|
|
|
UNE FOULE NOMBREUSE À LA MANIFESTATION ANTI-GAZ DE SCHISTE Pari réussi à Ouargla
Plus de deux mille personnes se sont rassemblées hier, dans la matinée, à Ouargla, pour dire non à l’exploration du gaz non-conventionnel en Algérie. L’opposition a participé en force, et selon Soufiane Djilali : «c’est un pas de plus pour la cause anti-gaz de schiste». Suite...
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
++++++++
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : UNE FOULE NOMBREUSE À LA MANIFESTATION ANTI-GAZ DE SCHISTE Pari réussi à Ouargla
Plus de deux mille personnes se sont rassemblées hier, dans la matinée, à Ouargla, pour dire non à l’exploration du gaz non-conventionnel en Algérie. L’opposition a participé en force, et selon Soufiane Djilali : «c’est un pas de plus pour la cause anti-gaz de schiste». Le mouvement anti-gaz de schiste gagne des points. Le grand rassemblement d’hier à Ouargla a tenu toutes ses promesses. L’initiative lancée par le mouvement des chômeurs du Sud, a pu drainer grande foule, selon des sources locales. Plus de deux mille personnes se sont ainsi rassemblées en début de matinée devant le siège de l’APC de Ouargla, pour dire non à l’exploration du gaz non-conventionnel en Algérie. Des citoyens venus de différentes régions du pays, pour dire aussi que la question du gaz de schiste ne concerne pas que la population d’In Salah. «Les Algériens ont manifesté en famille à Ouargla. Femmes, hommes et enfants ont dit pacifiquement, ensemble et d’une seule voix, non à l’extermination des populations du Sud», ajoutent les mêmes sources.
L’opposition au rendez-vous Par ailleurs, et contre toute attente, les forces de l’ordre n’ont pas intervenu pour empêcher le rassemblement pacifique, toujours selons nos sources. De grands renforts étaient toutefois stationnés aux portes de la ville. Comme prévu, l’opposition a participé en force. Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, le président du RCD, Mohcène Belabès, et le SG d’Ennahda, Mohamed Douibi étaient personnellement présents. D’autres chefs de formations politiques ont été représentés par des délégations, à l’exemple d’Ali Benflis président du pôle du changement, de Abdellah Djaballah, président du FJD, ou encore l’ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. L’autre grand absent était le président du MSP, Abderrezak Mokri, en déplacement à l’étranger. Mais comme le MSP est à la base organisateur à travers ses militants membres aussi du mouvement des chômeurs, le parti a été largement présent et représenté. Contacté, Soufiane Djilali donnera son impression sur le rassemblement : «C’est un pas de plus pour la cause anti-gaz de schiste. Encore une fois, les Algériens ont démontré qu’ils préfèrent préserver l’eau et la vie contre quelques devises sonnantes et trébuchantes qui, de toutes les façons, ne profiteront qu’au pouvoir en place». Enfin, il est à signaler que l’opposition a préféré participer individiellement plutôt que sous la houlette de la Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique (CNLTD). Mehdi Mehenni
|
+++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : SORTIE INATTENDUE DU FONDATEUR DU GIA Layada : «la réconciliation a commencé avant l’arrivée de Bouteflika»
Sortie médiatique de la Coordination nationale des familles des «détenus politiques». Cela s’est passé hier au domicile de Abdelhak Layada, le fondateur du Groupe islamique armé (GIA) à Baraki. A l’ordre du jour de la rencontre avec la presse : «élargir les dispositions de la loi sur la paix et la réconciliation nationale aux «détenus politiques».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) Les «détenus politiques» au nombre de 160 personnes sont des ex-responsables du parti dissous et membres des groupes armés. C’est autour de cette «problématique», que tour à tour, Mustapha Ghazal, animateur de la Coordination nationale des familles des «détenus politiques» et Abdelhak Layada, le fondateur du GIA, ont intervenu lors de cette rencontre avec des journalistes pour expliquer «la portée et l’importance de la problématique des détenus politiques en ce contexte précis». Précision de taille : Abdelhak Layada a tenu à rappeler que «l’arrêt de l’effusion du sang en Algérie n’est pas seulement l’effort d‘une seule partie. Tout le monde a contribué, le pouvoir politique, les différents services de sécurité, les services de renseignement et «l’opposition armée». Cette problématique a été réglée avant même l’arrivée de Bouteflika à la magistrature suprême. Cette mise au point faite, le coordinateur du mouvement a entamé son exposé en déclarant à l’assistance que les «détenus politiques» au nombre de 160 personnes n’ont pas bénéficié des dispositions de la loi sur la paix et la réconciliation nationale. «On se pose la question, pourquoi ces personnes n’ont pas bénéficié de cette loi ? Et qui sont la partie ou les parties qui s’y opposent», s’est interrogé M. Mustapha Ghazal, lui-même ancien militant du parti dissous et ex-détenu. Selon le conférencier, «l’Etat s’est engagé à régler définitivement ce problème. Abdelmalek Sellal s’est engagé à prendre en charge ce problème pour son règlement et Ahmed Ouyahia en sa qualité de directeur de cabinet à la présidence de la République a promis que le dossier sera transmis au premier magistrat du pays. Pourquoi la question est toujours posée ? Le dossier a-t-il était bloqué à un quelconque niveau ? Qui s’oppose», s’est-on interrogé. Pour Abdelhak Layada, certains «détenus politiques» ont passé plus de 20 années en prison et un grand nombre d’entre eux est très malade, alors que d’autres sont morts suite à des maladies graves. Un grand nombre d’entre eux sont injustement condamnés à l’image de Laskri, condamné à mort dans l’affaire de l’attentat de l’aéroport avant que le président Kafi ne décide de communier sa peine à la perpétuité» et de s’interroger : «Pourquoi deux poids deux mesures ?» Pour le fondateur du GIA, «la situation est plus que jamais cruciale pour que l’Etat prenne des mesures en faveur de ces détenus pour éviter une quelconque dérive ». Interrogé pourquoi on donne à ces personnes le qualificatif de «détenu politique», Abdelhak Layada dira que ces «personnes ont été arrêtées et condamnées dans un contexte politique particulier et que leur condamnation était injuste, pour un grand nombre d’entre elles», et d’ajouter «je suis prêt à intervenir et passer des mois en prison avec elles pour les convaincre si on venait à avancer l’idée que ces personnes, une fois élargies, prendraient le chemin du maquis». «Comme je suis prêt à être l’intermédiaire entre l’Etat et les quelques personnes qui sont toujours au maquis, mais à condition que les pouvoirs me le signifient officiellement et que tout doit être fait dans une transparence totale». Les deux conférenciers qui considèrent que la crise en Algérie est d’ordre «purement politique» ont lancé un énième appel aux pouvoirs publics «pour prendre les mesures appropriées à même de faire bénéficier les détenus des dispositions de la loi sur la paix et la réconciliation nationale. C’est de cette manière qu’on va déjouer toutes les tentatives de déstabilisation et autre atteinte à notre pays». Enfin, il conclut son intervention en déclarant «nous n’avons pas un pays de rechange et si on doit faire de la politique on le fera et si on me demande de me porter candidat à une éventuelle élection présidentielle je le ferai aussi». A. B.
|
++++++++++
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : Cyclisme : Tour international de Blida (3e et dernière étape) Hichem Chaâbane remporte l’étape Zéralda-Chréa
C’est l’enfant terrible de la ville de Blida, Hichem Chaâbane de Cevital, qui a remporté hier la troisième étape du Tour international cycliste de Blida. C’est au sprint que celui qui est titré de meilleur grimpeur a franchi la ligne d’arrivée préservant ainsi son maillot blanc à pois. Hichem Chaâbane cumule également les titres de meilleur sprinter avec le maillot rouge et celui qui a le plus de titres avec le maillot orange. A noter que les coureurs avaient parcouru une distance de 120 kilomètres, à savoir de Zéralda à Chréa. C’est toujours l’Erythréen, Mekseb Debesay, qui garde le maillot jaune alors que Barbari Adil du GS Pétroliers, qui a gagné l’étape d’avant-hier, est considéré meilleur jeune coureur endossant ainsi le maillot vert. Le Critérium international de Sétif (96 km), marquera, aujourd’hui, la cinquième épreuve du GTAC-2015. M. Belarbi
Sports : ASM Oran 2- MO Béjaïa 2 (a.p, le MOB qualifié aux Tab 5-6) El-Bahia aime bien les Crabes !
Coleader dans le challenge national, le MOB se fait un appétit féroce dans l’épreuve populaire. Hier, les coéquipiers de Mebarakou qui se déplaçaient pour la seconde fois de suite à Oran, ont fini par réussir un nouvel exploit en s’imposant devant l’ASM Oran, lors de l’avant-dernier match de ces quarts de finale. Une qualification historique que les poulains de Abdelkader Amrani ont construite au prix d’une patience à toute épreuve. La rencontre d’hier, en tout cas, aura été en effet, une nouvelle preuve de la dextérité des Bougiotes à vouloir imposer leur jeu face à une école asémiste, talentueuse certes, mais qui aura manqué d’expérience au moment de faire la décision pour envisager plier le match. Ce sont les gars de Médina Djedida qui ont donné le ton à ce duel entre pensionnaires de la Ligue 1 Mobilis. On jouait la 3’ quand, suite à un rush des Asémistes, le Malien Sidibé trompe la vigilance de son propre gardien, Mansouri, en voulant repousser le danger. La réaction des hommes de Amrani fut presque immédiate. Dehouche d’une longue chandelle trouve les filets de Bouhedda, mal inspiré sur sa sortie devant les attaquants mobistes (13’). Le match se poursuivra sur le même rythme avec des opportunités pour chaque équipe sans que le score n’évolue. C’est fort logiquement que les deux équipes seront appelées à disputer la prolongation durant laquelle les gars de Yemma Gouraya montreront, les premiers leurs crocs, grâce à Hamzaoui qui, bien servi par Zerdab, s’en ira tromper Bouhedda d’un tir en coin (103’). Un but qui récompensera les efforts soutenus des équipiers de Zerdab, véritable courroie de transmission au sein de l’entrejeu mobiste. Les dernières velléités des Oranais ne pouvaient, tout compte fait, être que feu de paille face à un rideau défensif adverse compact à souhait. Il fallait plus pour faire plier cette muraille béjaouie. Et c’est suite à une nouvelle gaffe de l’arrière-garde du MOB que l’ASMO obtiendra le droit de passer à l’ultime épreuve, celle des tirs au but. Un mauvais dégagement de Domrane qui venait juste de faire sa rentrée profite à un attaquant asémiste dont le centre imprécis est dévié par le longiligne Messaoudi dans ses propres bois (118’). Un miracle, en somme, pour Benchadli et ses élèves qui ont cru jusqu’au bout. Une série qui va sourire, une fois n’est pas coutume, aux Mobistes qui l’emporteront grâce à un dernier tir victorieux de Domrane (deuxième tir de la seconde série) après que Sebbah eut manqué le sien. Dans les travées du stade Zabana, la joie des fans du MOB n’avaient pas d’égal. Dans l’autre camp, la déception de la galerie asémiste fut indescriptible. B. M.
|
++++++
++++++++
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Culture : Le coup de bill’art du Soir Un rocher allemand quelque part en Algérie
Par Kader Bakou La mer est son dernier refuge. En ville, trop sensible pour être indifférent, il souffre des mauvais comportements des gens, piétons et automobilistes, jeunes, adultes et personnes âgées. Parfois, il a l’impression qu’il n’y a que lui qui cède le passage et il se demande ce qui arriverait si un jour lui aussi foncerait sans dévier d’un iota. S’il lève les yeux vers le ciel, il souffre de voir ces gourbis qui poussent sur les terrasses des beaux immeubles français et ces modifications de mauvais goût comme les climatiseurs et les fenêtres en aluminium sur des bâtiments à l’architecture baroque. Aux faubourgs de la ville, il souffre de voir les espaces verts envahis par le béton et les tôles des bidonvilles qui ne sont «éradiqués» que pour (re) pousser de plus belle (de plus moche, plutôt). La mer, c’est son royaume secret. Il a découvert un coin où personne et rien ne vient troubler son esprit. C’est un cap couronné par un rocher appelé, on sait plus pourquoi, le «Rocher allemand». Les pieds dans l’eau, il regarde vers le large, vers le nord. Certains jours, la mer est si calme et l’eau si claire qu’il voit les petits poissons, girelles, «demoiselles» ou sars, se promenant parmi les algues. Rien qu’à voir les bateaux en rade, il sait de quelle direction est le courant marin. Si le tribord est visible de la côte, c’est que le courant est d’est. Quand la proue est orientée vers le nord, il se met à fredonner, comme Jacques Brel : «Mon père disait, c’est le vent du nord...» Mais ici, le vent et le courant dominants sont ceux de l’ouest. Ce courant froid doit certainement venir de l’Atlantique à travers le détroit de Gibraltar. Quand le courant vient de l’ouest, le cap «allemand» devient comme une digue que viennent caresser les vagues ou les vaguelettes, selon la force et la vitesse du vent et du courant. Le cap protège la partie orientale du rivage. On a alors l’impression de voir deux mers, séparées par une ligne allant de l’extrémité du cap au phare à quelques centaines de mètres à l’est. Au sud, une mer plus ou moins calme, bleu clair. Au sud, une mer plus ou moins agitée, bleu sombre. Les mouettes tournoient dans l’air. Au crépuscule, le paysage est coloré de rouge entre ciel, mer et ligne d’horizon. La nuit, les bateaux en rade ou de passage ressemblent à des flaques de lumières. Une pleine lune se lève, immense et rougeâtre. Haute dans le ciel, elle devient moins grosse et plus blanche et lumineuse. Elle dessine sur la mer une voie de lumière.Au lever du jour et du soleil, c’est une féerie de couleurs, que seuls quelques rares initiés ont la chance de voir. K. B. bakoukader@yahoo.fr
|
+++++++++++
+++++
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Campagne subliminale ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
La compagnie aérienne Swiss va relier Alger à Genève à partir de juin. Pfutt ! C’est pas nouveau ! HSBC le fait depuis longtemps déjà et bien plus vite.
En un seul clic !
C’est la première fois qu’un soutien notoire de Abdekka valide le rôle central du frère du Président dans la conduite actuelle des affaires de l’Algérie. Dans sa dernière sortie, Louisa Hanoune, pièce importante de la matrice reconductrice du 4e mandat de Abdelaziz, saute le pas : publiquement, elle admet enfin que les affaires du pays sont gérées par le cadet, l’aîné souffrant apparemment d’absences. C’est important comme validation. Elle n’émane pas d’un opposant notoire au système. D’un chien de garde qui, pour se débarrasser du régnant, s’attaque à sa portée. Non ! Elle est prononcée par un pilier de ce système. Elle introduit surtout l’idée jusque-là dans l’air, très en l’air, presque irréelle d’«aérianité» planante que Saïd a déjà pris la succession de Abdelaziz. Que le petit a poussé quelques centimètres plus loin le fauteuil roulant du grand pour s’installer dans le vrai axe du pouvoir, sur le fauteuil fixe. Cette validation par la leader du PT peut apparaître de prime abord comme une verte critique de ce système de succession par fratrie, népotique. Lorsqu’on l’entend vitupérer ainsi, on se dit presque mécaniquement : «ça fait plaisir ! Elle leur rentre enfin dans le chou. Certes, elles s’est fourvoyée longtemps dans son soutien offert sans retenue, mais là, elle revient à ses valeurs travailleuses, travailleurs». Un peu court. Très attendu. Presque espéré comme lecture et interprétation. En fait, lorsque Tata Louisa étalonne Saïd au grade d’interlocuteur du Palais, de destinataire de sa colère, elle l’habille déjà de la tenue d’apparat du futur raïs. Elle nous contraint très intelligemment – il faut le lui reconnaître — à la suivre dans cette sorte de Moubayiaâ indirecte, subliminale de Saïd au sommet du sommet culminant du pouvoir. Dit plus brutalement : on pense que Tata joue contre Saïd. Elle joue pour lui, en définitive. Et accessoirement pour les soutiens argentés de Saïd. N’oublions jamais que c’est sous la dialectique de Hanoune, grâce à sa campagne acharnée et soutenue que Haddad s’est aussi vu tailler très vite un costard de faiseur de ministres, de vizir en approche et en devenir. C’est une campagne de promotion, une campagne électorale très originale. Alors qu’on nous susurre que la succession n’a pas encore été réellement tranchée, Tata Louisa pèse, impacte en faisant entrer dans nos têtes l’idée que le vrai puissant, celui qui détient déjà les leviers, c’est Saïd. Nous savons ce que ce genre de promotion vaut en Algérie. Promotion vaut élection. C’est quasiment un proverbe de chez nous. Du terroir. Du terroir-caisse ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
|
|
+++++++
|
|
- +
+
Eclipse solaire partielle vendredi 20 mars en Algérie
le 15.03.15 | 16h45
Une éclipse solaire partielle se produira vendredi 20 mars en Algérie où plus de 50% du disque solaire sera occulté (degré d'obscuration) dans le nord du pays, indique dimanche le centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
A Alger, l'éclipse débutera à 09h06 (premier contact) et le maximum de l'éclipse aura lieu à 10h10 avant de se terminer à 11h19, note la même source, précisant que les horaires pour les autres villes en Algérie sont disponibles dans le site du CRAAG (www.craag.dz).
En revanche, l'éclipse sera totale au nord de l'Europe où sa trajectoire passera entre l'Islande et l'Ecosse, sur les Iles Féroé et le Spitzberg.
Pour rappel, une éclipse se produit lorsque la lune s'interpose entre la terre et le soleil de manière à cacher une partie (éclipse partielle) ou la totalité du disque solaire (éclipse totale).
APS
Un tremblement de terre de 4,5 degrés dans la wilaya de Batna
le 15.03.15 | 13h15
Un tremblement de terre d'une magnitude de 4,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré dimanche à 12h22 (heure locale) dans la wilaya de Batna, a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L'épicentre de la secousse a été localisé à 23 kilomètres au nord-ouest de Merouana, a précisé la même source.
APS
Thon rouge : L’Algérie veut pêcher la totalité de son quota
le 15.03.15 | 10h00
Campagne de pêche au thon rouge en Méditerranée
Treize armateurs ont postulé pour la campagne 2015 de pêche au thon rouge, dont le quota attribué à l’Algérie a été revu à la hausse par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta).
Selon le chef de cabinet du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques cité par l’APS, les armateurs intéressés ont eu des informations sur «l’enjeu, l’importance et la sensibilité de cette pêche internationale, d’autant que l’Algérie tente de récupérer progressivement son quota initial de pêche perdu au fil des ans au profit d’autres pays mieux nantis en moyens humains et matériels».
L’Algérie, qui jouissait avant 2010 d’un quota initial de 680 tonnes, soit 5% du total des captures admissibles (TAC) en Méditerranée et en Atlantique-est, dispose cette année de 370 tonnes, après avoir réussi à pêcher 243 tonnes en 2014. La Cicta, réunie en novembre dernier à Gênes (Italie), avait décidé l’augmentation du quota annuel de l’Algérie et maintenu son droit à recouvrer, progressivement, son quota initial. Une décision qui a été obtenue difficilement cependant par l’Algérie, qui a dû faire un véritable forcing auprès de la Cicta pour arracher ses droits, selon le ministère de la Pêche.
L’Algérie doit maintenant prouver ses capacités sur le terrain, en pêchant la totalité de son quota 2015, comme elle l’a fait en 2014. Ce n’est qu’à cette condition qu’elle verra son quota progresser pour atteindre 460t en 2016 et 543t en 2017. «Il est très important de capturer la totalité de ce quota pour prouver à la Cicta les capacités de pêche de l’Algérie et renforcer, ainsi, les arguments de l’Algérie pour la préservation de ses quotas et, partant, restituer la totalité de notre quota historique», souligne M. Neghli dans une déclaration à l’APS. Il précise que le ministère de la Pêche «a pris des mesures strictes, qui doivent être appliquées à la lettre».
Ce même responsable note qu’il a été demandé aux 13 thoniers de mobiliser les membres de leurs équipages pour effectuer, en avril prochain, une formation dans les techniques de pêche de ce thonidé qui sera assurée par ce département ministériel. De surcroît, l’Algérie doit répartir son quota entre les armateurs selon les règles de la Cicta, c’est-à-dire en fonction de la dimension du navire. «Avant que notre quota soit augmenté, l’Algérie dérogeait à cette règle, du fait que les quantités de pêche permises étaient réduites par l’ancienne quote-part», relève le même responsable.
Afin de maximiser les chances de capture, les pouvoirs publics encouragent les armateurs à se constituer en groupes de pêche. Le processus de participation des armateurs à cette campagne de pêche prévue pour mai prochain sera «très sélectif», étant donné «la délicatesse de l’opération du fait de son caractère international» et l’enjeu qu’elle représente pour l’Algérie qui est toujours en quête de rétablir son quota initial qui était de 5% du total des captures admissibles (TAC) en Méditerranée et en Atlantique-est.
Il s’agit, entre autres, de veiller à ce que les caractéristiques techniques prescrites par la réglementation en vigueur soient «scrupuleusement» respectées, pour garantir l’opérationnalité des navires.
Par ailleurs, M. Neghli fait savoir qu’un arrêté ministériel régissant l’exploitation du thon rouge va être promulgué afin d’y inclure les améliorations enregistrées dans cette activité. A rappeler que le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques avait décidé, en 2010, d’exclure les exploitants étrangers des campagnes de la pêche de thon rouge dans les eaux sous juridiction algérienne, en réservant cette activité exclusivement aux thoniers algériens.
Il s’agit maintenant de former ces armateurs et de les aider à honorer les engagements de l’Algérie, qui avait réussi l’année écoulée à pêcher la totalité de son quota, bien avant la fin de la campagne prévue le 24 juin 2014, avec la participation de huit armateurs scindés en trois groupes.
Zhor Hadjam
+++++++++++++
La ministre de l’éducation nationale annonce une batterie de mesures
Le plan antigrève de Mme Benghebrit
le 15.03.15 | 10h00
Conférence de presse de Mme Benghebrit, hier, au siège du...
Les candidats à l’examen du baccalauréat pourront ainsi bénéficier à partir d’aujourd’hui de plusieurs «dispositifs d’accompagnement».
Confrontée à la persistance de la grève lancée par le Cnapest-e, Mme Benghebrit a décidé de mettre en œuvre plusieurs mesures. Les élèves des classes de terminale pourront ainsi bénéficier, à partir d’aujourd’hui, de plusieurs «dispositifs d’accompagnement» : cours télévisuels (mardi de 19h30 à 20h30 ; samedi de 8h30 à 9h30 et de 19h à 20h10) ; mise à la disposition des élèves des cours scénarisés de l’ONEFD (http://www.onefd.edu.dz/) sur CD avec accès à la plateforme de l’Office pour les évaluations et autres ressources. D es CD contenant tous les cours de terminale seront acheminés (à partir d’aujourd’hui, ndlr) vers les différentes directions de l’éducation, chargées de les transmettre aux directeurs qui devront les dupliquer et les mettre à la disposition des élèves.
Un code d’accès sera également communiqué aux élèves pour leur permettre de suivre les cours sur le site de l’ONEFD», précise Mme Benghebrit, en faisant remarquer que l’évaluation menée par ses inspecteurs pour les 1er et 2e trimestres fait ressortir que le taux d’exécution des cours est de 70 à 75%, contre 55% pour la même période de l’année dernière.
Le ministère de l’Education nationale compte renforcer la «responsabilité pédagogique» de l’équipe dirigeante au sein de l’établissement, selon les situations diversifiées d’une classe à une autre, d’un établissement à un autre et d’une wilaya à une autre. «L’équipe pédagogique de l’établissement a toute la latitude de réaménager et réguler le rythme et la progression de l’apprentissage.
Les directeurs pourront faire appel à des enseignants, des stagiaires des ENS en fin de cycle, des retraités et aussi aux parents pour accompagner les élèves», suggère Mme Benghebrit, qui compte également sur le «soutien» des parents des élèves dont les enseignants sont en grève, pour obliger les enfants à rejoindre les classes et ainsi leur permettre de travailler dans l’enceinte de leur établissement.
«Le secteur connaît des rumeurs persistantes. Les élèves doivent suivre les mesures du ministère et ne pas prêter attention aux rumeurs. Le bac blanc sera maintenu», affirme en substance Mme Benghebrit, précisant que 10 jours de cours ont été perdus, vu que la grève est intervenue lors des examens et des corrections.
Faire appel au «partenaires sociaux» serait-il une manière détournée de remplacer les enseignants grévistes, ce qui met le département de l’Education nationale en porte-à-faux avec la loi ? La ministre s’en défend et affirme que les dispositifs pris en faveur des élèves de terminale sont des «mesures d’accompagnement» et non de remplacement, comme le soutiennent les syndicalistes grévistes, qui continuent de recevoir des mises en demeure pour leur grève qui en est à sa quatrième semaine.
Ponction mais pas licenciement
Selon la ministre, malgré un PV signé conjointement après 10 heures de négociations le 8 mars 2015, le Cnapest-e a maintenu sa grève illimitée. «Sur les revendications présentées en quatre points, ce sont en réalité 14 revendications qui sont énoncées. Certaines ont été prises en charge par nos services (gel des postes de promotion, effet rétroactif, médecine du travail et corps en voie d’extinction), d’autres sont en porte-à-faux par rapport à la réglementation (promotion automatique, retraite après 25 ans de service), d’autres encore ne relèvent pas de nos prérogatives», explique Mme Benghebrit, en signalant que le Cnapest-e est dans une situation d’exercice abusif du droit de grève.
Rappelant la nécessité d’avoir la compétence pour toute négociation, la ministre juge que «des syndicats ont besoin de formation». «Il y a des prédispositions négatives de la part de ce syndicat», estime-t-elle, en appelant avec insistance les enseignants à lire le PV signé par les deux parties pour se faire une idée juste et ne pas prêter attention aux rumeurs. Le ministère ira-il vers le licenciement des enseignants récalcitrants ?
Mme Benghebrit affirme compter sur le sens de la responsabilité des enseignants pour reprendre les cours et éviter l’impasse dans laquelle risque de se retrouver l’école, si le mouvement de grève se poursuit. «Des ponctions sur salaire sont engagées. Nous aurons aussi, suivant les fiches transmises par les directeurs, à revoir la prime de rendement. Notre souhait n’est pas le licenciement, mais de voir les enseignants revenir dans leur classe», signale-t-elle.
Nadir Iddir
L’opposition s’est jointe à la mobilisation des manifestants : Rejet du gaz de schiste à Ouargla
le 15.03.15 | 10h00
Des citoyens venus de plusieurs régions du pays, des manifestants antigaz de schiste, des membres de la CLTD, de la CNDDC et d’associations se sont rassemblés, hier à Ouargla, pour dénoncer l’exploitation de gaz de schiste et commémorer l’historique marche des chômeurs du Sud, en mars 2013.
Très tôt par cette belle journée de printemps, la placette de l’APC de Ouargla était très exiguë pour contenir les milliers de citoyens venus de diverses régions du pays pour rejoindre les animateurs du Mouvement populaire contre l’exploitation du gaz de schiste. La manifestation a été organisée à l’initiative de la Coordination nationale de défense des droits des chômeurs (CNDDC) et d’une douzaine d’associations de la wilaya, rejointes dernièrement par la Coordination de la transition et des libertés démocratiques (CTLD), dont les membres ont passé la nuit sur les lieux afin d’assurer le bon déroulement du rassemblement.
L’événement se veut également le symbole de la célébration du 14 mars 2013, quand les chômeurs du Sud ont réussi la grande manifestation appelée «Milyonia». Le succès de la mobilisation a été au rendez-vous ; curieux et badauds ont participé à l’événement malgré les multiples barrages des services de sécurité filtrant tous les accès menant au chef-lieu de la wilaya de Ouargla.
L’opposition politique était aussi de la partie. Des représentants des partis composant la CLTD ont marqué leur présence de manière très active. A l’image de Djilali Soufiane de Jil Jadid, Mohcine Belabbas (président du RCD), Ahmed Adimi (représentant de Talaîou El Houryet de Ali Benflis), des représentants locaux du MSP et du parti de Djaballah, à l’instar des animateurs du mouvement RAJ, du comité des chômeurs et des familles des disparus.
Confortés par ce soutien populaire venant de Ouargla, les leaders de l’opposition n’y ont pas été avec le dos de la cuillère pour vilipender le pouvoir. Très virulent, le président du RCD, Mohcine Belabbas a déclaré : «In Salah a émis des messages de résistance et d’intransigeance, mais ce pouvoir ne sait pas lire les messages.» Ahmed Adimi qui s’exprimait, lui, au nom du Pôle du changement, a souligné : «Nous sommes au début de la concrétisation de ce qui reste du message des chouhada : l’Etat démocratique.»
Cette action commémorative de l’historique marche des chômeurs du Sud, en mars 2013, est organisée sous le signe du soutien aux citoyens d’In Salah qui sont dans la rue depuis trois mois pour contester l’exploitation du gaz de schiste. Un rassemblement qui a tenu toutes ses promesses.
Les slogans n’ont donc pas dérogé à la règle imposée par les trois mois de contestation à Sahat Somoud : «A bas le gouvernement de la fitna et le parlement des complots», «Non aux commis de l’impérialisme», «14 mars, Milyonia de la dignité et de l’abrogation du gaz de schiste».
«La Milyonia constitue sûrement pour ses organisateurs un grand défi après les derniers événements qui ont secoué la scène nationale», affime Nadhir Boukhetta, un des organisateurs de la manifestation. «Ce rassemblement constitue un tournant décisif tant du point de vue de la contestation contre l’exploitation du gaz de schiste que de celui du rapport de force avec le pouvoir.
Il a réussi à créer une véritable symbiose de toutes les composantes de la société civile et de la classe politique de l’opposition», analyse un autre manifestant. Aujourd’hui, l’opposition a donné ses preuves à partir de la capitale du Sud algérien. Du côté du mouvement populaire antigaz de schiste, Abdelmalek Ibek, un de ses animateurs les plus actifs, a tenu à saluer les leaders de l’opposition pour ce déplacement très significatif.
«Nous sommes fiers d’avoir réussi à mobiliser toutes les franges de la société algérienne contre la dangereuse exploitation du gaz de schiste», a-t-il déclaré avec une grande émotion. Les participants se sont dispersés dans le calme à la mi-journée et les animateurs du mouvement antigaz de schiste ont fait la promesse de continuer le combat jusqu’à la satisfaction de la revendication du moratoire.
Moussa Naït Amara
El Watan avec APS
Ligue des champions. MCEE 0 - Asante 0 : Babiya mal récompensé…
le 15.03.15 | 10h00
L’état déplorable de la pelouse du stade Messaoud Zeghar a considérablement gêné l’évolution des joueurs, notamment les Eulmis qui devaient faire le jeu et porter le danger dans la surface des Ghanéens. Lesquels ont entamé la partie avec le traditionnel 4-5-1.
Un tel dispositif a accentué les difficultés pour les hommes d’Aït Djoudi, qui ont éprouvé du mal à trouver le moindre espace pour bousculer l’adversaire, défendant et attaquant en bloc. Bien organisés sur le terrain, les Ghanéens ont posé beaucoup de problèmes aux Mouloudéens, pénalisés par la pelouse qui ne leur a pas permis de développer leur jeu habituel. Après avoir bien géré une bonne partie de la première mi-temps, les Ghanéens sortent de leur coquille et vont, à travers des tirs, taquiner Ousserir.
La pause-citron permet au coach eulmi de recadrer ses troupes, qui reviennent avec de bonnes intentions, même si les camarades de Traoré ne lâchent pas prise. La méforme du maître à jouer du onze, Derardja, l’absence de Hamiti et d’Oussalah ont été ressenties par les Mouloudéens, ne faisant pas de différence entre vitesse et précipitation.
Ce qui a fait l’affaire des Ghanéens, au point physiquement. Pour booster le rendement de son équipe et éventuellement ouvrir la marque, Aït Djoudi opère des changements qui ne ramènent pas le résultat escompté, au grand dam du public eulmi, venu en nombre.
Stade Messaoud Zeghar (El Eulma)
CAN-2015 U23 : Le Sénégal remplace la RD Congo
le 15.03.15 | 10h00 Réagissez
La 2e édition de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans (olympique) aura lieu au Sénégal du 5 au 19 décembre 2015, et non plus en RDC qui s’est officiellement désistée de l’organisation de ce tournoi.
C’est ce qu’a annoncé la CAF, hier, ajoutant que le Sénégal a accepté de suppléer la RDC. Cette décision a été prise vendredi soir, suite à l’accord donné par les autorités sénégalaises d’organiser la CAN-2015 des U23, après l’audience accordée par le président sénégalais, Macky Sall, au patron de la CAF, Issa Hayatou, présent à Dakar en marge de la CAN-U20 qui se déroule actuellement en terre sénégalaise. Le président Macky Sall a répondu favorablement à la demande formulée par son hôte, celle de voir le Sénégal accueillir en décembre 2015 la Coupe d’Afrique des moins de 23 ans, qualificative pour les Jeux olympiques de Rio 2016. Un tournoi qui concerne la sélection olympique algérienne, drivée par le technicien suisse André Pierre Schurmann, qui devra d’abord composter son billet pour cette CAN-2015, cet été, à l’occasion du troisième et dernier tour éliminatoire, car exemptée des deux premiers tours.
Arabie Saoudite : Washington met en garde contre des attaques dans l’industrie pétrolière
le 15.03.15 | 10h00
Les Occidentaux travaillant dans le secteur pétrolier en Arabie Saoudite risquent des attaques, dont des enlèvements par des groupes «terroristes», a averti l’ambassade des Etats-Unis à Riyad sur son site, cité par l’AFP.
L’ambassade «dispose d’informations selon lesquelles (...) des individus associés à une organisation terroriste pourraient viser des Occidentaux travaillant dans le secteur pétrolier, dont peut-être des Américains travaillant (...) dans la province orientale», indique l’ambassade, parlant de «risques d’attaques et d’enlèvements».
Le communiqué ne cite pas le nom du groupe ni ne donne de détails sur la nature des éventuelles attaques. Cet avertissement intervient alors que l’Arabie Saoudite participe à la coalition antidjihadiste menée par Washington qui fait, depuis septembre 2014, des raids aériens contre les fiefs du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, suscitant des craintes quant à d’éventuelles représailles.
Quatre attaques ont visé des Occidentaux depuis octobre en Arabie Saoudite. La dernière date de février quand deux Américains, employés d’une firme sous contrat avec la Garde nationale saoudienne, ont été visés par des tirs dans l’est du pays.
En décembre, les autorités ont arrêté trois partisans de l’EI soupçonnés d’avoir tiré sur un Danois, le blessant à Riyad. Le Danemark fait aussi partie de la coalition. Depuis 2011, des manifestations et des accrochages avec les forces de sécurité ont eu lieu dans les zones chiites du royaume, coûtant la vie à une vingtaine de personnes. Plusieurs Occidentaux ont été tués dans le royaume dans une vague d’attaques d’Al Qaîda entre 2003 et 2006.
Rédaction Internationale
|
les Retombées de la guerre civile
le 14.03.15 | 10h00
En Syrie, la population continue de vivre des atrocités. L’Algérie accueille depuis quatre ans des réfugiés. Des familles ont été en effet obligées de se débrouiller pour sécuriser leurs enfants. On se souvient des déplacements en masse de Syriens qui sillonnaient les grandes villes à la rechercher d’un gîte, ou demandant l’aumône pour subvenir à leurs besoins.
L’essentiel, pour eux, était de trouver un endroit pour ne plus subir les bombardements du régime et les exactions des groupes autoproclamés «révolutionnaires».
Des militants associatifs algériens, mettant de côté tout calcul, n’agissant que par esprit humanitaire, avaient pris la responsabilité d’aider, avec les moyens du bord, les familles syriennes. Ces dernières avaient investi principalement les grandes places publiques – square Port Saïd, parc Sofia ou place des Martyrs, à Alger. Des mois plus tard, sous la pression médiatique, les autorités ont été obligées de prendre les devants.
Des camps de réfugiés ont été ouverts pour offrir un «toit» provisoire aux familles, particulièrement celles accompagnées d’enfants. Globalement, il n’y avait pas de problème de scolarité, la langue arabe aidant leur insertion.
A Alger, par exemple, le centre de colonies de vacances de Sidi Fredj est occupé par des familles syriennes, qui y sont prises en charge. Qui sait, un jour la paix reviendra en Syrie ? Mais il faut se munir d’une autorisation pour que la presse puisse les approcher. L’accueil dans les camps a réduit le nombre de réfugiés dans la rue.
Générosité des Algériens
Cependant, il subsiste toujours des familles qui, faute d’information ou autres raisons, continuent à faire la manche sur les routes. L’une d’elles occupe présentement le rond-point de Dély Ibrahim, en direction d’Ouled Fayet. Composée de six personnes, elle est originaire d’Alep. La mère, la cinquantaine, raconte sans hésiter le calvaire : «Notre ville est bombardée.
Les groupes terroristes de Daech n’épargnent personne. Ils tuent. Ils égorgent. Ils condamnent aux pires châtiments quiconque ne partage pas leur vision. J’ai dû fuir avec mes trois enfants vers l’Algérie. J’attends que mon mari et mes quatre filles me rejoignent.
Ils sont actuellement à la frontière turque. Ils essayent de récolter le maximum d’argent pour acheter les billets d’avion. Notre famille est déchirée, mais nous gardons espoir qu’un jour, nous puissions nous réunir de nouveau.»
Au cours de la discussion, une voiture s’arrête, une dame, donne une pièce de monnaie ; la mère syrienne accepte. Et de poursuivre le récit de sa mésaventure : «Nous vivions tranquillement, jusqu’à ce que la fitna (la zizanie) gagne le pays. Qu’a-t-on fait pour mériter cela ?» A ses côtés, un adolescent, 15 ans, souhaite trouver une place dans une école : «Cela fait deux mois que nous sommes à Alger. Les Algériens sont généreux avec nous.
Mais nous dormons le plus souvent dans la rue. Je voudrais poursuivre ma scolarité…» Quelques minutes plus tard, un jeune homme d’environ 25 ans, barbe d’une semaine, vient vers nous. Il refuse que notre photographe prenne une photo de la famille. «Chez nous, c’est la horma (dignité).
Nous n’acceptons pas qu’une de nos femmes apparaisse sur un journal. Pouvez-vous demander à votre collègue de détruire la photo ?» Peu après, mis en confiance, il raconte à son tour : «Alep est démolie. Il ne reste de la ville que les ruines. Il sera impossible de la reconstruire. Nous avons été obligés de venir ici. Nous avons jugé que l’Algérie est le meilleur pays pour être en sécurité.
L’absence de visa nous a facilité les choses. Et je remercie les Algériens qui sont d’une gentillesse incroyable. Ils aident sans arrière-pensée. Pour le moment, nous devons juste régler le problème du logement. Les dinars que nous récoltons servent à payer l’hôtel, mais ce n’est pas toujours suffisant. Nous avons demandé une prise en charge au HCR.
L’organisation nous a certifié que notre cas sera réglé dans quelques jours. Mais rien de concret pour le moment.» Les visages attristés sont marqués par la fatigue. La famille applaudit l’arrivée du printemps, vu que les dernières nuits n’ont pas été tendres. Le froid ne les a pas épargnés.
Même constat du côté de Bois Des Cars, à Dély Ibrahim. Une famille et quelques femmes demandent aux automobilistes quelques dinars. Nous accostons l’une d’elles, une jeune femme au visage terrassé par la tristesse. «Je suis d’Alep. Actuellement, j’habite à Boufarik», précise-t-elle, ajoutant qu’elle n’est pas mariée.
A quelques mètres, des femmes de sa famille mendient. Les rares familles syriennes abandonnées à leur sort attendent qu’une solution soit trouvée. Elles savent que le provisoire peut durer. Les responsables des camps de réfugiés sont appelés à enregistrer leur cas pour les accueillir. L’Algérie a ratifié toutes les conventions onusiennes de protection et de prise en charge des réfugiés.
Bsikri Mehdi
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+
++
Dimanche15 Mars 2015
|