la vessie. Le gingembre, quant à lui, a donné des résultats très positifs dans le traitement du cancer du côlon et du cancer de la prostate. Cette pâte d’ail et de gingembre possède de nombreuses propriétés pour la santé et pourrait être un remède très efficace pour traiter le cancer. Ingrédients : • 120 grammes d’ail. • 120 grammes de gingembre. • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive (15 ml). Comment le préparer ? • Dans un bol, vous devez mélanger 120 grammes d’ail écrasé avec 120 grammes de gingembre haché et une cuillère à soupe d’huile d’olive. Par la suite, tous les ingrédients doivent être incorporés dans un mixeur afin d’obtenir une pâte lisse. • La pâte peut être utilisée pour accompagner les repas, ou consommée directement (une ou deux cuillères à soupe par jour).
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Le doigt ! Ess’bô ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Jeannette Bougrab.
Mauvais sang ne saurait mentir !
«Bensalah poussé vers la sortie !» Combien de fois vous ai-je dit que les mots ont leur importance ? Qu’on ne peut pas les employer à tort et à travers. Qu’il est primordial de bien choisir les termes. Bensalah poussé vers la sortie ? Ils n’ont pas dû le pousser fort, le gentil Si Abdelkader. J’ai même le sentiment qu’il s’est autopoussé. Qu’il a du moins aidé ceux qui le poussaient. D’ailleurs, je ne les ai pas sentis très fatigués, voire même épuisés ceux qui étaient censés pousser Bensalah vers la sortie. Y a comme ça des poussettes de tout repos. On t’en charge, tu appréhendes la chose, mais finalement tu en sors soulagé, presque étonné que ça se soit aussi facilement passé, limite goguenard ! Faut aussi dire que le profil du monsieur à pousser est particulier. Lui, il n’aime pas trop qu’on tripote son dos, qu’on y mette des pressions ou qu’on lui enfonce les omoplates. Faut respecter ! Y a des gens comme ça, fragiles du dos. Et de toutes les manières, le propos n’est pas vraiment là aujourd’hui, le dos de Bensalah. Non ! Je suis littéralement fasciné par une autre partie d’un autre corps. Le doigt ! Oui ! Ess’bô. Ce doigt magique appartenant à une personne douée de superpouvoirs. Figurez-vous qu’elle existe. Cette personne, juste avec son doigt, l’index peut changer la face du pays, la destinée de plus de 40 millions d’hères. Cette personne dont je ne connais pas l’identité peut d’un geste lent de son Ess’bô, plié et déplié à maintes reprises vers sa poitrine, ordonner à une autre personne de venir illico presto : «Toi ! Oui, toi ! Tu viens ici ! Tu vas occuper tel fauteuil et attendre les prochaines consignes de mon doigt.» Le même instrument donneur d’ordre peut ensuite, dans un mouvement inverse, de l’intérieur vers l’extérieur, dans un va-et-vient rapide, saccadé, partant de l’épaule du monsieur vers le visage de l’autre bonhomme, celui ainsi ciblé lui signifier : «Toi ! Oui, toi ! Tu fais tes cartons ! Tu te casses du bureau ! Tu rentres chez toi. Tu t’assoies devant ton téléphone. Et tu attends que mon doigt forme ton numéro pour de nouveaux ordres, une nouvelle destination, un nouveau bureau, ou le même, mais juste réaménagé, décoré autrement.» Et c’est là où tu te dis quand même ! Ce qu’un simple index peut faire ! L’immense pouvoir de ce petit membre de la famille des doigts de la main. Mais attention, y a bien évidemment doigt et doigt. J’ai essayé pour voir. J’ai agité le mien de doigt dans tous les sens. Je l’ai plié, déplié, l’ai obligé à entrer en transe dans des arabesques folles. Rien ! J’ai juste eu droit à cette réponse cinglante de ma compagne : «Si tu veux un café, pas la peine de me pointer avec ton doigt. Tu te lèves et tu te le sers !» Eh oui ! Forcément ! Y a Ess’bô et Ess’bô ! Je me suis donc levé, je me suis servi mon café et j’ai même fumé du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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