174-/-ACTUALITES DU MERCREDI 24 JUIN 2015
Mercredi 24 Juin 2015
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الأربعاء 24 جوان 2015 م
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L'info en continu
Dépenses des familles algériennes : Le logement accapare 20% des budgets Les familles algériennes dépensent plus d’un cinquième de leurs revenus annuels pour couvrir les charges de leur logement.... |
Mohamed Aïssa : «Le danger des imams autoproclamés»
Costume-cravate, visage avenant, à l’aise dans son verbe et maîtrisant parfaitement son sujet, Mohamed Aïssa s’est...
Abdelmoumène Khalifa condamné à 18 ans de prison ferme
Le verdict de l’affaire Khalifa Bank est tombé, aujourd’hui lundi, peu avant midi. Le tribunal criminel de Blida a condamné le...
Les autorités dans l'embarras
La plupart des télévisions qui exercent sur le territoire national ne sont pas agréées. Les déclarations,...
Chasse aux non jeûneurs à Akbou ( Béjaïa)
Deux officiers de la police ont opéré, aujourd'hui mardi, une descente dans un café au centre ville d’Akbou, à 70...
Actualité
Mohamed Aïssa : «Le danger des imams autoproclamés»
Costume-cravate, visage avenant, à l’aise dans son verbe et maîtrisant parfaitement son sujet, Mohamed Aïssa s’est... 55 mosquées sont gérées par des imams salafistes à Alger
Autre préoccupation de la «gouvernance Mohamed Aïssa» : la reprise en main de la totalité des 17 000 mosquées... 63 djihadistes algériens enrôlés dans Daech
Selon le ministre des Affaires religieuses, 63 djihadistes algériens sont enrôlés au sein de l’organisation Etat islamique... À propos de la dernière sortie de «Hamadaech» : «Ce sont des propos dangereux»
Interrogé à propos de la dernière sortie du multirécidiviste Abdelfettah Hamadache, celui-là même qui avait...
Sports
JS Kabylie : Menace sur le mercato
La direction de la JSK est en passe de rater son opération recrutement, notamment avec cette histoire de l’attaquant burkinabé, Banou... NAHD : Les anciens refusent de reprendre ce samedi
Les anciens joueurs du NAHD ne comptent pas reprendre les entraînements ce samedi comme cela a été fixé par... MO Béjaïa : une reprise timide
Comme prévu, c’est dans la soirée de lundi que les Crabes du MO Béjaïa ont repris le chemin des entraînements au...
Economie
Chute de 45,47% des recettes
De janvier à mai 2015, les exportations des hydrocarbures ont totalisé à peine 14,91 milliards de dollars, contre 27,35 milliards de... Le marché pétrolier dans l'expectative
Les cours pétroliers mondiaux continuent à évoluer ces derniers jours sur fond de prudence et de frilosité, alors que se... Bientôt une nouvelle fonderie
L’usine de fabrication de tracteurs agricoles à Constantine sous la marque Massey-Ferguson sera prochainement dotée d’une...
International
Appel à un dialogue entre l'islam et la République
Comment faire en sorte que «la République s’accommode de l’islam et vice versa», c’est le titre d’un... Selon Manuel Valls : L'islam «enjeu électoral» en France
Selon la presse française, «la campagne de 2017 se fera sur le terrain des valeurs, notamment celle de la laïcité». Repère : L'ONU enfin ?
Culture
«le chaâbi est comme le roseau, il plie mais ne rompt pas»
Le chaâbi retrouve sa place à Alger - la ville où il est né - durant ce mois du Ramadhan. Le chaâbi, comme...
Dépenses des familles algériennes : Le logement accapare 20% des budgets
le 24.06.15 | 10h00
Les familles algériennes dépensent plus d’un cinquième de leurs revenus annuels pour couvrir les charges de leur logement. Cette déclaration émanant de l’Office national des statistiques est contenue dans les résultats de l’enquête, récemment publiée et menée par ses services sur un échantillon représentatif de plus de 12 000 ménages ordinaires.
Cette étude, qui a duré une année, démontre qu’un foyer dépense mensuellement 12 178 DA pour faire face à ces charges, soit 146 133 DA par an. Ainsi, le montant global des dépenses des familles algériennes en matière de logement et charges dépasse les 915 milliards de dinars en une année. Un résultat qui place les frais alloués au logement à la 2e place après les dépenses alimentaires. Ces frais, d’après l’ONS, changent selon le mode de vie du foyer et son milieu de résidence.
Dans le milieu rural, les dépenses sont évaluées à prés de 9000 DA par mois, contre près de 14 000 DA pour le milieu urbain. Sur les 915 milliards de dinars de dépenses annuelles, la catégorie des familles aisées est responsable de plus de 39% de ces dépenses au moment où les familles démunies ne représentent que seulement 8%, soit une somme de 74,2 milliards de dinars. Sur ces montants, le loyer détient la part du lion avec plus de 764 millions de dinars, soit plus de 80% des dépenses annuelles globales.
Viennent ensuite les produits de réparation et de commodités de logement (40 291 millions de dinars), puis les frais de réparation de logement avec plus de 39 millions de dinars. Le reste du montant global est partagé entre l’achat des articles et les produits d’entretien et de nettoyage, les frais et dépenses liés au logement puis l’éclairage de la maison. D’après cette même enquête, les frais liés au logement augmentent avec le niveau de vie.
Une hausse sensible des dépenses en 10 ans Dans une autre approche et comparativement aux mêmes dépenses au courant de la période 2000 et 2011, l’Office national des statistiques démontre une importante augmentation des dépenses. Elles sont passées de 207 milliards de dinars en 2000 pour atteindre 915 milliards de dinars en 2011. Ce taux d’augmentation est plus important en milieu urbain où sa courbe est passée de 130 milliards de dinars à plus de 703 milliards de dinars durant cette décennie.
La dépense mensuelles des familles classées «riches» est évaluée à 16 432 contre 4275 pour celles résidant dans un habitat précaire. Pour les familles de classe moyenne habitant dans les immeubles, leurs dépenses sont estimées à 13 197 dans le milieu urbain et près de 9000 dans le milieu rural. Aussi l’augmentation et la baisse de ces frais dépendent étroitement du nombre d’occupants. Un foyer qui ne contient que deux personnes, dépense automatiquement moins qu’une famille nombreuse. «Au niveau national, les propriétaires ou copropriétaires ainsi que les accédants à la propriété ont le plus déboursé en ‘logements et charges’ en 2011.
Leur dépense est supérieure à la moyenne nationale. Ceci contrairement aux locataires dans le public qui dépensent beaucoup moins, que ce soit dans le milieu urbain ou rural», rapporte l’ONS dans son enquête. Cette dernière a englobé 900 produits que compte la nomenclature des biens et services et est considérée comme une première, vu que l’ONS a toujours eu l’habitude de mener des enquêtes sur 10 ans et non sur une année.
Asma Bersali
Mohamed Aïssa : «Le danger des imams autoproclamés»
le 24.06.15 | 10h00
Costume-cravate, visage avenant, à l’aise dans son verbe et maîtrisant parfaitement son sujet, Mohamed Aïssa s’est montré à son avantage lors de son passage lundi soir, à l’heure des tarawih, au forum de Liberté.
L’occasion pour le ministre des Affaires religieuses de défendre bec et ongles son projet. Un projet que nous pourrions résumer en trois points : promotion d’un «référent religieux national» inspiré de ce qu’il appelle «le vécu de Cordoue», «déradicalisation» du religieux et «sécurisation de la vie intellectuelle» dans et hors les murs de la mosquée en boutant les «chouyoukh autoproclamés» et les charlatans de tout poil qui officient sur les chaînes populistes, et enfin, formation d’une nouvelle élite religieuse pour encadrer les mosquées.
Des imams ouverts, cultivés, et armés d’un background solide imprégné d’un islam «déwahhabisé», plus en phase avec notre algérianité. Tout un programme, oui. Pédagogue au possible, s’exprimant pratiquement de bout en bout en français, le ministre a défendu avec entrain ses idées, faisant preuve d’une «alacrité» (ou «Allah-Crité» pour reprendre le mot d’un facebooker bien inspiré) qu’on aurait tort de réduire à une simple opération de com’. Florilège.
Le défi de la «déradicalisation»
D’abord, une déclaration de principe. Le ministre expose rapidement sa démarche. «Je suis en conformité avec ce qui se passe ou qui devrait se passer dans les autres secteurs en matière de promotion du référent religieux national, en matière de déradicalisation, en matière d’interpellation de la communauté musulmane en général mais surtout du peuple algérien», se lance-t-il. Il explique que «cette «pratique référentielle de la religion (…) jaillit de l’expérience vécue dans ce pays et dans le Maghreb arabe en général, et qui prend en référence le vécu de l’Andalousie et surtout le vécu de Cordoue.
Nous nous inscrivons toujours dans cette démarche et nous entretenons un dialogue avec d’autres pays qui s’intéressent de très près à notre programme de déradicalisation». Mohamed Aïssa (dont le nom à lui seul est une onomastique de la tolérance) défend l’idée de la «wassatiya» en soulignant que cette pratique référentielle «s’inscrit dans le juste-milieu, la modération, l’ouverture sur l’autre et la diversité».
Disséquant le paysage religieux national, il relève : «Des extrémismes sont nés en Algérie. Ils se sont manifestés suite à une déclaration ou une autre. Pour moi, c’est bénéfique à partir du moment où il y a toujours le débat, le dialogue, le feedback, à la suite de toute idée diffusée dans les mass-media ou à travers les mosquées. Je pense que le plus intéressant, c’est que nous sommes arrivés depuis une année à tracer un programme d’action réel et fonctionnel.»
Il annonce, dans la foulée, les nouveaux instruments institutionnels qui seront créés incessamment pour accompagner ce plan de «déradicalisation» : une «académie de la fatwa» pour «immuniser la vie religieuse dans l’enceinte de la mosquée», et un observatoire contre les dérives sectaires et l’extrémisme religieux pour «la sécurisation de la vie intellectuelle, de la vie religieuse, en dehors de la mosquée». Les deux institutions n’attendent plus que le quitus du gouvernement. «Durant le mois de juin, nous allons soumettre le projet de l’Observatoire (au gouvernement, ndlr). Ultérieurement, nous allons soumettre le projet de l’Académie de la fatwa», précise M. Aïssa.
«On croit que l’islam tolérant est un islam instrumentalisé par le Système»
Ahmed Lahri, le modérateur des débats, s’est livré ensuite à un jeu de questions-réponses avec son invité du jour. «Quels sont les dossiers qui vous ont semblé assez compliqués à gérer ?» interroge notre confrère. «Ce qui m’a le plus marqué, Si Ahmed, c’est surtout les mentalités qui ont besoin de beaucoup d’efforts, de beaucoup de temps et de beaucoup de polémiques quelquefois pour réagir», rétorque le ministre. «Nous avons, en Algérie, des idées reçues. Nous avons quelque part cette conviction que la rigidité de la vie religieuse, c’est ça la religion.» Citant Soufiane Athaouri, un savant des premiers temps de l’islam, Mohamed Aïssa fera remarquer que «la vraie jurisprudence, ce n’est pas de dire ce qui est illicite mais de dire ce qui est licite».
Allusion à tous ces prédicateurs ombrageux qui n’ont que le mot «haram» à la bouche. Pour lui, le challenge, c’est de «trouver des solutions à la vie de tous les jours. A une population musulmane qui veut vivre son époque tout en étant ancrée dans la tradition de l’islam. C’est ce qui est difficile et nous avons ces idées reçues qui nous poussent quelquefois à croire que l’islam tolérant est un islam instrumentalisé par le système politique.
Que l’islam ‘officiel’, c’est l’islam du Président, c’est l’islam du ministre. Et qu’il faut avoir un ‘islam d’opposition’, un islam qui ne serait pas instrumentalisé, et qui serait l’islam ‘réel’. Cette dualité est très dangereuse», explique le ministre. Et de poursuivre : «Nous avons remarqué que le peuple algérien a été «embrigadé» par des cheikhs «autoproclamés» qui ont jalonné la vie cultuelle auprès des mosquées, et surtout dans les mass-media». Selon lui, «ces cheikhs autoproclamés, en vérité, sont détachés de la réalité des Algériens».
Il estime néanmoins qu’ils exploitent «la superstition» qui gagne un secteur de la société. Il ne fait aucun doute sur le fait, insiste-t-il, que «seul un imam bien formé est capable d’orienter le croyant…» «Un imam bien formé est un imam qui se ressource dans la tradition du Prophète (alayhi assaltou wa salam) et dans la Révélation, le Saint Coran, mais qui prend aussi en considération la donne temps et la donne espace, à savoir que nous vivons au XXIe siècle et que nous sommes en Algérie», plaide le conférencier.
«Aucun d’entre eux n’est imam»
«L’approche fournie par les imams des 17 000 mosquées algériennes est l’islam authentique», assure-t-il. «C’est l’islam qui a été pratiqué par nos aïeux, c’est l’islam qui a fait l’Andalousie, qui a fait Cordoue, c’est l’islam qui a été un catalyseur de cette population diverse dans sa langue, diverse dans ses idéologies et diverse dans ses régions.» Le ministre le reconnaît sans ambages : la mission est loin d’être facile. «Cela est difficile parce que ça demande un contact direct, et le contact direct est parasité actuellement par ce qui est diffusé sur les mass-media.»
Interrogé sur les profils de ces «chouyoukhs autoproclamés», le ministre note d’abord que ce qui anime les chaînes qui les accueillent sur leurs plateaux, c’est la recherche du sensationnel. Dressant un portrait-robot de ces «télécoranistes» qui ne sont pas sans rappeler les télévangélistes américains, il note : «Ces gens, nous remarquons premièrement qu’ils ne sont pas formés.
Aucun d’entre eux n’est imam. Aucun d’eux n’a été formé dans les instituts spécialisés. Nous en avons 13. Ils ne sont pas titulaires d’un diplôme universitaire en sciences islamiques. Ils se sont autoproclamés cheikhs en profitant de la confusion qui régnait durant les années de terrorisme et ils se sont implantés dans notre champ. Ils ont embrigadé les jeunes de leur quartier. Et, subitement, avec l’ouverture du champ médiatique, ils ont été invités par des chaînes qui cherchent la sensation, et ils ont eu un pupitre très dangereux.»
«Nous réinterpellons Miloud Chorfi pour qu’il intervienne»
A la question de savoir si des actions concrètes ont été entreprises de concert avec le ministère de la Communication et l’Autorité de régulation de l’audiovisuel pour mettre un peu d’ordre dans ce bazar des fatwas, Mohamed Aïssa a affirmé que des discussions étaient engagées dans ce sens : «Je me suis entretenu avec le président de l’Autorité de régulation et j’ai même proposé à ce que son collectif soit conforté par des cadres de mon ministère, des inspecteurs centraux. (…) Je crois que l’Autorité de régulation est preneuse, nous attendons un geste de leur part. Je dois dire qu’à chaque fois, nous réinterpellons Miloud Chorfi pour qu’il intervienne.
Je crois qu’il a déjà commencé un travail. Nous attendrons ses résultats. Mais nous demandons une diligence et une prise en charge immédiate parce que le danger vient de ces cheikhs autoproclamés. Nous ne connaissons pas leur affiliation, nous ne savons pas qui les paie, nous ne savons pas qui les a formés, et leur prêche est irrationnel en général et relève du virtuel d’autres fois. Ils se réfèrent à internet, aux réseaux sociaux, pour piocher leurs réponses. Or, les réseaux sociaux sont piégés, nous le savons tous.
Les réseaux sociaux sont actuellement le fief du daéchisme.» Faisant sienne une réflexion de Ben Badis en parlant du wahhabisme, il professe : «Le wahhabisme est peut-être bénéfique pour les pays dans lesquels il est né, il ne l’est pas pour l’Algérie.» Mohamed Aïssa se désole, au cours du débat, du sort réservé à l’immense Mohamed Arkoun. «Arkoun, c’est la référence mal comprise», concède-t-il. Mohamed Aïssa plaide ardemment pour la réappropriation de notre corpus théologique en citant l’œuvre des Abdelhak El Ichbili, Mohamed Ben Abdelkrim El Meghili, Abou El Abass El Ouencharissi, l’imam El Mazouni, ou encore le cheikh Ben Alioua, fondateur de la zaouïa El Alawiya de Mostaganem.
Et de conclure : «Nous ne connaissons pas ces érudits savants qui sont notre référent. Pourtant, ce sont eux qui ont légiféré pour les Algériens. Ce sont leurs orientations qui ont fait de nous la vraie nation du juste milieu. La preuve est que nous sommes immunisés contre le radicalisme et l’extrémisme violent. Et ceux d’entre nous qui y succombent, qui fléchissent, qu’on les interpelle par ce référent, par ce background. Il y va de notre salut.»
Mustapha Benfodil
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Gaz : l’Europe se tourne vers l’Algérie pour échapper à la Russie
le 24.06.15 | 15h32 | mis à jour le 24.06.15 | 17h04
L’Europe compte augmenter ses importations en gaz algérien pour réduire sa dépendance à la Russie, sur fond du conflit en Ukraine. Les négociations entre un représentant de l’UE et des responsables de Sonatrach ont commencé en mai dernier à Alger.
Les ministres de l’Energie de trois pays européens, Portugal, Espagne et France vont se réunir mardi prochain à Paris. Ils devront finaliser un plan visant à augmenter les importations en gaz naturel algérien pour réduire le poids de la Russie sur le marché européen de l’énergie, a rapporté le Financial Times.
Le gaz algérien sera acheminé de l’Espagne vers la France via le gazoduc MidCat qui traverse les Pyrénées. « Les tensions avec la Russie poussent les décideurs européens à diversifier leurs approvisionnements. L'augmentation des flux de gaz à travers les Pyrénées aiderait à libérer le potentiel de l'Algérie qui possède les 10e plus grandes réserves de gaz au monde », indique le journal londonien.
L’Algérie est reliée à l’Europe par deux gazoducs, Galsi avec l’Italie et Medgaz avec l’Espagne. Le nouveau plan européen a été négocié par Miguel Arias Canete, le commissaire à l'énergie de l'UE, qui a séjourné à Alger durant le mois de mai dernier. Miguel Arias Canete considère que les européens peuvent convaincre Sonatrach de « s’ouvrir davantage » à l’investissement étranger, notamment, en ce qui concerne les parts des étrangers dans l’amont (exploration et production).
Les Européens attendent également de Sonatrach de renoncer aux contrats à long terme et d’accepter les prix fixés au niveau des centres d'échange de gaz européens, En contre partie, l’Algérie aura droit à une « part intéressante » sur le marché d'Europe occidentale, selon la même source.
L’Algérie a exporté environ 25 milliards de M3 de gaz (bcm) par pipeline en 2013, soit moins de la moitie de sa capacité estimée à 54 milliards M3. La même année, l’Algérie a exporté 46,7 milliards de M3 de gaz naturel dont environs 45 % vers l’Italie et 25 % vers l’Espagne.
Malgré l’importance de ses réserves en gaz, l’Algérie constitue une « source d’inquiétude » pour les responsables européens. La question de la succession au président Bouteflika est entourée « d’incertitudes », note le Financial Times.
Elwatan.com
La balance commerciale de l’Algérie enregistre un déficit de 6 milliards de dollars
le 23.06.15 | 14h44
La balance commerciale a enregistré un déficit de 6,38 milliards de dollars durant les cinq premiers mois de l'année 2015, contre un excédent de près de 3,44 milliards de dollars à la même période de 2014, a appris mardi l'APS auprès des Douanes algériennes.
De janvier à mai dernier 2015, les exportations se sont établies à 15,94 milliards de dollars (mds usd) contre 28,31 mds usd à la même période de 2014, soit une chute de 43,67%, précisent les données du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Quant aux importations, elles se sont chiffrées à 22,33 mds usd contre 24,87 mds usd durant la même période de l'année écoulée (-10,22%).
Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 71% durant les cinq premiers mois de 2015 contre 114% à la même période de l'année écoulée. Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,52% du total des exportations, ont été évaluées à 14,91 mds usd contre 27,35 mds usd à la même période de 2014 (-45,47%).
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles avec 6,48% du volume global des exportations, soit 1,03 milliard usd. Les produits hors hydrocarbures exportés sont constitués notamment du groupe demi-produits avec 850 millions usd ( 13,17%), les biens alimentaires avec 135 millions usd (-10,62%), les produits bruts avec 39 millions usd (-15,68%), les biens d'équipements industriels avec 6 millions usd (-6,33%) et les biens de consommation non alimentaires avec 4 millions usd (-15,33%).
Quant aux importations, à l'exception des groupes des biens d'équipements agricoles qui ont augmenté de près de 22% pour totaliser 314 millions usd, toutes les importations des autres groupes de produits ont reculé. La plus importante baisse a concerné le groupe des énergies et lubrifiants avec des importations de 748 millions usd (-44,7%), les produits bruts avec 696 millions usd (-18,36%), le biens de consommation non alimentaires avec 3,61 mds usd (-19,75%), les demi-produits avec 5,09 mds usd (-8,6%) et les biens d'équipements industriels avec 7,56 mds usd (-0,81%).
Les clients et les fournisseurs
Pour ce qui concerne la balance commerciale de mai 2015, elle a enregistré un déficit de 1,28 milliard usd contre un excédent de 64 millions usd durant le même mois en 2014. Les exportations ont atteint près de 3,25 mds usd contre 5,6 mds usd au même mois de 2014 (-42,05%), tandis que les importations se sont chiffrées à 4,53 mds usd contre 5,54 mds usd (-18,23%).
Les exportations des hydrocarbures ont été estimées à 2,94 mds usd contre 5,44 mds usd le même mois en 2014 (-45,85%). Les exportations hors hydrocarbures en mai dernier ont représenté 9,34% du total des exportations, en se chiffrant à 303 millions usd contre 167 millions usd au même mois en 2014 ( 81,44%).
En mai 2015, les six principaux clients de l'Algérie ont été l'Espagne (643 millions usd), les Pays-Bas (497 millions usd), l'Italie (419 millions usd), la France (399 millions usd) et la Grande-Bretagne (384 millions usd).
Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine a maintenu sa première place (785 millions usd), suivie de la France (410 millions usd), l'Italie (403 millions usd), l'Espagne (340 millions usd) et l'Allemagne (337 millions usd).
APS
Education nationale : Le Cla doute de la transparence du concours de recrutement
le 24.06.15 | 11h52 | mis à jour le 24.06.15 | 17h44
Comme de coutume, la transparence du concours de recrutement dans le secteur de l’éducation est pointée du doigt. Le Cla n’écarte pas une éventuelle manipulation des résultats.
« Nous dénonçons le manque de transparence dans certaines directions de l’éducation nationale qui ont provoqué l’absence des membres des commissions paritaires lors du traitement des dossiers », écrit le Conseil des lycées d’Algérie (Cla) dans un communiqué qu’il a rendu public ce mercredi.
Dénonçant le retard dans l’annonce des résultats de ce concours, le Cla met en garde quant à leur manipulation.
Le Cla précise être en l’attendre de l’aboutissement des engagements entrepris par le ministère concernant le recrutement « en priorité » des enseignants vacataires et contractuels.
Le ministère se serait aussi engagé, selon le même syndicat, à recourir à liste d’attente pour le recrutement sans avoir à passer, une nouvelle fois, par le concours d’autant plus que le secteur nécessité 20000 postes supplémentaires.
A noter, que pour ce qui est des enseignants contractuels et vacataires, le Cla réclame leur intégration systématique et inconditionnée, le versement régulier de leurs salaires et le respect de leurs droits professionnels.
Ce concours débuté le 27 mai porte sur le recrutement de 19.262 enseignants dans les différentes spécialités pour les trois paliers. Il s'agit de 9.012 emplois pour l'enseignement primaire, 6.850 pour le moyen et enfin 3.400 pour le secondaire.
Procès EL Khalifa Bank : 18 ans de prison pour Moumen Khalifa
le 24.06.15 | 10h00
Une peine de 18 ans de réclusion criminelle a été retenue hier contre Abdelmoumen Khalifa, reconnu coupable, sans circonstances atténuantes, des faits d’association de malfaiteurs, de faux en écriture publique, de vol qualifié, au détriment d’El Khalifa Bank, d’escroquerie, de banqueroute frauduleuse et d’abus de confiance au détriment des déposants. Le tribunal criminel de Blida a prononcé sept peines de réclusion allant de 3 à 10 ans, dix autres allant de 3 ans de prison ferme à un an avec sursis et 52 acquittements.
Après une mise en délibéré d’une dizaine de jours, le verdict de l’affaire El Khalifa Bank est tombé hier. Abdelmoumen Khalifa écope d’une peine de 18 ans de réclusion criminelle, assortie d’une amende de un million de dinars, après avoir été reconnu coupable des faits d’«association de malfaiteurs», de «faux en écriture publique», «vol qualifié», d’«escroquerie», de «banqueroute frauduleuse» et d’«abus de confiance». Aucune circonstance atténuante ne lui est accordée, mais le délit de trafic d’influence lui a été enlevé.
L’ancien directeur général de Khalifa TV, Djamel Guellimi, est condamné à 10 ans de réclusion criminelle, avec la saisie de sa villa de Chéraga, pour «association de malfaiteurs», «faux et usage de faux en écriture publique» et «abus de confiance». Lui aussi ne bénéficie pas de circonstances atténuantes au même titre que Abdelhafid Chachoua, Omar Mir et Belaïd Kechad, tous condamnés à 8 ans de réclusion criminelle, assortie d’une amende de 500 000 DA et de la saisie de la villa de Chéraga, en ce qui concerne Chachoua, d’une amende de un million de dinars contre Mir et Kechad.
Une autre peine de 6 ans de réclusion criminelle a été retenue contre Badreddine Chachoua et Mourad Issir Idir, contre lequel le tribunal n’a pas retenu l’accusation d’association de malfaiteurs et lui a accordé les circonstances atténuantes, tout comme d’ailleurs pour Amghar Mohand Arezki condamné à 2 ans de réclusion, le notaire Omar Rahal condamné à 5 ans de prison. Pour ce qui est d’Ighil Meziane, le conseiller de Khalifa, il a écopé d’une peine de 3 ans de réclusion assortie d’une amende de 300 000 DA et la saisie de la villa de Chéraga.
La même peine, assortie d’une amende de 20 000 DA a été retenue contre Adda Foudad, l’ex-directeur de l’école de police de Aïn Benian et une autre de 2 ans contre Mustapha Benmahdi, avec lequel il a signé un nantissement sur une dette de l’entreprise de ce dernier, d’un montant de 54 millions de dinars, dans le but de récupérer auprès d’El Khalifa Bank en liquidation, l’équivalent de 600 000 euros qu’il aurait perdus.
L’ex-directeur de l’agence de la CNR d’Oum El Bouaghi, Toufik Jedidi, a été condamné à 3 ans de prison et une amende de 500 000 DA, alors que Noreddine Dahmani et Salim Larbi, ont écopé de deux ans avec sursis, et Ali Aoun, ancien responsable de Saidal a lui écopé d’une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une amende de 5000 DA au même titre que Mahrez Aït Belkacem, ancien directeur général de la CNAC, Salah Arifi, ex-directeur général de la CNR, et Abdelli Meziani, membre du conseil d’administration de la même caisse.
Au nombre de 52, le reste des mis en cause, Ali Bensatta, Boualem Laouche, Benouis Lynda, Jean Bernard Vialin, Chafik Bourkaib, Sid Ahmed Haddadi, Rachid Mejiba, Mohamed Tchoulak, Zineddine Zaamoum, Yahia Yesli, Abdelhamid Benahmed, Saïd Bacha, Benyoucef Miloudi, Mohamed Abbas Tlemçani, Benachir Berkat, Ali Tayeb Bensahoua, Rabah Belkacem, Meziane Bentahar, Meziane Mohamed, Hakim Boukerma, Samira Bensouda, Mustapha Djaout, Majda Laagoune, Mohamed Belekbir, Lilya Ladjlat, Mohamed Bensahoua, Mimi Lakhdar, Hamid Sekhara, Khadoudja Belhachemi, Noureddine Bousenna, Saïd Siamor, Bahidj Smati, Hamid Bourahla, Amar Amarouchène, Ali Assila, Reda Rahal, Safi Telli, Belarbi Salah Hamdane, Rabah Bousabaine, Rachid Laichar Mahfoud Bouamar, Mohamed Ouandjeli ont tous bénéficié de l’acquittement.
Ainsi, sur les 71 accusés, seulement trois resteront en prison. Il s’agit de Abdelmoumen Khalifa, de Toufik Jedidi (pour une autre affaire) et de Djamel Guellimi, qui doit purger encore 18 mois pour terminer sa peine devenue 10 ans, au lieu de celle de 15 ans, prononcée en 2007. Sur les 20 accusés dans le box, 12 ont été condamnés et 8 acquittés. Dans la salle d’audience, la tension de la matinée a laissé place aux éclats de joie de nombreux accusés et leurs familles, notamment ceux qui retrouvent la liberté.
En début d’après-midi, le tribunal, sans le jury, a entamé l’enregistrement des parties civiles, au nombre de 132, parmi lesquelles El Khalifa Bank en liquidation, qui représente les créanciers, dont l’avocat Me Ali Meziane, a demandé au tribunal d’écarter les parties civiles ayant déposé des mémoires dans lesquels ils demandent des poursuites contre la banque en liquidation. Parmi les parties civiles, il y a aussi la constitution de la Banque d’Algérie, mais aussi de nombreuses sociétés et des petits déposants qui ont perdu toutes leurs économies et qui ont affiché hier une «grande déception». Dans les couloirs, les plus avertis partagent le même avis. Le verdict n’est en réalité que le résultat prévisible des débats qui ont marqué le procès dès son ouverture le 4 mai dernier.
De nombreux avocats croient dur comme fer que Abdelmoumen Khalifa a gardé le silence justement pour arriver à une telle condamnation, sachant qu’il a déjà fait 8 ans de prison et qu’il ne lui reste que 10 ans à purger, peu-être moins avec la grâce et les remises de peine. Il est vrai que Abdelmoumen doit faire face aussi au dossier, le plus important, en instruction au tribunal de Chéraga, lié à Khalifa Airways, Khalifa Construction, les stations de dessalement d’eau de mer et les transferts par swift.
Mais rien n’indique que cette instruction, qui dure depuis plus de dix ans, puisse aboutir un jour, surtout si ceux-là mêmes qui ont expurgé l’affaire El Khalifa Bank de tout ce qui peut compromettre les hauts fonctionnaires de l’Etat et les institutions ont intérêt à ce que ce scandale soit étalé sur la place publique. Force est de constater que la gestion judiciaire de l’affaire Khalifa a été aussi partiale que politique.
L’action civile tranchée le 29 juin
Les avocats de Abdelmoumen Khalifa, les maîtres Nasreddine Lezzar et Mejhouda, demandent au tribunal d’écarter la Banque d’Algérie en tant que partie civile, puisque elle ne s’est pas pourvue en cassation cotre le verdict du procès de 2007. Me Lezzar s’est interrogé sur les raisons qui ont poussé El Khalifa Bank liquidation à se constituer uniquement contre Moumen.
Abondant dans le même sens, Me Mejhouda estime que la Banque d’Algérie ne peut se constituer partie civile étant donné qu’elle avait été à l’origine du retrait d’agrément d’El Khalifa Bank et, de ce fait, elle ne peut être juge et partie. L’avocat a récusé également la constitution de parties civiles qui ont déjà perçu une indemnisation auprès d’El Khalifa Liquidation.
L’affaire civile est mise en délibéré et la décision sera connue le 29 juin, date à laquelle le tribunal devra prononcer la procédure de contumace à l’encontre de Messaoud Sedrati, ancien commandant de la marine nationale, accusé de «recel de produits» et dont l’épouse est la sœur de Mme Khalifa Abdelmoumen. L’accusé ne s’est pas présenté à l’audience et son épouse avait expliqué au tribunal qu’il était à la caserne et qu’il n’avait pas eu la convocation. S. T.
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