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Actualités : LE BONJOUR DES PARTIS Un parti hyper-vacciné !
Par Maamar Farah Si, si, il y a une exception ! Non, vous n’y êtes pas ! Aboudjerra, alias Bouguerra, est lui aussi dans de beaux draps. Les voleurs, alléchés par la présence de deux partis autour du MSP, veulent faire d’une pierre, trois coups ! Non, pas chez le RCD où le vizir a préféré se tailler avant que la guerre des vizirs voulant prendre la place du vizir n’éclate ! Non pas chez la multitude de petits partis qu’on convoque pour animer la fête électorale et qui se prennent au sérieux au point de vouloir jouer les… trouble-fêtes ! Eh bien, la prochaine fois, on fera sans eux et personne ne le remarquera à Bruxelles et à New York… D’ailleurs, les voleurs ne tournent pas autour de ces «sanafirs» et vous pouvez même en laisser une douzaine, sans gardiens, ni chiens, au beau milieu de la Moutonnière, personne n’en voudra ! Les voleurs de partis ne sont pas des pickpockets de souks ! Allons donc ! Revenons à l’exception ! Vous l’avez trouvée ? Vous donnez votre langue au chat ? Il s’agit du Parti des travailleurs ! Et les voleurs n’ont que faire des travailleurs : outre le fait qu’ils bossent, ce qui n’est pas fait pour rassurer les chapardeurs, ils peuvent faire grève, revendiquer ou se mettre carrément à croire que leur parti est authentiquement trotskyste ! Bonjour les dégâts ! Non, les voleurs volent des affaires plus lucratives et moins risquées ! maamarfarah20@yahoo.fr
Actualités :
BAC 2012 ہ ORAN
«Le pire de tous»
«Cela fait 28 ans que je participe à la surveillance du baccalauréat, celui de 2012 est le pire de tous !...» Paroles d’un enseignant syndiqué du secondaire, à Oran, qui ont l’allure d’une sentence pour évoquer les conditions de déroulement du bac qui montrent toute l’étendue du malaise dans le secteur de l’éducation nationale. Et pour cause, durant les épreuves de cette année, nombre d’incidents se sont produits, et non des moindres, puisque l’on nous cite des cas de syncope aussi bien chez les surveillants que les candidats. Plus grave, un enseignant d’Oran affecté à Tlemcen pour surveiller les épreuves du bac serait décédé. Selon des membres du CLA à Oran qui ont réagi dans une déclaration, cette situation aurait pour origine le fait que le ministère ait convoqué des enseignants pour assurer la surveillance du bac alors que ces derniers ont fourni des certificats médicaux attestant qu’ils souffrent de maladies chroniques. Certificats refusés, toujours selon le CLA. Par ailleurs, des surveillants ont dû assurer plus de sept heures, avec en guise de repas, du fromage, du thon et une bouteille d’eau minérale. Quant aux épreuves en elles-mêmes, selon toujours des enseignants du lycée Lotfi, mise à part l’épreuve de math jugée bonne, toutes les autres matières ont été caractérisées par des sujets en dessous du niveau. Nous apprenons encore que le phénomène de la triche a pris des proportions alarmantes, puisque des surveillants ont reçu des menaces de mort pour avoir refusé de laisser des candidats «tricher». C’est dire l’état d’esprit qui règne chez les jeunes mais d’aucuns considèrent que c’est là le résultat de 20 ans de gestion catastrophique d’un secteur aussi stratégique que celui de l’éducation qui ne produit plus les valeurs universelles du savoir. F. Moulay
Le meilleur ami de l’homme n’est pas le même suivant la latitude ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Grève de la faim des greffiers. Enfin un geste fort du ministère de la Justice. Il les convie à la…
… table des négociations !
Et dire qu’à partir du Club-des-Pins et de sa fraîcheur, des pontes-résidents, de hauts cadres dirigeants de notre désastre national leur reprochent de sortir pour un oui ou pour un non, d’en rajouter à tout-va, de vouloir faire admettre l’illicite par l’Etat et de transformer la rue en exutoire de l’anarchie ! Mon Dieu ! Je dis ça, parce que j’apprends qu’à El-Ménéa, des citoyens ont bloqué la route nationale numéro une à la mi-journée pour protester contre des coupures de courant à répétition. Savent-ils à Alger quelle température il fait en ce moment à El- Ménéa ? Et à midi, en plus ? Savent-ils au moins qu’à El-Ménéa, il te suffit de placer un pneu au milieu de la chaussée, de l’y laisser dix bonnes minutes pour qu’il s’enflamme tout seul, sans l’arroser d’essence et de désespoir ? Savent-ils les locataires à vie du Club qu’à El-Ménéa, manifestants et policiers antiémeutes marquent tous une pause, ensemble, sous les rares arcades du centre-ville, devisant de choses et d’autres, partageant un thé, puis reprennent leurs occupations respectives, la manif’ et la répression de la manif’, vers les coups de 20 heures, avec les premiers signes de fraîcheur revenue ? Savent-ils dans la capitale qu’une coupure de courant électrique à El-Ménéa, c’est l’équivalent d’un massacre collectif dans le nord du pays, d’une boucherie perpétrée de sang-froid sur la bande côtière ? Savent-ils à Alger que le défaut de port du casque réglementaire par un flic anti-émeute à El-Ménéa n’est pas puni et n’expose pas son auteur à des sanctions ? Savent-ils au Club qu’un citoyen d’El-Ménéa a été injustement accusé de s’être immolé par le feu alors que le malheureux avait juste oublié son chèche à la maison et a succombé à ses brûlures au moment où il tentait de rejoindre son domicile pour récupérer ce chèche, sur une distance d’à peine 500 mètres ? Savent-ils dans la douce pénombre d’Alger qu’une coupure de courant à El-Ménéa est un motif suffisant pour actionner le tribunal international contre les crimes et génocides ? Savent-ils au Nord que le poste de directeur de la Sonelgaz au Sud est l’équivalent sinon plus de celui de wali, voire même de ministre ? Savent-ils à Alger que le meilleur ami de l’homme à El-Ménéa, c’est le climatiseur ? J’en doute ! Et j’en doute tellement que je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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