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L’ALGÉRIE, TRAHIE PAR LE BÉNINOIS CODJIA, BUTE SUR L’OBSTACLE ÉGYPTIEN

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Samedi 30 Janvier 2010

ألسبت 14 صفر1431هـ

 Saturday,JANUARY 30, 2010

SAMEDI  30 JANVIER 2010


ألسبت 30 جانفي 2010 


°°LESOIRDALGERIE. - du S A M E D I 30 JANVIER 2010-*+*---Actualités LE PEUPLE ALGÉRIEN L’A CLAMÉ HAUT ET FORT JEUDI «Soutien indéfectible aux Verts» DES MILLIERS DE JEUNES DE BOUMERDÈS DEHORS POUR SOUTENIR L’ÉQUIPE NATIONALE Le peuple reconnaît les siens Un défilé pour dire : «Personne n'en veut aux Fennecs !» BOUIRA Viva l’Algérie ! La défaite algérienne vue par la presse française FRANCE FOOTBALL Chapeau bas, Monsieur Bougherra ! LU DANS LE JOURNAL L’ÉQUIPE Les Algériens «victimes d'un arbitrage défavorable» AFFAIRE SONATRACH La chambre d’accusation confirme les mises sous mandat de dépôt AL-QAÏDA EN ALGÉRIE Branle-bas de combat avant le sauve-qui-peut PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE ALGÉRIE TELECOM DE SÉTIF Dix années de prison requises contre les accusés ATTENTAT CONTRE LE BUS DES PATRIOTES 1 mort et 4 blessés Attaque contre un train de marchandises à Béjaïa LARBI BELKHEIR INHUMÉ HIER À BEN-AKNOUN Le régulateur s’en est allé L’UNION NATIONALE DES PERSONNELS DE LA SANTÉ PUBLIQUE MENACE «Grève illimitée si nos revendications sont bafouées» PARAMÉDICAUX Le mouvement de protestation suspendu Périscoop Conseil des ministres cette semaine Mise à jour Où est Zerhouni ? GNL 16 : le livre Ça se passe comme ça à Béjaïa ! Régions SKIKDA Le projet des 96 logements au profit des employés de l’APC remis sur le tapis MASCARA Rénovation du réseau AEP en 2010 ORAN Une famille de 6 personnes intoxiquée au monoxyde de carbone MILA Plus de 11 600 aides à l’habitat rural JIJEL Le calvaire des habitants de Banmerouche à Chekfa AÏN-TÉMOUCHENT 16 000 logements pour 2014 ANNABA Près de 12 milliards de dinars pour les travaux publics TIZI-OUZOU Stage de formation au profit des éleveurs d’Azazga Sports L’ALGÉRIE, TRAHIE PAR LE BÉNINOIS CODJIA, BUTE SUR L’OBSTACLE ÉGYPTIEN Le complot ! «Nous ne vous abandonnons pas quand vous sombrez !» Par Maâmar Farah RABAH SAÂDANE : «On avait plusieurs adversaires à la fois» L’avatar Koffi Codjia MATCH POUR LA 3e PLACE Quel onze contre le Nigeria ? SHAWKI GHARIB, ENTRAÎNEUR ADJOINT DE L’ÉGYPTE : «La sortie de Halliche nous a été bénéfique» RAFIK HALLICHE, DÉFENSEUR DE L’EN : «Pour gagner la CAN, il faut que le siège de la CAF soit dans ton pays» EXCLUS FACE À L’ÉGYPTE Pas d’extension de peine à Halliche, Belhadj et Chaouchi KARIM MATMOUR, ATTAQUANT DE L’EN : «On a perdu un match, mais on a gagné une équipe» ANTAR YAHIA, DÉFENSEUR DE L’EN : «L’arbitre est l’homme du match» MADJID BOUGHERRA, DÉFENSEUR DE L’EN : «C’est honteux» IMAD MOTAEB, ATTAQUANT DE LA SÉLECTION ÉGYPTIENNE : «C’est une qualification, pas une revanche» AHMED HASSAN, CAPITAINE DE LA SÉLECTION ÉGYPTIENNE «On la veut cette troisième CAN» Chronique du jour LETTRE DE PROVINCE Les enchanteurs désenchantés Par Boubakeur Hamidechi hamidechiboubakeur@yahoo.fr Culture PREMIER FESTIVAL INTERNATIONAL DE DOCU-FICTION DE SÉTIF Un concours de court-métrage ouvert CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER Chant lyrique «Jacques-Greg Belobo» FESTIVAL CULTUREL INTERNATIONAL D’ABALESSA-TIN HINANE Concours d’écriture BRÈVES CULTURELLES Femme magazine ASTUCES MODE Ronde et belle Se maquiller selon sa couleur de cheveux Soupe de haricots verts Sauce au chocolat Trucs et astuces Gâteau à la vanille LE SOIR NUMÉRIQUE & SAT SAT Les différentes motorisations et la réception multisystèmes INFORMATIQUE Réparez votre ordinateur NOUVELLES FRÉQUENCES EN CLAIR W2 connaît des difficultés techniques Nokia : la série Classic pour le renouvellement Par Abdelghani Talbi * Dans Phone Magazine de janvier LE COIN DES OPÉRATEURS L'oeil en coin Voile intégral sur les télés occidentales Jennifer Lopez dans How I met your mother CINÉRAMA Une émission de pure émotion LE CHIFFRE DE LA SEMAINE 48 Renault lance sa chaîne de télévision Sept nouvelles chaînes sur le bouquet de Canal+ au Maghreb ! NOUVEAU ! - - °°°°- - °°°°- - S A M E D I 30 JANVIER 2010-*-http://www.Le Soirdalgerie .com/article/--
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«Nous ne vous abandonnons pas quand vous sombrez !»
Par Maâmar Farah

Plus que quelques minutes avant la fin d’une rencontre à mettre vite aux oubliettes. Il y avait cet arbitre «acheté», mais il y avait aussi une vérité incontournable : la sélection nationale venait d’atteindre ses limites. Physiques, tactiques, techniques, psychologiques… Les «Verts» ne sont pas encore la meilleure formation du continent. Il leur faut évoluer davantage, acquérir cohésion et solidité… L’objectif des quarts de finale n’était pas une lubie de l’entraîneur : c’était une perspective réaliste et honorable. Suite...

UN JOUR, UN SONDAGE

UN JOUR, UN SONDAGEUN JOUR, UN SONDAGEUN JOUR, UN SONDAGEUN JOUR, UN SONDAGE

Pensez-vous que les joueurs algériens auraient dû faire preuve de plus de sangfroid face à l’arbitrage de Coffi Codjia ?



Sports : L’ALGÉRIE, TRAHIE PAR LE BÉNINOIS CODJIA, BUTE SUR L’OBSTACLE ÉGYPTIEN
Le complot !


De nos envoyés spéciaux en Angola,
Mohamed Bouchama,
Amine Andaloussi
et Sid Samir

Les Verts se contenteront de la petite finale, cet après-midi (17h00), au stade Ombaka de Benguela face au Nigeria. Jeudi soir, leur rêve d’accrocher une seconde étoile au tableau de chasse de l’Algérie, à l’échelle continentale, s’est brisé devant les pyramides d’Égypte.


L’EN a fait ce qu’elle avait à faire. Dans une CAN, comme celle qui s’est ébranlée le 10 janvier, il faut avoir de l’ambition, réunir des moyens mais aussi savoir gérer les coulisses. Les Algériens avaient rencontré par le passé de telles pratiques et savaient comment et par quel artifice est désigné le champion. Leur absence durant les deux éditions précédentes pouvait- elle leur faire oublier qu’un arbitre, quel que soit son rang, est encore à la merci de l’appétit de quelques faiseurs de miracles dans les travées de la Confédération africaine dirigée de mains de maître par le Camerounais Issa Hayatou ? Les péripéties connues par notre équipe nationale, durant les éliminatoires combinées CAN-Mondial, n’étaient-elles pas assez révélatrices de cette cupidité dévorante des gens qui font et défont le football en Afrique ? Jeudi en tout cas, l’Algérie du football a compris. Que le souhait d’atteindre les sommets n’est pas une simple affaire d’entrisme dans les rouages de la CAF. «L’essentiel est de participer », tel que défini par De Coubertin, n’a pas droit de cité au sein de cette instance qui marche sur son ventre. Bien plus que l’arbitrage de M. Koffi Codjia, dont les états de service en faveur des Égyptiens, clubs et sélection, font des victimes même parmi les intérêts du Cameroun, pays d’origine de Hayatou, ce sont les pérégrinations d’un événement préparé sur du papier musique dont la perspective d’une nouvelle nuit de «Tareb» dans les rues du Caire, qui ont fait mal aux Verts. Rien qu’à voir comment s’est opéré le déplacement de la sélection de Cabinda à Benguela. L’équipe de Rabah Saâdane a dû patienter 48 heures durant dans «la ville de la mort» avant de débarquer sur Lobito, ville distante de 35 kilomètres de Benguela où se jouait le match. A son arrivée, mardi à la mijournée, elle a dû faire toute une gymnastique pour s’installer dans un des hôtels bas de gamme de cette localité portuaire. Si Luanda se distinguait par ses embouteillages et que Cabinda soufflait le soufre des balles assassines des séparatistes, Benguela vaut simplement par la seule qualité de la pelouse de son stade National d’Ombaka et des vestiges qui rappellent bien le passage des corsaires et autres armateurs européens. La main des magouilleurs de la CAF n’était pas étrangère à cet état de fait. Les Verts qui montaient en puissance, depuis leur sortie humiliante face au Malawi, constituaient un danger pour les responsables d’une structure dirigée par un personnel originaire du pays d’accueil. Jeudi au stade Ombaka, l’administration égyptienne de la CAF était en force et son emprise sur l’événement était telle, que les officiels de cet Égypte-Algérie ne pouvaient avoir que «sympathie» pour l’équipe de Hassan Shehata.
Une leçon, des enseignements
Pour un petit détail, ou plusieurs, l’Algérie a essuyé sa seconde douche écossaise de cette CAN. La gifle du Malawi avait réveillé les consciences, celle de jeudi soir contre les Égyptiens est une autre leçon par laquelle le groupe de Saâdane apprendra ce qu’est le football africain. Un jeu qui se pratique sur le rectangle vert, comme celui, parfait, d’Ombaka Stadium, mais pas seulement. Car dans cette édition, et depuis que les choses sérieuses ont commencé, la compétition a pris une autre tournure. Comme si quelqu’un a transposé l’opium des peuples sur une autre table. La CAF, toujours ciblée par des critiques à propos du choix du pays organisateur l’est aussi devant l’incompétence de ses juges. Ces arbitres qui obéissent à des règles réprouvées par l’IB (International Board, l’âme du jeu à onze). Et en ce 28 janvier 2010, le Béninois, Koffi Codjia, a obéit à son maître, de nationalité égyptienne, qui n’est autre que Mustapha Fahmy le SG de la Confédération africaine de football. L’Algérie a perdu des matches, beaucoup même, depuis qu’elle a remporté son unique titre continental, à Alger, il y a vingt ans. Ce n’est pas le fait de perdre un match, voire plusieurs, qui était derrière la frustration de ses fans, celle des joueurs et des staffs aussi, à l’issue du duel face aux Pharaons. Non, le sentiment de dégoût avait pour nom ; «conspiration », celle d’un lobby égyptien qui neutralise tout ce qui bouge du côté du «Marriott Hôtel» au Caire, et bien sûr au niveau de la «Cité du 6 Octobre», luxueuse bâtisse dressée dans l’un des plus chics coins de la capitale égyptienne.
La colère des fans
Les 1000 fans algériens qui sont arrivés, le jour même, dans la province de Benguela, semblaient toujours sonnés, quelques heures encore après le coup de sifflet final de l’arbitre béninois Codjia Koffi. Et ce n’était certainement les effets d’un long et éreintant vol de plus de huit heures Alger- Benguela. Leurs héros n’étaient tout simplement pas au rendez-vous. L’espoir d’une consécration était grand. Depuis lundi, au lendemain de la qualification au carré d’as, devant l’ogre ivoirien, les fans algériens étaient sur le pied de guerre. A l’annonce d’une demi-finale Égypte- Algérie, ils se sont donné le mot de rallier Benguela en vue d’apporter un soutien actif à leurs favoris. L’adversaire du jour n’était pas, à leurs yeux, de taille à barrer le chemin à Ziani et consorts «devenus trop forts» depuis la bataille d’Omdourman. Les supporters algériens ne savaient pas, toutefois, que les capés de Saâdane avaient à affronter plusieurs adversaires, dont le plus impitoyable n’était autre que le juge Codjia. C’est cet homme en noir qui avait au bout de son sifflet et sa poche à cartons le destin de ce duel algéro-égyptien. «Ils nous ont battus car l’arbitre a saboté l’Algérie. Infliger trois cartons rouges dans un seul match dans une demi-finale est une première. L’arbitre avait une mission et il a réussi dans sa sale besogne», dira Rachid, jeune supporter venu de Aïn-Defla pour encourager les Verts. «Je suis en colère, c’est vrai. J’avais envie que l’on administre une nouvelle leçon d’humilité à ces Égyptiens qui nous ont insultés avant et après notre qualification au Mondial. S’il n’y avait pas cet arbitre malhonnête, les Égyptiens n’auraient jamais connu un tel honneur de battre nos valeureux joueurs. Je dis à ceux-ci qu’ils iront au Mondial et que nous sommes toujours derrière eux», ajoute Farid, en sanglots. Des pleurs et des peines qui reflétaient l’abattement d’un kop qui continue de rêver. Car l’Algérie a d’autres occasions de prouver que son équipe, épinglée par le petit poucet du Malawi, n’a pas souffert de la comparaison devant le double champion d’Afrique qui, tout compte fait, a explosé les défenses (entières) du Nigeria et du Cameroun, deux autres mondialistes, et qui s’apprête à «mitrailler» un quatrième mondialiste, le Ghana et ses Baby Black Stars. Avec la bénédiction des sifflets de la honte.
M. B.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/30/article.php?sid=94968&cid=5



Sports : «Nous ne vous abandonnons pas quand vous sombrez !»
Par Maâmar Farah


Plus que quelques minutes avant la fin d’une rencontre à mettre vite aux oubliettes. Il y avait cet arbitre «acheté», mais il y avait aussi une vérité incontournable : la sélection nationale venait d’atteindre ses limites. Physiques, tactiques, techniques, psychologiques… Les «Verts» ne sont pas encore la meilleure formation du continent. Il leur faut évoluer davantage, acquérir cohésion et solidité… L’objectif des quarts de finale n’était pas une lubie de l’entraîneur : c’était une perspective réaliste et honorable.
Partis de rien, incapables même de se qualifier aux précédentes CAN, ces joueurs et leur staff technique nous ont offert le plus important : une qualification en Coupe du monde et une présence dans le carré d’or de la CAN. Que demander de plus, écrivions-nous jeudi… Plus que quelques minutes avant le coup de sifflet final… Nous quittons le café. Les rues sont tristement vides. Il fait un froid glacial qui ajoute à la désolation de cette nuit noire… «Il faut éviter le centre-ville…» Ma recommandation est accueillie par la moue de Salah et Nacer : «Qui va sortir maintenant que l’Égypte nous a écrasés ?» Nous avançons dans les rues désertées.
La radio de la voiture nous apprend qu’un troisième carton rouge a été sorti…C’est la fin de la partie… Une voiture passe en klaxonnant. Une autre. Une troisième. Un cortège se forme. Les mômes agitent les drapeaux et hurlent «One, two, three, viva l’Algérie…» Plus loin, des dizaines de jeunes avancent dans le froid, chantant la gloire des «Verts»… Un autre groupe. D’autres rassemblements. De la fierté dans l’air. De la solidarité aussi. Incompréhensible scénario ! Ce sévère «4 à 0» aurait provoqué colère et déception partout dans le monde. On aurait brûlé les effigies des joueurs ! On les aurait insultés ainsi que leur encadrement ! Non, au lieu de cela, nous avons vu un portrait géant de Halliche (quel symbole !) porté par les enfants de Cirta ; nous avons vu les jeunes de tout le pays sortir spontanément pour dire : «Merci pour votre bravoure !» et répéter : «Avec Saâdane jusqu’au bout…» Quel autre team national peut se targuer d’avoir de tels supporters ? Il n’y en a pas un seul à travers la planète ! Alors, concluons cette CAN par une belle victoire contre le Nigeria pour arracher cette troisième place continentale dont nous ne rêvions même pas ! Et soyons dignes du sacrifice de ces onze gladiateurs et du message lancé par les jeunes de notre pays : «Nous vous aimons quand vous gagnez mais nous ne vous abandonnons pas quand vous perdez !»
Maâmar Farah



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/30/article.php?sid=94967&cid=5


Actualités : La défaite algérienne vue par la presse française

La défaite de l’équipe de foot algérienne face à l’Égypte, double tenant de la Coupe d’Afrique des nations, était au lendemain du match sur la plupart des titres français. Revanche de l’équipe des Pharaons, c’est l’expression qui revient le plus souvent dans les commentaires des journaux français dont beaucoup ont toutefois relevé avec insistance que les Fennecs ont terminé le match en infériorité numérique, à huit joueurs.
De notre bureau à Paris, Khadidja Baba-Ahmed
Presse écrite et médias audiovisuels ont par ailleurs noté qu’il n’y a pas eu d’incidents majeurs en France, même si quelques casseurs habituels, très peu nombreux – à Marseille et Toulouse — se sont fait remarquer. «L’Égypte a étrillé l’Algérie», écrit le journaliste du quotidien Le Monde qui note que les Égyptiens ont «profité de la fébrilité de la défense et des gestes d’énervement des Algériens» après l’expulsion des trois joueurs verts pour obtenir cette victoire. Quant à la suite de l’événement, le premier quotidien français considère que pour les Pharaons, «il s’agira de remporter leur troisième CAN consécutive, ce qui constituerait un record absolu. En revanche, pour les Algériens, cette cuisante défaite devra servir de tremplin pour leur préparation en vue de la Coupe du monde». Une « correction» donnée par l’Égypte aux Algériens, selon le quotidien Le Parisien pour qui «la demi-finale de la CAN a tourné au cauchemar pour l’Algérie» après la sortie forcée du terrain de trois de ses joueurs et la poursuite du jeu avec une réduction d’effectif fatale. Par leur victoire, «les Égyptiens ont brisé le rêve des Algériens», poursuit ce même titre, qui rappelle toutefois à ses lecteurs que les Égyptiens ont été «éliminés de la course à la Coupe du monde par l’Algérie en novembre dernier». L’Égypte bat pour la première fois de son histoire l’Algérie en terrain neutre, relève un article du quotidien Le Progrès alors que «les Fennecs lui avaient fait subir son dernier revers dans le tournoi continental en 2004». Et pourtant, poursuit le journal qui commente le match, «les Égyptiens n’ont pas matérialisé leur maîtrise par une pléthore d’occasions» Le Nouvel Observateur pense quant à lui qu’«il était écrit que cette demi-finale serait une rencontre forcément à part». Cette retrouvaille «a accouché d’un match étrange, qui a basculé à quelques minutes de la mi-temps avant de complètement tourner en faveur des Égyptiens». Ces derniers, poursuit l’hebdo, tenteront d’entrer dans l’histoire de la CAF en remportant une troisième victoire. Quant aux Algériens, «c’est le temps des questions. Fessés d’entrée par le Malawi avant de monter en puissance tout au long de la compétition et de finir par ce retentissant couac, Madjid Boughera et ses coéquipiers auront beaucoup appris lors de cette CAN angolaise, ce qui risque de leur servir en Afrique du Sud. Les déclarations à Orange Sport de l’entraîneur Saâdane à l’issue du match consistant à mettre la défaite en partie sur l’arbitrage et la CAF expliquant «Cela fait des années que l’Égypte a la CAF dans la poche, tout le monde le sait» et rappelé que «le siège de la CAF se situe au Caire n’ont pas convaincu le rédacteur de l’article du Nouvel Obs : l'arbitrage n'explique certainement pas tout, alors que les expulsions de Belhadj et de Chaouchi sont complètement justifiées. Car même en infériorité numérique, les mondialistes avaient une chance de revenir. Mais ils ont semblé fatigués par l'enchaînement des rencontres, comme allait le confirmer leur sélectionneur par la suite». Comme pour donner raison au coach algérien, le quotidien Le Figaro développe longuement sur le choix de l’arbitre par la CAF : «Justifier la défaite de l'Algérie par l'arbitrage comme unique paramètre serait réducteur vis-à-vis d'une Égypte globalement supérieure. Toutefois, la prestation de M. Koffi Kodja Bonaventure fait peine à voir. Pourquoi la Confédération africaine de football a-t-elle confié une rencontre d'aussi haute importance à un arbitre au lourd passé ? Comment ce décisionnaire a pu être désigné pour une demi-finale alors qu'il fut l'auteur d'une piètre performance face au Gabon ? Tant de questions qui restent sans réponse. Ce jeudi, à Benguela, le Béninois a une nouvelle fois confirmé sa réputation d'arbitre dépassé. Un penalty litigieux, un rouge infligé à Halliche suite à des réclamations égyptiennes ou encore un manque de pédagogie en fin de rencontre, décidant d'expulser Chaouchi pour une petite semelle. L'Algérie peut enrager.» Enfin il faut noter un long reportage du quotidien Libération dont les journalistes se sont rendus après le match, dans certains quartiers parisiens et qui décrivent : «En redescendant, les deux camps se trouvent bientôt face à face, séparés par des cordons policiers. On se toise par drapeaux interposés, les chants se répondent. A «L’Algérie au Mondial» succède «Les Pharaons sont rois.» Un dialogue de sourds. Entre un pays qualifié pour la Coupe du monde et un autre pour la finale de la Coupe d'Afrique des nations, les supporters des deux camps ont des arguments pour faire la fête. Quitte à ce que ce soit dos à dos.
K. B.-A.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/30/article.php?sid=94919&cid=2


Actualités : FRANCE FOOTBALL
Chapeau bas, Monsieur Bougherra !


L’hebdomadaire France football est revenu, dans son édition d’hier, sur le match et la prestation de Madjid Bougherra. A lire.
«On ne reviendra pas sur les étonnantes circonstances qui ont présidé au résultat de cet AlgérieÉgypte (0-4). Rien ne laissait, d'ailleurs, présager pareille déroute, même si l'Algérie accrédite la thèse du «complot». On prend connaissance ce vendredi matin des propos tenus par Rabah Saâdane, sage parmi les sages, qui pointe du doigt l'arbitre béninois, coupable d'avoir fait basculer le match, selon lui, en expulsant Halliche. Plutôt que d'entrer dans une polémique stérile — chacun s'étant fait une idée en regardant le match — qui ne fait que prolonger inutilement l'hostilité entre deux grandes nations de sport, on ne retiendra ce matin que l'attitude, pleine de dignité, de Madjid Bougherra. S'il ne devait en rester qu'un, l'ancien colosse du FC Gueugnon serait celui-là. Il aurait pu, comme quelques-uns de ses coéquipiers, céder au découragement, et tomber encore plus bas en ayant recours, à son tour, à des moyens illicites.
L'Algérie possède des joueurs de caractère, capables d'affronter l'avenir
Madjid Bougherra, jusqu'à la dernière seconde du temps additionnel, a gardé la tête haute, essayant de terminer la rencontre avec le sentiment d'avoir fait son devoir et respecté le maillot d’«El Khadra». On avait peine pour lui, en vérité, à le voir courir aux quatre coins du terrain, alors qu'il ne restait plus que sept Fennecs dans le champ. Solide et chevaleresque dans son comportement, Bougherra a tout donné, et lui au moins, n'aura eu aucun regret à la fin du match. Cette attitude, empreinte de bon sens, doit servir de point  d'ancrage aux Verts pour la suite de leur épopée, qui doit les conduire en Afrique du Sud. Ils ont réussi leur Coupe d'Afrique des nations en s'installant dans le dernier carré. Il leur reste maintenant à digérer Angola 2010. On fait confiance à Rabah Saâdane, l'épreuve africaine a été riche en enseignements. Avec Madjid Bougherra, mais aussi Hassan Yebda, assurément la grande «révélation» côté Fennecs, l'Algérie possède des joueurs de caractère, capables d'affronter l'avenir. C'était la première fois, après avoir couvert neuf éditions de la CAN, que nous assistions à trois exclusions en direct, dont une, déclencheuse d'une série d'évènements regrettables sur le terrain. On espère bien que ce sera la dernière fois. Et l'Égypte, dans tout ça, quasi absente des pronostics d'avant CAN ? La momie est toujours là, plus confiante que jamais. Mais elle n'a pas encore gagné.»
Frank Simon



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/30/article.php?sid=94918&cid=2


30/01/2010
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