119-/-ACTUALITES DU Mercredi 29 Avril 2015
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Mercredi 29 Avril 2015
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Mercredi 22 Avril 2015
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Un muguet enchanté, du bonheur toute l'année
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Khelladi : «Bedjaoui et Ghoul ont touché des pots-de-vin» Mohamed Khelladi a révélé que les commissions étaient réparties comme suit : Chani 4%, Falcone et Mohamed... |
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Procès de l’affaire autoroute est-ouest
Khelladi : «Bedjaoui et Ghoul ont touché des pots-de-vin»
le 29.04.15 | 10h00
Mohamed Khelladi a révélé que les commissions étaient réparties comme suit : Chani 4%, Falcone et Mohamed Bedjaoui (ancien ministre des Affaires étrangères) 10%, Amar Ghoul 25%, qui en a reversé 1,25% à Tayeb Kouidri. L’autoroute a coûté 11 milliards de dollars, auxquels il faut ajouter 5 milliards de dollars de surcoûts.
Tantôt serein tantôt énervé, Mohamed Khelladi, par qui le scandale de l’autoroute a éclaté, a créé la surprise. Les révélations qu’il a faites devant le tribunal criminel ont tenu en haleine aussi bien les avocats que les journalistes. C’est vers 15h30 qu’il est appelé à la barre. Il commence par planter le décor en donnant un aperçu de son cursus, depuis son passage à la Marine nationale où il était dans la construction navale, jusqu’au ministère des Travaux publics, en passant par l’unité de recherche et développement de la Marine nationale, à l’Institut de criminalistique de la Gendarmerie nationale et le ministère de la Pêche.
Il raconte avoir été recruté par Amar Ghoul en tant que directeur d’étude au ministère des Travaux publics, en 2006, alors que le marché et les ordres de service pour la réalisation de l’autoroute étaient déjà finalisés en 2005. «Amar Ghoul m’a demandé de sauver ce grand projet qui était dans une situation de blocage. Je lui ai dit de compter sur ses cadres comme Ghezal le directeur général de l’ANA et Khaldi, mais il a refusé. Quelques jours après, il m’a relancé en me proposant la DPN (division des nouveaux projets). J’ai accepté à la condition d’avoir toutes les prérogatives de prendre les décisions qui s’imposent en temps réel vu les grands problèmes qui se posaient sur le terrain.
Il n’y avait ni personnel, ni logistique, ni organisation, ni structures qui contrôlent l’exécution. Des cadres étaient détournés par les Chinois et les Japonais. Le projet était à l’abandon. Il fallait réagir. Des décisions ont été prises lors d’une réunion du conseil d’administration de l’ANA. Le contrat prévoyait des mesures d’accompagnement exécutées par les groupements. Dans cette affaire, il y a eu corruption. L’autoroute a coûté certes 11 milliards de dollars, auxquels il faut ajouter 5 milliards de corruption», dit-il.
D’un ton coléreux, il ajoute : «Je vais vous expliquer par les chiffres comment la corruption a été instituée et qui en a profité. Je n’ai rien inventé…» Le juge : «Comment avez-vous appris qu’il y a eu corruption ?» L’accusé : «Déjà en 2005, les gens parlaient de corruption. Même la presse en a fait état, en avançant un montant d’un milliard de dollars. Monsieur le juge, en 2006, le tribunal a ouvert une enquête sur les surcoûts dans la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, mais a elle été fermée par la suite. Même le ministre a parlé de 20% de surcoût. J’étais dans une cellule d’intelligence économique à la Gendarmerie nationale, je sais de quoi je parle. J’ai décidé, en tant que citoyen qui aime son pays, d’ouvrir le dossier.»
Le magistrat le fait revenir à sa relation avec Medjdoub Chani. Khelladi raconte : «Le général Hassen m’a appelé au téléphone. Il m’a dit que le général Abdelaâli me demandait de prendre attache avec Chani et de le voir pour savoir ce qu’il voulait. Il m’a remis son numéro et je l’ai contacté. Nous nous sommes rencontrés dans un café bien illuminé à Dély Ibrahim.» La réflexion suscite des éclats de rire dans la salle.
«Oui, ce n’était pas un café lugubre comme Chani l’a présenté. Il m’a dit en ces termes : ‘Vos chefs, les gens du DRS, m’ont envoyé vous dire d’exécuter ce qu’ils disent. Vous demandez aux Chinois une enveloppe consistante pour servir de caisse noire au DRS à l’étranger.’ Il m’a parlé sur ce ton, sans aucune introduction. Il m’a dit qu’il était là pour régler tous les problèmes des Chinois, y compris ceux liés au bitume.»
«L’épouse de Sacha est la nièce d’un proche de la Présidence»
Le magistrat lui demande ce que Addou Tadj Eddine lui a dit à propos de l’affaire. «Il m’a dit clairement que quelqu’un de malveillant tourne autour du groupe Citic. J’en ai parlé au ministre, mais rien. Lorsque Chani m’a parlé de cette caisse noire que les Chinois devaient alimenter, je lui ai répondu : ‘Pourquoi, nos Services sont devenus des mendiants pour aller quémander de l’argent ?’ J’ai demandé le statut de sa société et j’ai découvert que ses bureaux étaient situés à quelques mètres de l’ANA.
Il contrôlait tous nos mouvements et ceux des Chinois», répond Khelladi. Le magistrat : «A quel moment avez-vous commencé à fouiner ?» «C’était une initiative personnelle, parce que j’ai été témoin d’une grande corruption. Je ne pouvais pas accepter cela. Tadj Eddine Addou m’a parlé de Sacha, de son vrai nom Boussaïd Nasredine, un type de Tlemcen dont l’épouse est la nièce d’un proche de la Présidence», révèle l’accusé, suscitant encore des éclats de rire dans la salle. Il poursuit : «Tadj Eddine m’a payé le billet d’avion pour Paris.
Sacha devait m’accompagner en Chine, à ses frais, pour voir quelqu’un qui me donnerait tous les éléments.» Le juge : «Avez-vous informé la tutelle ?» L’accusé : «J’avais déjà dit à Amar Ghoul qu’il y avait une personne malveillante qui rôdait, c’était Chani, mais il n’a rien fait. J’ai été à Pékin, et là j’ai rencontré un certain Philippe Chêne.» Le juge : «Pourquoi n’avez-vous pas informé les officiels ?» L’accusé : «Pour qu’ils me suivent et me tuent en Chine ?
Je n’étais qu’un petit poisson pour eux.» Le magistrat : «Dans quel but Sacha vous a-t-il payé le voyage ?» L’accusé : «Peut être parce qu’il y avait une lutte d’intérêts entre lui, Chani et Falcone. Je pense qu’il s’est senti floué par Chani, c’est pour cela qu’il m’a accompagné à Pékin et a pris en charge mon voyage.» Le juge insiste et Khelladi répond : «Posez la question à Tadj Eddine, que je connais depuis que j’étais dans le secteur de la Pêche. J’avais le programme de relance du secteur et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi le ministre ne voulait pas lui accorder l’aide de l’Etat, qui était destinée à tous les citoyens. J’ai su par la suite que Tadj Eddine avait une société de pêche avec Amar Ghoul.
L’essentiel, je n’ai jamais pensé que Tadj Eddine, était impliqué. Pour moi, c’était quelqu’un qui me donnait des renseignements.»
Le magistrat revient sur le voyage à Pékin. «J’ai rencontré ce Philippe Chêne qui m’a assuré que Chani avait pris 4%, Falcone et Mohamed Bedjaoui (ancien ministre des Affaires étrangères) ont pris 10%, alors que 25% ont été pris par Amar Ghoul, lequel a reversé 1,25% à Tayeb Kouidri. J’ai remis toutes ces informations au DRS. Je ne pouvais pas les garder. Ils ont enquêté. Je pense qu’ils les avaient déjà, mais il leur manquait des preuves.» Le juge : «Ce sont les Chinois qui ont payé ?» L’accusé : «Les Chinois ont donné 25% à Amar Ghoul et je regrette qu’il ne soit pas là pour s’expliquer...»
Le magistrat lui rappelle la procédure liée à la convocation d’un membre du gouvernement. «Il a été entendu par écrit et ce n’est certainement pas moi, un petit juge, qui vais ramener un ministre en activité. Il y a une procédure qu’il faut respecter», lui lance- t-il avant de lui demander d’expliquer sa présence sur une photo avec Sacha. «Cette photo veut dire que tout ce que j’ai raconté est la vérité. Je suis bien parti avec Sacha à Pékin, pour enquêter sur la corruption.
Je n’ai pas cherché après Chani ni après les Chinois parce que je savais qu’ils faisaient de l’espionnage. J’ai remis tout le dossier aux Services. Ils ont fait un rapport au président de la République, qui a pris des mesures.» Le magistrat l’interroge sur les soins assurés au fils de Khelladi, dans un hôpital américain au Japon, pris en charge par Citic. Il répond : «Une délégation médicale venait chaque année pour soigner des Algériens. Lorsqu’elle a connu le cas de mon fils, handicapé, les médecins m’ont dit qu’ils pouvaient le soigner dans un cadre humanitaire.»
«80% de l’autoroute étaient des malfaçons»
«Pour passer à l’hôpital américain, il fallait un rendez-vous, ils me l’ont ramené et c’est cela que les enquêteurs ont trouvé chez moi, et non pas une prise en charge. J’ai accepté parce que j’avais l’espoir de voir mon fils guérir.» Le magistrat insiste sur cette prise en charge : «Comment pouvez-vous contrôler Cojaal si vous acceptez que la société prenne en charge votre fils, la location de votre villa, des bureaux de l’ANA et la mise à votre disposition de véhicules, téléphones et ordinateurs ?»
L’accusé : «Cela fait partie des mesures d’accompagnement.» Le juge : «Ce n’est pas le cas, puisque ces prestations sont restées impayées.» L’accusé : «Ce n’est pas vrai ! Moi-même j’ai remercié le directeur général de Cojaal, parce qu’il se pavanait à Paris, abandonnant les travaux à l’Est. Il a laissé une situation catastrophique et un retard énorme dans les travaux. Pour ce qui est de la location de la villa, le ministre en était informé. Les téléphones qu’ils ont trouvés chez moi devaient être remis dans le cadre des passations de consignes, mais le ministre ne voulait pas le faire.
Vous voulez qu’ils m’accusent de vol ?» Khelladi revient sur le coût de l’autoroute : «11 milliards de dollars pour une plateforme sans ouvrages d’art, lesquels ont coûté 5 milliards de dollars. En 2005, le coût était de 2,5 millions le kilomètre. Avec les surcoûts, l’autoroute est revenue à 17,5 milliards. Ce qui représente 34% du budget de l’Etat de 2014.» Khelladi explique que «les dysfonctionnements ont causé 16 mois de retard. Cojaal refusait le béton algérien et le rond à béton. Ils l’ont laissé en importer alors qu’il ne faisait rien sur le terrain.
L’Etat a mis 16 milliards de dinars comme ça, sans aucun suivi ni contrôle…» A propos du billet d’avion pour Pékin, il déclare qu’il devait y aller avec Ghoul, mais ce dernier lui a dit qu’il devait rester parce qu’il le considérait «comme ses yeux et ses oreilles»… «Mais il m’a envoyé en prison. Je lui ai dit que 80% des travaux des Chinois étaient non-conformes.» Il affirme que des groupes de sous-traitants placés par Amar Ghoul à Aïn Defla avaient fait grève pour être payés, ce qui a nécessité son intervention. Il finit par lâcher : «Quand j’ai parlé, il m’a demandé de revenir sur mes propos en me promettant un poste de ministre, ce que j’ai refusé parce que j’aime mon pays.»
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Canada : Recours collectif contre Air Algérie, qui risque gros
le 29.04.15 | 16h54
Un recours collectif a été lancé par un passager du vol Alger-Montréal du 13 octobre 2009. Le retard et l’humiliation subis par 160 passagers pourraient coûter un demi-million de dollars à la compagnie.
Près de 6 ans après l’humiliante mésaventure subie par des passagers du vol AH 2700 Alger-Montréal du 13 octobre 2009, la justice canadienne a commencé ce mardi à entendre les experts dans le cadre d’un recours collectif lancé grâce à la solide détermination d’un passager.
Le procès qui devait commencer lundi n’a été entamé que mardi car la délégation d’Air Algérie est arrivée en retard au Palais de justice de Montréal.
L’affaire devrait se tenir en deux phases. La cour supérieure du Québec déterminera ce jeudi la validité de l’accusation, après témoignages des experts de l’accusation et de la défense, dont le pilote du vol venu d’Alger. La deuxième phase aura lieu plus tard en 2016.
Les voyageurs concernés par le recours collectif sont « tous les passagers du vol AH 2700 d’Air Algérie qui devait effectuer la liaison entre Alger et Montréal le 13 octobre 2009 à 14h45 et qui détenaient un titre de transport aérien aller-retour Montréal-Alger-Montréal y compris ceux qui ont fait d’autres escales une fois rendus à Alger et avant leur retour à Montréal », selon les documents de la cour supérieure du Québec.
Le groupe soutenu par le Fonds d'aide aux recours collectifs réclame un minimum de 2 000 dollars canadiens de dommages plus les intérêts courus depuis la date du dépôt du recours.
Cette somme est demandée pour compenser « les troubles, inconvénients, fatigue et stress durant l’attente du départ et au retour » et plus important « l’atteinte à la dignité ».
Ces indemnités englobent « les frais de subsistance et d'hébergement durant l'attente; les frais de transport terrestre aller et/ou retour entre l'aéroport et un hôtel pour la nuit du 13 au 14 octobre 2009; les frais d'appel et de communications; perte de salaire pour les 14 et 15 octobre 2009; montants payés à des tiers pour gardiennage des enfants, du domicile ou d'animaux; et autres dommages découlant directement du retard. »
Pas de justice pour ceux qui résident en Algérie
Les avocats d’Air Algérie ont toutefois réussi à exclure du recours 110 passager résidents en Algérie sur les 270. Justice sera alors rendue uniquement aux 160 qui vivent au Canada.
La genèse de cette affaire remonte donc au 13 octobre 2013. « Après avoir procédé à l'enregistrement, pour un départ prévu à 14 h 45, les passagers du vol AH 2700 au nombre de 270, composés d'adultes et d'enfants de tous âges, étaient dans la zone d'embarquement en vue de monter à bord du vol AH 2700 d'Air Algérie à destination de Montréal », selon les documents de la cour supérieure du Québec.
Ce n’est qu’aux environs de 16 h 30, que des agents d'Air Algérie « ont informé les passagers que le départ avait été retardé » en raison d'un problème technique et les a appelés à monter à bord de l'avion en vue du vol.
Après deux heures dans l'avion, les passagers sont débarqués. Vers 20 h 00, Air Algérie distribue aux passagers des sandwichs, une tranche de gâteau et une bouteille d'eau.
Le vol est ensuite annulé et on informe les passagers vers 21h00. Ils sont emmenés à l’hôtel pour passer la nuit. Surprise. A l'hôtel, on les informe qu’il n’y avait pas assez de chambres pour accueillir tout le monde à cause d’un congrès.
Les passagers, selon la cour, « ont été laissés complètement à eux-mêmes. Aucun responsable d’Air Algérie n'était présent » pour les assister. Les familles ont été séparées afin de pouvoir attribuer les chambres aux personnes de même sexe.
« Nombreux autres passagers, certains avec leur famille, ont dû passer la nuit, sans dormir, assis dans des escaliers et sur des chaises de l'hôtel. D'autres sont repartis à l'aéroport à bord des navettes et se sont couchés par terre ou sur des sièges de la salle d'attente en attendant le vol promis pour le lendemain. », ajoute la cour.
Ce n’est qu’aux environs de 3 h 30 le matin du 14 octobre 2009, « fatigués voire même exténués » que les passagers ont été invités à embarquer dans des minibus qui « les ramenaient à l'aéroport d'Alger pour s'enregistrer à nouveau en vue du vol vers Montréal ». Et encore un autre retard. Ce n’est qu’à 7 h 30, le mercredi le 14 octobre 2009, que l'avion a quitté Alger.
Si ces voyageurs d’infortune ont trouvé le moyen et la possibilité de faire valoir leurs droits grâce à un passager déterminé, qu’en est-il des milliers d’autres ?
Montréal, Samir Ben
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Consommer 100 % Algérien", un défi à relever
le 29.04.15 | 10h53 | mis à jour le 29.04.15 | 12h46
«Prix et qualité », tel est le défi des participants à la campagne « consommer algérien » organisée, notamment aux Pins Maritimes à la SAFEX du 26 avril au 2 mai prochain à l'intiative du ministère du commerce.
Pâturages d’Algérie, Lahlou, ou encore Simbel, une marque de produits cosmétiques qui existent depuis les années 60. Ce sont là, entre autres les marques qui étaient présentes à l’événement afin de se faire connaitre auprès du consommateur algérien.
Lahlou spécialisé dans le couscous et dérivés, implanté à Ain Zaouia, dans la wilaya de Tizi Ouzou, depuis maintenant un peu plus d’une quinzaine d’années, s’est vu discerner en 2005 le prix du meilleur couscous en Italie. Cette maison familiale prépare les spécialités culinaires locales à la main avec de l'orge, du blé...
Un visiteur se présente à leur stand et achète quelques produits et assure l'animateur du stand connait très bien la maison car il la suit depuis sa création en 1999 et il semble complètement séduit par leurs produits.
Semaine consommer Algérien jusqu'au 2 mai par elwatanvideo
« Nos emballages sont très bien conçus, nous voulons attirer le consommateur mais nous nous arrêtons pas là » nous assure Seghir Melia, responsable Labo au sein de l’entreprise Pâturages d’Algérie. « Nous voulons que le consommateur soit également satisfait de point de vue qualité » poursuit-elle. Les séances dégustation de la société ne semblent pas décevoir les visiteurs du stand. Une fois le produit gouté, on s’achète une boite de camembert, de fromage à tartiner…Les produits de cette entreprise installée en Kabylie à Tizi Ouzou sont fabriqués à base de lait de vache qu’on collecte un peu partout à Tizi Ouzou auprès des éleveurs de bovins.
Hamida Mechaï
Mohamed Bouchama : «J’ai géré un projet de 11 milliards de dollars et vous me parlez de chocolats et de stylo d’une valeur de 1000 DA»
le 29.04.15 | 10h00
Mohamed Bouchama, ancien secrétaire général du ministère des Travaux publics, revient sur le processus de lancement du projet de réalisation de l’autoroute et insiste sur «la réussite de ce défi». Le juge lui demande comment il a connu Chani. Mais Bouchama insiste sur les nombreux problèmes auxquels le ministère a été confronté vu l’importance du projet.
«Nous n’avons pas attendu Chani pour régler ces problèmes. Nous avons travaillé sur les statuts nouveaux de l’ANA et la nouvelle loi sur l’expropriation. Lorsque le Président a donné son accord, en 2005, pour que l’Etat finance le projet, un avis d’appel d’offres a été lancé par l’ANA. Trois soumissionnaires ont répondu avec des montants de 632 millions de dollars, 779 millions de dollars et 944 millions de dollars. Nous ne voulions pas rendre publics les montants pour pouvoir faire étudier les trois offres par la commission nationale des marchés. Lorsqu’elle a examiné le dossier…»
Le juge : «Qui a parlé de surcoût ?» L’accusé : «Je ne sais pas, peut-être les gens qui voulaient perturber le projet. Nous avons entendu parler de réunions dans les ambassades consacrées à ce projet. Malgré cela, le dossier a été présenté en Conseil des ministres en juillet 2006.
Le doute est resté. L’annulation de l’avis d’appel d’offres a été proposée afin de lancer une autre consultation. Mais il y a eu, entretemps, la visite d’un bureau d’étude arabe dans le cadre d’une délégation, et le Président leur a remis le dossier pour un arbitrage. Leur conclusion a été que le montant n’était pas élevé en raison du terrain favorable aux glissements, de la sismicité de la région et du relief, mais aussi du délai de réalisation très serré de 40 mois.
Pour eux, le coût de l’autoroute était raisonnable. Le chef du gouvernement a décidé cependant de plafonner le montant pour éviter qu’il soit dépassé. Cojaal et Citic ont été retenus, alors qu’au début il y avait 7 groupements internationaux.» Le juge : «Et ce mini-Conseil des ministres en présence de Falcone ?» L’accusé : «Je ne suis pas au courant. Mais nous savons tous que des groupes de pression distillaient ce genre de rumeurs. J’ai lu cela comme tout le monde. Mais ce n’est pas vrai.
Cela ne rentre pas dans ma tête. J’ai été d’ailleurs étonné de le lire. A l’ANA, tout a été fait de manière légale. Ils avaient leur mission technique d’engagement et moi le volet administratif. Notre souci était de préserver le coût, le délai et la qualité de la réalisation.» Pour sa rencontre avec Chani, l’accusé affirme l’avoir vu pour la première fois dans le bureau de Abdelhamid Melzi, à Club des Pins, à sa demande. «Il m’a été présenté comme conseiller financier des Chinois, qui voulait régler les problèmes auxquels ces derniers faisaient face. Le bitume, les explosifs, etc. Il y avait des problèmes de bureaucratie aussi.»
Le juge fait une longue intervention sur la bureaucratie et la corruption et plaide pour «une loi martiale contre cette vermine». Pour ce qui est du colonel Khaled, Bouchama affirme que c’est une vieille connaissance qui remonte à 1977. «Pour moi quand Chani est venu à mon bureau avec le colonel Khaled, c’était un homme de confiance, il n’y avait aucun doute sur lui. Le colonel, de surcroît du DRS, est suffisamment intelligent pour ne pas jouer avec sa carrière et me sacrifier avec lui.
Si Chani est venu, c’est pour régler des problèmes bureaucratiques pour lesquels tout le gouvernement était engagé.» Le juge : «De quoi vous a-t-il parlé ?» L’accusé : «Il m’a dit que les Chinois avaient peur de ne pas respecter le délais de réalisation et qu’ils se cassent les dents. Donc ils ont décidé de ramener le personnel pour respecter les délais parce qu’ils n’ont pas trouvé de main-d’œuvre qui accepte de travailler dans des conditions difficiles.
Ce qui a suscité des problèmes pour l’obtention des visas.» Il évoque l’intervention de Khelladi pour trois Chinois qui n’avaient pas de relation avec l’autoroute. Selon lui, Khelladi lui en veut parce qu’il a compris qu’il aidait Chani et pense que c’est lui qui lui a supprimé la délégation de signature du ministre, qu’il a continué à utiliser, ajoute-t-il, même après sa suppression. «Cette délégation lui a été donnée à une période où le ministre et moi étions absents, avant d’être annulée parce qu’elle était illégale», précise Bouchama. Il souligne avoir alerté le ministre sur le courrier des Chinois qui dénonçaient les retards, en mettant en garde contre une stratégie qui augure des contentieux et des pénalités.
A une question sur la location des bureaux de l’ANA aux frais de Cojaal, Bouchama répond : «C’est une affaire qui concerne Khelladi.» Il s’attarde sur le rôle du commissaire aux comptes, qui est le seul comptable de la gestion de l’ANA même si lui-même est président de son conseil d’administration. Pour ce qui est des cadeaux qu’il aurait reçus de Chani, Bouchama déclare : «C’est une honte. J’ai géré 11 milliards de dollars et vous me parlez de chocolats et de stylo d’une valeur de 1000 DA. J’ai été surpris lorsque Chani m’a remis ce petit sachet avec une boite publicitaire de sa société ; je lui ai dit de ne plus le faire…»
Salima Tlemçani
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Dopage : la FAC auditionne Chaâbane
le 29.04.15 | 10h00
Le cycliste international, Hicham Chaâbane, qui a été contrôlé positif à l’EPO et au glucocorticoïde lors du dernier Tour d’Algérie cycliste, a été auditionné dimanche par la commission de discipline de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC). Selon nos informations, Chaâbane, qui risque une suspension de deux années, aurait affirmé que les substances trouvées dans ses urines étaient à l’origine d’un traitement médical prescrit par les médecins sud-africains, suite à des ennuis de santé. Chaâbane a présenté le dossier médical. Son club, l’ASSN, ne compte pas en rester là après que la FAC ait engagé Chaâbane au Tour d’Algérie sous un autre maillot que celui de son club d’origine avec lequel il est sous contrat.
Chafik Boukabes
RC Arbaâ : Les préparatifs vont bon train
le 29.04.15 | 10h00
La ville de l’Arbaâ vit au rythme de Dame Coupe. Les préparatifs vont bon train en prévision de la très attendue finale historique que l’équipe locale du RCA livrera, samedi, au MOB, au stade Mustapha Tchaker de Blida.
La ville était d’ailleurs en ébullition, hier, à l’occasion de la venue du trophée de Dame Coupe. Exposé au complexe sportif, ce trophée est un événement qui a attiré une grande foule. Des centaines de supporters de tous les âges ont tenu à voir le trophée de près, en espérant pouvoir le conserver. Un événement qui a mobilisé les dirigeants de l’équipe locale, au four et au moulin et surtout sur tous les fronts pour régler les derniers préparatifs de cet événement, comme l’a indiqué le vice-président Zerrouk Mustapha : «On a plus une minute à nous.
On poursuit les préparatifs pour cette finale, avec aujourd’hui (hier, ndlr) le trophée de Dame Coupe qui visite l’Arbaâ. Un grand événement qui connaît un énorme engouement.»
Le vice-président, en marge de cette tournée du trophée, a annoncé que les 11 000 tickets représentant le quota des supporters du RCA ont été reçus hier, et que la vente, qui se fera sur deux jours, débutera aujourd’hui ou au plus tard demain, au niveau du stade Ismaïl Mekhlouf de l’Arbaâ. Le secrétaire général du RCA, Mohamed Hamrouche a indiqué, pour sa part, que tous les billets (11 000) seront mis en vente sans exception au niveau du stade de l’Arbaâ.
Chargé de l’organisation de cette finale, M. Hamrouche a ajouté qu’une dernière réunion technique, regroupant tous les acteurs de cette finale, dont les arbitres, est prévue vendredi à Blida, afin de régler les derniers détails de la finale.
Seul bémol : le nombre d’invitations dont chaque équipe devrait bénificier, qui n’a pas été encore précisé par les organisateurs (présidence et FAF).
Côté technique, l’équipe, qui a repris le chemin des entraînements lundi dans la forêt de Bouchaoui, devait s’entraîner hier soir sur le terrain gazonné du complexe militaire de Beni Messous.
Les poulains de Mihoubi s’entraîneront par la suite à deux reprises sur le terrain annexe du stade Tchaker (demain et jeudi), alors que l’ultime séance est prévue vendredi, sur la pelouse principale.
Tarek Aït Sellamet
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