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Culture
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Après des mois de rumeurs et de spéculations, la Présidence a rendu publique, hier après-midi, la composante du nouveau gouvernement remanié.
Le changement a surtout concerné les ministères économiques. Ainsi, les ministères des Finances, de l’Energie et de l’Agriculture ont changé de titulaires.
Abderrahmane Benkhalfa, qui vient de boucler sa première année à la tête du ministère des Finances, est remplacé par Hadji Baba Ammi, qui occupait jusqu’à hier le poste de ministre délégué chargé du Budget. Abderrahmane Benkhalfa, qui s’est distingué par ses sorties médiatiques souvent controversées, quitte donc le gouvernement au sein duquel il donnait l’impression d’être un intrus. Il s’est rarement astreint à l’obligation de réserve des politiques.
Cependant, cela ne fait pas de lui un trouble-fête puisqu’il a toujours défendu la politique du gouvernement. Mais la volonté des autorités de donner un cachet plus technocrate au gouvernement a donc amené à promouvoir un technocrate comme premier argentier du pays.
Hadji Baba Ammi a fait toutes ses classes au ministère des Finances avant d’intégrer le gouvernement. Saura-t-il faire face à la crise qui se propage ? Stoppera-t-il la dégringolade de la monnaie nationale ?
On le saura plus tard. Mais il est clair que dans le but de juguler la crise, le pouvoir a fait appel à une figure du sérail pour occuper un autre poste important. Jusque-là président-directeur général de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa remplace Salah Khebri, nommé ministre de l’Energie en mai 2014.
M. Bouterfa, sur qui pesaient des soupçons de corruption dans l’affaire de l’achat de centrales électriques, est surtout connu pour être un grand défenseur de l’augmentation des prix de l’énergie. Il ne cesse de plaider, depuis plusieurs mois, pour la hausse des prix de l’électricité. Une solution qui semble inévitable en ces temps de disette financière.
Autre secteur qui change de main : l’agriculture. Sid-Ahmed Ferroukhi, qui a essuyé récemment les attaques du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, cède sa place à un enfant de la boîte, Abdeslam Chelgham qui occupait, jusque-là, le poste de secrétaire général de ce ministère. Le secteur est en effet appelé à être une alternative à la chute des prix des hydrocarbures.
L’autre symbole de ce remaniement est la mise à l’écart de Amar Ghoul. Le président du TAJ, présent au gouvernement sans interruption depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir, quitte le ministère du Tourisme — qui revient à Abdelwahab Nouri qui cède le département des Ressources en eau à Abdelkader Ouali. Quant à Boudjema Talai, il hérite d’un «super» ministère dédié aux Transports et aux Travaux publics.
Autre innovation : le gouvernement est renforcé par un nouveau département. Mouatassem Boudiaf est chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers.
Seule «politique» nommée dans ce gouvernement, Ghania Eddalia est chargée des Relations avec le Parlement. Elle remplace Tahar Khaoua, qui fait ainsi les frais de ses déboires avec le groupe parlementaire de son parti, le FLN.
Ce remaniement, ajouté au remplacement du gouverneur de la Banque d’Algérie, est étrangement conforme aux «souhaits» exprimés, il y a quelques semaines, par le secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Ce dernier s’était attaqué à certains ministres qu’il a cités nommément, à l’instar de Ferroukhi et Benkhalfa.
Etait-il chargé de lancer l’estocade ? Possible. Une chose est par contre certaine : après la tripartite, le gouvernement est à la recherche d’une solution miracle qui évitera au pays l’impasse. Si ce n’est déjà trop tard !
Bouteflika se choisit un «représentant»
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à la nomination de Boualem Bessaieh en qualité de ministre d’Etat, conseiller spécial auprès du président de la République, représentant personnel du chef de l’Etat, a annoncé un communiqué de la présidence de la République.
«Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution, Son Excellence, Abdelaziz Bouteflika, président de la République, ministre de la Défense nationale, a pris ce jour un décret présidentiel portant nomination de Boualem Bessaieh, ministre d’Etat, conseiller spécial auprès du président de la République, représentant personnel du chef d
Le président Bouteflika procède à un remaniement partiel du gouvernement
le 12.06.16 | 10h00
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à un remaniement partiel du gouvernement conduit par Abdelmalek Sellal, indique un communiqué de la présidence de la République, dont voici le texte intégral : «Conformément aux dispositions de l’article 93 de la Constitution, et après consultation du Premier ministre, Son Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, ministre de la Défense nationale, a pris ce jour un décret présidentiel portant nomination des membres suivants du gouvernement : Baba Ammi Hadji, ministre des Finances ; Bouterfa Nourredine, ministre de l’Energie ;
Nouri Abdelwahab, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat ; Chelgham Abdeslam, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche ; Talai Boudjema, ministre des Travaux publics et des Transports Ouali Abdelkader, ministre des Ressources en eau et de l’Environnement ; Mme Eddalia Ghania, ministre des Relations avec le Parlement ; Boudiaf Mouatassem, ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers.»
APS
USA : 50 morts et 53 blessés dans la fusillade d'Orlando
le 12.06.16 | 16h02
La fusillade dans un club gay d'Orlando a fait 50 morts -- la pire dans l'histoire des Etats-Unis -- et quelque 53 blessés, selon un nouveau bilan donné dimanche par le maire de la ville Buddy Dyer.
Un bilan initial avait fait état de 20 morts et d'une quarantaine de blessés. L'auteur de la fusillade, qui est mort lors d'un échange de tirs avec la police, a été identifié par plusieurs chaînes de télévision comme Omar Mateen, un citoyen américain d'origine afghane.
En raison de l'ampleur de la tuerie, le maire de la ville a demandé au gouverneur de l'Etat de Floride d'instaurer l'état d'urgence et il l'a d'ores et déjà fait pour sa ville, ce qui lui permet de mobiliser des ressources supplémentaires.
Sans attendre, les autorités ont permis à un imam local d'intervenir pendant la conférence de presse. Il a appelé au calme et a demandé à la population et aux médias de ne pas tirer de conclusions hâtives sur le mobile du tireur.
الأحد 12 جوان 2016 م الأحدـ 6 رمضان 1437 ه ++++++++++
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LA SESSION PARTIELLE DÉBUTE CE MATIN Bac, le dernier round
C’est reparti pour le bac. Aujourd’hui, 557 000 candidats vont devoir retourner en salles d’examen pour recomposer les matières touchées par la fuite. Les candidats vont plancher sur la matière d’histoire-géographie ce matin à partir Suite...
C’est reparti pour le bac. Aujourd’hui, 557 000 candidats vont devoir retourner en salles d’examen pour recomposer les matières touchées par la fuite. Les candidats vont plancher sur la matière d’histoire-géographie ce matin à partir de 9h. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Tous les regards seront braqués aujourd’hui sur les épreuves partielles du baccalauréat qui se dérouleront sous haute surveillance. Le ministère de l’Education affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement de ces épreuves. N’empêche, le département de Benghebrit reste en alerte. Il a mobilisé ses cadres pour suivre l’acheminement des sujets et leur distribution dans tous les centres d’examen à travers toutes les wilayas. Les sujets d’examen seront acheminés vers les centres d’examen le jour des épreuves et non plus deux jours auparavant, comme ce fut le cas. Cependant, ni le ministère de l’Education, ni son homologue des Technologies de l’information n’ont affirmé ou infirmé une éventuelle coupure d’internet, notamment l’accès aux réseaux sociaux pendant les jours des épreuves. Lors de la session du moi de mai dernier, la limitation de l’accès aux réseaux sociaux a touché de nombreux abonnés dans différentes wilayas. Sept matières, en tout, ont été fuitées lors de la première session du bac, en mai dernier. Les candidats issus de la filière sciences expérimentales vont devoir recomposer toutes ces matières. Les candidats issus des branches mathématiques, gestion et économie et technique et mathématiques vont repasser les quatre matières qu’ils ont en commun avec les scientifiques. La filière langues étrangères est également touchée avec la fuite du sujet d’histoire-géographie. C’est d’ailleurs avec cette matière que vont devoir recomposer les candidats des filières sciences expérimentales, mathématiques, maths-techniques et langues étrangères, aujourd’hui de 9h à 12h30. Dans l’après-midi (13h30-16h), les candidats des branches sciences expérimentales-mathématiques-maths-techniques-gestion-économie vont repasser l’anglais. Demain, lundi, les scientifiques vont plancher sur les mathématiques et les candidats de la filière gestion économique vont repasser histoire-géographie. Mardi, les candidats des sciences expérimentales-mathématiques-maths-techniques et gestion-économie vont repasser la matière de philosophie. Dans l’après-midi, c’est le sujet de français qui sera décortiqué par les candidats des sciences expérimentales-mathématiques-maths-techniques et gestion-économie. Mercredi, les candidats des sciences expérimentales vont repasser la matière des sciences naturelles. Les épreuves vont se terminer jeudi avec le sujet de physique pour les candidats scientifiques. Les sujets des examens ont été jugés abordables par les candidats lors de la session du mois de mai dernier. En sera-t-il de même pour ces épreuves partielles ? S. A.
Malgré une légère hausse par rapport à l’année dernière, le taux de 54.42% de succès au Brevet d’enseignement moyen (BEM) reste vraiment médiocre. C’est dire que près d’un candidat sur deux n’a pas obtenu son diplôme. Mais l’analyse des statistiques révèle bien pire. Naouel Boukir – Alger (Le Soir) – Sur les 551 381 inscrits à cette épreuve, seuls 300 062 y ont réussi, dont 132 candidats qui ont décroché la mention «excellent» avec une moyenne supérieure à 19/20. Qu’en est-il des dessous de ces chiffres ? Comme de tradition, la gente féminine devance les garçons avec plus de 61,55% de taux de réussite. En effet, ces derniers sont plus touchés par la déperdition scolaire : elle est de 15,44% au cycle moyen les concernant. Il y a là une grande part de responsabilité liée à l’environnement socioculturel dans lequel évolue l’adolescent. Considérant la vulnérabilité de son état psychologique, celui-ci peut être facilement influencé et tiré vers la délinquance. Il est vrai que la société dans son état actuel est promotrice de ce type de comportement. Mais il est également à la charge du système éducatif d’intéresser davantage l’élève. Et l’école s’étant focalisée, ces dernières décennies, sur le principe de la prépondance des notes sur les véritables acquis et compétences, il y a exclusion quasi automatique des cas n’adhérant pas à ce mécanisme. Et il se trouve qu’ils sont très nombreux. Dès lors, les réformes allant vers la modernisation et l’efficience du système éducatif trouvent toute leur légitimité. Le constat est clair et les statistiques le révèlent d’ailleurs : le parcœurisme et l’instrumentalisation de la religion sont ce qui matérialise fondamentalement l’école algérienne depuis les années 2000 particulièrement. Et en voilà les preuves palpables : les moyennes générales les plus élevées concernent la langue arabe et l’éducation islamique en premier lieu. S’il y a bien un moyen de déformer l’esprit, de rendre oisive l’intelligence humaine et limiter l’esprit critique en masse, c’est de bâtir une école sur un parcœurisme improductif. D’ailleurs, ses répercussions se sont confirmées : la moyenne nationale en mathématiques au BEM est de l’ordre de 9,06/20 pour cette année, elle était de 7,67/20 en 2015. Des chiffres alarmants si l’on considère leurs conséquences effectives sur le développement de la réflexion et des capacités d’analyse chez les élèves, tout au long de leurs cursus scolaire, universitaire et même pour ce qui est de leur future vie active. Concrètement, l’approche par compétence n’est consacrée à aucun cycle du système éducatif à l’inverse de l’apprentissage, pur et dur, omniprésent. Et les réformes que compte introduire Nouria Benghebrit à partir de la rentrée prochaine s’agissant des premières années des cycles primaire et moyen escomptent mettre fin au parcœurisme administré aux élèves dès le début de leur scolarité et stimuler leur intelligence. Il va sans rappeler que cette nouvelle philosophie d’enseignement a déjà fait face à d’innombrables oppositions et protestations, même des plus sordides. Et ces résistances au changement se poursuivront probablement même en aval des réformes. N. B.
C’est une équipe mobiste pratiquement décimée qui s’apprête à affronter ce soir à partir de 22 h sur son terrain de Béjaïa le club tanzanien d’Young Africans pour le compte de ce premier match de la phase de groupe de la coupe de la CAF. En effet, n’ayant jusque-là enregistré un seul arrivé, Yesli, le MOB qui a perdu certains joueurs à l’image de son meneur de jeu Zahir Zerdab, ayant signé pour le MCA ,à l’occasion de ce mercato se présentera très amoindri pour cette bataille africaine face à un adversaire très déterminé à repartir avec un bon résultat. C’est d’ailleurs, faut-il le souligner, à bord d’un vol spécial que le club tanzanien a regagné directement Béjaïa pour épargner aux joueurs une éventuelle fatigue pour ce match. Malgré ces quelques turbulences qui secouent le club le plus populaire de la vallée de la Soummam, les camarades de Ferhat comptent relever le défi pour réaliser un bon résultat. Très concentrés sur ce rendez-vous tanzanien, les mobistes sont déterminés à tout faire pour entamer cette phase de groupe par une victoire et redonner espoir à leurs fans devant cette situation loin d’être très rassurante que traverse le club Vert et Noir en cette phase d’inter saison . Crise financière, un mercato qui n’arrive toujours pas à démarrer, une saignée de ses meilleurs éléments à l’instar de Hamzaoui, Mebarakou, Zerdab… la situation du MOB ne tend surtout pas à assurer les fans. Un mauvais résultat ce soir risquerait d’envenimer d’avantage la situation et plongerait dans une grave crise le MOB. Conscient de toutes ces difficultés, le nouveau coach des Crabes Nacer Sandjak s’est longuement adressé à ses joueurs pour tenter de les remobiliser et les motiver à se surpasser le jour du match pour redonner le sourire au peuple vert et noir. Nacer Sandjak a surtout axé son travail sur le plan psychologique pour booster le mental de son groupe et l’amener à se surpasser pour réussir dans sa mission. Le MOB pourra aussi compter sur le soutien de son nombreux public pour remporter chez lui la victoire devant les tanzaniens. Le staff technique affiche en tout cas un certain optimiste quant à l’issue de cette première rencontre de la phase des groupes de la coupe de la CAF malgré la difficulté de la tâche. A. Kersani
Après Ciné-Mai où les «Zinzins du cinéma», l'une des cinq commissions que regroupe l'association culturelle Numidi-Arts de Constantine, ont organisé quatre projections suivies de débats autour de films algériens La voie de l'ennemi de Rachid Bouchareb, les Intrus de Mohamed Fodil Hazourli, Le Puits de Lotfi Bouchouchi et Opération Maillot de Okacha Touita, ces «fous» du 7e art récidivent et en plein mois de Ramadhan, ils proposent au public un «Ciné-Ramadhan», «Des jeudis du cinéma», comme l'explique Youcef Chalabi, responsable de la commission «cinéma». Ainsi, chaque jeudi soir, à partir de 22h30 au palais de la culture Malek-Haddad, Numidi-Arts organise une soirée cinéma. Quatre films algériens inédits sont au programme. Le 9 juin dernier, le film Certifiée Halal de Mahmoud Zemmouri a fait la joie des nombreux cinéphiles présents qui l’ont beaucoup aimé et qui ont même suggéré aux organisateurs de le repasser une autre fois avec plus de temps pour le débat. Le jeudi 16 juin a été projeté Mista du jeune réalisateur constantinois Kamel Iaiche, qui a aussi plu au nombreux public présent. Le débat qui s'en est suivi était riche et passionné. Le jeudi 23 juin est prévue une projection de Tales of Africa (Contes d'Afrique) de Djillali Beskri. Le 30 juin en clôture de ce cycle sera projeté Le Menteur de Ali Mouzaoui. «Il est important de rappeler que sans l'aide de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel dont nous remercions les responsables, et la précieuse contribution des travailleurs et du directeur du palais de la culture Malek-Haddad que nous remercions aussi, ces projections n'auraient pas pu se faire», tient à préciser Islam Saïdi, secrétaire général de l'association. Cela est d'autant plus vrai que la ville de Constantine souffre de l'absence de salles de cinéma fermées depuis déjà trop longtemps. Mais l'espoir est permis puisque les autorités de la ville des Ponts parlent de la réouverture d'au moins l'une des salles et la construction de multiplexes. Numidi-Arts ne se contente pas seulement de faire du «cinéma», elle propose, et ce, depuis près de deux ans, un riche programme touchant à tous les segments de la culture. «Cinq commissions assurent régulièrement des activités qui drainent beaucoup de monde d'âges et d'horizons différents : «Les zinzins de la lecture», un espace que nous offre le directeur de l'ODEJ que nous remercions vivement, et qui réunit, un samedi sur deux, des passionnés de littérature, de lecture et de livres. «Les zinzins de la musique», une tribune qui permet aux jeunes de s'exprimer musicalement. Une véritable pépinière de talents anonymes qui méritent d'être mis sous les projecteurs. «Les zinzins du théâtre» avec trois pièces théâtrales, une quatrième en chantier et des ateliers de formation en écriture et les arts dramatiques. «Les zinzins du cinéma», un ciné-club qui attire à chaque projection un public nombreux de cinéphiles. Et enfin «les zinzins de la nature», une commission qui propose, en plus de randonnées pédestres et de sorties éco-touristiques, l'assainissement et l'embellissement des espaces verts publics», précise Madjid Bourouz, vice-président de l'association. Mey Thiziri
Amar Ghoul promet de rendre public son bilan de ministre. Pas besoin de lui pour ça ! Son bilan chiffré peut déjà être consulté dans les…
… cimetières où reposent les victimes de ses autoroutes !
Et voilà qu’il se murmure, qu’il s’écrit aussi, que Belkhadem pourrait revenir au Front et aux affaires ! Parce que, paraît-il, «ça ne peut plus durer comme ça au FLN». Quand me parviennent ce genre de rumeurs, je vous jure que j’ai dans mes oreilles le bruit insoutenable, strident, lancinant de l’aiguille de saphir de ma platine disque – oui, oui, je sais que le CD a été inventé entre-temps, mais je suis encore en mode platine —restée coincée dans la dernière rainure, l’ultime sillon du vinyle. Terrible torture pour les oreilles ! Mais aussi et surtout seule mécanique tractant le pays. Une mécanique à l’arrêt. Donc, ne le tractant même plus ! Ammar remplace Abdelaziz II. Ensuite, Belkhadem revient pour reprendre la place que lui avait prise Saâdani. Et ça ne fonctionne pas seulement pour le Front. C’est aussi valable pour… tout le reste ! Le tout, sauf Bouteflika, installe lui aussi une drôle de tournante au sein de l’opposition. Les mêmes «démocrates» qui s’allient aux mêmes islamistes, avec pour seul programme le départ de Abdelaziz 1er. Et après, nous avons beau jeu de nous déclarer «scandalisés» par la nomination de Boualem Bessaïeh à un haut poste de responsabilité ! M’enfin ! Soyons un peu sérieux. Un court instant, mais un instant tout de même. Quand on vit et endure en permanence la tournante Saâdani-Belkhadem, on a au moins la décence de ne pas pousser des cris d’orfraie lorsqu’un vieil homme est re-convié ainsi au ballet funéraire de l’Algérie. Bessaïeh ? Bien sûr, Bessaïeh ! Bessaïeh ? Et alors, Bessaïeh ! Ça vous gêne à ce point ? C’est insupportable, tellement ? Petites natures, va ! Chochottes ! Demain, Belkhadem va revenir. Demain, des tribuns vont dire tout le bien qu’ils pensent de l’Empastillé, de ses valeurs rassembleuses et de sa sagesse. Les mêmes tribuns qui s’étaient tous agenouillés aux pieds de Saâdani pour lui cirer les pompes avec leurs langues mises en Front docile et militant. Allez ! De grâce, laissez-moi changer de microsillon sur ma platine. Au moins cet air-là, j’en ai encore la commande ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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