325-/-ACTUALITÉS Du Samedi 21 novembre 2015
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JUSTICE L’année judiciaire en cours sera marquée par la tenue de plusieurs procès très attendus par l’opinion publique, notamment au niveau de la cour d’Alger. A ce titre, on peut citer notamment l’affaire de Sonatrach 1 ou encore le procès de l’affaire de l’assassinat de l’ex- Suite... |
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ACTUALITÉ
Abdelmalek Sellal au journal français Le Monde : «L’état de santé de Bouteflika est toujours le même»
Jean-Louis Borloo à Alger : Electrification de l’Afrique et Cop21 au menu des discussions
La démarche du FLN s’oppose à la vision du PT : Louisa Hanoune dit non à Saadani
Les travailleurs dénoncent l’arrêt de la production, la mauvaise gestion et le blocage du plan d’investissement : La SNVI, une mécanique en panne
Nouria Benghebrit à L’APN : Généralisation du préscolaire pour l’égalité des chances
Des critiques sont formulées à propos de la hauteur du minaret de la grande mosquée : Une commission pour l’examen de la «forme finale»
Bouteflika reçoit le Premier ministre maltais
Prise en charge des orphelins : Des experts plaident pour des mesures spécifiques
Une délégation de la banque Mondiale reçue par Mebarki : Appui pour l’amélioration de la formation
Salon Talents et emploi Grand Ouest 2015 : Importante affluence à l’ouverture et opportunités d’emploi, y compris à l’étranger
SPORTS
ASMO 0 - USMA 2 : Les Asémistes s’enfoncent
RCA 1 - JSK 1 : Ezzerga replonge dans le doute
JSS 2 - RCR 0 : Le Rapid n’a pas démérité
DRBT – CSC : Mini-derby palpitant, mais attention !
Espagne. Real Madrid - FC Barcelone : Duels de haut vol à tous les niveaux
FIFA : Platini a déposé son appel au TAS
ECONOMIE
Selon l’expert pétrolier vénézuélien Carlos Mendoza Potellá : L’Opep est sous l’influence des Occidentaux
Marché pétrolier : Les prix font du surplace
Commerce : Des accords pour lutter contre la fraude
Changes : L’euro baisse face au dollar
Production d’hydrocarbures : Les filiales de Sonatrach sous pression
Les dissensions plombent les discussions au sein de l’Opep : L’approbation de la stratégie à long terme reportée à 2016
INTERNATIONAL
Au moins 22 morts à l’hôtel Radisson : Prise d’otages massive à Bamako
Conflit du Sahara occidental : Ross revient pour tenter de débloquer la situation
Brahim Dehane. président de l’Association sahraouie des victimes des violations des droits de l’homme (ASVDH) : «Le Maroc veut justifier la dilapidation des richesses du Sahara occidental»
Après les attentats du 13 novembre à Paris : L’Europe de la sécurité et des frontières
Malgré les attentats de Paris : L’armement généralisé de la police britannique n’est pas pour demain
Migration-UE : Les restrictions aux frontières dans les Balkans dénoncées
CULTURE
37e Festival international du film du Caire : Chronique sombre d’un monde dévasté
Formation «Lemma Bechariat» : Des voix féminines au pluriel
Séminaire international sur l’incubation : Plaidoyer pour le transfert technologique
Festival international du film du Caire : Fenêtres ouvertes sur les drames contemporains
Mina Walking, la fille afghane sort des décombres de Kaboul
Bonnes feuilles : Espoirs féminins de Constantine à Oran
Au moins 22 morts à l’hôtel Radisson
Prise d’otages massive à Bamako
le 21.11.15 | 10h00
Un groupe composé tout au plus de 5 assaillants puissamment armés, probablement des terroristes liés à Aqmi, a investi hier, vers 6 heures du matin, l’hôtel Radisson Blu de Bamako, la capitale malienne. Selon un décompte publié par le ministère malien de la Sécurité intérieure sur son compte Twitter hier après-midi, au total 78 personnes qui étaient retenues en otages dans l’hôtel en ont été libérées, dont 7 Algériens.
Alors que l’ensemble de l’opinion internationale avait encore les yeux rivés sur la France où la population se remet difficilement du traumatisme des attentats sanglants perpétrés la semaine dernière à Paris par un commando du groupe terroriste Deach, un groupe composé de tout au plus 5 assaillants puissamment armés a investi, hier vers 6h, l’hôtel Radisson Blu de Bamako, la capitale malienne. Le Mali est la cible depuis deux ans d’attaques terroristes sanglantes. Les hôtels fréquentés par les étrangers sont particulièrement ciblés par les éléments liés à l’Aqmi.
Opérant par surprise, les hommes armés ont réussi, en un espace de temps assez court, à prendre en otages le gros des employés et des clients de l’établissement situé dans le quartier d’affaires bamakois de Hamdallaye, ACI 2000, où se trouvent également les ambassades du Ghana et de Côte d’Ivoire. L’hôtel Radisson Blu est très prisé par les étrangers.
Au début de la journée, la direction de l’hôtel a indiqué que le nombre des otages était de 170 (140 clients de 14 nationalités, dont 7 Algériens, et 30 employés). La prise d’otages massive, qui ne s’est terminée que vers 17h30 après un assaut des forces maliennes de sécurité appuyées par des soldats d’élite de l’armée française, s’est soldée par la mort de 22 personnes, probablement toutes des clientes de l’hôtel.
Deux terroristes parmi les auteurs de l’attaque ont été tués. Le reste du groupe était encore hier soir en cavale. Qui sont les assaillants et comment ont-ils pu pénétrer dans cet hôtel réputé pour être le plus sécurisé du pays ? Rien n’était encore clair hier. Les terroristes d’Al Mourabitoune, groupe lié à Al Qaîda, ont revendiqué l’attaque sur twitter. L’authenticité de cette revendication n’avait toutefois pas pu être vérifiée hier.
Quoi qu’il en soit, le chargé de la communication du ministère malien de la Défense, le colonel Diarran Koné, a tenu à démentir l’information selon laquelle les terroristes seraient arrivés à bord d’un véhicule immatriculé «corps diplomatique». «Les gens se trompent. C’est un certain Adama Coulibaly, chauffeur de l’ambassade des Etats-Unis, qui était allé chercher des clients à l’hôtel à ce moment-là. D’ailleurs, il a lui aussi été pris pour cible», a déclaré le colonel Koné à une journaliste de l’agence Dunes Voices.
De nombreuses interrogations
Aussitôt l’alerte donnée, des unités de la police et de l’armée maliennes appuyées par des éléments de la Minusma, la force des Nations unies pour le Mali, ont bouclé le quartier avec l’intention de libérer les otages et de neutraliser les assaillants. Des troupes spéciales françaises, acheminées depuis le Burkina Faso voisin, ont été appelées en renfort par Bamako pour participer à l’opération, qui s’annonçait sensible eu égard au nombre important d’otages retenus.
Des forces spéciales américaines étaient également mobilisées. Les événements se sont par la suite accélérés. Trompant l’attention de leurs ravisseurs, une cinquantaine d’otages, parmi lesquels figurent 6 Algériens, ont réussi à s’enfuir sains et saufs de l’hôtel. Ils ont été suivis par un autre groupe d’une vingtaine d’Indiens.
Contraints d’agir vite de peur que les assaillants n’exécutent leurs otages, les services maliens de sécurité décident de donner l’assaut. En pénétrant dans l’hôtel Radisson Blu, les militaires maliens ont découvert les corps de trois clients étrangers dont celui d’un Belge. A Bruxelles, le Parlement de la Fédération de Wallonie-Bruxelles a d’ailleurs confirmé qu’un de ses employés, un haut fonctionnaire, a été tué dans l’attaque.
Accrochages violents
Dans l’hôtel, la progression des unités d’intervention a été lente et les accrochages avec les preneurs d’otages très violents. A la mi-journée, la Télévision publique malienne a annoncé la libération d’«environ 80 otages». «Nos forces spéciales ont libéré une trentaine d’otages et d’autres ont pu s’échapper», a déclaré de son côté le colonel Traoré, ministre de la Sécurité intérieure.
Puis, le ministère malien de la Défense a fait état de «72 personnes libérées». Les échanges de coups de feu ne se sont arrêtés que vers 16h15. Après, il a fallu plus d’une heure aux unités d’intervention pour sécuriser l’établissement. Au cours de la fouille de l’hôtel, les corps d’«au moins 22 personnes» ont été retrouvés, selon les autorités maliennes. Les mêmes sources ont affirmé que les assaillants ne détenaient plus d’otage et que deux terroristes avaient été tués.
Les auteurs de l’attaque «n’ont plus actuellement d’otage entre leurs mains et les forces de sécurité sont en train de les traquer», a assuré de son côté le ministre de la Sécurité intérieure, le colonel Salif Traoré, lors d’une conférence de presse après plusieurs heures d’assaut. Selon un décompte publié par le ministère malien de la Sécurité intérieure sur son compte twitter hier après-midi, au total, 78 personnes qui étaient retenues dans l’hôtel ont été libérées.
Lamamra : «Nos sept compatriotes sont sains et saufs»
Une délégation officielle algérienne, hébergée à l’hôtel Radisson à Bamako (Mali), prise en otage hier matin par un groupe d’assaillants, a été libérée et ses six cadres de l’Etat sont sains et saufs, a déclaré à l’APS Ramtane Lamamra, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
La libération de cette délégation, composée notamment de diplomates, est intervenue grâce à l’action des forces combinées de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et des forces armées maliennes, a-t-il précisé, ajoutant qu’un septième ressortissant algérien, cadre dans une entreprise française, a également été exfiltré lors de cet assaut.
M. Lamamra a indiqué que, dès l’annonce de la prise d’otages, il était en «contact permanent» avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, ainsi qu’avec le chef de la Minusma, le Tunisien Mongi Hamdi, pour s’enquérir de la situation de la délégation algérienne et réaffirmer le «soutien et la solidarité totale» de l’Algérie au Mali.
Il a également réitér
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Abdelmalek Sellal au journal français Le Monde
«L’état de santé de Bouteflika est toujours le même»
le 21.11.15 | 10h00
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé dans un entretien au journal français Le Monde que le président Bouteflika n’a pas quitté le pays pour des soins à l’étranger.
Après une semaine de rumeurs insistantes sur l’éventuel transfert du président Bouteflika à l’étranger pour des soins, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est exprimé sur le sujet dans un entretien publié par le quotidien français Le Monde dans son édition d’hier. M. Sellal s’est montré catégorique : «Le président Bouteflika n’a pas quitté le pays.» «Non, le Président est là, il doit recevoir cet après-midi (jeudi 19 novembre) le Premier ministre maltais. Je suis tous les jours en liaison avec lui. Il n’a pas quitté le pays.
Son état de santé est toujours le même. Il suit les affaires du pays et donne ses instructions au jour le jour», a-t-il affirmé. Interrogé sur le «groupe des 19», qui s’est demandé qui gouverne le pays, Abdelmalek Sellal a rassuré qu’il n’y a personne d’autre que le président de la République. «Le pays est dirigé par le président de la République. Je le sais, car je suis son Premier ministre. Les grandes décisions ne sont prises que par lui, ou avec son assentiment. Il a une vision sur tout», a-t-il répondu, allusion faite aux grands changements opérés dans plusieurs secteurs et au sein de l’armée.
«Pas inquiet»
Et le fait que la dernière apparition publique du président Bouteflika remonte au mois de mai 2012 ne dérange guère son Premier ministre, selon lequel le pays se porte bien et les Algériens sont reconnaissants envers leur Président. «Il n’y a pas de désarroi des Algériens. Je me déplace beaucoup dans le pays. Tout le monde sait que le Président a beaucoup fait pour le pays», a-t-il soutenu, refusant de comparer la situation actuelle de l’Algérie (chute des revenus pétroliers, politique d’austérité, chômage galopant…) à celle des années 1980.
«Si aujourd’hui nous arrivons à faire face à une chute drastique de nos recettes (avec une perte de 40% des recettes en dollar), c’est grâce à deux mesures prises par le Président : la décision de rembourser notre dette par anticipation et celle de créer un Fonds de réserve qui peut nous permettre de tenir le cap trois à quatre années.»
Abdelmalek Sellal assure que la situation du pays ne l’inquiète pas. Car, selon lui, le gouvernement a trouvé la parade : réduire les importations et réorienter l’économie pour créer des richesses ! «Nous ne sommes pas dans la situation de crise des années 1980, où le pays était endetté et n’avait presque plus de réserves.
Nous avons devant nous trois ou quatre ans. Il faut absolument que l’on réussisse le pari de la diversification économique», a-t-il soutenu. Autrement dit, si rien n’est fait d’ici trois ans, le pays va sombrer dans une crise inextricable. M. Sellal conditionne aussi la réussite du plan du gouvernement pour diversifier l’économie nationale par le maintien de «la stabilité politique et sécuritaire».
Daech à nos portes ?
«Nous sommes frontaliers de pays en grande difficulté. Nous avons 1000 km de frontière commune avec la Libye, plus encore avec le Mali. J’espère que d’ici la fin de l’année nous pourrons aider à mettre en place un gouvernement de transition en Libye qui puisse s’appuyer sur une force internationale», a-t-il déclaré. Le Premier ministre évoque dans ce contexte la tenue, le 1er décembre, d’une réunion de tous les pays voisins — la Tunisie, le Niger, le Tchad, le Soudan et l’Egypte — afin de se concerter sur le cas libyen.
«Il faut pousser à la mise en place de ce gouvernement et lui donner des moyens pour stabiliser le pays, sinon c’est un autre Daech qui sera aux portes de l’Europe», a-t-il mis en garde, indiquant ainsi que «depuis les bombardements en Syrie, certains djihadistes sont revenus en Libye». Abdelmalek Sellal appelle à une réponse globale et concertée à la menace de Daech. «Nous pensons qu’il faut une réponse globale du monde civilisé face au phénomène Daech.
Je sais que le président Hollande veut saisir l’ONU pour qu’une résolution sur la lutte contre le terrorisme soit adoptée.
Aller aux Nations unies est la meilleure solution : il est nécessaire que l’ensemble des pays jouent le jeu dans cette affaire, sinon nous n’arriverons pas à venir à bout de ces groupes», a-t-il encore soutenu, considérant ainsi que Daech profite des divisions internationales et arrive même à exporter du pétrole pour acheter des armes. «Ce sont des contradictions qu’il nous faut absolument dépasser», a-t-il dit, rappelant que l’Algérie avait vécu dans les années 1990 ce qui se passe aujourd’hui dans certains pays, notamment en France. «Nous connaissons bien cette question. Mais à l’époque nous étions, pour ainsi dire, seuls à combattre le terrorisme islamiste», a-t-il relevé. C’est ce qu’il faut éviter aujourd’hui, dans l’intérêt, selon lui, de la sécurité de tous les pays.
Mokrane Ait Ouarabi
Nouria Benghebrit à L’APN : Généralisation du préscolaire pour l’égalité des chances
le 21.11.15 | 10h00
Interrogée sur les activités artistiques et sportives, la ministre répond : «Les activités artistiques et sportives renforcent le nationalisme, favorisent la cohésion au sein de la société et contribuent à la lutte contre la violence, sous toutes ses formes, et les fléaux sociaux.»
Le ministère de l’Education nationale a eu recours aux ministères des Affaires religieuses, de l’Intérieur et de la Solidarité nationale pour l’exploitation de la structure d’enseignement préparatoire sous leur tutelle (écoles coraniques et crèches communales), en vue de la généralisation de l’enseignement préscolaire. C’est ce qu’a expliqué, avant-hier, la ministre de l’Education nationale, en réponse à une question d’une députée à l’APN, Nadia Ihadaden Amroune, concernant l’enseignement préscolaire.
Pour Mme Benghebrit, le ministère de l’Education nationale s’emploie à généraliser le préscolaire avec le concours d’établissements publics, d’associations, de certains ministères et du secteur privé. «Le ministère œuvre à augmenter le nombre de classes du préscolaire dans les écoles primaires dans le cadre de la consécration du principe de l’égalité des chances entre les élèves à travers l’ensemble du territoire national», a affirmé la ministre qui souligne par la même occasion la «coordination» entre tous les acteurs concernés.
A rappeler que les participants à la Conférence sur l’évaluation de la réforme du système éducatif, tenue à la fin du mois de juillet dernier, ont insisté sur la nécessité d’appuyer les efforts fournis dans ce domaine. Lancé au niveau de certains établissements, l’enseignement préscolaire devait être généralisé dès 2009. Faute de structures adéquates et de personnel qualifié, il n’a été dispensé que dans quelques communes seulement.
Les experts ayant participé à la Conférence sus-citée ont relevé qu’il s’agit d’un facteur de discrimination criant entre les communes. Le staff de Benghebrit s’attelle, depuis à la généralisation de ce créneau, en proposant une formation adéquate aux éducateurs des écoles coraniques largement implantées à travers le territoire national. La réalisation d’un programme national et d’un manuel pour les structures exerçant dans le privé est, entre autres, une mesure annoncée pour combler l’incapacité de certaines communes à prendre en charge cet enseignement au niveau des écoles.
La ministre a été également interrogée sur les activités artistiques et sportives. «Les activités artistiques et sportives renforcent le nationalisme, favorisent la cohésion au sein de la société et contribuent à la lutte contre la violence, sous toutes ses formes, et les fléaux sociaux», a précisé Mme Benghebrit, qui répondait à une question du député Houari Boukerch, du Rassemblement national démocratique lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale. La ministre a souligné l’impact positif de la pratique d’activités sportives et artistiques sur l’élève «en ce qu’elles contribuent à son développement et favorisent son autonomie».
Fatima Arab
ASMO 0 - USMA 2 : Les Asémistes s’enfoncent
le 21.11.15 | 10h00
L’USM Alger a enregistré hier sa huitième victoire depuis le début de saison et la quatrième de suite à l’extérieur, en allant s’imposer à Oran devant l’ASMO sur le score de 2 buts à 0.
Les Algérois consolident du coup leur position en tête du classement avec deux matchs en moins et enfoncent davantage leurs adversaires du jour. Les Rouge et Noir semblent avoir oublié leur mésaventure africaine, après leur défaite en finale de la Ligue des champions, pour se concentrer uniquement sur la suite du championnat et remporter le titre. Leurs intentions étaient évidentes dès l’entame de la partie, avec plusieurs tentatives d’Andrea, Koudri et Meftah, mais sans parvenir à trouver la faille.
La différence s’est faite en deuxième période et surtout dans le dernier quart d’heure. L’arbitre a accordé un penalty suite à une main de Aoued que transforme magistralement à la 75’ le spécialiste usmiste, Rabie Meftah. Ce but a assommé les locaux qui encaisseront un deuxième but signé Andrea (81’). Meftah, le buteur, se transforme en passeur et sert Andrea sur un plateau après avoir éliminé deux joueurs. Le Malgache a doublé la mise au grand bonheur de l’équipe qui confirme son statut de favori en puissance pour l’actuel exercice.
Fiche technique
Stade Habib Bouakeul (Oran)
- Arbitres : Necib, Maghlout et Benacer
- Buts : Meftah (75’ sp) Andrea (81’) USMA
- Averts : Sebbah, Haddad, Aoued (ASMO) - Chafaï, Benkhemassa (USMA)
- ASMO : Kheladi, Barka, Sebbah, Oussaaâ, Belaïd ( Harbache 83’), Boudoumi, Haddad, Aoued, Bentiba, Jamaouni, El Ghoumri (Tabti 68’)
- Entr. : Mouassa
- USMA : Mansouri, Meftah, Boudebouda (Ardji 71’), Benayada, Abdelaoui, Chafaï, Koudri (Benkhemassa 37’), Bouchama, Beldjilali, Baïtèche (Benmoussa 55’), Andrea. Entr. : Hamdi
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Cadre de vie dans les Cités Aadl
Manque d’entretien et dégradation
le 21.11.15 | 10h00
L’entretien des immeubles et des espaces communs fait cruellement défaut dans les cités AADL. Le travail des concierges est pratiquement absent.
Plusieurs cités AADL de la capitale connaissent une dégradation et un amoindrissement du cadre de vie, pénalisant pour les résidants.
L’entretien étant pratiquement absent, les espaces communs tels que les cages d’escalier et les halls d’entrée sont devenus insalubres. A la cité AADL 1 de Bab Ezzouar, les habitants se plaignent d’une multitude de problèmes. «Au fil des ans, les agents de l’AADL se sont complètement désengagés.
Nous sommes réduits à nous occuper nous-mêmes des différentes réparations et à effectuer toutes les tâches d’entretien», confient les habitants. En effet, en l’absence d’agents chargés d’effectuer les tâches d’entretien au niveau des espaces communs, les locataires de certains immeubles sont tenus d’effectuer toutes les réparations à leur charge, notamment celles qui ont trait à l’éclairage dans les cages d’escalier, au réseau d’assainissement, aux canalisations d’eau potable et réseau du gaz de ville.
Le problème qui altère le plus la qualité de vie des locataires est incontestablement celui du manque d’hygiène et l’insalubrité. D’après plusieurs locataires, les agents de nettoyage et les femmes de ménage se limitent dans leur travail uniquement aux halls d’entrée se trouvant dans les rez-de-chaussée. «Les femmes de ménage ne montent jamais aux étages supérieurs. Hormis le rez-de-chaussée qui est nettoyé avec un peu d’eau et sans aucun détergent, le reste de l’immeuble est laissé à l’abandon», déclarent les locataires de la cité AADL 1 de Bab Ezzouar.
Et d’ajouter : «Pour que tous les étages soient nettoyés, il faut faire appel à plus de personnel. Un agent d’entretien ne peut à lui seul nettoyer tous les étages. D’autant plus que certains immeubles comptent jusqu’à 16 étages», affirme un locataire. Par ailleurs, des locataires déplorent l’état de dégradation de l’entrée de leur bâtiment. «Les escaliers de l’entrée s’affaissent de jour en jour. Un écart visible s’est créé entre le seuil de la porte et les escaliers. Nous avons pris attache à plusieurs reprises avec les responsables de l’AADL en vue de prendre en charge les travaux de réparation, en vain».
Dans le même ordre d’idées, les locataires tiennent à dénoncer les réparations effectuées sur l’ascenseur de leur immeuble, qui se font de manière tout à fait superficielle. «L’ascenseur tombe souvent en panne, car les réparations ne sont pas effectuées de manière professionnelle. Il arrive que les réparateurs enlèvent des pièces d’un ascenseur pour les monter sur un autre. Ces réparations s’apparentent à du rafistolage», déplorent-ils.
Le désengagement des responsables de l’AADL s’illustre également par le laisser- aller qui caractérise la gestion des sites. «Un propriétaire de restaurant s’est permis de construire une bicoque en guise d’extension à son établissement. Cette baraque empiète sur l’espace réservé aux piétons», dénoncent les résidants. Et de poursuivre : «Une colonne de fumée se dégage de cette baraque à longueur de journée. Nous avons sollicité l’intervention des responsables de l’AADL pour mettre un terme à ce dépassement, mais rien n’a été fait».
Signalons que nombre de locataires des cités AADL de la capitale ont été exemptés du paiement des 200 DA des charges consacrés à l’entretien. Selon des locataires de ces cités, «cette décision est une manière de se désengager encore plus», soutiennent-ils. Les locataires lancent un appel à la direction de l’AADL afin qu’elle se penche sur ces problèmes qui altèrent leur cadre de vie, notamment le manque d’hygiène. «Nous pouvons supporter certaines carences, telles que l’absence d’entretien des espaces verts, mais nous ne pouvons pas supporter l’insalubrité et le manque d’hygiène», concluent nos interlocuteurs.
Saci Kheireddine
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