083-/ACTUALITES Du --Mardi 24 Mars 2015
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Mardi 24 Mars 2015 |
Mardi 24 Mars 2015
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MARDI 24
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الثلاثاء 24 مارس 2015 م
الثلاثاء 03 جمادى الآخرة 1436 ه
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Un Airbus A320 s'est écrasé dans les Alpes-de-Haute-Provence
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Développement des énergies renouvelables Lancé en grande pompe en 2011, le programme national du développement des énergies renouvelables peine à avancer au rythme souhaité. Et dire que l’Algérie considère ce programme comme |
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Actualité
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Dépenses de santé : les ménages se ruinent en soins
le 24.03.15 | 10h00
La part des dépenses de santé à la charge des ménages a atteint 25% en Algérie, au moment où des pays enregistrent une diminution significative, selon les recommandations de l’OMS et de la Banque mondiale, qui fixent ce taux à moins de 10%.
Un taux évalué selon les comptes nationaux de la santé, élaborés par le ministère de la Santé en collaboration avec l’Union européenne, dans le cadre du programme d’appui au secteur de la santé, qui constitue un élément d’aide à la décision dans la formulation des politiques appropriées, selon le rapport non encore rendu public. «Dans la cartographie financière du système de santé algérien, les ménages sont à la fois source et agent de financement.
En tant que source : ils génèrent des ressources financières qui vont vers les agents de financement (CNAS), et en tant qu’agent de financement en s’adressant aux prestataires privés sans être remboursés», note Lamri Larbi, économiste de la santé, auteur de cette étude. Une hausse qui explique la transition épidémiologique avec l’avènement des maladies non transmissibles et la croissance démographique, le recours massif au secteur privé et le non-remboursement des prestations, l’insuffisance des services d’urgences, les multiples obstacles d’accès au secteur public.
S’ENDETTER POUR SE SOIGNER
Comme il est aussi important d’ajouter les sommes payées par les ménages de façon indirecte que sont les 20% du ticket modérateur non remboursé aux assurés sociaux sur l’achat de médicaments même avec la carte Chifa dont on ignore l’estimation. «Actuellement l’accès des ménages aux services de santé privés ne concerne pas uniquement les ménages aisés et à hauts revenus.
Les ménages aux revenus moyens et même faibles y ont recours avec l’avènement du risque de ce que les économistes de la santé appellent les ‘dépenses catastrophiques’ qui conduisent à l’appauvrissement des ménages les plus vulnérables économiquement», note l’économiste de santé et de relever que les ménages pauvres financièrement vendent leurs biens matériels et s’endettent parfois pour payer leurs soins.
«Ces dépenses réduisent leur épargne qui aurait pu servir à améliorer leurs conditions de vie», signale-t-il. Ainsi, le niveau élevé de dépenses de santé des ménages, établies à 214 milliards de dinars en 2011, selon l’enquête sur les ménages de l’ONS, dépasse même les dépenses totales de l’assurance maladie qui se sont élevées, la même année, à 186 milliards de dinars alors que le montant pour l’année 2012 a atteint 226 milliards de dinars «1/10e du taux d’accroissement entre le chiffre de l’enquête de 2001 et celle de 2011», relève le spécialiste, qui n’écarte pas «des situations dangereuses et contraignantes que sont les dépenses catastrophiques et l’appauvrissement des ménages les plus vulnérables économiquement à cause de leurs soins».
Pour M. Lamri, ce risque menace de nombreuses familles nécessiteuses et les dépenses directes de santé des ménages vulnérables sont souvent la cause de leur appauvrissement et viennent contredire le premier des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMS) pour 2015, qui est de réduire de moitié la pauvreté dans le monde.
Pour justement éviter ce type de situation, l’économiste de la santé préconise, entre autres, la révision des niveaux de remboursement des actes, l’encadrement économique et financier du secteur privé par l’administration publique pour contrôler les prix pratiqués et prestations fournies, l’élargissement de la couverture du risque maladie aux caisses d’assurances économiques.
Comme il recommande aussi la réalisation d’une enquête nationale sur la consommation des services et produits de santé auprès des ménages. «Les résultats et les analyses y afférents seront d’une grande valeur pour les décideurs pour une planification globale en matière de santé (services médicaux, équipements, structures de santé) et le développement de politique de santé pour répondre correctement aux besoins de la population.»
Djamila Kourta
Célébration de la Journée nationale de l’avocat
Vibrant hommage à Jacques Vergès et Ali Boumendjel
le 24.03.15 | 10h00
M arie-Claude Radieswsky, Ali Haroun et Ghaouti Benmenha. Des noms d’avocats qui résonnent fort et renvoient au combat et au sacrifice pour les libertés, durant la guerre de Libération.
Hier, ils étaient tous les invités d’honneur du barreau d’Alger, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’avocat, coïncidant chaque année avec la date de la défénestration, le 23 mars 1957, de Ali Boumendjel par les parachutistes français après 43 jours de tortures.
Dans la salle, de nombreux bâtonniers, de jeunes et moins jeunes avocats, mais aussi des confrères du barreau de Paris, Monseigneur Henri Tessier, ex-archevêque d’Alger, les représentants des ambassades de Tunisie et de France, ainsi que l’ambassadeur du Maroc.
Pour le bâtonnier d’Alger, maître Abdelmadjid Sellini, il s’agit d’«une reconnaissance et un hommage aux sacrifices pour les idées, consentis par des personnes comme Boumendjel ou Vergès. C’est grâce à leur combat que nous sommes là aujourd’hui». Me Sellini cite la longue liste des personnalités invitées, avant de revenir sur la vie de Ali Boumendjel qui avait choisi d’être avocat à un moment où seuls une quarantaine d’Algériens fréquentaient la faculté de droit.
Il côtoie Abane Ramdane avant de rejoindre le FLN en 1955. Deux ans plus tard, il est arrêté alors que son frère réussit à prendre la fuite. Après 43 jours de détention et de torture, il est défénestré par Aussaresses, sur ordre du général Massu que Lacoste avait ramené pour mettre fin à la Révolution. Sa maison a été plastiquée et son ancien professeur, René Gautier, qui n’a pas admis la thèse du suicide, interrompt ses cours d’enseignant à la faculté de Paris en signe de protestation.
Il signe de nombreux articles pour mobiliser l’opinion publique contre la torture. Me Sellini rappelle les noms de toutes ces forces vives françaises qui se sont soulevées contre les tortionnaires, d’autant qu’un autre avocat,Me Mohamed Abed, a été balancé d’un hélicoptère et de nombreux intellectuels algériens ont été assassinés.
Très ému, Me Sellini laisse libre cours à ses larmes, suscitant un silence de marbre dans la salle. «J’en appelle aux jeunes avocats pour qu’ils prennent conscience de la vraie valeur du métier d’avocat, celle de défendre les opprimés et non pas de s’enrichir», dit-il sous les ovations de la salle, avant de laisser place au représentant du ministère de la Justice, Douadi Medjrab, directeur des affaires civiles. Douadi Medjrab fait le tour des réalisations dans le domaine de la justice, en mettant l’accent sur «le rôle de l’avocat dans la consécration des principes de liberté et d’équité», des principes qui ont, selon lui, guidé nos aînés dans leur lutte pour l’indépendance.
Ghaouti Benmenha, une autre figure de la Révolution, un des membres fondateurs de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugéma), qui rappelle qu’en décembre 1954, Ali Boumendjel a été le seul avocat à accepter de lui donner l’adresse de son cabinet afin qu’il puisse faire son stage. «Des noms comme Djender, Bentoumi, Chentouf, Benyahia, Bitat ont constitué le premier noyau du collectif d’avocats algériens. Ils ont défendu la cause nationale dans un environnement très hostile, soutenus par une poignée de confrères français», dit-il.
Très succincte, Marie-Claude Radieswsky, commence par cette phrase : «Je suis très contente d’être dans ce pays que j’aime et parmi un peuple que j’aime.» Membre du collectif des avocats du FLN, elle s’est engagée très tôt «auprès de Jacques Vergès, le plus brillant des avocats qui a participé à l’indépendance de l’Algérie. Il était un génie de la parole, un provocateur qui avait le don de l’insolence et qui a réussi dans sa tâche. Je suis ici pour saluer sa mémoire.
J’ai connu un parcours merveilleux. Mais la réalité n’est pas toujours à la hauteur des espoirs. J’espère que le pays connaîtra une embellie et son développement», conclut cette avocate qui avait choisi de rester en Algérie avant de la quitter, en 1994, à cause des menaces terroristes. Maître Ali Haroun revient sur l’histoire du collectif des avocats du FLN de 1958 à 1962, sur les sacrifices consentis pour l’indépendance et surtout pour la défense des militants du FLN, dont beaucoup ont été guillotinés et d’autres ont retrouvé la liberté après 1962.
Maître Bernard Vatier, premier secrétaire de conférence du barreau de Paris, parle d’un «morceau de l’histoire commune des avocats français et algériens, de certains acteurs de la guerre de Libération» qu’il a connus, mais aussi de Jacques Vergès «qui s’est mis au service d’une cause, comme de nombreux avocats de sa génération (…). Le rôle de l’avocat dépasse le prétoire qui n’est d’ailleurs qu’un lieu qui permet de plaider en direction de l’opinion publique afin de susciter le débat médiatique».
Parce que les barreaux d’Alger et de Paris partagent un passé commun, Me Vatier plaide pour le renforcement des relations entre les deux institutions. Un autre hommage des plus poignants a été rendu à Jacques Verges par un jeune avocat parisien, avant que la cérémonie ne se termine par la distribution symbolique de médailles aux anciens avocats de la Révolution.
Salima Tlemçani
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Il représente un tiers du marché ferroviaire mondial
Le tram remet le transport urbain sur les rails
le 24.03.15 | 10h00
S’il y a bien un segment de l’industrie du transport qui ne connaît pas la crise, c’est bien celui du tramway. Aidé par une urbanisation galopante (50% de la population mondiale habitent la ville aujourd’hui, 70% à l’horizon 2050, selon l’OCDE), ce moyen de transport se répand à la vitesse grand V, notamment dans les pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
Les investissements de la région dans le transport ferroviaire devraient atteindre 9 milliards d’euros sur la période 2014-2016 et, d’ici deux ans, la région sera à l’origine de plus d’un quart des investissements mondiaux dans les solutions intégrées de tramway.
Ce dernier représente dans le monde 33% du marché ferroviaire urbain actuellement et devrait gagner encore 10% de croissance d’ici 2017, selon les données de l’Union des industries ferroviaires européennes (Unife), pour le grand plaisir des entreprises de réalisation, dont la française Alstom, actuellement présente sur pas moins de cinq projets en Algérie. L’Algérie est d’ailleurs l’un des pays qui investissent le plus dans le domaine.
L’Entreprise du métro d’Alger recense 17 projets, dont 11 au stade de l’étude, 3 en cours de réalisation et 3 en exploitation. «L’Algérie est un pays extrêmement important pour Alstom et c’est un pays à forte urbanisation. Les besoins sont donc là», reconnaît Samir Karoum, ancien PDG d’Alstom Algérie, appelé depuis quelques mois à occuper d’autres fonctions au sein du groupe en Turquie. Mais l’Algérie n’est pas la seule à remplir le carnet de commandes du groupe français, dont l’activité fleurit également dans les pays du Golfe.
La semaine dernière, c’est aux Emirats arabes unis que le groupe a invité une partie de la presse internationale à découvrir le tramway de Dubaï, inauguré en novembre dernier et qui a transporté plus de 830 000 personnes durant les 100 premiers jours après son entrée en service. La nouvelle capitale du monde a été la première du Golfe à passer commande, bénéficiant d’un projet clés en main d’un coût de 700 millions d’euros.
Solutions intégrées
Son tram est décrit comme étant «à la pointe de la technologie» et «adapté aux conditions climatiques extrêmes» locales, à savoir fortes températures, humidité, vent de sable, avec en prime climatisation et wifi. C’est l’un des rares dans le monde à fonctionner sans caténaire, l’électricité étant transmise par le sol. Seuls dinq pays dans le monde (neuf villes, dont cinq en France) ont adopté cette prouesse technologique qui engendre quelques surcoûts (environ 2%) et qui avait été envisagée un temps pour le tramway de Annaba.
Mais l’urbanisation n’explique pas à elle seule le succès du tramway. «Par rapport au transport routier dans les villes et sur une échelle de temps de dix ans, il s’avère économiquement plus viable, tenant compte du nombre de passagers à déplacer, du respect de l’environnement et des coûts d’achat et de maintenance», explique Samir Karoum.
Dans les pays du Golfe, la tendance s’oriente davantage vers des solutions intégrées (de la conception à la maintenance, infrastructures, pose de la voie, électrification, fourniture de matériels roulants, signalisation) qui sont en passe de devenir une caractéristique des contrats dans la région. Selon Alstom, 80% des projets ferroviaires dans la région MEA sont des systèmes de transport urbain intégrés.
Sur le segment du tram, le groupe français compte 8 projets de type intégrés en cours de réalisation, dont 3 en Algérie. «Le rail est une industrie émergente dans cette région, il est donc plus facile pour ces pays d’avoir un seul contrat pour gérer le projet. Il y a un seul appel d’offres à négocier, une seule responsabilité et les coûts sont optimisés», explique Christian Messelyn, directeur solution systèmes et concessions chez Alstom Transport. Les solutions intégrées de tramway devraient peser 3,2 milliards d’euros entre 2015 et 2017 sur le marché urbain mondial et la région représente à elle seule 882 millions d’euros.
Safia Berkouk
la nécessaire réforme de la sécurité sociale
le 24.03.15 | 10h00
En chiffres, le total des dépenses courantes de santé a atteint 914,1 milliards de dinars, en 2012 et la dépense nationale de santé par habitant en Algérie est de 24 376 DA soit 244 dollars.
L’Etat demeure le principal financeur de la santé avec près de 45% en 2012, suivi de la Sécurité sociale (1/5e). Sa part a tendance à se stabiliser à ce niveau et ce sont celles des ménages et de la Sécurité sociale qui vont continuer à progresser à l’avenir. La dépense des ménages par habitant est de 6032 DA, supérieure à celle de la Sécurité sociale qui est de 5200 DA. Selon les prévisions du spécialiste en économie de santé M. Lamri, la part de l’Etat va probablement rester, dans les prochaines années, confinée dans la fourchette 44-46%, mais sera orientée davantage vers la prise en charge des populations démunies et les activités de prévention.
Par contre, la Sécurité sociale sera appelée à participer désavantage au financement de la santé, notamment avec la promulgation de la nouvelle loi sur les mutuelles sociales, la mise en place des caisses d’assurance maladie complémentaire privées, la création future d’hôpitaux privés qui se traduirait par le développement des caisses d’assurances maladie complémentaires privées. M. Lamri a estimé qu’une restructuration, à travers une réforme de la Sécurité sociale, s’impose.
Il signale que la part des ménages peut être ramenée à la norme recommandée par les organisations internationales en rapport avec la santé pour peu que la Sécurité sociale révise la valeur des actes professionnels et les rapproche de leurs prix réels, d’une part, et que l’Etat crée un système d’assurance médicale réservée au secteur informel (salariés non déclarés, non salariés opérant dans le secteur informel, petits agriculteurs, artisans travaillant au noir).
Djamila Kourta
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