195-/-ACTUALITES du Mercredi 15 juillet 2015
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Mercredi 15 Juillet 2015
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19 milliards de dollars épuisés en trois mois Les réserves officielles de change, or non compris, ont plongé de plus de 19 milliards de dollars durant seulement le premier trimestre... |
La chute des prix risque de se poursuivre
Les perspectives du marché mondial du pétrole étant loin d’être rassurantes, le pays devra ainsi se préparer...
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Marché mondial du pétrole
La chute des prix risque de se poursuivre
le 14.07.15 | 10h00
Les perspectives du marché mondial du pétrole étant loin d’être rassurantes, le pays devra ainsi se préparer à se prémunir contre les nouvelles menaces qui seront induites par la chute des prix.
La zone euro souffle. La Grèce est finalement parvenue à un accord avec ses créanciers et ses partenaires de la zone euro sur un troisième plan d’aide. La nouvelle n’a pas pour autant permis un rebond sur le marché pétrolier. Plombé par la surabondance de l’offre, la perspective d’un rééquilibrage qui s’éloigne, un dollar qui se revigore et un possible accord sur le nucléaire iranien, les marchés du pétrole ont ouvert hier en baisse. Vers 13h10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août cédait 47 cents à 52,27 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 57,71 dollars en milieu de journée, en baisse de 1,02 dollar par rapport à la clôture de vendredi. L’Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) tentaient de finaliser un accord, encore hier, sur le dossier du programme nucléaire iranien. Un accord qui permettrait à l’Iran de doubler ses livraisons de pétrole sur le marché, ce qui ne ferait qu’alimenter la surabondance de l’offre qui alimente le marché.
L’Agence internationale de l’énergie a d’ailleurs estimé que dans un contexte de demande atone et de légère reprise des forages de schistes américains, la perspective d’un rééquilibrage du marché s’éloigne. Un avis que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ne partage guère. Dans son rapport mensuel publié hier, l’OPEP dit s’attendre à un rééquilibrage du marché l’an prochain.
Le pool pétrolier table ainsi sur demande mondiale de brut cette année, et sur une nouvelle accélération en 2016 grâce à un rebond de la croissance mondiale. Pour 2015, l’OPEP prévoit une hausse de la demande de 1,28 million de barils par jour (mbj), soit 100 000 de plus que dans sa précédente estimation.
Pour 2016, la hausse de la demande doit s’accélérer à 1,34 mbj l’an prochain, en raison d’un rebond de la croissance mondiale à 3,5%, après 3,2% cette année. Cependant, note l’OPEP, «la hausse cette année s’accompagne également d’une progression prévisible de la production, ce qui laisse le marché en situation de surproduction structurelle dans un contexte de prix modérés, avant un début de rééquilibrage l’an prochain». Le rapport note aussi que la demande de pétrole OPEP baissera de 0,1 mbj à 29,2 mbj cette année, alors que le quota de production OPEP est de 30 millions de barils/jour. Cependant, cette même demande devrait passer à 30,1 mbj en 2016.
Salah Khebri, ministre de l’énergie : «La convocation d’une réunion extraordinaire de l’OPEP est possible»
Le ministre de l’Energie, Salah Khebri, a, selon l’APS, indiqué, hier à Oran, la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
S’exprimant à la presse, en marge de sa visite dans la zone pétrochimique d’Arzew (Oran), le ministre a déclaré que «face à la situation que connaît le marché pétrolier, notamment la baisse des prix, nous allons, si nécessaire, convoquer une réunion extraordinaire de l’OPEP».
«Malgré la complication de la question des prix du pétrole, liée beaucoup plus aux conditions géopolitiques internationales et à l’augmentation de l’offre, il faut qu’on table sur un prix supérieur et chercher les moyens pour parvenir à un niveau satisfaisant», a ajouté M. Khebri, affirmant que l’Algérie «suit de près le marché pétrolier qui atteindrait le prix de 67 dollars le baril dès 2016», selon les prévisions des organisations internationales spécialisées dans ce domaine.
Dans le même sens, le ministre a expliqué l’impact de l’offre excédentaire sur les prix au marché pétrolier, déplorant le fait «qu’un consensus des pays membres de l’OPEP autour d’une éventuelle baisse de production ne regèlera pas essentiellement le problème de la chute des prix, du moment qu’il existe des producteurs non-membres à cette organisation qui pourront toujours augmenter leurs offres sur le marché international». R. E.
Roumadi Melissa
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Baisse brutale des réserves de change
19 milliards de dollars épuisés en trois mois
le 15.07.15 | 10h00
Les réserves officielles de change, or non compris, ont plongé de plus de 19 milliards de dollars durant seulement le premier trimestre 2015, tandis que les décaissements du Fonds de régulation des recettes ont atteint l’équivalent de plus de 6 milliards de dollars, selon les données publiées lundi par la Banque d’Algérie.
Baisse des exportations des hydrocarbures en valeur et en volume, transferts de dividendes et autres produits de cession, et appréciation du dollar face à l’euro, autant de facteurs ayant pesé sur les réserves officielles de change, ainsi que sur les équilibres budgétaires. La dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie sur les tendances monétaires et financières, durant le premier trimestre 2015, est plus qu’inquiétante.
Au-delà des déficits que l’on sait se creuser à mesure que les revenus à l’export baissent, ce sont les réserves accumulées qui fondent plus vite que l’on imagine. C’est ainsi que les réserves de change sont passées de 178,938 milliards de dollars à fin décembre 2014, à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015, soit une baisse de 19,02 milliards de dollars. Un chiffre qui inquiète d’autant que si cette tendance à la baisse se maintient, le risque de consommer près de la moitié des réserves d’ici la fin de l’année se dessine. Il est clair que la baisse des revenus pétroliers pèse lourdement sur la situation.
L’Algérie a en effet perdu la moitié de ses revenus issus de l’exportation des hydrocarbures durant les trois premiers mois de l’année, lesquels ne se sont établis qu’à 8,7 milliards de dollars seulement. Il est évident que la baisse des cours du brut aura entraîné cette contre-performance. Selon la Banque d’Algérie, «le prix moyen du baril de pétrole est passé de 109,55 dollars/baril au premier trimestre 2014 à 75,38 dollars/baril au dernier trimestre 2014 (100,23 dollars en 2014), puis à seulement 54,31 dollars/baril au cours du premier trimestre de l’année en cours». Cependant, la situation des marchés n’est pas la seule à peser sur les exportations qui baissent également en volume.
Recul de 9% des volumes exportés
L’autorité monétaire évoque ainsi une contraction de 8,99% des volumes exportés durant le premier trimestre 2015, par rapport à la même période de 2014. La note de conjoncture qui évoque aussi une légère hausse des exportations hors hydrocarbures, précise que celles-ci demeurent structurellement faibles.
De même que la baisse des importations, qui n’a été que de 8,4%, et ce, grâce notamment au déclin des importations de véhicules de tourisme et de poudre de lait, ne compense que très faiblement la forte chute des revenus hydrocarbures.
Il en résulte un creusement du déficit de la balance commerciale qui a atteint 4,2 milliards de dollars en trois mois. La baisse des exportations et des importations peut toutefois révéler un effet positif et insoupçonné, celui de leur impact sur la balance des services. La Banque d’Algérie évoque ainsi une stagnation du déficit de la balance des services, lequel n’a augmenté que de 40 millions de dollars pour atteindre 1,97 milliards de dollars.
Les transferts des dividendes des entreprises étrangères, des associés de Sonatrach notamment, aggravent un peu plus la situation, ceci d’autant plus que la Banque d’Algérie évoque l’effet de «transferts de dividendes cumulés».Tout autant d’éléments qui influent sur le déficit du compte courant lequel se creuse pour atteindre 7,78 milliards de dollars.
A cela s’ajoute l’effet des opérations effectuées sur le compte capital et des opérations financières, qui enregistrent un déficit de 2,94 milliards de dollars, induit par le transfert de «2,34 milliards de dollars au titre d’une opération de cession, par des non-résidents, de parts du capital d’une entreprise», note la Banque d’Algérie. Difficile dans ce contexte de ne pas faire le lien avec l’opération de rachat des actif de Djezzy par le FNI auprès de Vimpelcom, maison mère de l’opérateur de téléphonie mobile.
Le poids de l’opération Djezzy
Il en résulte donc un déficit global de la balance des paiements de 10,72 milliards de dollars. Un déficit qui ne justifie pas à lui seul le déclin de plus de 19 milliards de dollars des réserves de change. A ce sujet, l’autorité monétaire évoque un «effet de valorisation négatif». Autrement dit, cela concerné les fluctuations sur le marché international des changes qui a enregistré une forte appréciation du dollar face aux autres monnaies, et qui induit une réduction de la valeur des réserves de change libellées en euros et autres devises constituant le panier des réserves de change.
A propos du taux de change justement, la Banque d’Algérie, qui note une dépréciation de 11% du taux de change du dinar face au billet vert, souligne que du point de vue du taux de change effectif réel, celui-ci demeure apprécié par rapport à son niveau d’équilibre. Autrement dit, le dinar demeure surévalué.
Le spectre de l’endettement
Sur le plan budgétaire, la note de conjoncture évoque un recul de 28,2% de la fiscalité pétrolière ayant induit une baisse de la capacité du Trésor dans un contexte de creusement du déficit budgétaire. Elle précise que «les ressources du Fonds de régulation des recettes ont été largement entamées pour couvrir le déficit budgétaire qui s’est élargi au premier trimestre 2015», de même qu’elle précise que la capacité de financement du Trésor s’est contractée de 571,6 milliards passant de 4488,1 milliards de dinars à fin décembre 2014 à seulement 3916,5 milliards de dinars à fin mars 2015.
Roumadi Melissa
Permanence durant l’Aïd : Les APC ne jouent pas leur rôle
le 15.07.15 | 10h00
Au total, ce sont 30 000 commerçants dont 10 000 boulangers qui sont retenus pour assurer la permanence durant les jours de l’Aïd à travers le territoire national.
Pour éviter de transformer les villes algériennes, en ces jours fériés, en agglomérations mortes, le ministère du Commerce n’a pas hésité à brandir la menace d’une fermeture administrative de 30 jours et d’une amende de 100 000 DA pour les récalcitrants. Six secteurs d’activité commerciale sont concernés par la permanence pour assurer le service minimum aux consommateurs.
Ce procédé a été réactivé en 2013 et les textes d’application n’ont pu être mis en place qu’en 2014. Mais à ce jour, aucun bilan réel n’a été fait sur le suivi de cette permanence. Selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), «Les conditions de la permanence sont plus favorables, comparées à celles des années précédentes». «Le ministère du Commerce a entrepris toutes les démarches nécessaires pour l’organisation de la permanence en saisissant les directions locales et les commerçants concernés.
Nous appelons les commerçants désignés pour la réussite de ce défi consistant à respecter leurs engagements et à exercer normalement durant ces deux jours de fête religieuse», plaide M. Boulenouar, qui regrette que ce soit au niveau des APC que le blocage se situe.
«Les APC n’ont pas procédé à l’affichage des listes des commerçants retenus, pour rassurer les consommateurs et les orienter.
Les défaillances enregistrées au niveau des APC expliquent en partie le non-respect de la permanence enregistrée durant les années précédentes», soutient le représentant des commerçants. «Cette année, c’est différent», estime le département de Amara Benyounès, qui a informé, une semaine à l’avance, les commerçants concernés par la permanence.
F. A.
Nouria Benghebrit. Ministre de l’éducation nationale
«Une approche spécifique pour chaque région»
le 15.07.15 | 10h00
L’engagement et le travail des enseignants, le climat, l’éloignement, les conditions sociales et d’enseignement sont les paramètres qui expliquent le classement de certaines wilayas en bas de l’échelle concernant la réussite au bac. C’est ce qu’a déclaré Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale, dans l’entretien qu’elle nous a accordé, précisant que son défi majeur est la qualité. Elle refuse l’école au rabais et plaide pour une adaptation des programmes aux spécificités de chaque région, en soulignant que la mobilisation sociétale autour de l’école dans la wilaya de Tizi Ouzou est l’une des raisons principales qui lui a permis d’obtenir le meilleur taux de réussite au bac.
- Depuis quelques années, les mêmes wilayas obtiennent les plus mauvais taux de réussite au bac. Avez-vous une explication à ce classement en bas de l’échelle ?
Plusieurs paramètres peuvent expliquer ce classement en bas de l’échelle. L’engagement et le travail des enseignants, le climat, les conditions d’enseignement dans certaines wilayas du pays… Bref, il va falloir adopter une approche plus spécifique à chaque région. Parfois, dans ces mêmes wilayas qui sont en bas de l’échelle, il y a des établissements qui se démarquent en enregistrant des résultats assez intéressants. Un conclave entre les directeurs de wilaya est prévu vers la fin du mois de juillet, justement pour discuter des raisons de cet échec et trouver les solutions adéquates. Les formules sont aussi nombreuses que diverses et peuvent même être introduites à partir du cycle primaire.
L’exemple de réussite le plus frappant a été constaté dans un établissement à Idles, une localité assez isolée de Tamanrasset, qui a amélioré ses résultats scolaires dès l’ouverture d’un internat, en raison de l’éloignement. Il y a aussi le problème du logement des enseignants, on doit trouver des formules en conjuguant tous les efforts et faire en sorte que l’acte d’enseigner se fasse dans de bonnes conditions, et soit celui du confort. Il faut insister et même beaucoup sur ce volet. Il y a une maturité et une prise de conscience qui nous permettent aujourd’hui d’engager des réflexions sérieuses sur les méthodes et les moyens d’amélioration de la qualité de l’enseignement à travers un calendrier scolaire mieux adapté aux situations.
- Comptez-vous vous attaquer à la qualité de l’enseignement ?
Evidemment. C’est un défi auquel nous faisons face. Pas seulement en Algérie, mais partout dans le monde, on évoque ce défi de la qualité de l’enseignement. Nous ne voulons plus d’une école au rabais. Nous avons les moyens de revoir l’acte d’enseigner qui doit être adapté aux réalités environnementales, climatiques et sociales. Il faut juste un consensus au niveau local autour des changements afin qu’ils puissent être opérés dans les meilleures conditions.
Ce qui est rentable et bénéfique pour une région pourrait ne pas avoir nécessairement les mêmes effets dans une autre région. Raison pour laquelle j’ai plaidé pour une adaptation des programmes selon les spécificités de chaque wilaya, voire de chaque région au sein d’une même wilaya.
Nous pouvons, par exemple, ouvrir les établissements durant les week-ends, reculer ou avancer les heures d’enseignement dans les villes à forte chaleur, créer des internats dans celles confrontées à l’éloignement, permettre aux enseignants d’accéder plus facilement aux formules de logement, etc. Vers la fin de ce mois-ci, lors des assises de l’éducation, sept ministres ont été conviés pour prendre part aux réflexions.
Avec le ministre de l’Enseignement supérieur, nous essayerons de voir pourquoi il y a beaucoup d’échecs lors de la première année universitaire. Avec le ministre de la Formation, nous pourrons discuter des meilleures formules permettant d’orienter les élèves qui échouent vers des métiers avec des possibilités d’obtenir un emploi. Bref, lors de ces assises, plusieurs ateliers sont prévus et devront traiter de thèmes précis liés au système d’éducation, sous tous ses volets, afin de sortir avec une feuille de route qui permettra de faire le saut qualitatif tant espéré.
- Comment expliquer que certaines wilayas, comme Tizi Ouzou par exemple, obtiennent toujours de bons résultats ?
En fait, ce taux de réussite est à lier au niveau de l’engagement des enseignants mais aussi des parents. C’est l’une des rares wilayas, où le préscolaire touche 95% des enfants. L’autre facteur de réussite est cette mobilisation sociétale par rapport à l’école. Vous n’avez qu’à voir ce qui se passe lors des grèves des enseignants. Ces derniers ne travaillent certes pas dans les établissements, mais ils donnent des cours de soutien aux élèves et les parents sont très impliqués dans le suivi du cursus au sein des écoles. Ce sont cette ambiance et cet engagement collectif qui font que le taux de réussite est très élevé. Ce qui pourrait être utilisé comme exemple à encourager, à renforcer et à exporter vers d’autres wilayas.
- Quel avenir pour les 49% de candidats qui n’ont pas obtenu le bac ?
Sortons de cette vision étroite qui consiste à fermer toutes portes de réussite en dehors de l’université. Ne pas avoir son bac ne veut pas dire la fin du monde. Nous avons des avantages extraordinaires qui ne sont sans doute pas éternels. Mais ils sont là à travers ce système de formation et d’apprentissage totalement quadrillé, qui ouvre de larges perspectives et permet aux stagiaires d’avoir une chance d’emploi avant même d’obtenir le diplôme. En plus de cette possibilité de bénéficier d’une formation et d’un apprentissage, les recalés au bac ont la possibilité de repasser l’examen en suivant des cours par correspondance ou en tant que candidats libres. Il faut mettre l’accent sur ces opportunités pour les rendre plus visibles.
Salima Tlemçani
Les groupes terroristes ciblent les villages
La menace persiste à Bouira
le 15.07.15 | 10h00
La menace terroriste persiste dans la wilaya de Bouira. Après l’attaque spectaculaire d’un groupe armé, perpétrée la semaine écoulée contre une patrouille de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ), faisant deux blessés parmi les policiers, un autre groupe terroriste a fait son apparition à l’est de Bouira.
En effet, un groupe terroriste, composé de plusieurs éléments lourdement armés, a fait des descentes dans plusieurs bourgs relevant de la localité de Tamelaht dans la commune d’Ahnif, à 35 km à l’est de Bouira. Sous la menace, des villageois ont été obligés, selon des sources locales, d’approvisionner les terroristes en denrées alimentaires et autres vivres. Les groupes armés ont ciblé, selon nos sources, les deux villages d’Ath Amer et Bourmel, situés sur les hauteurs de Tamelaht, localité infestée par les groupes terroristes depuis de longues années. Plusieurs habitants ont fui leur village.
Selon des témoignages recueillis auprès de quelques villageois, les terroristes sont très présents dans la région. Une source sécuritaire, contactée par téléphone, a confirmé qu’un passage de groupes terroristes a été signalé dans la localité de Tamelaht sans pour autant fournir d’autres détails. Selon les villageois, les terroristes circulent en plein jour et ne se cachent pas. Les groupes armés sont à la recherche de moyens de transport et d’argent. La situation au niveau de cette localité est extrêmement inquiétante.
Dans la commune de Saharidj, distante d’une vingtaine de kilomètres du chef-lieu communal de M’chedallah, un citoyen a été délesté, il y a deux jours, de son véhicule. D’ailleurs dans cette partie de Bouira, plusieurs faux barrages ont été signalés depuis que le touriste français Hervé Gourdel a été assassiné au mois de septembre 2014 par les terroristes de Jund El Khilafah. Probablement, c’est ce qui reste de ce groupe qui serait à l’origine de ces mouvements dans la région. Pour les habitants, la situation est inquiétante. Ils déplorent que les détachements de la garde communale, ayant sécurisé la région durant des années, aient été dissous.
A Aomar, un village a été cerné par les terroristes
Cette descente, qui n’est pas la première du genre, vu que la population avait maintes fois dénoncé l’insécurité régnant au niveau de ces villages, a de nouveau semé la panique au sein de la population. Des villageois contactés par téléphone précisent que les terroristes sont très présents dans la région, car aucune unité de sécurité n’y est implantée. Ce regain d’insécurité est visible depuis quelques mois.
Dans la région ouest de la wilaya, un autre groupe terroriste composé de cinq éléments lourdement armés, selon des sources, a fait une descente dans le village Krarib, dans la commune d’Aomar. Les terroristes ont racketté les villageois en denrées alimentaires avant de prendre la fuite vers les maquis surplombant les communes de Kadiria et Djebahia. L’opération de ratissage lancée par l’armée s’est soldée par la mise hors d’état de nuire, dimanche dernier, d’un terroriste dans la localité de Ziraoua, dans la commune de Djebahia, et la récupération d’une arme de guerre et de munitions.
Amar Fedjkhi
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Mercredi 8 Juillet 2015 الأربعاء 08 جويلية 2015 م الأربعاء 21 رمضان 1436 ه --
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Handball (U21) : Les Algériens au Brésil demain
le 15.07.15 | 10h00
L’équipe nationale masculine de handball juniors (U21) s’envolera demain en direction de Sao Paolo, pour prendre part à la 20e édition du Championnat du monde de la catégorie, prévu du 20 juillet au 1er août au Brésil.
La Fédération algérienne de handball (FAH) a publié, à cet effet, la liste des 16 joueurs convoqués pour cet important rendez-vous handballistique. Les clubs du championnat les plus représentés sont le GS Pétroliers et la JSE Skikda, avec trois joueurs chacun. Il y a aussi le HBC El Biar et le CRB Baraki avec deux joueurs. Conduite par le duo Hasni Achour- Abdedaim Mounir, l’Algérie, qui s’est retrouvée dans le groupe C, débutera la compétition ce 20 juillet face à la France. Par la suite, les Algériens évolueront respectivement face à l’Argentine, le 22 juillet ; le Danemark, le 23 ; le Chili, le 25 et finalement la Corée du Sud le 26 juillet.
Abdelghani A.
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Mercredi 15 Juillet 2015 الأربعاء 15 جويلية 2015 م الأربعاء 28 رمضان 1436 ه --
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