ROUIBA ......

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Edition du Lundi 22 Novembre 2010

   

 

    
Lundi 22 Novembr201 0
309e jour de l'année

 Le dicton météorologique du jour

"Si tu veux moissonner,

C'est l'heure de semer"

Le proverbe du jour:

"Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu'un héros" (proverbe latin)

La citation du jour:

"Le flatteur est comme l'eau de Cologne: fait pour être senti et non pour être avalé" (Somerset Maugham):

que l'on appelle Ile de beauté.

 


Dilem du Lundi 22 Novembre 2010 | Vu 8960 fois

 
 
LE RADAR
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Edition du Lundi 22 Novembre 2010

Actualité

Comment le GIA investissait l’argent des massacres et des rackets dans l’immobilier et l’agriculture
Démantèlement d’un réseau de blanchiment datant de plus de 17 ans

Par : NEÏLA B


L’affaire remonte à peu près à 17 ans quand les proches et les ex-terroristes du GIA du groupe de “Boumediene” ont investi l’argent des massacres et des rackets dans l’immobilier et les commerces. Ces derniers possédaient des villas luxueuses, des troupeaux de bétail, des véhicules de marque
et des commerces.

Les services de la GN de la wilaya de Tlemcen ont réussi un autre coup de filet dans le cadre de la lutte antiterrorisme au niveau de l’ouest du pays suite à l’exploitation d’un précieux renseignement sur la richesse des proches ainsi que des ex-terroristes par le démantèlement d’un réseau de blanchiment d’argent et qui a permis l’arrestation de 7 personnes dont un repenti. Ce dernier impliqué dans l’assassinat d’un procureur à Tlemcen, l’enquête a révélé qu’il continuait à “activer”, pour preuve, la saisie chez lui de CD subversifs.
Les investigations poussées menées par les éléments de la GN de Tlemcen qui ont duré plus d’un mois ont abouti à l’identification et au démantèlement du réseau spécialisé dans le blanchiment de l’argent du terrorisme. C’était un véritable travail de fourmi d’autant que les faits remontent aux années 1992, 1993 et 1994.
Selon les informations en notre possession, le terroriste S. Gh alias Boumediene, un chef terroriste du GIA qui activait entre Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, avait ramené chez lui une somme importante d’argent provenant des rackets des commerçants et des riches de la région sous la menace ainsi que des biens et des bijoux des citoyens délestés dans de faux barrages ou incursions terroristes. 
Le butin fut caché dans un lieu sûr, dans sa maison sise au village Aïn Hala, mais juste après sa neutralisation au mois de mars 1994 par les services de sécurité, ses proches et plus précisément sa femme, son neveu, son frère, son demi-frère et sa sœur aînée ainsi que des terroristes qui activaient sous sa houlette et des membres du réseau de soutien de son groupe, il s’agit des nommés M. K. alias Terbiche , B. M, C. M, B. B, M. M, M. Z, M. H, ont décidé de se partager le butin et ont investi l’argent dans l’achat de villas et de lots de terrain et véhicules et du matériel agricole  ainsi que dans l’agriculture.
La tâche n’était pas facile pour les enquêteurs, la perquisition des domiciles des suspects a permis en premier lieu la découverte d’un lot important d’outils et matériels utilisés par les terroristes dans les rackets, en particulier des arrache-clous, d’anciennes pinces ainsi que 60 billets de l’ancienne monnaie de 10 DA et  une somme de 140 millions de centimes. 
Mais le plus important dans la perquisition est la trouvaille par les enquêteurs d’une importante quantité de munitions de guerre dans les domiciles des mis en cause.
Les investigations minutieuses ont fait ressortir que l’argent a été blanchi durant ces années par l’investissement dans l’immobilier et l’agriculture, ainsi que dans l’achat de 3 villas dont 2 du repenti et l’autre du neveu du terroriste abattu, 4 véhicules et des tracteurs et un important troupeau de bovins. Sept personnes impliquées ont été arrêtées dont le repenti. “Le chiffre d’affaires de ces derniers est très important”, estime-t-on.
L’enquête a révélé que la perquisition chez le repenti qui possède deux villas a permis la saisie de deux CD subversifs  contenant des films incitant au terrorisme et assassinat ainsi qu’une paire de jumelles.
Les mis en cause ont été présentés hier devant le procureur près le tribunal de Ouled Mimoun pour “association de malfaiteurs, blanchiment d’argent et apologie du terrorisme”.
Il y a lieu de rappeler que les services de la gendarmerie de la wilaya de Tlemcen avaient déjà démantelé 3 réseaux dont un de soutien au terrorisme composé  de trois personnes dont une universitaire “pour soutien et apologie du terrorisme” suite à la récupération d’une puce de portable d’un des trois terroristes abattus par l’armée dans la région d’El-Gour, à l’est de la wilaya de Tlemcen ainsi qu’un autre réseau spécialisé dans le recrutement et ont pu ainsi déjouer la tentative de deux jeunes de rejoindre les groupes terroristes après avoir reçu un entraînement audio-visuel et avoir été encadré par un ex-militant du FIS. L’importante affaire est celle qui a permis l’arrestation de 13 personnes dont une âgée de 78 ans, un pêcheur et un repenti. Ils approvisionnaient le groupe du GSPC à l'Ouest en matière d'explosifs, de puces de portable, de médicaments et de nourriture, et contribuaient aussi au blanchiment de l’argent des terroristes



 


Edition du Lundi 22 Novembre 2010

Actualité

Comment le GIA investissait l’argent des massacres et des rackets dans l’immobilier et l’agriculture
Démantèlement d’un réseau de blanchiment datant de plus de 17 ans

Par : NEÏLA B


L’affaire remonte à peu près à 17 ans quand les proches et les ex-terroristes du GIA du groupe de “Boumediene” ont investi l’argent des massacres et des rackets dans l’immobilier et les commerces. Ces derniers possédaient des villas luxueuses, des troupeaux de bétail, des véhicules de marque
et des commerces.

Les services de la GN de la wilaya de Tlemcen ont réussi un autre coup de filet dans le cadre de la lutte antiterrorisme au niveau de l’ouest du pays suite à l’exploitation d’un précieux renseignement sur la richesse des proches ainsi que des ex-terroristes par le démantèlement d’un réseau de blanchiment d’argent et qui a permis l’arrestation de 7 personnes dont un repenti. Ce dernier impliqué dans l’assassinat d’un procureur à Tlemcen, l’enquête a révélé qu’il continuait à “activer”, pour preuve, la saisie chez lui de CD subversifs.
Les investigations poussées menées par les éléments de la GN de Tlemcen qui ont duré plus d’un mois ont abouti à l’identification et au démantèlement du réseau spécialisé dans le blanchiment de l’argent du terrorisme. C’était un véritable travail de fourmi d’autant que les faits remontent aux années 1992, 1993 et 1994.
Selon les informations en notre possession, le terroriste S. Gh alias Boumediene, un chef terroriste du GIA qui activait entre Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, avait ramené chez lui une somme importante d’argent provenant des rackets des commerçants et des riches de la région sous la menace ainsi que des biens et des bijoux des citoyens délestés dans de faux barrages ou incursions terroristes. 
Le butin fut caché dans un lieu sûr, dans sa maison sise au village Aïn Hala, mais juste après sa neutralisation au mois de mars 1994 par les services de sécurité, ses proches et plus précisément sa femme, son neveu, son frère, son demi-frère et sa sœur aînée ainsi que des terroristes qui activaient sous sa houlette et des membres du réseau de soutien de son groupe, il s’agit des nommés M. K. alias Terbiche , B. M, C. M, B. B, M. M, M. Z, M. H, ont décidé de se partager le butin et ont investi l’argent dans l’achat de villas et de lots de terrain et véhicules et du matériel agricole  ainsi que dans l’agriculture.
La tâche n’était pas facile pour les enquêteurs, la perquisition des domiciles des suspects a permis en premier lieu la découverte d’un lot important d’outils et matériels utilisés par les terroristes dans les rackets, en particulier des arrache-clous, d’anciennes pinces ainsi que 60 billets de l’ancienne monnaie de 10 DA et  une somme de 140 millions de centimes. 
Mais le plus important dans la perquisition est la trouvaille par les enquêteurs d’une importante quantité de munitions de guerre dans les domiciles des mis en cause.
Les investigations minutieuses ont fait ressortir que l’argent a été blanchi durant ces années par l’investissement dans l’immobilier et l’agriculture, ainsi que dans l’achat de 3 villas dont 2 du repenti et l’autre du neveu du terroriste abattu, 4 véhicules et des tracteurs et un important troupeau de bovins. Sept personnes impliquées ont été arrêtées dont le repenti. “Le chiffre d’affaires de ces derniers est très important”, estime-t-on.
L’enquête a révélé que la perquisition chez le repenti qui possède deux villas a permis la saisie de deux CD subversifs  contenant des films incitant au terrorisme et assassinat ainsi qu’une paire de jumelles.
Les mis en cause ont été présentés hier devant le procureur près le tribunal de Ouled Mimoun pour “association de malfaiteurs, blanchiment d’argent et apologie du terrorisme”.
Il y a lieu de rappeler que les services de la gendarmerie de la wilaya de Tlemcen avaient déjà démantelé 3 réseaux dont un de soutien au terrorisme composé  de trois personnes dont une universitaire “pour soutien et apologie du terrorisme” suite à la récupération d’une puce de portable d’un des trois terroristes abattus par l’armée dans la région d’El-Gour, à l’est de la wilaya de Tlemcen ainsi qu’un autre réseau spécialisé dans le recrutement et ont pu ainsi déjouer la tentative de deux jeunes de rejoindre les groupes terroristes après avoir reçu un entraînement audio-visuel et avoir été encadré par un ex-militant du FIS. L’importante affaire est celle qui a permis l’arrestation de 13 personnes dont une âgée de 78 ans, un pêcheur et un repenti. Ils approvisionnaient le groupe du GSPC à l'Ouest en matière d'explosifs, de puces de portable, de médicaments et de nourriture, et contribuaient aussi au blanchiment de l’argent des terroristes

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Edition du Lundi 22 Novembre 2010 

Chronique

Vox populi et voie publique


Le mode de protestation s’est généralisé : au moindre mécontentement, “la population” ferme la route qui traverse l’espace local.
Ici, les réactions populaires rejoignent parfois les réflexes officiels ! Car, rien n’indique, en effet, que le procédé indispose, outre mesure, les autorités. Elles-mêmes, dressent d’insurmontables barrages sécuritaires qui peuvent transformer le moindre voyage en une interminable galère. Pas plus que l’État, “les jeunes”, “les citoyens” ou “les populations” révoltés ne semblent se soucier du coût, en termes de temps perdu, de retards, de souffrance physique et de stress des automobilistes et de leurs passagers, quand il s’agit de garroter, pour l’un, ou d’assiéger, pour les autres, les voies qui mènent aux grandes villes. Le risque terroriste justifie tous les désagréments qui compliquent notre vie quotidienne et la revendication sociale excuse les blocages dont nous pouvons avoir à souffrir au moindre déplacement. Le temps gaspillé et l’épreuve de la patience constituent, pour les Algériens qui se déplacent, un mode de participation à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité.
Sans préjuger de la cause défendue, il doit y avoir d’autres voies, si vous permettez l’expression, d’expression de la revendication. La violence a malheureusement fini par s’imposer comme mode de communication privilégié. Quoique les responsables politiques s’en soient défendus après les évènements de Diar Echems, exprimé par le discours de la violence, le message est mieux écouté. C’est l’un des effets de la démarche réconciliation nationale : puisqu’on répond à la violence par la concession, pourquoi les islamistes armés seraient-ils seuls à emprunter cette… voie ?
D’ailleurs, le pouvoir n’est pas seul à considérer, en priorité, la capacité de nuisance de ses interlocuteurs.
Quand, à la suite des habitants de Merzouga, ceux de Tidjelabine ont fermé la RN5, ils l’ont fait pour protester, à juste titre, et suite à l’assassinat d’un jeune commerçant, contre la violence produite par une délinquance endémique.
Les manifestants ont été jusqu’à avertir que si les autorités ne s’acquittaient pas de leur entière mission de sécurité, ils s’en chargeraient eux-mêmes. Ce noble et collectif réflexe n’a pas été observé quand les groupes terroristes semaient – et sèment encore – la peur et la mort dans la ville et aux alentours. Un peu comme si une violence, parce qu’elle sévit au nom de Dieu, serait plus légitime qu’une violence qui est le fait d’une délinquance de droit commun.
Si cet “accommodement”, comme on dirait en droit canadien, a été tacitement élevé au rang de tacite valeur partagée, l’État, par l’idéologie de la réconciliation, lui a donné une légitimité politique et juridique. Ainsi quand Djilali Hadjadj, alors accusé d’être l’auteur présumé d’un faux certificat médical, passe devant un contrôle de police à l’aéroport de Constantine, il est arrêté et remis à la justice, mais quand Hattab entre dans les locaux de la radio Chaîne III, le policier en faction ne pense  pas à remettre le chef terroriste “en fuite” à la justice.
Décidément, il y a comme une convergence des perceptions populaire et officielle : le terrorisme islamiste n’existe pas, mais il existe un risque sécuritaire qui justifie toutes les entraves à notre liberté de mouvement !


La première phase vient d’être achevée

Chronique (Lundi 22 Novembre 2010)



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    La première phase vient d’être achevée
    Le plan de sauvegarde de la Casbah opérationnel
    Par : Badreddine Khris 
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    Il est prévu la protection de quelque 400 maisons qui menacent ruine, pourtant toujours occupées par plus de 50 000 habitants.

     


  • 22/11/2010
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