SA BLESSURE NE LUI PERMETTRAIT PAS D’ÊTRE PRÊT POUR
LE RENDEZ-VOUS D’ANGOLA Bochum ne veut pas lâcher
Yahia Blessé depuis le 3 novembre, lors d’une séance
d’entraînement, l’international algérien du VFL Bochum, Antar Yahia, qui a pris
part à la double confrontation contre l’Egypte, au Caire le 14 novembre et à
Omdurman quatre jours plus tard, n’a plus rejoué au sein de son
équipe.Suite...
Actualités : LA
PROPAGATION DE LA GRIPPE A CONTINUE 39 décès et 633
confirmés
Un nouveau décès lié à la grippe
A/H1N1 a été enregistré. Le dernier bilan du ministère de la Santé fait état de
39 décès et 633 cas confirmés. 631 000 nouvelles doses de vaccin ont été
réceptionnées. 1,31 million de doses se trouvent au niveau des laboratoires
d’analyses et attendent d’être certifiées. Salima Akkouche –Alger (Le
Soir) - Saison hivernale, absence du vaccin. Il semblerait que toutes les
conditions sont réunies pour favoriser l’accélération du virus de la grippe
A/H1N1. Un autre nouveau décès vient de s’ajouter à la liste. Il s’agit d’une
femme âgée de 23 ans résidant à Arzew, hospitalisée dans un état comateux,
précédé d’un syndrome grippal, précise un communiqué du ministère de la Santé.
Avec 39 décès et 633 cas de grippe A/H1N1, sur 8 000 cas probables, confirmés
jeudi dernier, le bilan s’est alourdi. Depuis l’apparition du premier cas de
syndrome de la grippe A en juin dernier, le bilan ne cesse de s’alourdir. Cette
tendance à la hausse s’est accélérée en novembre dernier et, depuis, des décès
sont enregistrés presque chaque jour. Le département de Barkat ne cesse de
rappeler, depuis, que son département a pris toutes les mesures nécessaires pour
faire face à la situation. Mais le constat est tout autre. Saïd Barkat a
annoncé, jeudi dernier, lors de son passage devant la commission de la santé de
l’APN, que l’Algérie a réceptionné un autre lot de 631 000 doses de vaccin
contre la grippe porcine. Notre pays dispose donc actuellement de 1, 31 million
de doses, sur un quota de 20 millions commandé. Cependant, ce lot attend
toujours le certificat de conformité pour sa mise sur le marché. Reconnaissant
lui-même que les analyses se font, d’une manière générale, dans une période qui
dure entre 14 et 21 jours, le ministre de la Santé a déclaré que «les
laboratoires ont le droit de prendre le temps qu’ils jugent utile pour libérer
le vaccin et, partant, de lancer la campagne de vaccination. Nul n’a le droit de
s'immiscer dans les prérogatives des laboratoires scientifiques lorsqu’ils
analysent un produit, y compris les politiques ». Annoncée au cours de cette
semaine, le lancement de la campagne de vaccination qui doit se dérouler dans
près de 8 000 centres, selon l’ordre de priorité établi, tient tout le monde en
haleine. Une responsabilité qui semble mettre beaucoup de pression sur les
laboratoires d’analyses, à voir le temps qu’ils prennent pour décider de la
conformité du vaccin. Reste à savoir si le personnel médical et paramédical
acceptera de se vacciner après tant de confusion. Dans l’ordre de priorité, les
femmes enceintes arrivent en deuxième position. Et bien que l’adjuvant du vaccin
leur soit déconseillé, au département de Barkat, l’on s’entête à soutenir le
contraire. S.
A.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/26/article.php?sid=93184&cid=2 |
Actualités : FLN : LE PACTE RND-PT SECOUE
L’ALLIANCE PRÉSIDENTIELLE Belkhadem ouvre le feu sur
Ouyahia
Abdelaziz Belkhadem n’a pas du tout apprécié
l’alliance RND-PT en prévision des sénatoriales du 29 décembre. «On se pose des
questions sur cette alliance contre nature»
!
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - C'est ainsi que le
secrétaire général du FLN a exprimé son «dépit», jeudi dernier, lors d’une
conférence de presse clôturant la session du conseil national du parti à
Zéralda. «Les alliances ne nous font pas peur pour la simple raison que,
numériquement, nous partons favoris pour les sénatoriales et nous gagnerons
aisément. Mais bon, ils se sont alliés, grand bien leur fasse, mais j’estime
toutefois que les alliances politiques doivent être naturelles». Dans
l’histoire, bien sûr, c’es le RND de Ahmed Ouyahia qui est visé «un parti né
avec des cheveux blancs», ironise Belkhadem en parlant du «frère» ennemi sans le
nommer. «Nous sommes dans une alliance présidentielle », tenait à rappeler le
secrétaire général du FLN, avant d’ajouter : «Nous nous posons vraiment des
questions sur cette alliance contre nature». L’alliance présidentielle
tripartite a-t-elle vécu ? Belkhadem lâchera, en tout cas, cette phrase lourde
de sens «de cette alliance contre nature, nous en reparlerons le moment voulu».
Jusque-là, on avait plutôt coutume d’assister à des polémiques, parfois chaudes
entre le RND et le MSP, sans grandes incidences sur la pérennité de «l’Alliance
présidentielle ». Mais dès lors qu’il s’agit, cette fois, d’une prise de becs
entre le parti du Premier ministre et celui du... président, l’on ne peut en
effet que se poser des questions... «Bouteflika préside, dirige et oriente le
FLN» Comme pour lever toute équivoque quant au patron
«réel» du FLN, Belkhadem dira clairement : «Bien sûr, le président est informé
du moindre détail s’agissant de l’activité du parti.» Les nouveaux statuts par
exemple ? «Oui, je lui ai tout envoyé», répondra tout simplement l’également
représentant personnel du président de la République. Et pour mettre fin au
moindre soupçon de doute, il précisera : «Bouteflika préside, dirige et oriente
le parti. c’est tout à fait normal.» Et à plus forte raison quand il s’agit de
préparer le congrès. L’homme fort du FLN, Abdelaziz Bouteflika, a déjà ordonné,
et bien sûr obtenu, la réhabilitation des anciennes structures du parti, et a
ordonné de «nettoyer» le fichier organique. Première victime : l’ancien
président de l’APN et membre influent de la direction du parti, Amar Saïdani,
définitivement écarté du FLN, comme en témoigne son absence lors de cette
session. K.
A.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/26/article.php?sid=93191&cid=2
Actualités : ALI
FAWZI REBAÏNE À AIN-DEFLA : «À quoi sert le Sénat
?»
Jeudi matin, à Aïn-Defla, Ali Fawzi
Rebaïne, secrétaire général de AHD 54, a animé une conférence de presse à
laquelle les correspondants locaux de la presse écrite, parlée et télévisée ont
été conviés. Au départ, il s’agissait d’abord d’une rencontre avec sa base
«militante». Cependant, aux lieu et place de cette rencontre, la salle de
conférence étant quasiment vide en dehors d’une quinzaine de jeunes, Rebaïne a
préféré s’adresser aux médias. Avant de répondre aux questions des
journalistes présents, le secrétaire général de AHD 54 a commencé par un
véritable réquisitoire contre le système de gouvernance en place, après avoir
indiqué qu’il effectuait un périple à travers le pays pour préparer le congrès
de son parti, qui se tiendrait en janvier 2010. Il a conduit son réquisitoire en
commençant par dénoncer la vie chère à laquelle les citoyens se trouvent
confrontés : «Le citoyen a peur d’aller faire son marché parce qu’il ne le peut
plus… il n’a pas de quoi remplir son couffin…», dira-t-il, ajoutant : «Et ce,
alors que le pays détient des réserves estimées à plus de 150 milliards de
dollars. C’est inconcevable, inadmissible et illogique. » Rebaïne attribue cela
à une situation de désorganisation, d’anarchie du marché, et de s’interroger :
«Pourquoi les responsables en haut lieu laissent-ils faire ? Pour lui, «cette
situation est voulue… ils ont juré de faire de nous uniquement des intestins».
De ce fait, il dénonce les promesses vaines de «commissions constituées pour
bien gérer le marché… mais il n’en est rien… !» Tout comme il affirme que le
soutien à l’agriculture n’a pas servi les vrais fellahs. Abordant les questions
du logement et de l’emploi, Rebaïne se demande : «Où est le million de logements
promis, où est le million d’emplois promis… qu’on nous les montre !» Il affirme
que les chiffres avancés sont loin de refléter la réalité et indique que «les
11% de chômage prônés ne représentent que 11% des demandeurs d’emploi, ceux qui
sont sans travail et n’ont pas fait de demandes ne sont pas du tout pris en
compte.» Evoquant le problème des salaires, Rebaïne propose de les indexer sur
la réalité économique du pays basée sur des données scientifiques et fiables.
«Les chiffres donnés n’ont plus de crédit chez le citoyen et même les sources
d’où émanent ces chiffres restent inconnues. Continuant son réquisitoire, le
secrétaire général de AHD 54 parle de trésorerie : «On établit, des lois de
finances sur la base de 19, 20 ou 21 dollars US… mais où va le reste de l’argent
public… qui le détient ?» se demande-t-il. Pour Rebaïne, «la tripartite, c’est
une réunion entre eux». Le secteur de la Santé n’échappe pas non plus aux
critiques de AHD 54. «Des Algériens meurent de la grippe porcine tous les jours
et on continue à nous faire patienter, à tergiverser… qu’attendent-ils ? Qu’il y
ait des milliers de morts», interpelle-t-il les responsables du secteur,
ajoutant : «Maintenant, c’est une question de vie ou de mort.» Se faisant plus
incisif, Rebaïne parle même de recolonisation, en affirmant que «les pieds-noirs
sont en train de recouvrer leurs biens par le biais, encore mieux, de la
justice… et pourtant ils se targuent d’être des moudjahidine fidèles à l’esprit
de Novembre…!» Pour Rebaïne, «ils savent tout faire, surtout s’accaparer les
richesses du pays». Parlant de la question de l’heure, les sénatoriales de ce 29
décembre, Rebaïne reconnaît qu’il existe actuellement «un marché aux voix» et
«tout le monde veut acheter sa place au Sénat». A ce sujet l’orateur dira : «Ce
marché nous le connaissons. Il ouvre ses portes à chaque échéance électorale…
Mais le Sénat, pourquoi faire ? puisque son rôle, avec le 1/3 des membres nommés
par le président est de bloquer toute velléité de démocratie ?» Le secteur des
Travaux publics, lui non plus, n’a pas échappé aux critiques de Rebaïne. «Le
projet initial de l’autoroute était estimé à 5,5 milliards de dollars US, il en
est maintenant à 11.» Mais, parallèlement, déclare- t-il, «avec des pots-de-vin
allant jusqu’à 500 millions de dollars US.» Le plus étonnant, trouve-t-il, est
qu’«aucune sanction, aucune démission… rien… ils ne respectent ni le peuple, ni
la nation, ni ses institutions». Interrogé sur l’affaire Khalifa, Rebaïne dira
seulement «C’est un homme qui s’est révélé plus fort que l’Etat. On dit que
c’est une affaire de règlement de comptes… mais le peuple en a plus que marre de
ces affaires de règlements de comptes.» Et de conclure sa conférence par : «En
fait, nous sommes toujours sous la férule du parti unique, puisque sa pratique
politique continue». La solution pour permettre à l’Algérie de ne pas péricliter
est simple pourtant : «La levée de l’état d’urgence que nous subissons depuis
1992 et l’établissement d’un véritable Etat de droit où tout un chacun, quel que
soit son rang, doit rendre compte à une justice réellement
indépendante.» Karim
O.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/26/article.php?sid=93187&cid=2 |
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